Le groupe bancaire kenyan KCB a annoncé ce jeudi 16 mai que la
conclusion de l’opération de rachat de la Banque nationale du Kenya
(NBK) devrait être effective d’ici octobre 2019, sous réserve de
l’approbation des actionnaires des deux banques ainsi que des autorités
de réglementation du marché local.
Le projet de fusion entre les banques permettra la création d’une
banque géante dont le bilan combiné devrait s’élever à 1 000 milliards
de shillings (9,8 milliards de dollars) dans trois ans.
Une fois le deal conclu, KCB compte maintenir NBK en tant que filiale
autonome du groupe KCB pendant une période de deux ans et ensuite
intégrer pleinement NBK dans KCB Bank Kenya.Le groupe devrait retirer
les actions de NBK de la bourse de Nairobi avant octobre.
Pour rappel, KCB a proposé le mois dernier d’acheter NBK par le biais
d’un échange d’actions (une action KCB pour 10 actions de NBK).
Dans une allocution, lundi 16 août, le président des États-Unis a assumé la décision de retirer les troupes d'Afghanistan, pays retombé aux mains des talibans. Cette chute est arrivée « plus rapidement » qu'il ne l'avait prévu. Mais Joe Biden estime que les Afghans n'ont pas saisi leur chance de « déterminer leur propre avenir ». Et il n'exclut pas une intervention contre les talibans « si nécessaire ».
Par Djily Mbaye FALL
Il y’a un an, le président américain, Donald Trump, retirait les USA
de l’accord historique de Vienne sur le nucléaire iranien conclu en 2015
après plus d’une dizaine d’années d’âpres négociations entre Téhéran et
les six Etats du groupe “P5 +1”, composés des cinq pays membres
permanents du conseil de sécurité de l’ONU (Russie, France, USA,
Royaume-Uni, Chine) auxquels s’ajoutent l’Allemagne et l’Union
Européenne.
Cette décision du Président Trump marqua le retour des sanctions
économiques contre l’Iran à travers le commerce du pétrole, du fer, de
l’acier, de l’aluminium et du cuivre, principales sources de revenus de
la République Islamique. Le peuple iranien qui, sous l’impulsion de
l’Ayatollah Khomeini, avait renversé en 1979 le régime pro américain du
Chah Mohammad Reza Pahlavi, est depuis cette révolution habitué à
l’embargo.
Ecoutant religieusement les Fatwas de Seyeed Ali Khamenei, la nation
iranienne est devenue résiliente au fil des années et a formé une union
sacrée autour du Président Hassan Rohani. Ce qui fait que non seulement
ces nouvelles sanctions ont exacerbé le nationalisme du peuple iranien
mais les ultra-conservateurs les considèrent même comme la preuve du
réalisme politique du Président Trump -qui va briguer un second mandat
l’année prochaine- comme substitut à l’instrument militaire des USA.
Se faisant, le président Trump évite le risque d’une “baie des
moutons” en allusion à la «baie des cochons» à Cuba où les soldats
américains ont vécu une déroute malgré leurs superpuissances. Dans cette
bataille psychologique, Washington a déployé dans les eaux du golfe
Arabo-Persique le porte avion «Abraham Lincoln» et un navire amphibie du
corps des Marines (l’USS Arlington). Certains fondamentalistes
iraniens, membres des «gardiens de la révolution», appellent à la
fermeture du détroit d’Ormuz que l’Iran surveille en permanence à
travers des sous-marins.
Ce couloir maritime long de 63 km, large de 55km, situé entre l’Iran
et Oman est un passage obligé des tankers des États riverains du Golfe
qui possèdent près de 60% des réserves mondiales de pétrole. L’attaque
par drones d’installations pétrolières en Arabie Saoudite revendiquée
par les Houthis du Yémen, alliés de l’Iran, après que la Fédération des
Emirats Arabes Unis ait annoncé le sabotage à des endroits non
névralgiques de deux de ses navires aux larges du port de Fujaïrah,
montre à suffisance à quel point la tension est vive dans la région.
Ces actes commis à l’endroit de ces pays proches alliés de Washington
sont perçues par des experts comme des avertissements de Téhéran qui
voudrait montrer à qui voudrait le savoir sa capacité de bouleverser la
région. D’autant plus que l’Iran, dit-ton, a noué des alliances avec des
groupes en Syrie, en Palestine (Jihad Islamique), au Liban (Hezbollah)
et en Irak, suspectés de vouloir lancer des attaques sur des cibles
israéliennes et américaines dans diverses parties du Proche et
Moyen-Orient.
C’est dans ce contexte marqué par des escalades que j’appelle le
sénégalais, honorable Mohamed Khoureychi Niass, afin qu’il fasse
entendre la voix de la Oumah Islamique en appelant à la baisse des
tensions et au dialogue. Sa légitimité vient du fait qu’il est le
Secrétaire Général de l’Union Parlementaire des Etats Membres de l’OCI
(UPCI) basée justement en Iran et formée par les 57 Etats membres de
l’OCI. Donc, Excellence Mohamed Khoureychi Niass, porte-voix de la
communauté musulmane, vous avez la parole.
A propos de l’auteur
Djily Mbaye Fall, Expert en Coopération
Islamique, Président de l’association « Cercle d’Amitié Sénégalo-Qatari »
Le Fonds monétaire international (Fmi) va débloquer une aide de 2 milliards de dollars pour l’Égypte à travers un accord signé lors de l’examen final du programme de réforme économique du pays.
L’accord sur les effectifs reste tout de même à être approuvé par le conseil d’administration du FMI.
Cet énième accord constitue la dernière tranche d’un prêt de 12 milliards de dollars du programme signé en 2016.
« L’Égypte est en voie d’atteindre son objectif d’assainissement
budgétaire triennal, à savoir 5,5% du produit intérieur brut dans la
balance primaire. Le pays progresse dans la mise en œuvre de mesures
visant à accroître la productivité, à éliminer les obstacles à
l’investissement et au commerce, à améliorer la gouvernance et à réduire
le rôle de l’État dans l’économie » indique un l’institution
internationale dans un communiqué publié ce vendredi 17 mai.
Le FMI note que des politiques monétaires et budgétaires prudentes et
un taux de change flexible ont sous-tendu la stabilisation
macro-économique et renforcé la résistance de l’Égypte aux chocs
externes.
Wari et Mara Phones sont désormais liés par un partenariat stratégique qui permettra aux utilisateurs de téléphones de la marque rwandaise MARA Phones de profiter des services financiers et commerciaux de Wari.
La collaboration entre les deux entreprises, signée lors de la 4ème
édition de Viva Technology à Paris, devrait s’étendre à tout le
continent africain. A travers l’accord, l’application du géant
africain de transfert d’argent du sénégalais Kabirou Mbodj, sera
intégrée aux téléphones Mara dès la production, et ce nouveau produit
sera commercialisé dans tous les points de ventes de Wari et Mara
Phones.
« Cette annonce est conforme à notre vision en tant que Mara Phones
de s’associer à des fournisseurs de services tels que Wari afin de
toucher et d’influencer leurs clients plus efficacement avec le dernier
cri de nos téléphones Mara Made in Africa», a déclaré Ashish J.
Thakkar, PDG de Mara Phones.
Pour le PDG de Wari, Kabirou Mbodj, les entreprises africaines
doivent se soutenir et encourager le développement de partenariats entre
elles pour créer de la valeur et accroitre la croissance économique.
« Les téléphones de la marque Mara Phones sont les premiers
téléphones construits à 100% sur le continent africain et nous devons
être fiers de cette réussite » a-t-il ajouté.
Lomé, le 17 mai 2019 – À l’issue de son Conseil d’Administration, le
groupe bancaire panafricain Oragroup annonce une forte progression de
ses performances pour l’exercice 2018.
Oragroup affiche un total de bilan à 2 171 milliards de francs CFA
(3,7 milliards de dollars), soit une progression de 21% par rapport à
l’année précédente. Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau
Orabank s’élèvent à 1 462 milliards de francs CFA et les opérations de
crédits à 1 255 milliards de francs CFA, soit une hausse respective de
24% et 16%.
Au total, le Groupe affiche un produit net bancaire de 126,77
milliards de francs CFA (221 millions de dollars, +17%) et un résultat
net consolidé en forte hausse de 36 % à 29,77 milliards de francs CFA
(51,9 millions de dollars).
« Ces résultats en forte croissance confortent notre stratégie de
développement articulée autour de la transformation du groupe, le
déploiement de la marque Orabank, la consolidation de nos activités et
l’optimisation de notre réseau pour dégager de la performance au service
de notre clientèle et créer de la valeur sur nos marchés », explique
Binta Touré Ndoye, Directrice générale du Groupe. Ces résultats 2018
viennent également consacrer la stratégie 2016-2018 « Consolidation et
efficience », qui a permis d’accentuer l’intégration du Groupe avec une
vision et des valeurs communes, de financer son expansion en maîtrisant
les charges, de renforcer la gestion des risques, de mobiliser de
nouvelles ressources et de consolider sa solidité financière.
Après l’émission de billets de trésorerie en 2017 d’un montant total
de 35 milliards de francs CFA par appel public à l’épargne sur le
marché financier régional de l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (UEMOA), cette année 2018 a été marquée par le succès de
l’offre publique de vente (OPV) souscrite à 100 %, soit une levée sur
le marché financier régional de 56,92 milliards de francs CFA (86
millions d’euros), dont un apport de 25 milliards de francs CFA
supplémentaires en fonds propres. Cette opération réussie a conduit à la
cotation, à 4 100 francs CFA l’action du titre Oragroup, à la Bourse
Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), le 16 avril 2019. Il s’agit de
la plus grosse introduction jamais réalisée depuis le lancement de la
BRVM en 1998 et de la première OPV sur le marché financier régional dans
le cadre d’une sortie partielle d’un fond de « private equity »,
l’investisseur panafricain Emerging Capital Partners, qui reste
l’actionnaire de référence à plus de 50 % des parts tandis que 20 % du
capital est coté à la BRVM.
En 10 ans, la trajectoire de croissance d’Oragroup a été exemplaire.
Le réseau Orabank est passé d’une présence dans cinq pays de l’Afrique
de l’Ouest et Centrale à une dimension panafricaine avec des filiales
dans 12 pays répartis sur quatre zones monétaires. Après avoir été la «
meilleure banque régionale en Afrique de l’Ouest » en 2015 et 2017
(African Banker Awards), Oragroup a obtenu en mai 2018 de l’agence
Bloomfield les notes d’investissement A à long terme et A2 à court
terme, consacrant ainsi la solidité et les performances du Groupe. Le 30
novembre 2018, les trois entités du Groupe au Burkina Faso, au Sénégal
et au Togo ont remporté le trophée de la « meilleure banque dans leurs
pays respectifs » décerné par le magazine The Banker, édité par le
groupe Financial Times. « Je suis fière de cette trajectoire et de ces
performances accomplies par l’ensemble des collaborateurs.
En 2018, Oragroup, qui a célébré son 10e anniversaire avec l’entrée
au capital de l’investisseur panafricain Emerging Capital Partners en
2008 et sa 30e année d’activité bancaire, a accumulé de nouvelles marges
de manœuvre pour accélérer son développement », explique Binta Touré
Ndoye, en fonction depuis juillet 2016 comme Directrice Générale après
avoir été Directrice générale adjointe depuis septembre 2015. « Certaine
que l’année 2018 a conforté Oragroup dans sa dynamique de conquête,
j’ai le sentiment du devoir accompli », conclut Binta Touré Ndoye qui a
présenté sa démission au Conseil d’administration.
« La stratégie d’Emerging Capital Partners est de créer de la valeur
dans chacun de ses investissements en portant toutes les activités de
l’entreprise aux standards internationaux pour faire émerger des
champions régionaux accompagnés sur la durée. Grâce au travail et à
l’engagement de Binta Touré Ndoye que je tiens à remercier et avec
l’introduction en Bourse, nous y sommes parvenus », explique Vincent Le
Guennou, Président du Conseil d’administration d’Oragroup et Co-CEO
d’Emerging Capital Partners, qui annonce la nomination de Ferdinand Ngon
Kemoum au poste de Directeur Général à partir du 1er juin après
l’Assemblée générale du Groupe. Ferdinand Ngon Kemoum a été Directeur
général adjoint d’Oragroup d’octobre 2009 à septembre 2015 avant de
rejoindre Emerging Capital Partners, dont il a démissionné pour prendre
ses nouvelles fonctions. « Ferdinand Ngon Kemoum apporte donc toutes les
garanties de continuité et de connaissance du Groupe pour piloter une
nouvelle page dans la vie d’Oragroup », conclut Vincent Le Guennou.
Ecofin Hebdo) – La 31ème Assemblée générale
de la holding bancaire panafricaine Ecobank Transnational Incorporated,
s’est achevée sur un gros satisfecit, du moins dans les déclarations,
aussi bien en provenance du conseil d’administration que du staff des
dirigeants.
« Ces dernières années, nous avons pris des mesures
fortes pour consolider les bases d’Ecobank ; le conseil
d’administration estime aujourd’hui que notre stratégie, et les mesures
que nous avons prises jusqu’ici, vont favoriser une croissance durable à
l’avenir avec un rendement des fonds propres supérieur au coût des
fonds propres » a fait savoir Emmanuel Ikazoboh, le président du conseil d’administration du groupe.
31e AG d’Ecobank : « Le plus important est le succès financier à long terme de la société.»
Pour sa part, le Directeur général, lui aussi nigérian,
Ade Ayeyemi, a utilisé des expressions différentes, pour exprimer un
état de satisfaction, en se projettant dans le futur. « Le plus
important est le succès financier à long terme de la société. Nous
continuerons donc de développer les plateformes technologiques qui nous
permettent d’accéder à davantage de clients et de partenaires », a-t-il fait savoir.
« Nous voulons nous assurer de répondre aux besoins
en capital de toutes nos filiales avant de pouvoir commencer à verser
des dividendes »
Derrière ce satisfecit, il y a pourtant les raisons
d’un malaise parmi les actionnaires et cela sur plusieurs points. Le
premier est le fait que pour la quatrième fois en cinq ans, ils ne
recevront pas de dividendes. M. Ikazoboh a essayé de trouver les mots
justes pour expliquer la situation. « Nous vous assurons que, même
si cette décision a été difficile à prendre, elle a été prise dans le
meilleur intérêt de la société. Nous voulons nous assurer de répondre
aux besoins en capital de toutes nos filiales avant de pouvoir commencer
à verser des dividendes », va-t-il fait savoir.
Un retour à la rentabilité effective qui risque d’être plus long
Ce discours bien préparé, cache un ensemble de défis.
Après être sorti d’une crise de gouvernance, le retour de la holding
vers un cercle vertueux de rentabilité effective risque de demander plus
de temps qu’on ne l’avait imaginé. Le groupe a en effet terminé l’année
2018 sur un bénéfice net part de 328,6 millions $, en hausse de 44%
comparé à celui de l’année 2017 précédente. Mais cela représente
davantage un résultat financier qu’une performance opérationnelle.
Déjà, on a noté une baisse continuelle des performances
à l’exploitation. De 2,2 milliards $ en 2014, son chiffre d’affaires a
continuellement baissé et était de seulement 1,8 milliard $ à la fin
2018, même si ce nouveau repli a toutefois été le plus faible depuis
2014. Les dirigeants sont satisfaits d’une amélioration du rendement
moyen des fonds propres qui a atteint le niveau record depuis 2014, de
17,5%. Mais cette situation va de pair avec une baisse des fonds propres
des actionnaires, plutôt que d’une hausse des marges. A la fin 2018,
ils étaient de seulement 1,8 milliard $, en baisse comparé à celui de
2017.
Les dirigeants sont satisfaits d’une amélioration du
rendement moyen des fonds propres qui a atteint le niveau record depuis
2014, de 17,5%. Mais cette situation va de pair avec une baisse des
fonds propres des actionnaires, plutôt que d’une hausse des marges.
Par ailleurs des informations recoupées par l’Agence
Ecofin montrent que « la réponse aux besoins en capital », évoquée par
le président du conseil du groupe, cache des problèmes plus profonds, et
qui devraient amener les dirigeants à faire de sérieux arbitrages, y
compris, selon l’analyse de certains experts, envisager de sortir de
certains marchés. La principale raison à cela, c’est que ETI ne génère
pas du cash en lui-même. Comme toute holding, ses revenus dépendent
fortement de la performance de ses filiales. Or ces dernières font
désormais face, soit à des défis de fonds propres (Nigéria), soit des
évolutions règlementaire (UEMOA et Ghana) soit des environnements qui
deviennent très concurrentiels.
Une filiale nigériane devenue un serpent de mer
Plusieurs problèmes sont relevés dans la filiale
nigériane. Déjà pendant longtemps, ETI a consolidé les résultats de
cette dernière, en utilisant le taux de change officiel de la Banque
centrale du Nigéria, qui lui était plus avantageux. Or cette pratique
n’était pas recommandée par les grandes firmes d’audit. Elle a même été
dénoncée par un lanceur d’alerte qui travaillait au sein de la banque.
Le groupe a décidé de se rallier à la mouvance des autres grandes
entreprises étrangères du Nigérian Stock Exchange. Il utilise depuis
décembre 2018 comme taux de consolidation de ses activités nigérianes,
celui du marché de change (NAFEX). Les impacts de ce changement sur sa
performance, aussi bien en terme d’exploitation que de bilan, sont
apparus sur ses performances de 2018, avec une érosion assez
significative de ses fonds propres stricts (hors emprunts).
Au Nigéria, la filiale est exposée à une concentration des risques sur un petit nombre d’emprunteurs.
L’autre gros problème que vit ETI au Nigéria est celui
de son exposition au secteur de la distribution des produits pétroliers.
Il n’est pas le seul, mais il ressort, qu’il concentrait quand même 21%
de l’exposition du secteur bancaire nigérian, aux sociétés de
distribution de produits pétroliers à la fin décembre 2018. Une
provision de 28,9 millions $ a été réservée pour ce pan d’activités.
Mais la banque centrale du Nigéria, a indiqué, dans une
mission de routine effectuée au troisième trimestre 2018, que le niveau
de dépréciation des prêts accordés par Ecobank Nigéria, à deux
entreprises pétrolière particulièrement, avait déjà atteint les 143,4
millions $. L’explication donnée est que la méthode de calcul prise par
le régulateur n’était pas la même que celle de l’IFRS 9 qu’il utilise.
Mais le groupe a admis qu’il devra s’ajuster aux règles de la banque
centrale pour sa filiale au Nigéria. Il est déjà prévu une nouvelle
injection de ressources dans les fonds propres de cette dernière.
Rappelons qu’Ecobank Nigéria a déjà occasionné l’immobilisation de 200
millions $ obtenus d’un prêt des actionnaires, et qui a servi à régler
un problème de créances douteuses dont l’origine n’est toujours pas
expliquée officiellement.
Deux groupes opérant dans le secteur pétrolier aval,
comptent pour 313,8 millions $ de prêts. La Banque centrale a déjà donné
une dérogation qui court jusqu’en 2020 pour l’un de ces prêts, mais sur
l’autre, aucune dérogation n’est accordée.
Enfin, toujours au Nigéria, la filiale locale est
exposée à une concentration des risques sur un petit nombre
d’emprunteurs. Deux groupes opérant dans le secteur pétrolier aval,
comptent pour 313,8 millions $ de prêts. La Banque centrale a déjà donné
une dérogation qui court jusqu’en 2020 pour l’un de ces prêts, mais sur
l’autre, aucune dérogation n’est accordée, et rien n’indique que les
discussions de restructuration en cours vont aboutir.
Des changements de régulation pourraient saper les opportunités des autres marchés
On a pu noter que, face au repli que connaissent les
activités sur son principal marché qu’était le Nigéria, ETI compte
désormais sur le bloc que constituent les huit filiales de l’UEMOA
(Union Monétaire Ouest Africaine). Il est devenu plus rentable car il
absorbe peu de fonds propres et offre jusqu’ici les plus grosses marges.
Mais récemment, de nouvelles normes Bâle II/III entrées en vigueur le
1er janvier 2018 ont été adoptées par la BCEAO (Banque centrale des
États de l’Afrique de l’Ouest). Cela impose des exigences minimales de
fonds propres pour ses huit filiales, en plus de s’appliquer à lui-même,
comme société holding basée à Lomé, au Togo. Cette mise en œuvre des
normes Bâle II/III constitue un changement important, car les exigences
de fonds propres minimum augmenteront progressivement jusqu’en janvier
2022 en cas de mise en œuvre dure par la banque centrale de l’UEMOA.
Emmanuel Ikazoboh : « Ces dernières années, nous avons pris des mesures fortes pour consolider les bases d’Ecobank.»
En réalité, le contenu de ce qu’on appelle désormais
actifs pondérés par le risque, a évolué, et prend en compte même les
obligations des entités publiques à un certain niveau. Pour ETI qui
consolide ses performances en dollars américains, il faut en plus
prévoir une réserve en devises pour mener à chaque fois les ajustements
de fonds propres. Une analyse indépendante a estimé qu’il faudrait
prévoir un niveau adéquat de fonds propres nécessaires, pour couvrir 3,7
milliards $ d’actifs pondérés par les risques, soit environ 500
millions $. L’effet de gain de performance obtenu sur ce marché, risque
ainsi d’être absorbé par la volonté de se conformer aux exigence de la
BCEAO, ce qui réduirait le part destinée à la rémunération des
actionnaires.
L’effet de gain de performance obtenu sur ce marché,
risque ainsi d’être absorbé par la volonté de se conformer aux exigence
de la BCEAO, ce qui réduirait le part destinée à la rémunération des
actionnaires.
Le Ghana est aussi un des marchés qui se porte bien.
Pris pays par pays, il est le deuxième en terme de rentabilité
comptable. Mais la banque centrale de ce pays a récemment imposé un
relèvement du capital social minimum pour les banques, à laquelle a
souscrit la filiale locale. Le problème, c’est que le prix à payer
risque d’être le non-paiement de dividendes à la holding, pour absorber
le choc de cette mise en conformité.
Une difficulté à faire croître les revenus qui se confirme encore au premier trimestre 2019
Certaines analyses font remarquer qu’il y a comme une
difficulté à améliorer les performances d’exploitation. Par exemple, on
note que sa marge nette d’intérêts était de 6,9% pour l’exercice, clos
le 31 décembre 2016. Au 31 décembre 2017, elle est descendue à 6,5%, et à
5,8% pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.
Il y a plusieurs raisons à cela. Déjà on note que la
base des dépôts de sa clientèle a augmenté rapidement, à un moment où il
a choisi de limiter ses prises de risque en terme de prêts. La
conséquence en est que les charges d’intérêts ont progressé, tandis que
les revenus d’intérêts, eux, sont en baisse. Aussi ETI, toujours dans le
but de réduire son exposition à des créances douteuses, investit
désormais sur des titres bien sécurisés, mais qui sont peu rentables.
« Cette contraction de la marge nette d’intérêt
pourrait se poursuivre dans un proche avenir ce qui réduirait la
rentabilité du portefeuille de prêts du groupe et ne pourrait être
facilement compensé par une augmentation des revenus de frais et
commissions », peut-on lire dans la note d’information qui a été
remise aux investisseurs de son récent emprunt international de 450
millions $.
Les résultats financiers du premier trimestre 2019
viennent confirmer cette vision des choses. Les revenus nets d’intérêt
de 172,3 millions $ au 31 mars 2019, se sont affichés en net recul de
31%, comparés à ceux de la même période en 2018 (248 millions $).
Les résultats financiers du premier trimestre 2019
viennent confirmer cette vision des choses. Les revenus nets d’intérêt
de 172,3 millions $ au 31 mars 2019, se sont affichés en net recul de
31%, comparés à ceux de la même période en 2018 (248 millions $). Dans
le même temps, les revenus de frais et commissions plutôt que
d’augmenter, ont même légèrement baissé (-0,5%).
Un grand besoin de rassurer les investisseurs
Enfin, on notera deux actualités du groupe qui ont été
peu commentées. La première est la démission de Dan Matjila, le
directeur général et représentant du Public Investment Corporation, le
fonds de gestion des retraites de la fonction publique sud-africaine qui
est l’un des actionnaires de poids du groupe Ecobank. Aucune raison n’a
été donnée à ce départ. La seconde est le départ du directeur financier
du groupe, Greg Davis qui, selon la formule consacrée, « veut passer plus de temps avec sa famille ».
Il faudra trouver des mots justes pour faire patienter les investisseurs.
Ecobank s’est engagé dans un vaste processus de
restructuration, avec une prise en compte plus importante de la
digitalisation. Il prévoit aussi de poursuivre avec la sous-traitance de
certains services, notamment les services de collecte de dépôts et de
retrait de cash grâce à des points de ventes.
Ecobank s’est engagé dans un vaste processus de
restructuration, avec une prise en compte plus importante de la
digitalisation. Il prévoit aussi de poursuivre avec la sous-traitance de
certains services.
Il est enfin prévu de renforcer le segment banque
d’investissement. L’arrivée d’un nouvel administrateur représentant
Qatar National Bank, Aasim Qureshi, un expert de cette branche
d’activité, ne semble pas anodine.
Il faudra donc trouver des mots justes pour faire
patienter les investisseurs, notamment les plus petits. Avec un risque
sur les dividendes sur des marchés comme le Ghana ou le Nigéria, et la
nécessité de mobiliser davantage de fonds propres pour d’autres marchés,
le retour des dividendes généreux pour les actionnaires ne risque pas
d’être pour demain.
La valeur des actions du groupe affiche un repli 23,5%
sur le Nigeria Stock Exchange depuis le début de l’année 2019. C’est le
plus gros recul des groupes bancaires africains cotés.
| Par Jeune Afrique Oragroup annonce des résultats en forte progression pour l’année 2018, à l’heure de l’arrivée de Ferdinand Ngon Kemoum pour succéder à Binta Touré Ndoye à la direction générale.
À l’issue de son conseil d’administration, le groupe
bancaire panafricain Oragroup a annoncé une forte progression de ses
performances pour l’exercice 2018. Il affiche un total de bilan à 2 171
milliards de francs CFA (3,7 milliards de dollars), soit une progression
de 21 % par rapport à l’année précédente.
Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank s’élèvent à
1 462 milliards de francs CFA, et les opérations de crédits à 1 255
milliards de francs CFA, soit une hausse respective de 24 % et 16 %. Au
total, le groupe affiche un produit net bancaire de 126,77 milliards de
francs CFA (221 millions de dollars, + 17 %) et un résultat net
consolidé en hausse de 36 % à 29,77 milliards de francs CFA (51,9
millions de dollars).
« Ces résultats en forte croissance confortent notre stratégie de développement articulée autour de la transformation du groupe, le déploiement de la marque Orabank, la consolidation de nos activités et l’optimisation de notre réseau », explique Binta Touré Ndoye, directrice générale du groupe depuis 2016.
Plus grosse introduction en bourse de la BVRM
Cette année 2018 a été marquée par le succès de l’Offre publique de
vente (OPV) souscrite à 100 %, soit une levée sur le marché financier
régional de 56,92 milliards de francs CFA, dont un apport de 25
milliards de francs CFA supplémentaires en fonds propres. Cette
opération réussie a conduit à la cotation à 4 100 francs CFA de l’action
du titre Oragroup à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM),
le 16 avril 2019.
Il s’agit de la plus grosse introduction réalisée depuis le lancement
de la BRVM en 1998. L’investisseur panafricain Emerging Capital
Partners reste l’actionnaire de référence à plus de 50 % des parts,
tandis que 20 % du capital est coté à la BRVM.
(Ecofin Hebdo) – En Tanzanie, la
construction de la centrale hydroélectrique de Stiegler Gorge, qui
semble être devenue pour le chef de l’Etat une question de fierté
personnelle, risque fort de finir en éléphant blanc. Mais il aura réussi
au passage l’exploit de saccager une bonne partie des ressources
forestières du pays. D’une capacité de 2115 MW, le barrage est l’un des
projets les plus ambitieux du gouvernement de John Magufuli. Le
président, que ses concitoyens surnomment (le taureau), semble sur ce
dossier vouloir faire honneur à son sobriquet. En effet, divers
organismes internationaux ont marqué leur réticence face à la
construction d’une infrastructure qui sera implantée au cœur de la
réserve naturelle de Selous Game. Elle déséquilibrera l’écosystème
inscrit au patrimoine de l’Unesco, même si la commission d’étude
environnementale constituée par le gouvernement affirme le contraire.
La centrale de la discorde
Le développement de l’infrastructure prévue pour une
capacité de 2115 MW a débuté dans les années 2000, mais le projet très
décrié par les environnementalistes, a été considérablement ralenti.
Jusqu’à sa remise sur le tapis en février 2017. Et depuis, les choses se
sont pour le moins accélérées. Contre vents et marées, les autorités
ont procédé au choix de l’Egyptien Arab Contractor Company pour la
construction de l’infrastructure. Les travaux ont démarré en février
2019.
John Magufuli fait du projet de Stiegler Gorge, une affaire personnelle.
La mise en place de la centrale représenterait un coût
de 3 milliards $. Une étude menée par un collectif d’une centaine de
scientifiques, affirme que ce chiffre est plus proche de 9,85
milliards $ si l’on prend en compte tous les coûts. « Pur mauvaise foi !», répondent les compagnies en charge du projet.
La mise en place de la centrale représenterait un
coût de 3 milliards $. Une étude menée par un collectif d’une centaine
de scientifiques, affirme que ce chiffre est plus proche de 9,85
milliards $ si l’on prend en compte tous les coûts.
Dans tous les cas, le gouvernement est prêt à financer
le projet à hauteur de 30%, et à mobiliser le reste à l’extérieur. Il a
récemment signé un chèque de 307 millions $ pour le début des travaux.
De nombreuses appels à la prudence, au recul et à l’abandon
La mobilisation des fonds sur financement extérieur
pour la réalisation du barrage risque d’être très ardue. En effet,
jusque-là, aucun des partenaires financiers sollicités pour le projet
n’a donné de réponse favorable.
Pis, la Banque mondiale a fait part de son inquiétude
face au projet de construction du barrage. Elle craint en effet que ce
dernier n’aggrave le risque de pénurie d’eau dans la région. La banque
rappelle que le pays a du mal à faire fonctionner ses centrales
hydroélectriques déjà en service, à cause du manque d’eau.
La Banque mondiale craint que ce projet n’aggrave le
risque de pénurie d’eau dans la région. La banque rappelle que le pays a
du mal à faire fonctionner ses centrales hydroélectriques déjà en
service, à cause du manque d’eau.
En 2012, l’Unesco a affirmé dans un rapport, que
l’implantation de projets hydroélectriques majeurs n’est pas appropriée à
l’intérieur des sites du patrimoine mondial naturel. L’institution a
demandé à l’Etat de revoir le projet afin d’être en accord avec les
engagements pris dans le sens de la conservation de site.
Contre vents et marées…
Selon le WWF, le barrage entraînera une accélération du
phénomène d’érosion en aval et une diminution de la fertilité des sols,
entre autres. En outre, le barrage violerait l’intégrité de trois
autres aires protégées que sont Rufiji, Mafia et Kilwa.
« Que neni ! », répond tout simplement
l’équipe de recherche environnementale que le gouvernement a engagée
pour évaluer l’impact de l’infrastructure sur l’environnement. « Nos
estimations ont révélé que le projet peut être mis en œuvre sans aucune
forme de peur. La meilleure approche est de mettre en place des
stratégies pour prévenir de tels impacts environnementaux.» a affirmé
Raphael Mwalyosi, l’un de scientifiques ayant réalisé l’étude donnant le
feu vert au gouvernement pour les travaux.
Des assertions qui ont déjà été contredites alors que
les travaux de construction n’en sont qu’à leur début. En effet pour
démarrer les travaux, le gouvernement a lancé le défrichement des forêts
de la réserve. Selon Reuters, quelques 3,5 millions de mètres cubes
d’arbres seront abattus et vendus. Une équipe de rangers a en outre été
dépêchée dans le parc afin de protéger les équipes contre les animaux
sauvages qui pourraient constituer une menace.
Un barrage pas nécessaire qui sera probablement un éléphant blanc
Dans une des études publiées sur le projet du barrage,
le WWF fait part de sa surprise de voir le projet revenir à la surface.
En effet, dans sa politique énergétique mise en place en 2016, le
gouvernement envisageait le barrage de Stiegler Gorge comme une solution
de rechange au cas où les autres projets de centrales échoueraient. Le
pays a identifié un potentiel de plus de 1000 MW en énergies
renouvelables, autres que l’hydroélectrique. Il a également la
possibilité de construire de nombreux autres barrages moins importants,
qui auraient des impacts moins graves sur ses écosystèmes naturels.
La Tanzanie revendique pourtant 1 milliard $ par an, entre 2020 et 2030 pour préserver son environnement.
En outre, le barrage risque de ne pas pouvoir
fonctionner à plein régime faute d’eau. Le fleuve Rufiji qui est le plus
large bassin de l’Afrique de l’Est, accueille déjà 80% des
infrastructures hydroélectriques de la Tanzanie. Et son débit s’amenuise
progressivement en raison des activités humaines.
Il a une capacité de 2115 MW alors que la puissance
électrique installée du pays est d’actuellement 1602 MW. Une
augmentation de capacité d’une telle ampleur nécessite des
investissements conséquents en infrastructures de transport et de
distribution électriques.
En outre, sur le plan technique, le barrage risque de
poser un problème d’intégration dans le réseau électrique national. Il a
une capacité de 2115 MW alors que la puissance électrique installée du
pays est d’actuellement 1602 MW. Une augmentation de capacité d’une
telle ampleur nécessite des investissements conséquents en
infrastructures de transport et de distribution électriques. Un détail
que le gouvernement, dans son désir de mettre en place la centrale,
semble avoir oublié.
Un choix stratégiquement incohérent
Outre les inquiétudes environnementales, et le manque
d’engouement des investisseurs, le barrage de Stiegler Gorge pose
également un problème de cohérence politique.
Le débit s’amenuise progressivement en raison des activités humaines.
En effet, la Tanzanie fait partie des pays qui se sont
engagés en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. La
préservation des ressources forestières fait d’ailleurs partie de la
contribution du pays à cette lutte, soumise en 2015 aux Nations Unies.
Le pays demande d’ailleurs pour ces efforts un accompagnement financier
de 500 millions $ à l’horizon 2020. Un appui qui devra passer à 1
milliard $ annuel entre 2020 et 2030.
La préservation des ressources forestières fait
partie de la contribution du pays à cette lutte, soumise en 2015 aux
Nations Unies. Le pays demande d’ailleurs pour ces efforts un
accompagnement financier de 500 millions $ à l’horizon 2020. Un appui
qui devra passer à 1 milliard $ annuel entre 2020 et 2030.
Face au déclin de la richesse nationale par habitant
entre 1995 et 2014, le pays s’est en outre associé à la Banque mondiale
pour mettre en place une analyse environnementale qui rendra possible
une meilleure gestion des ressources naturelles et un développement plus
écologique. Un document qui préconise entre autres une conservation des
biodiversités terrestre et marine.
En outre, le pays, comme tout le continent, subit déjà
de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Le plus
intelligent serait alors de renforcer les atouts naturels dont il
dispose déjà, et se s’appuyer sur cet avantage pour se développer.
D’autant plus que ces atouts, que le gouvernement semble aujourd’hui
dédaigner parce qu’ayant toujours fait partie du paysage, sont les
éléments que le monde entier cherche aujourd’hui à développer et à
promouvoir pour la survie de tous.
Pour la survie de tous.
Il ne reste plus qu’à espèrer que le projet stagne, une
fois de plus, faute de financements. Et qu’il ne faudra pas 20 ou 30
ans aux bulldozers pour réaliser les conséquences desastreuses, et hélas
irréversibles, de leurs activités.
Cette année le Bénin est devenu le premier producteur africain de coton, devant le Mali et devant le Burkina Faso, dont la production s’est effondrée.
La capitale économique du Bénin, Cotonou, n’a jamais aussi bien porté son nom. Le Bénin est le nouveau champion du coton en Afrique. Sur la campagne 2018-2019, la production béninoise dépasse largement les 700 000 tonnes de coton graine. Le petit pays ouest-africain fait mieux que l’ancien géant, le Mali ( 660 000 tonnes ). Les producteurs maliens, pour des raisons climatiques, n’ont pas eu les rendements du passé malgré des semis prometteurs.
Quant au Burkina Faso, il a vu s’effondrer sa récolte de 30 %. Avec moins 440 000 tonnes, il est même dépassé par la Côte d’Ivoire ( près de 460 000 tonnes ). Le coton burkinabé a subi les conséquences de la sécheresse et des problèmes sécuritaires dans l’est du pays, qui ont poussé les cotonculteurs à abandonner leur récolte. Les rendements sont les plus faibles depuis que l’on met des engrais sur les cultures… Ce qui ravive au Burkina le débat sur le retour ou non au coton génétiquement modifié…
Le Bénin n’est cependant pas uniquement le champion par défaut. Depuis l’arrivée de Patrice Talon à la présidence, observe l’expert du coton Gérald Estur, les autorités ont œuvré à la relance de la filière.
« Pour ce qui est du Bénin, c’est la reprise en main de la filière depuis trois ans qui a permis, a contrario de ce qui se faisait avant, de payer rapidement les producteurs, de mettre en place de façon efficace des intrants très rapidement et d’avoir une filière verticale intégrée, gérée depuis le plus haut sommet de l’État, qui a créé un choc de confiance. La production, qui plafonnait autour de 350 000 tonnes, a plus que doublé en trois-quatre ans, depuis l’arrivée du nouveau régime. On sait bien que le chef de l’État est le premier opérateur de la filière du pays, un professionnel du coton. »
Le Bénin a de plus toujours été le pays dans lequel l’importance du coton était la plus grande en termes de recettes d’exportation. Des exportations de coton qui jusqu’à présent bénéficiaient d’un bon niveau de prix, ce qui devrait changer. Les cours mondiaux plongent depuis la semaine dernière, avec de bien meilleures conditions de récolte aux États-Unis, leader du marché mondial. Selon Gérald Estur, on devrait bientôt passer en dessous de la barre symbolique des 1 000 FCFA le kilo de coton ouest-africain, à l’embarquement, pour la première fois depuis longtemps.
Michel Hamala SIDIBE, Ministre de la Santé et des Affaires Sociales pour avoir pris des engagements de règler les problèmes d’équipements de l’hôpital Gabriel Touré au cours de sa visite inopinée et d’avoir été à l’écoute et surtout porté assistance aux populations sinistrées des dernières inondations.
Le Baromètre est une initiative prise par des personnalités venant divers secteurs afin de pouvoir distingué les ministres qui posseront des actions concrètes aucours de la semaine.
C’est pourquoi, le choix est porté sur le ministre de la santé et des affaires sociales à la personne de Monsieur Michel Sidibe pour la pertience de ses actions auprès des population les plus demunies. Le Baromètre se veut un instriment de mesure à travers les actes causés par les decideurs de ce pays (Mali) et plus particulierement, les ministres qui concourent dans nos gouvernement successifs. Michel Hamala Sidibé n’est pas la première personnalité à être designer l’homme de la semaine car depuis la semaine dernière, l’atuel ministre des transports et de la mobilité urbaine avait été choisi par la commission de l’initiative citoyenne (Le Baromètre). Ce dernier a été notifié par une lettre, redigée par l’administrateur général du Baromètre Cheick Oumar SOUMANO.
Le Baromètre est un controle citoyen institué par des professionnels, venant de plusieurs secteurs. Desormais, il va s’agir de faire la lumière sur le qui a fait quoi? Afin de pouvoir convaicre l’opinion nationale et internationale autour de nos differents ministres qui faufillent dans les differents gouvenements, pour quels resultats! C’est une initiative citoyenne venant des Maliens convaincus.