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Côte d’Ivoire : la production de noix de cajou connaîtra en 2019 sa première baisse depuis 3 ans

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(Agence Ecofin) – En Côte d’Ivoire, l’année 2019 marquera la première baisse de la production de noix de cajou depuis 2016. D’après Adama Coulibaly, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), la récolte d’or gris devrait se chiffrer à 730 000 tonnes, soit 4% de moins qu’en 2018 (761 317 tonnes).  

La contreperformance envisagée est principalement liée à des mauvaises conditions météorologiques, indique le dirigeant.  

Globalement indique M. Coulibaly, les activités de commercialisation de la noix de cajou tournent au ralenti cette année en raison du manque de financement et de la réticence des acheteurs indiens et vietnamiens.

Preuve de cette morosité, les achats cumulés de la matière première ont atteint 371 531 tonnes au 6 mai dernier contre 530 977 tonnes à la même période de l’année dernière.  

La campagne de commercialisation 2019 a été lancée le 20 février dernier sur un prix minimum à la production de 375 Fcfa/kg.

Espoir Olodo

Café: l’OIC revoit ses prévisions de surplus à la hausse pour 2018/2019

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Agence Ecofin) – En 2018/2019, le surplus mondial de café est désormais prévu pour se chiffrer à 3,7 millions de sacs contre 3 millions de sacs, estimé précédemment. C’est ce qu’a indiqué l’Organisation internationale du café (OIC) dans son rapport mensuel pour avril, publié le mardi dernier.  

D’après l’organisation, le Brésil a enregistré en 2018/2019, un record de 62,5 millions de sacs, soit un bond de 18,5% par rapport à 2017/2018. Ceci a conduit à une hausse de 20,6% des exportations du pays d’Amérique du Sud à 37 millions de sacs en 2018/2019. 

Selon l’OIC, la surabondance de l’offre devrait perdurer en 2019/2020, malgré le fait qu’il s’agit d’une année défavorable du cycle biennal du côté du Brésil.

Pour rappel, la livre de l’arabica, principale variété de café produite dans le monde, a chuté le mardi dernier à 87,60 cents à New York, soit son plus bas niveau depuis treize ans et demi.  

Espoir Olodo

Afrique subsaharienne : les importations alimentaires grimperont à 48,7 milliards $ en 2019 (FAO)

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Agence Ecofin) – En 2019, la facture des importations alimentaires de l’Afrique subsaharienne (ASS) devrait se chiffrer à 48,7 milliards $, soit 3,8 % de plus qu’en 2018 (46,9 milliards $).

C’est ce qu’indique l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son dernier rapport « Perspectives de l’alimentation ».

Cette hausse interviendra dans un contexte où les achats mondiaux de produits alimentaires devraient chuter de 2,5% à 1,472 trillion $, une première depuis 2015.

La progression des importations en ASS sera tirée principalement par les céréales et dans une moindre mesure par le poisson.

Le montant consacré aux céréales devrait passer de 15,1 milliards $ à 17,5 milliards $ en 2019, soit 36% de l’enveloppe totale.

Pour sa part, la valeur des importations de poissons est prévue pour atteindre 4,8 milliards $ contre 4,4 milliards $ en 2018.

Les autres articles comme la viande, le lait, le sucre, les légumes ou les oléagineux devraient enregistrer une baisse ou une stabilité du montant de leurs importations, selon la FAO.

Pour rappel, l’Afrique subsaharienne représente le troisième importateur régional de blé, derrière l’Asie du Sud-Est et l’Afrique du Nord, et le premier importateur régional de riz.

Espoir Olodo

Maroc: hausse de 4,1% des arrivées touristiques au 1er trimestre 2019, à 2,5 millions

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(Agence Ecofin) – Quelque 2,506 millions de touristes ont visité le Maroc au premier trimestre 2019, en progression de 4,1% par rapport à la même période de 2018, selon des données publiées le 11 mai par l’Observatoire marocain du tourisme.

Entre le 1er  janvier et le 31 mars, les principaux marchés émetteurs de touristes vers le royaume chérifien ont connu une hausse en termes d’arrivées, en particulier la France (+10%), l’Italie et les Pays-Bas (+8%), l’Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni (+3%), et l’Espagne (+1%), a-t-on précisé de même source.

Le nombre des nuitées totales dans les divers établissements d’hébergement touristique classés, a par ailleurs enregistré une hausse de 4% sur les trois premiers mois de l’année en cours, a ajouté l’observatoire du tourisme, notant que les stations touristiques de Marrakech et Agadir ont généré à elles seules 59% des nuitées globales.

Burkina Faso: la Banque mondiale accorde une aide de 235 millions $ à l’Etat

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La capitale du Burkina Faso, Ouagadougou

Le Burkina Faso bénéficiera d’une aide d’environ 235 millions $ de la part de la Banque mondiale. C’est ce qu’a annoncé le week-end dernier, le ministère de l’économie et des finances du pays.

Le nouveau financement sera débloqué dans le cadre de trois accords signés la semaine dernière entre les deux parties. Le premier permettra d’octroyer un appui budgétaire afin de favoriser le développement d’une croissance inclusive et de réduire les inégalités sociales. Il permettra également à l’Etat d’améliorer la mobilisation de ses ressources intérieures et de réaliser des dépenses publiques plus efficaces.

Le deuxième accord qui s’inscrit dans le domaine de la formation permettra de financer le projet de centres d’excellence africains (CEA), ainsi que la formation et la recherche appliquée dans les disciplines scientifiques, technologiques et les mathématiques. Enfin, le dernier accord permettra de mettre en œuvre le projet d’appui à l’inclusion financière au Burkina Faso (PAIF). Ce dernier a pour objectif d’accroître l’accès aux services financiers numériques et aux crédits pour les PME, les agriculteurs, les femmes et les jeunes.

Pour rappel, en juillet 2018, le groupe de la Banque mondiale avait adopté un nouveau cadre de partenariat en faveur du pays ouest-africain. S’étalant sur la période 2018-2023 pour un financement de plus de 2,2 milliards de dollars, il s’articule autour de quatre piliers : créer des emplois et stimuler la croissance, renforcer le capital humain, développer la protection sociale et améliorer la gouvernance économique, et la participation citoyenne.

Moutiou Adjibi Nourou

Congo: le FMI se félicite des réformes entreprises par les autorités et table sur une croissance économique à plus de 5% en 2019

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(Agence Ecofin) – La croissance économique congolaise devrait dépasser les 5% en 2019, contre 1% en 2018. C’est ce qu’a annoncé le Fonds monétaire international (FMI) dans un communiqué de fin de mission, publié la semaine dernière.

D’après l’institution, cette reprise économique après plusieurs années de récession, devrait être favorisée par une forte expansion de la production pétrolière, qui avait été touchée par les récentes fluctuations des cours des matières premières. La reprise progressive de la croissance du secteur non pétrolier, tirée par l’agriculture, la sylviculture et le transport, devrait également contribuer à la reprise de la croissance globale.

Le FMI indique également qu’il pourrait accorder une facilité élargie de crédit au Congo, pour financer son programme de réformes. Depuis plusieurs années, les négociations pour obtenir une telle aide s’étaient avérées infructueuses en raison d’une politique de la dette jugée faible et d’une stratégie anticorruption peu performante.

Si le montant de l’aide envisagée n’a pas encore été défini, les responsables de l’institution indiquent que cette décision est motivée par les récentes actions du gouvernement, visant à réduire considérablement sa dette publique.

« L’accord de restructuration de la dette bilatérale de la République du Congo envers la Chine qui a été récemment conclu, représente une étape décisive vers le rétablissement de la viabilité de la dette », a indiqué Alex Segura-Ubiergo, chef de la mission du FMI dans le pays.

Et d’ajouter : « Les autorités ont fait des avancées majeures dans la mise en œuvre de leur programme de réformes structurelles, notamment avec la préparation et la publication d’un rapport sur la gouvernance et en adoptant récemment trois lois visant à lutter contre la corruption.»

Notons que le solde budgétaire du pays est passé d’un déficit de 7,4 % du PIB en 2017 à un excédent de 6,8 % en 2018, tandis que « la dette publique totale (y compris les arriérés intérieurs) a chuté nettement, de 118 % du PIB en 2017 à environ 91 % en 2018 ».

Moutiou Adjibi Nourou

Congo-RDC: les travaux de construction du pont entre Brazzaville et Kinshasa démarreront en août 2020 (BAD)

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(Agence Ecofin) – Les travaux de construction d’un pont entre Brazzaville (Congo) et Kinshasa (RDC) seront lancés en août 2020. C’est ce qu’a annoncé ce dimanche, Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de Développement (BAD) au terme de sa toute première visite au Congo.

L’infrastructure devrait permettre de relier les deux capitales les plus proches du monde (séparées par un fleuve de 4 km), via une route et un chemin de fer. Prévu pour un coût de 550 millions $, le nouveau projet devrait être financé à hauteur de 210 millions $ par la BAD.

« Les travaux vont démarrer au mois d’août de l’année prochaine. Voilà on est très précis. C’est quelque chose de très important. Je salue les efforts et le leadership des présidents Denis Sassou Nguesso (du Congo-Brazzaville) et de Félix Tshisekedi (de la RD Congo) », a indiqué le président Adesina, qui souligne que le fonds d’investissement Africa50 devrait participer au financement.

Ce projet, l’un des plus vieux de la stratégie d’intégration africaine, avait été ressuscité en novembre dernier. Lors de l’Africa Investment Forum de Johannesburg, le ministre de l’Aménagement du territoire de la République du Congo, Jean-Jacques Bouya avait annoncé un accord pour la construction du pont. L’étude de faisabilité du projet devrait être achevée cette année.

Une fois le pont construit, le trafic actuel, estimé à 750 000 personnes et à 340 000 tonnes de fret par an, devrait passer à plus de 3 millions de personnes et à 2 millions de tonnes de fret d’ici à 2025, d’après les chiffres de la BAD.

Moutiou Adjibi Nourou

Problématiques de la flambée des prix du ciment dans les marchés Maliens: L’état sur le banc des accusés.

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C’est au cours d’une conférence de presse organisée par la Société DIAMOND CÉMENT MALI S.A que les administrateurs se sont penchés sur les problématiques de la flambée des prix du ciment aux marchés maliens. Selon les administrateurs de DIAMOND CÉMENT, les prix du ciment n’ont pas varié depuis qu’ils ont été fixés en 2012 en accord avec le Gouvernement de la République du Mali soit : 87 500 F CFA la tonne de ciment à Dio pour approvisionner le marché de Bamako et 74 500 F CFA à Astro dans la Région de Kayes. Notons que
l’objectif de cette rencontre avec la presse était d’informer l’opinion nationale et internationale sur  la montée historique des prix du ciment au Mali.

Dans son allocution le PDG de DIAMOND CÉMENT n’a pas que de dire que « malgré les tentatives de hausses illicites de prix sur le marché par les revendeurs de ciment, les prix défini au paragraphe 3 sont restés inchangés et ont permis de maintenir la stabilité du prix de la tonne de ciment jusqu’au 30 mars 2019« , a – t – il dénonce, car Selon lui, « A partir de la première semaine du mois d’avril, DCM a constaté une augmentation inhabituelle de ses ventes sur ses 2 sites d’Astro et de Dio. Cette situation perdure encore.  Avec une production moyenne journalière de 875,5 tonnes en décembre 2018, DCM a atteint des pointes de plus de 1 300 tonnes jours. DCM s’est posé plusieurs questions à savoir :Cette situation est-elle ponctuelle, ou va-t-elle durée dans le temps ; Quelles en sont les vraies raisons ; Quelles sont les réponses à apporter face à une telle situation » dans la mesure ou sa seule production de ciment soit un million deux cent mille tonnes ne couvre pas tous les besoins du Mali, estimés à  3 millions de tonnes« , s’interroge monsieur PRASAD.

Les réponses à ces questions nous interpellent tous : Etat du Mali, Importateur de ciment, Associations de Consommateurs du Mali, Société Civile, Presses etc.

La pénurie actuelle de ciment sur le marché malien a créé un vide, une opportunité dont profitent certains commerçants pour réaliser une marge bénéficiaire très confortable au détriment des consommateurs. Une équipe de la Direction Nationale de la Concurrence et du Commerce effectua deux visites de suite sur le site de Dio, pour une collecte d’informations sur la hausse soudaine du prix du sac de ciment sur le marché. La presse est également en quête d’informations sur cette hausse. Plusieurs questions nous ont été posées notemment:des informations sur le prix actuel de la tonne de ciment au départ de nos usines; la capacité de production de la cimenterie ; la source d’alimentation électrique de l’usine, compte tenu de coupure d’électricité ; et d’ajouter que la réponse de DIAMOND CÉMENT a été très claire : l’administrateur Ibrahim DICKO affirme que « nos prix n’ont pas varié depuis qu’ils ont été fixés en 2012 en accord avec le Gouvernement de la République du Mali soit : 87 500 F CFA la tonne de ciment à Dio pour approvisionner le marché de Bamako et 74 500 F CFA à Astro dans la Région de Kayes« , rassure – t – il. Ce qui veut dire que cette politique à permis après l’implantation de la cimenterie intégrée de DCM, de faire un gain d’économie pour le Mali de plus de 87,5 milliards de francs CFA tous les ans.

L’Impact de la pénurie d’électricité sur la production de DCM :

Selon un des administrateur Mamadou SIDIBE « la société DIAMOND CÉMENT MALI est raccordés sur le réseau EDM à partir du poste de Lafiabougou en passant par Kati. Par lettre n° 19 0215/AD/ en date du 12 février 2019, EDM notifia nous une restriction journalière d’approvisionnement en électricité à partir du 1er Mars 2019 jusqu’au 31 Octobre 2019, de 08 heures allant de 18 heures à 02 heures du matin. Depuis ce jour, DCM s’en ai conforméà ce programme. En Avril, soudainement les importations de ciments en provenance du Sénégal ont baissé de façon très significative. Ces unités de production faisant du dumping sur le marché malien, ont dû limiter leurs exportations sur le Mali du fait de l’augmentation de leur propre besoin, pour la réalisation de certaines infrastructures importantes. Ainsi, le besoin intérieur du Mali s’est fortement accéléré, pendant que les 2 unités de production de ciment du Mali étaient confrontée à la restriction de EDM », a – t il précisé avant de dire que  « Le déficit de production à Dio est estimé à 75 tonnes par heure, soit une perte de production quotidienne de 600 tonnes. Récemment, EDM nous a accordé une concession de deux (02) heures ».

En plus de ce qui précède, DCM subies coupures de courant au moins 2 à 3 fois par jour dues à des baisses de tension, ce qui ne facilite pas à chaque fois le redémarrage des machines. DCM entretemps utilise son groupe électrogène au niveau de l’ensachage pour charger les camions afin de mieux répondre aux attentes et satisfaire une partie de la clientèle.

Des propositions de solution à court terme

Que l’État autorise à DCM d’importer du ciment à partir du marché international 

Elle permet de satisfaire ponctuellement la demande tout en stabilisant sur le marché le prix de la tonne de ciment au même niveau que celui des 2 unités de production en toute indépendance.

Le permis d’exploitation de la Mine de BEMA a été accordé à DCM suivant Arrêté No 1903 daté du 10 juillet 2012 pour une superficie de 432 km². Cet arrêté contenait plusieurs erreurs qu’il fallait corriger à la demande de DCM, suite à des difficultés d’accessibilité sur le site en question. Il ne put être renouvelé sous le numéro 2607 que le 07 juillet 2016. Le Maire et la Jeunesse de la Commune de Guélébiné a interdit l’accès du site à DCM du fait que le permis d’exploitation ne ressortait le nom de sa Commune et qu’elle ne relevait pas du cercle de Nioro du Sahel mais de Diéma. Nous avons perdu beaucoup de temps et d’énergie pour effectuer cette correction. Il a fallu plus de 4 ans pour le faire.

  • SOLUTION A MOYEN TERME :

Réaliser une nouvelle cimenterie d’une capacité de 2 millions de tonnes

Le 19 juillet 2016, DCM a adressé la lettre 144 /DCM/16/F&A au Ministre de la Promotion Industrielle et des Investissements, en vue d’obtenir l’approbation pour la construction d’une deuxième cimenterie intégrée à Bema. DCM a alors été conviée à une réunion le 09 mai 2018 pour des échanges à propos de son projetavec les conseillers techniques du Ministre. Il a été demandé à DCM de leur soumette un Projet de Convention. Le projet leur a été transmis le lendemain10 mai précisant que le Groupe WACEM, s’engageait à créer une nouvelle société qui sera dénommée Compagnie Malienne de Ciment avec un capital social de 25 milliards de CFA reparti comme suit :Etat et privés malien : 30%

Partenaire stratégique : 70% et l’Etat du Mali se réservant d’acquérir 10% supplémentaire.Le budget prévisionnel du financement étantde 75 milliards de CFA.

DCM a déployé des équipements professionnels pour démarrer les activités de dynamitage et d’exploitation du site de Béma, effectué des forages, prélevé des échantillons de calcaire à des fins d’analyse. Actuellement, un bureau et un service de sécurité sont sur le site pour la protection des équipements. Malheureusement l’ordonnance N° 2019/785/MMP-SP du Ministre des Mines et du Pétrole en date du 28 mars 2019 vient d’annuler le permis d’exploitation de DCM sur le site de BEMA. Pour l’instant DCM n’a reçu aucune notification officielle. DCM a pris acte de cette décision, et estime qu’elle est due plutôt à une mauvaise communication. Après la mise en place du nouveau Gouvernement de Mission, DCM s’engage à rétablir le dialogue avec l’ensemble des acteurs du Gouvernement de la République du Mali : Ministère des Mines et du Pétrole ; Le Ministère de l’Industrie et du Commerce ; et le Ministère de l’économie et des Finances.

  • CONCLUSION :

A titre de rappel, de 1997 à 2012 soit pendant 15 ans, le Mali a importé la totalité de ses besoins en ciments ur cette période pour plus de 1 000 milliards de francs cfa,qui sont allés enrichir les industries de ciment des pays voisins.En 5 ans DCM n’a pu produire que 3 600 000 tonnes de ciment (sur une capacité de 5 000 000 de tonnes) avec un chiffre d’affaire d’environ 300 milliards de francs cfadont la plus grande partie a été réinvestie au Mali. Il est indispensable de créer une nouvelle cimenterie intégrée au Mali.

L’Etat du Mali a pris une décision historique en 2018 d’implanter une cimenterie intégrée à Astro. Pour que DCM existe, il est vrai, le Mali lui a consenti des avantages exceptionnelsafin qu’elle puisse produire du ciment à un prix abordable pendant au moins quarante ans, créer des emplois et de la valeur ajoutée et rendre son produit accessible à toute la population.C’est la société qui a le plus grand capital social en République du Mali,soit 22 milliards de francs cfa.

Le Groupe WACEM, remercie l’ensemble du Gouvernement de la République du Mali et s’engage fermement à poursuivre ses démarches avec le nouveau Gouvernement, et dans la plus grande transparence, quelques soient les difficultés actuelles pour qu’une nouvelle cimenterie intégrée voit le jour à Béma.Le Mali est très vaste et enclavé avec ses ressources naturelles. Il n’y a que la création d’industries telles que le Groupe WACEM l’envisage qui puissent permettre le développement d’un pays. L’Etat du Mali doit promouvoir et encourager l’investissement privée.

Daouda Bakry KONE

Croissanceafrique.com

Mohamed Bagayoko, Président du Mali English Clubs’ Council (MECC): Un leader atypique au service du Mali

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Réputé comme étant un jeune dynamique, talentueux et dévoué à la cause de la jeunesse Malienne, Mohamed Bagayoko serait ‘’l’homme qu’il faut à la place qu’il faut’’. Conscients des charges qui l’attendent, il s’est engagé à diriger le club MECC en Septembre 2018 pour un second mandat en vue  de relever les nouveaux défis. Son leadership est sans doute, porteur d’espoir pour améliorer  l’image du dit club.

En effet, Mohamed Bagayoko est un jeune leader Malien diplômé de la (filière Anglaise Bilingue à l’Université de Bamako, âgé de 25 ans et initiateur de 14 clubs d’anglais a travers le Mali), lutte au quotidien pour orienter les Maliens principalement la jeunesse vers le leadership et la communication dans notre pays.

Ses ambitions sont très simples, promouvoir le leadership et la communication  a travers le Mali parce que indiquera-t-il, ces qualités sont non seulement indispensables pour évoluer le monde mais aussi, sources de rapprochements, d’emploi et de développement socioéconomique et politique de toute nation.

C’est pourquoi, dès son arrivée à la tête de MECC le jeune leader s’est vite s’attelé à l’employabilité des jeunes ainsi que le renforcement de leurs capacités  «  Le renforcement des capacités est l’un des facteurs clés de développement des jeunesses », a-t-il précisé

 A en croire M. Bagayoko, son premier mandat lui a permis de mieux cerner les problèmes auxquels la jeunesse Malienne fait face. Pour cela, dit-il, qu’il a pu rassembler plusieurs clubs, en vue de promouvoir la langue anglaise au Mali.

Mieux, M. Bogoyoko est un champion des vies associatives, et qu’il est membre de plusieurs regroupements de jeunes parmi lesquels, International Network of English Speakers ( INES-Mali) qui est une association de la promotion de l’éducation en générale et celui de langue anglaise en particulier, le Conseil National des Clubs d’Anglais (CNCA)  et la mise en œuvre de plusieurs clubs à l’université de Bamako à la Faculté des Lettres Langues et des Sciences du langage.

Toujours dans le cadre  de la promotion de leadership dans notre pays, le patron de Mali English Clubs’’ Council (MECC) dira que son association  a entrepris plusieurs activités.  Il s’agit entre autres, de la formation de 100 jeunes en leadership civique, le développement personnel, entrepreneuriat et technique de recherche d’emploi.

A ceux-ci s’ajoutent à l’organisation de  la Journée Nationale des clubs d’Anglais ( regroupant plus de 200 jeunes nationaux et internationaux) et des activités de formation hebdomadaires sur les débats, sessions de discussion de conversation, des présentations, des jeux et bien d’autres.

Aussi, ajoute-t-il ces  activités ont permis à des centaines de jeunes d’apprendre et d’améliorer leur niveau en Anglais autant en écrit qu’en oral et surtout, dans l’interprétation et dans la traduction « certains ont décroché des stages et d’autres de l’emploi », a-t-il félicité.

En définitif, le président de Mali English Clubs’’ Council (MECC) est un homme qui aura fait un parcours du combattant. Intelligent, doté d’un sens élevé de l’organisation, du travail bien fait et surtout d’un patriotisme que nul ne peut contester. Courtois et loyal, il est du genre qui ne se laisse ni vendre, ni acheter. Mieux, Mohamed Bagayoko ne fuit pas les défis.  Il les affronte et les gagne.

Mali English Clubs’’ Council (MECC) est en bonnes mains.

Abdoul Karim Sanogo

Source/ croissanceafrique.com

Mali: Fin de la grève de faim des cheminots et libération des emprises des rails, et l’espoir renaît

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C’est désormais officiel, certains cheminots qui observaient une grève de la faim depuis 143 jours, viennent de mettre fin à leur mouvement. Par la même occasion, ils ont libéré de façon définitive les emprises des rails. C’était ce samedi matin au cours d’une cérémonie présidée par le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine, Mr Ibrahima Abdoul LY, des membres du cabinet dudit département, et de plusieurs autres personnalités.

C’est le porte parole du Groupement des syndicats et associations des cheminots du Mali qui a annoncé de façon officielle la levée du mot de grève de la faim. Une annonce suivie par une acclamation massive, signe de la joie et de l’entente qui règne désormais au sein des cheminots. Le porte parole du Groupement des syndicats et associations des cheminots du Mali poursuit en ces termes :  »Merci Mr le ministre pour cette initiative, celle de nous accorder votre toute première audience juste après votre passation avec le ministre sortant. Nous ne sommes pas restés indifférent à ce signe de considération de votre part. »


Les emprises des rails qui étaient occupées depuis le déclenchement dudit mouvement, ont été aussi libérées.
Cette cérémonie hautement symbolique ouvre donc la voie à un avenir meilleur pour la grande famille des chemins de fer au Mali. Ce signal fort du département de tutelle et des cheminots, permettra de relancer le processus du redémarrage des activités ferroviaires aux arrêts depuis un certain temps.


Le ministre Ibrahima Abdoul LY, dans son allocution, a remercié l’ensemble des cheminots pour leur esprit patriotique. Il a rappelé l’appel du Président de la République, Chef de l’Etat, S.E El Hahdj Ibrahim Boubcar KEITA, celui d’appeler tous les maliens à l’union sacrée, à l’entente, et à s’unir au tour de l’essentiel, le Mali en paix. Le ministre LY a profité de l’occasion pour annoncer qu’une mission technique d’évaluation de l’état des rails sera conduite dès la semaine prochaine.

Daouda Bakary Koné

Source: croissanceafrique.com