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Mali, mutation des magistrats : La liste validée, le document bientôt signé par IBK!

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La justice malienne, après le dynamisme et la combativité des syndicats de magistrats à redevenir l’espoir du peuple,vient d’avoir un coup de piston longtemps souhaité par les maliens.

Faut-il croire qu’Ibrahim Boubacar Keïta, chef suprême de la magistrature est résolument engagé à faire rétablir l’équilibre de la balance à tous les niveaux et pour tous les maliens?
De telles questions n’auraient leurs réponses que dans les mois et années à venir, vu l’homme à plusieurs composé et ressassé la même chanson.

Selon nos insondables sources au ministère de la justice, le conseil Superieur de la Magistrature a eu lieu hier mardi 25 juin de 17h06 minutes à 23h46 minutes. Le projet de Mutation, porté par le ministre de la justice, Me Malick Coulibaly, n’a pas trouvé d’obstacle majeur. Il est passé comme un timbre à la poste, explique une source à la Présidence.

Le document final est en cours rédaction et devra être signé par le président de la République. Selon des recoupements effectués, une grande satisfaction des populations est notée pour le départ de l’ensemble des procureurs et des présidents des tribunaux de la capitale, Bamako.

Le purgatoire des bandits économiques, précisément au pôle économique, en plus du président et du procureur, trois autres juges d’instruction ont aussi été mutés. Cette mutation avait longtemps traîné, mais le nouveau ministre, après avoir mis son poste en jeu, s’est engagé à assumer et honorer la confiance que le président IBK lui avait solennellement témoigner. Il s’agit de faire vivre la justice afin que certains actes, causes de la faillite de l’Etat, prennent fin.

Mais que le Peuple n’oublie jamais que les juges sont indépendants et rendent leurs verdicts selon leur perception de la loi. C’est maintenant à la presse de jouer son rôle de sentinelle. Toutes les personnalités qui seront mises en causes devraient répondre. Que le peuple sente que pauvres et riches, tous les maliens sont justiciables.

Figaro du Mali

Mali: La Société Bara Muso veut installer une usine de dernière génération dans la zone office du Niger

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Pour satisfaire ses milliers de clients, la société Bara Muso veut installer une usine de dernière génération dans la zone de l’Office du Niger pour développer une culture de qualité sur tous les maillons de la chaîne de valeur des condiments locaux. Le projet est soutenu par la direction de l’Office.

La nouvelle usine viendra renforcer la présence de Bara Muso à l’Office du Niger, qui évolue déjà dans les zones de production de N’Débougou et de Molodo. L’usine fabriquera des bouillons (en poudre et en cube) et épices culinaires. Elle aura également des unités d’huilerie, d’aliment bétail et volaille, de soumbala et de savonnerie.

Pour le démarrage des activités, le Président directeur général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, a reçu en audience le PDG de Bara Musso, Boureima Doumbia, le mercredi 12 juin 2019.pub

Au cœur des échanges, le projet de partenariat pour la transformation et la commercialisation des produits maraichers localement produites pour, explique le PDG de Bara Musso, faciliter l’accès des bouillons aux consommateurs, créer plus d’emploi, booster l’autonomisation de la femme et enfin augmenter la balance commerciale du Mali.

Le PDG de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, s’est engagé à accompagner davantage la société Bara Musso afin que le projet devienne rapidement une réalité.

Les produits culinaires Bara Musso sont composés uniquement d’épices et de condiments naturels locaux « minutieusement sélectionnés, emballés dans du papier aluminium par des équipements modernes ».

« La production est respectueuse de l’environnement, des conditions d’hygiènes et de la qualité », affirme son PDG, avant de préciser : « Bara Musso ambitionne d’être le leader dans le domaine de l’alimentation générale et culinaire en particulier au Mali et en Afrique, pour cela nous sommes en phase de mettre en place plusieurs unités de productions selon la nature et le type de produits afin de donner une souveraineté alimentaire à nos pays ».

Selon les statistiques de l’entreprise, Bara Muso transforme localement 50 produits à plus de 80% et emploie 4200 personnes.

S.I.K.
30minutes.net

Cooperation militaire: Le Mali signe un accord avec la Russie.

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Les ministres de la défense de la Russie et du Mali ont signé un accord intergouvernemental sur la coopération militaire entre les deux pays en marge du forum militaire et technique international «Armée-2019». » À notre avis, l’intensification des relations militaires est dans l’intérêt de nos deux pays », – a déclaré lors d’une conversation Sergei shoigu


La Russie est prête à contribuer à la normalisation de la situation au Mali et à la création de conditions pour une paix et une stabilité durables. Sergueï Choïgou a noté que la situation dans la zone Sahraouie, où le niveau élevé de menace terroriste persiste, restait un défi majeur pour la sécurité régionale. « Nous souhaitons à votre pays de surmonter rapidement les problèmes internes et de réussir à refléter l’assaut des forces terroristes de l’extérieur. Nous sommes reconnaissants pour le soutien des initiatives de politique étrangère russes. Nous apprécions la compréhension du Mali de nos approches sur les questions ukrainiennes et syriennes », a déclaré le chef du ministère russe de la défense, s’adressant au ministre malien de la défense et des anciens combattants, le général de division Ibrahim DahirouDembélé.


Le ministre russe de la défense a souligné le caractère traditionnellement amical des relations entre les deux pays, dont le 60e anniversaire sera célébré l’année prochaine. « Nous considérons l’expérience solide acquise au cours de cette période comme une bonne base pour renforcer le partenariat dans divers domaines», a – t-il Ajouté.
De son côté, le chef du département militaire malien a adressé ses remerciements au Président russe Vladimir Poutine et au Ministre de la défense pour leur soutien au Mali.


Le conflit armé au Mali entre les forces gouvernementales et les combattants de divers groupes a éclaté début 2012. À bien des égards, il a été provoqué par l’aggravation de la situation en Libye après le renversement de Mouammar Kadhafi.


Ibou Sy

Mali: Mamadou Kansongué nommé nouveau Procureur de la Commune III

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C’etait à la suite du conseil superieur de la magistrature que le juge Mamadou Kassogué, a été nommé hier mardi 25 juin 2019, nouveau procureur du tribunal de commune III. Il est également le président du Syndicat Autonome de la Magistrature ( SAM).

Le juge Kansongué jusqu’a sa nomination est vu par plusieurs observateurs comme un magistrat exceptionnel de part sa competence et son savoir faire. C’est pourquoi, l’autre disait que « le travail assure l’idependance » tel est le cas du juge Mamadou Kansongué.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Crédit photo : Ammy Baba Cisse

Mali: IBK reçoit l’Ambassadeur russe en fin de mission

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« Je quitte le Mali à l’heure où, il se dessine vraiment des perspectives intéressantes » dixit Alexei Doulian

Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, a reçu en audience en début de soirée du 25 juin 2019 , S.E.M. Alexei DOULIAN, Ambassadeur de la Fédération de Russie au Mali.
Le diplomate russe était venu faire ses adieux au Président de la République après avoir contribué pendant huit ans à renforcer et raffermir les relations de Coopération entre le Mali et la Russie.

A sa sortie d’audience, le diplomate à remercié et salué le Président de la République pour son hospitalité et ses utiles et sages conseils qui lui ont permis de renforcer les relations entre nos deux pays. SEM Alexei Doulian a profité également de l’occasion pour saluer et remercier le peuple malien qui lui a réservé son hospitalité légendaire et accomoagné dans l’exercice et la réussite de sa mission diplomatique au Mali.

Il a souhaité la paix et la réconciliation au Mali et l’unité entre les maliens pour sortir de la crise et réitéré l’accompagnement de la Russie qui a toujours été aux côtés du Mali: « ….On se rappelle que l’Union Soviétique et la Russie ont beaucoup fait pour le Mali au début de l’indépendance en aidant le Mali à se mettre debout et même dans les moments difficiles en dépit de certains événements malheureux qui nous ont fait reculer depuis cette période soviétique. Maintenant on est en train de reprendre du terrain, de renouer un dialogue toujours plus actif, la coopération dans beaucoup de domaines surtout dans le domaine de la défense dont le Mali a besoin. En ce moment même le ministre de la Défense du Mali se trouve en visite en Russie où il participe à un forum militaire international « Armée 2019 » et où il aura une rencontre avec son homologue russe au cours de laquelle ils vont signer un accord de défense , cela est un pas important dans les relations bilatérales entre nos deux pays, puis il y’a aussi la visite prochaine du Président de l’Assemblée nationale qui participera à deux forums consécutifs parlementaires y compris le forum qui est dédié aux relations Russe-Afrique et ensuite nous attendons au mois d’octobre prochain la visite du Président Keita, pour participer au forum politique Russie-Afrique qui aura lieu à Sotchi…
Je pense que nous avons un bon avenir devant nous , il y’a de bonnes perspectives . Je quitte le Mali à l’heure où, il se dessine vraiment des perspectives intéressantes , j’espère bien et je souhaite , que ces perspectives se réalisent au plus vite.» a souhaité SEM Doulian.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Mali : la Gazelle d’Étain a bien été touchée par des tirs ennemis

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RFI lève le voile sur l’âpreté du combat mené le 14 juin à la frontière entre le Mali et le Niger. Trois membres du 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain avaient été blessés lors de cette opération, durant laquelle vingt djihadistes ont été neutralisés. Leur Gazelle a essuyé des tirs ennemis.

L’État-major de l’Armée de Terre est resté très vague sur les circonstances qui ont poussé un équipage du 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain à procéder à un atterrissage d’urgence, le 14 juin, lors de combats à la frontière entre le Mali et le Niger. L’opération s’était soldée par la neutralisation de vingt djihadistes, mais aussi par la blessure des trois occupants de cette Gazelle, aussitôt rapatriés en France.

Radio France Internationale (RFI), qui a enquêté sur place, a levé, ce mardi 25 juin, un coin du voile sur les circonstances de l’attaque. Selon le média, l’aéronef a essuyé des tirs de mitrailleuse kalachnikov-PKM de calibre 7.62. Ils ont provoqué un incendie puis une perte de puissance moteur, obligeant l’équipage à effectuer un atterrissage forcé à proximité des combats, sur un terrain poussiéreux et avec une visibilité réduite.

Mesure d’extraction immédiate

Le pilote et le chef de bord, placés à l’avant de l’appareil, ont été blessés dans le choc. À l’arrière, un commando tireur d’élite s’en est mieux sorti. Selon RFI, il est parvenu à extraire ses camarades de l’appareil, avant qu’un hélicoptère d’attaque de type Tigre ne vienne leur porter assistance, au risque d’être à son tour abattu. Cette machine biplace n’étant pas conçue pour le transport, les militaires ont été dans l’obligation d’appliquer une mesure d’extraction immédiate. Les deux soldats les plus sérieusement blessés ont été sanglés à l’extérieur de l’appareil, près du train d’atterrissage. Le commando a ensuite rejoint la machine accidentée, l’a faite sauter et a été exfiltré dans un autre appareil.

Ce récit témoigne de l’âpreté des combats contre ce groupe appartenant probablement à l’État islamique pour le Grand Sahara.

Ph. M.

Bonne Nouvelle: Le FMI et les autorites Maliennes sont parvenus à un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier appuyé par le FEC

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C’est en fin de mission par les services du fonds monétaire International (FMI) incluent des declarations qui expriment leurs observations préliminaires au terme d’une mission dans un pays que l’institution de breton wood a animé une conférence de presse au cours de laquelle, l’opinion nationale et internationale ont été informée que le bilan économique du Mali est jugé positif et cela, le FMI et les autorités Maliennes sont parvenus à accords préliminaire sur un nouveau programme économique et financier appuyé par la FEC.

Selon Aoua SYLLA BARRY, la ministre Malienne, chargée du Budget  » Une mission du fonds monétaire International (FMI) , conduite par Boriana YONTCHEVA, a sejourné à Bamako du 12 au 25 juin 2019 dans le cadre des discusions relatives à un nouveau programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité elargie de credit (FEC) du FMI », dit-elle. A l’issue des discusions, Mme Yontcheva a fait le point de la situation tout en declarant que « la mission du FMI et les autorités Maliennes sont parvenus à un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier du Mali soutenu par la FEC du Fond monétaire International (FMI), pour un montant de 200 millions de dollars sous reserve de l’approbation par la Direction et le conseil d’administration du FMI, l’examen est prevu pour fin août 2019 », a-t-elle précisé.

Il faut ajouter que le nouveau programme économique et financier vise à favoriser une croissance forte et inclusive et reduction de la pauvreté par des investissements dans les infrastructures et les secteurs sociaux , et à stimuler la creaction d’emploi, notamment pour les jeunes. Ce n’est pas tout car les objectifs clés du programme sont de maitriser les depenses et renforcer la mobilisation des recettes par la poursuite des reformes d’administrations fiscales.

Selon Mme YONTCHEVA de la FMI « la mission du FMI encourage les reformes visant à renforcer la gouvernance et l’éfficacité du secteur public et à améliorer le climat des affaires », a-t-elle laissé entendre.

Sachant qu’en mettant en oeuvre ces politiques, le Mali sera en mesure de créer de l’espace budgetaire pour un meilleur redéploiement de l’Etat dans les régions du centre et du Nord du Mali, l’investissement dans les secteurs sociaux et les infrastructures.

Notons que le nouveau programme économique et financier sera ancré sur la nouvelle strategie de developpement des autorites Maliennes (CREDD) 2019-2023. Le deficit budgetaire de l’Etat devrait respecter le critère de convergence de l’UEMOA de 3% du (PIB) produit Interieur Brut.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Mali: Cérémonie de pose de la première pierre de l’École Africaine des Mines du Mali (EAMM).

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Dr Boubou CISSE a procédé à la pose de la première pierre de l’École Africaine des Mines du Mali (EAMM), cet après-midi à Bamako.

« C’est un grand jour pour le Mali et l’Afrique car cet établissement permettra de mettre à la disposition des industries minières des compétences africaines nécessaires à leur fonctionnement. En outre, grâce à cette école, le nombre d’employés sera triplé dans les prochaines années, passant de 7000 aujourd’hui à plus de 21 000 au Mali » a déclaré le Chef du Gouvernement.

L’École Africaine des Mines du Mali, qui sera bâtie sur un espace de 20 ha, coûtera la somme 15,40 milliards de F.CFA sur financement de l’État et des partenaires, notamment du secteur minier.

Elle aura une capacité d’accueil de trois cents (300) étudiants qu’elle formera sur des programmes de cycles d’ingénieurs miniers, de spécialistes en géologie minière et de techniciens supérieurs en technologies minérales, ainsi que dans des modules de formation liés aux aspects de santé et sécurité, de l’environnement, de la fiscalité minière et de la réhabilitation des sites.

« Le fait de poser aujourd’hui la première pierre d’une école qui sera dédiée à la formation des cadres pour ce secteur, avec toutes les commodités requises, est un grand pas vers l’amélioration de l’exploitation des ressources minérales pour une croissance économique équitable et inclusive et un développement durable, eu égard aux potentialités minières de notre pays » a expliqué Mme LELENTA Hawa Baba BAH, Ministre des Mines et du Pétrole lors de la cérémonie.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, des représentants des Institutions de la République, des membres de la chambre des mines du Mali et des représentants des sociétés minières et des partenaires techniques et financiers.

Par Croissanceafrique.com

Mali: IBK lance le dialogue politique inclussif

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Ce mardi 25 Juin 2019, le président de la Republique, chef d’Etat SEM Ibrahim Boubacar KEITA à procedé au lancement sollennel du dialogue politique inclussif au palais de Koulouba (salle des banquets). Cette rencontre a regroupé plusieurs acteurs de la societé toutes confondues, les groupes armées, les reprrsentants diplomatiques et les membres du gouvernements. C’edt en presence des Triumvrat.

Selon IBK « A l’instant, nous installerons les trois personnes sur lesquelles le choix que me confèrent mes charges, s’est porté, pour conduire le dialogue politique inclusif ainsi que le processus subséquent de réformes institutionnelles », dit-il.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, a procédé ce mardi 25 juin 2019 au lancement officiel du dialogue politique inclusif. L’événement a eu lieu dans la Sale des Banquets du Palais présidentiel de Koulouba à 11 heures. Au total 400 personnes ont été invitées à ce lancement.


Il s’agit d’une femme et deux hommes. Pour le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar KEITA explique que  » La femme, d’abord : une femme attachée au terroir, au territoire, à l’Afrique, dans un monde
partageux où les uns ne sont pas des loups pour les autres. Une femme au verbe et clair et haut : Aminata Dramane Traoré. Merci chère sœur de nous avoir fait l’honneur d’accepter ! Maintenant les deux hommes, mes aînés respectables.
Baba Hakib Haidara, le médiateur de la République, militant infatigable, persuasif et loyal. Il vient à cette mission, fort de décennies d’expérience, dans la science de l’écoute, de l’interaction et de la synthèse.
Puis, Ousmane Issoufi Maiga, ancien Premier ministre, homme d’action porté sur le résultat, avec la poigne et l’autorité qui lui sont reconnues, mais également avec le respect qui lui est témoigné, y compris par ses adversaires », a-t-il expliqué.

Le chef de l’Etat n’a pas manqué de remercier M. Baba Hakib Haidara et Ousmane Issoufi Maiga.Il les remercie également pour avoir fait l’honneur d’accepter.

Selon lui, « Dans ces travaux, vous aurez certes besoin de tout le Mali dans son ensemble mais pour coordonner et harmoniser cet ensemble, un homme d’expérience vous accompagne,
l’Ambassadeur Cheick Sidi Diarra dont le parcours pour le moins élogieux milite en tous points pour lui, là encore au bénéfice du pays tout entier », s’est-il rejouit, le président Ibrahim Boubacar KEITA.

Daouda Bakary KONE

ource: Croissanceafrique.com

Telecom:L’opérateur français Orange quitte le Niger

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La multinationale française Orange quitte le marché nigérien où elle opère depuis 2008. Une décision annoncée en début d’année à la suite du contentieux opposant Orange Niger aux autorités fiscales. Le groupe télécoms est désormais à la recherche d’un repreneur de sa filiale nigérienne.

Cette fois, c’est officiel ! L’opérateur français Orange quitte le Niger dès qu’un accord sera trouvé avec un éventuel repreneur. La confirmation de ce départ a été faite par Alioune N’Diaye, directeur exécutif du groupe Orange pour la région Afrique et Moyen-Orient (AMEA), qui vient de séjourner à Bamako au Mali, où il a rencontré le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

A l’occasion de la conférence de presse qu’il a tenue en marge de la visite et interrogé sur le cas de la filiale nigérienne d’Orange, N’Diaye a confirmé ce que la presse locale évoquait depuis quelques mois, c’est-à-dire la fin de l’aventure de l’opérateur télécoms dans le pays. Saluant les autorités maliennes pour avoir su créer un environnement propice aux investissements et au développement des activités des entreprises, le directeur exécutif d’Orange AMEA a par contre indiqué qu’au Niger, la pression fiscale est décourageante.

«Aujourd’hui, il y a plus de téléphones actifs au Mali que de Maliens. En contrepartie, le Mali est aussi le pays où l’Etat récolte plus de recettes taxes, impôts redevances, de droits de douane. C’est un système vertueux», a avancé Alioune N’Ndiaye avant d’ajouter que «par contre, au Niger, l’Etat a mis un niveau d’impôts tel que cela fait environ 10 ans qu’on y est avec un investissement de 190 milliards de Fcfa, mais à la clé zéro-bénéfice».

«Le Niger a pris le contraire du système vertueux du Mali, c’est pourquoi on va quitter ce pays, mais dans l’ordre. Nous sommes en train de chercher un repreneur pour que l’activité continue et que les emplois soient préservés. Nous avons des offres et des gens sont intéressés pour reprendre», a confié Alioune N’Diaye, directeur exécutif du groupe Orange pour la région Afrique et Moyen-Orient (AMEA).

Contentieux fiscal

En attendant l’arrivée d’un éventuel repreneur, Alioune N’Diaye a indiqué qu’Orange a reçu plusieurs offres sans toutefois évoquer de nom. D’ailleurs, plusieurs repreneurs ont été annoncés sans que cela soit confirmé par la direction d’Orange Niger (ONI). Les plus probables parmi ces derniers et dont les noms ont été relayés par la presse locale, l’on retrouve l’homme d’affaires Mohamed Rhissa, dit «Rimbo». Déjà actionnaire majoritaire local d’Orange Niger, il pourrait reprendre les actifs d’Orange dans le tour de table de la filiale locale et ainsi étendre ses activités sur le marché juteux des télécoms, après avoir fait prospérer ses affaires dans le transport, le transfert d’argent et les hydrocarbures.

Selon nos sources, la décision d’Orange sera prise dans les prochaines semaines à la suite des négociations toujours en cours et qui s’avèrent difficiles au regard du passif de l’entreprise surtout à la suite du contentieux qui l’oppose à l’administration fiscale. C’est d’ailleurs à la suite d’un redressement fiscal contesté fin 2018 que la société a décidé de quitter le pays.

En février dernier, Orange Niger s’est mise sous protection judiciaire auprès du tribunal de commerce de Niamey, après la mise sous scellé, pendant plus d’un mois, de ses locaux par la Direction des impôts qui lui réclamait 22 milliards de francs CFA (33 millions d’euros), soit près de 50% de son chiffre d’affaires. Depuis, la maison-mère n’a pas caché sa volonté de quitter le pays et a ainsi engagé des discussions avec de potentiels repreneurs.

Présente au Niger depuis 2008, Orange Niger compte quelque 2,5 millions de clients et a réalisé 86 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018.

Aboubacar Yacouba Barma 

La Tribune Afrique