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Mali: Du carburant synthétique propre a koutiala

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La société PPS OIL installe sa technologie brevetée de conversion des déchets plastiques en carburants.
Les jeunes promoteurs Dr Idrissa MALET et Ousmane KIDA ont choisi Koutiala pour installer leur usine de reconditionnement des déchets plastiques en hydrocarburants.

Le plastique est issu du pétrole, nous le retournons dans son corps d’origine.
Par réaction, nous obtenons une pyrolyse composée de molécules en fusion aboutissant à la réalisation des gaz condensables et non condensables qui donnent 10 variétés de produits pétroliers dont le gasoil, l’essence, le kérosène, le butane, le propane, bitumes etc ; le tout en parfaite harmonie avec la protection de l’environnement.
S’il y a aujourd’hui un problème commun à l’humanité toute entière, c’est bien l’envahissement des déchets plastiques. On les retrouve aussi bien dans les centres urbains que dans les milieux ruraux.

Nous espérons avec ce projet:
*ramasser tous les déchets plastiques du Mali.
*contribuer à la protection de l’environnement et préserver nos champs, nos rivières, nos espaces de l’envahissement par les déchets plastiques
*protéger nos animaux et autres espèces vivantes des effets néfastes de leur consommation des matières plastiques
*ces matières plastiques qui sont des déchets plastiques après leur utilisation constituent nos matières premières.
*nous récupérons ces déchets plastiques, nous les trions, nous les faisons subir plusieurs procédés physico-chimiques, à la fin nous obtenons une dizaine de produits finis directement utilisables et des produits semi finis qui sont les croûtes de pétrole.
*à la fin de nos procédés de conversion des déchets plastiques en hydro carburants propres synthétiques nous obtenons du diesel écologique moins de 5ppm, moins de souffre et de dioxyde de carbone ; très bien pour les machines, bénéfiques pour notre santé et qui luttent contre les réchauffements climatiques dus principalement à la pollution surtout des usines qui utilisent du gasoil sale.
Nous allons produire parmi tant d’autres produits issus de notre usine de conversion :
* entre 1 000 000 à 5 000 000 de litre par jour de bon gasoil moins de 5ppm,
* de l’essence, *du kérosène,
* des gaz butane et propane,
*des huiles synthétiques, *de la graisse,
*de bitume en quantité et en qualité etc.
Nous allons créer de l’emploi et donné du travail à 1200 personnes qui vont travailler directement dans notre usine.
Nous allons créer environs 30 000 emplois indirectement à travers tout le pays repartis entre ceux qui ramassent, achètent, collectent et transportent les déchets plastiques qui sont nos matières premières.
La technologie des énergies renouvelables n’a pas encore fini de bouleverser l’environnement. Il existera à Koutiala un procédé révolutionnaire qui consiste à concevoir des hydro carburants synthétiques à très faible teneur en dioxyde de carbone à partir des déchets plastiques.
L’inventeur du processus, Dr Kida Modibo Kane, a enregistré son brevet au Maroc (OMPIC) et au World Intellectual Property Organization WIPO (https://patentscope.wipo.int) et fait analyser avec succès les produits pétroliers obtenus auprès des laboratoires du ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement pour le contrôle de de la qualité des normes et des risques. Ces produits finis et ces analyses sont reconnues conformes à la régularité.
Dr Kida Modibo Kane a été reçu à Rabat par Amina Benkhadra, a l’époque ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement à titre d’information.
Apres la réalisation du prototype a Berrechid, le site a été visité par les inspecteurs du ministère pour constater la production expérimentale.
Ce site a eu l’honneur de recevoir la visite du corps diplomatique africain, accrédité auprès du royaume du Maroc, pour se rendre compte sur place de l’évidence de cette technologie, comme étant révolutionnaire pour la protection de l’environnement et utile en tant que produits pétroliers alternatifs. Sans parler de l’emploi direct et indirect que cette technologie peut générer dans notre société.

C’est pourquoi une société malienne a été créée qui s’appelle PETROLE PROPRE SYNTHETIC OIL <>. Il s’agit d’une société de droit malien ayant dans son objet social principalement la conversion des déchets plastiques en hydro-carburants propres et écologiques. Pour ses promoteurs, cette entreprise va apporter une véritable révolution au Mali avec la production de pétrole et de gaz non polluants à base de déchets plastiques ; une matière qui inonde nos espaces, dans les villes et campagnes. Un pas de géant pour le mali dans le domaine des énergies renouvelables.
Les gérants associés statutaires sont Dr Idrissa MALET et Ousmane Modibo KIDA. Ils ont eu la licence avec Dr Modibo Kane KIDA qui entend désormais se reposer et laisser les deux jeunes se jeter à l’eau.
L’usine sera implantée à Koutiala et les démarches vont bon train. La cérémonie de lancement des travaux est projetée pour le début 2019.

Source: Koutiala Observateur Infos (une Page facebook).

Par croissanceafrique.com

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Mali, loi de finances 2019 : Le déficit budgétaire s’élève à plus de 387 milliards de FCFA

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Le budget 2019 du Mali présente un déficit global de 387, 250 milliards de FCFA contre 373, 153 milliards de FCFA en 2018 soit une augmentation de 14, 097 milliards de FCFA.

L’assemblée nationale a adopté, le jeudi 6 décembre, les conditions générales de l’équilibre budgétaire et financier de la Loi de finances 2019. Ils’agit du budget général : 1 896 milliards de FCFA, le budget annexe : 7, 857 milliards de FCFA et les comptes spéciaux du Trésor :118, 728 milliards de FCFA. Ces différents budgets constituent le budget d’Etat 2019 qui est fixé à 2 023, 150 milliards de FCFA en termes de prévisions de recouvrement. Les dépenses s’élèvent à 2 410, 400 milliards de FCFA ce qui présente un déficit budgétaire global de 387, 250 milliards de FCFA contre 373, 153 milliards de FCFA en 2018 soit une augmentation de 14, 097 milliards de FCFA soit un taux de 3, 78%.

Malgré l’absence des services de recouvrement « sur les 2/3 du territoire national », le ministre de l’Economie et des Finances croit à l’atteinte des objectifs de la Loi des finances.

« Ce budget est sincère et réalisable dans la mesure où nous n’avons surestimé les recettes et sous-estimé les dépenses de l’Etat. C’est un défi pour les services d’assiettes. Nous sommes optimiste qu’ils seront capables de relever », a souligné Dr Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances.

Les assurances du patron de l’hôtel des Finances n’ont pu convaincre l’opposition à voter pour le budget 2019. Se référant au budget 2018 dont le taux d’exécution n’était que 52% le 30 septembre, l’opposition parlementaire se dit pessimiste quant au réalisme de la nouvelle Loi des finances. A en croire Mody N’Diaye, président du groupe parlementaire de l’opposition, « les crises politique, sécuritaire, économique et sociale que le Mali traverse, ne permettront pas de mobiliser les 2 023, 150 FCFA prévus par le budget programme. Le député élu à Barouéli et ses camarades de la VRD s’inquiètent également du sort des consommateurs.

« Nous avons constaté qu’il y a certaines prévisions qui sont de nature à affecter le pouvoir d’achat des consommateurs notamment la taxe intérieur sur les produits pétroliers. Et puis nous avons vu également que la taxe sur les affaires financières est de nature à affecter les investissements dans notre pays », a soutenu Mody N’Diaye.

L’examen de la deuxième partie du budget consacré aux dépenses de chaque département est prévu pour le jeudi prochain.

Maliki Diallo

L’Indicateur du renouveau du 07 décembre 2018/sory I konaté 30minutes.com

Par croissanceafrique.com

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MALI : LE JAPON ÉQUIPE LES FORCES DE SÉCURITÉ MALIENNE À HAUTEUR DE PLUS DE 2 MILLIARDS DE FCFA

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Le gouvernement du Japon, à travers son ambassade au Mali, a procédé, ce vendredi 07 novembre 2018, à la remise des matériels sécuritaires roulants à nos forces de sécurité. La cérémonie de remise s’est déroulée, sous l’égide du ministre de la sécurité et de la protection civile Salif Traoré, dans les du département du département, en présence de l’ambassadeur du Japon au Mali Daisuke Kuroki.
Le don entre dans le cadre de la remise du 2 ème lot des équipements sécuritaires roulants du programme de développement économique social. Il est composé de 8 camions, 9 pick-ups doubles cabines, de deux bateaux vedettes et 75 appareils de radiocommunication, tous de marque japonaise pour un total de 2 milliards 600 millions de FCFA. Ces matériels sécuritaires roulants sont non remboursables et destinés aux régions du Nord et du Centre afin de faciliter la mobilité des structures bénéficiaires et de renforcer largement leur capacité opérationnelle, notamment celles de protection et de prévention.
Pour l’ambassadeur japonais, le Japon reconnaît le rôle très important du Mali pour la stabilité de la zone sahélienne. Avant de préciser que son pays met des programmes en œuvre pour soutenir les efforts du gouvernement du Mali conformément au » Cadre stratégique pour la Relance Économique et le Développement Durable (CREDD) du gouvernement malien.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a salué et remercié, au nom du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, le gouvernement Japonais pour l’heureuse donation. Salif Traoré a ainsi promis à l’ambassadeur japonais le bon usage de ces matériels qui, se réjouit-t-il, vont leur permettre de garantir plus la sécurité de biens et de personnes dans notre pays.

Nia Dialla KEITA

Source: Actu-globe.com

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Mali,déclaration de Kamissa Camara sur les Investissements Prioritaires

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La diplômate Malienne ministre des Affaires étrangères au devant de la scène voici sa déclaration de Kamissa Camara : « En marge de la Conférence de Coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel pour le financement du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP), tenue ce jeudi 06 décembre 2018 à Nouakchott (Mauritanie), j’ai signé au nom de la République du Mali 05 programmes de financement de l’Union Européenne » a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter que « M. Neven Mimica, Commissaire pour la Coopération Internationale et le Développement de l’UE et moi-même avons paraphé un document relatif à une enveloppe de 50 millions d’Euros pour soutenir le Mali pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger » ajoute-t-elle.

Pour conclure La chef de la diplomatie Malienne affirme que  » d’autres programmes importants ont été signés, notamment la continuation du Programme d’appui à la justice au Mali, un Contrat d’appui à la réforme et à la consolidation de l’Etat, un Contrat de réforme sectorielle pour la filière rizicole et un Programme d’appui aux collectivités territoriales pour l’eau potable » a-t-elle conclue.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

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A ADDIS-ABEBA, LA RECONNAISSANCE DE L’EFFORT: La présidente de l’Ethiopie décerne une Attestation d’encouragement à la présidente de l’AJCAD-MALI

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Fraîchement accréditée par le Comité des Femmes africaines dans la prévention des conflits et la médiation (FemWise-Africa) en sa qualité de jeune femme activiste, la présidente de AJCAD , Adam Dicko vient d’honorer une fois de plus le Mali au siège de l’Union africaine.
Au terme des travaux de l’AG de FemWise à Addis-Abeba, la première présidente de l’Éthiopie, Sahle-Work Zewde, membre de FemWise, a décerné des Attestations d’encouragement à cinq( 5) femmes leaders qui font bouger les lignes sur le continent africain. Parmi les cinq femmes y figurent Adam DICKO, Présidente de l’AJCAD.À sa grande surprise, elle fut appelée parmi les cinq femmes leaders pour leur remettre des Attestations.
Après lui avoir souhaité la bienvenue dans la famille FemWise, la présidente de l’Éthiopie a félicité Adam DICKO pour son engagement et son combat pour la défense des droits des jeunes .

Les membres de AJCAD ont réiteré leur felicitation à Adam Dicko « Nos félicitations à la présidente, à la jeunesse ainsi qu’à l’ensemble des femmes du Mali », se réjouit-il.

À noter que FemWise-africa est un reseau affilié à la Commission de l’Union africaine qui a été créé conformément à la décision du sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine de juillet 2017.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

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COMMUNIQUE DE L’INPS-MALI

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La Direction Générale de l’I.N.P.S informe les retraités et rentiers de la caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du Gabon résident au Mali que nos deux institutions ont conclu un accord de paiement des droits (pension et rente) dont l’application sera effective à compter du 4eme trimestre 2018.
A cet effet les retraités et rentiers sont priés de se présenter à la Direction des Relations Extérieures de l’INPS munis des pièces suivantes pour le paiement de leur droit :
Pour les retraités:
 Carte d’identité en cours de validité
 Certificat de vie,
 Certificat de vie et/ou de scolarité des enfants,
 Acte de mariage
 Carte CNSS ou titre de pension
Pour les conjoints survivants:
 Carte d’identité en cours de validité
 Certificat de vie,
 Certificat de vie et/ou de scolarité des enfants,
 Certificat de non remariage,
 Carte CNSS ou titre de pension :
Pour les rentiers:
 Carte d’identité en cours de validité,
 Certificat de contrôle médical,

 Certificat de vie,
 Carte CNSS ou notification de rente.

La Direction Générale de l’I.N.P.S sait compter sur la bonne compréhension de tous.

LA DIRECTION

Source: croissanceafrique.com

Mali : Le vice-président en charge des ressources humaines de la Banque mondiale échange avec le Premier ministre sur le renforcement du partenariat

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En visite de travail dans notre pays, le vice-président en charge des ressources humaines de la Banque mondiale, le Mauritanien Ousmane Diagana, a eu un entretien avec le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, lors d’une audience, lundi dernier à la Primature. C’était en présence de la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, le Niger, la Guinée et le Tchad, avec résidence à Bamako, Mme Soukeyna Kane et du ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé.
A sa sortie d’audience, Ousmane Diagana s’est confié à la presse, exprimant ainsi sa joie de se retrouver au Mali où il a passé quatre ans de sa vie professionnelle. «L’objet de ma visite est d’échanger avec mes collègues du bureau régional de Bamako sur leurs conditions de vie et de travail», a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que c’est surtout à la faveur de l’arrivée de la nouvelle directrice des opérations que la Banque mondiale a élargi de façon significative son portefeuille au Mali, en intervenant dans les zones qui connaissent un relèvement. Ce qui lui pose, a-t-il estimé, un autre type de défi, à savoir comment accompagner la mise en œuvre réussie de ces programmes.
« L’échange avec le chef du gouvernement s’est situé autour du renforcement du partenariat entre la Banque mondiale et le Mali, faisant en sorte que les projets importants que l’institution finance au Mali, en particulier au Nord et au Centre, puissent s’exécuter rapidement et avoir des impacts durables sur l’amélioration des conditions de vie des populations », a confié le vice-président en charge des ressources humaines de la Banque mondiale.
S’exprimant sur les relations entre la Banque mondiale et le Mali, Ousmane Diagana a estimé que celles-ci sont bonnes. Et qu’elles ont connu une continuité, sans jamais connaitre d’arrêt, rappelant que même au moment de la crise, la Banque est restée dans notre pays.
Aussi, il fait ce rappel : «Après la crise, nous avons accompagné le Mali à l’élaboration de stratégies de développement et nous accompagnons la mise en œuvre de ces stratégies à travers des financements conséquents et innovants».

Mahamane Maïga

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Lutte contre la pauvreté : Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale chargé des ressources humaines, expose l’expérience de son Institution à l’IHEM de Bamako

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Dans le cadre de sa visite officielle au Mali du 1er au 4 décembre 2018, M. Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale chargé des ressources humaines, a animé ce mardi une conférence débat à l’Institut des hautes études en management (IHEM), sis à Hamdallaye ACI 2000 de Bamako.
On y notait la présence de Mme Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, M. Abdoullah Coulibaly, président de l’IHEM, M. Moussa Alassane Diallo, président du conseil d’administration de la BNDA et vice-président du Patronat du Mali.
Portant sur le thème « Le Groupe de la Banque, une institution au service d’une cause : la lutte contre la pauvreté », cette rencontre a vu la participation massive des étudiants de l’IHEM. Aussi, nombre d’anciens étudiants ont jugé opportun d’y participer, accordant du coup un grand intérêt à ce débat.
Dans son intervention, Ousmane Diagana a rappelé son parcours depuis son entrée à Banque mondiale en 1992, puis en 2006 où il s’occupa du secteur de l’éducation à travers le programme de développement de l’éducation. « Pour moi, on ne peut avoir un programme de développement économique sans l’éducation », a dit le conférencier. Avant de faire savoir que la Banque mondiale a des valeurs basées sur l’intégrité et le respect.
Aussi, révèle-t-il, la Banque mondiale offre des possibilités à tous les ressortissants du monde. Elle tient à ce que la diversité soit un de ses mots d’ordre. Il y a la diversité sur le plan technique, racial, au niveau de l’âge. « On peut recruter à tous les âges. Il y’a des collègues qui sont entrés à la Banque mondiale à 50 ans », a dit Ousmane Diagana. Avant de livrer ce message fort aux jeunes étudiants de l’IHEM : « Soyez curieux, connectez-vous pour avoir accès à toutes les connaissances des grandes bibliothèques virtuelles du monde… ».
Il reste convaincu que la Banque mondiale est une institution d’ouverture depuis sa création en 1944 pendant la deuxième guerre mondiale. Rappelant les missions, le fonctionnement, le conférencier a fait étalage de l’appui de son institution. Ce, à travers, les ressources concessionnelles de l’Association internationale de développement (IDA). Au-delà des prêts accordés, il y a également des dons pour des pays.
S’exprimant sur la lutte contre la pauvreté, Ousmane Diagana a insisté sur le développement des secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, des infrastructures. Toutefois, avertit-il, nous ne serons jamais satisfaits dans la lutte contre la pauvreté, si on constate des inégalités au sein de la société ». Pour lui, En Afrique, il y a des pays riches en ressources naturelles. Parfois, la défaillance dans la gouvernance, le manque de leadership font que les problèmes subsistent.

Mahamane Maïga

Lejecom.com

Source: croissanceafrique.com

Mali : « Nous devons relever le défi de l’industrialisation pour tirer le meilleur profit de la transformation de nos matières premières notamment agricoles», plaide le ministre Moulaye Ahmed Boubacar

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En réponse aux préoccupations majeures de l’Organisation patronale des industriels du Mali (OPI), le ministre du Développement industriel et de la Promotion des Investissements, a fait un plaidoyer. Moulaye Ahmed Boubacar a invité tous les acteurs du secteur à une synergie d’actions pour consolider les efforts multiformes engagés, depuis cinq ans, sous l’impulsion du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.
Visiblement préoccupé, le ministre Moulaye Ahmed Boubacar a indiqué que notre secteur industriel restait caractérisé par sa faible densité (le recensement industriel réalisé en 2015 dénombre 829 entreprises industrielles dont 765 en activité). Et pourtant, a-t-il plaidé, « nous devons relever le défi de l’industrialisation pour tirer le meilleur profit de la transformation de nos matières premières notamment agricoles, sur place, mais aussi pour retenir et offrir des opportunités à la population majoritairement jeune, dont une partie est victime du drame de l’immigration clandestine ».
Il a rappelé que des jalons importants du développement industriel de notre pays ont été posés, à travers notamment, la création en juillet 2016, d’un département ministériel dédié exclusivement au développement Industriel, qui a été renforcé en 2018 par la Promotion des Investissements.
Parlant du thème national retenu ‘’Made in Mali’’, le ministre a expliqué que l’objectif visé est de promouvoir « la production industrielle locale » et de mettre en exergue l’admirable génie industriel malien qu’il importe d’encourager et de soutenir par le biais d’une consommation locale accrue et plus soutenue. Aujourd’hui, dit-il, les efforts doivent être fortement orientés vers la promotion de la consommation des productions industrielles nationales : le ‘’Made in Mali’’.
S’adressant aux industriels, il a souligné la lourde tâche qu’est la leur de faire valoir le « Made in Mali » face à la rude concurrence sous régionale et mondiale. « La satisfaction de cet impératif requiert que vous releviez les défis liés notamment à la compétitivité, à la technologie, aux habitudes de consommation et à la qualité du produit », a déclaré le ministre. Avant de rassurer que le gouvernement, pour sa part, s’attèlera à créer les conditions optimales pour une industrialisation forte de notre pays.
Mahamane Maïga

Source: croissanceafrique.com

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Conférence Ease of Doing Business Initiative 2018 Abidjan, Côte d’Ivoire

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Du 26 au 28 novembre 2018, le Groupe de la Banque mondiale, en partenariat avec le gouvernement de Côte d’Ivoire, a organisé la neuvième conférence de l’Initiative pour sur la facilité de faire des affaires (Ease of Doing Business Initiative). La conférence EDBI, dont le thème pour cette édition était “Amélioration du climat des affaires et défis de la croissance économique en Afrique”, a réuni des experts et des décideurs politiques pour partager les meilleurs pratiques en matière de réformes mesurées par le rapport Doing Business du Groupe de la Banque mondiale. C’est la première fois que la conférence EDBI se tient en Afrique de l’ouest et dans un pays francophone.

La conférence EDBI en bref

Les services conseil du Groupe de la Banque mondiale soutiennent la conférence EDBI depuis 2010, afin de faciliter la promotion des meilleurs pratiques et les expériences dans la réforme des environnements des affaires, avec pour ancrage les classements du rapport Doing Business. La première conférence s’est tenue à Port Louis, en Ile Maurice, et a vu la participation de six pays. EDBI est désormais une initiative continentale. La conférence 2018 à Abidjan a accueilli 32 pays d’Afrique. Le Rwanda a été désigné pour organiser la conférence EDBI en 2019.

Principales recommandations de la conférence

Les participants à la conférence EDBI 208 ont discuté de comment intégrer les réformes favorables aux entreprises dans les plans de développement des gouvernements, comment développer des outils pour mieux mesurer la perception du secteur privé quant à ces réformes et comment mieux prendre en compte la voix du secteur privé dans le processus de réforme. Les échanges ont également souligné la nécessité d’encourager des solutions alternatives au financement des PME, parmi lesquelles ont été citées le capital-risque et les business angels.

Liste des pays participants à la conférence EDBI 2018

Benin

Botswana

Burkina Faso

Burundi

Cameroun

Cap Vert

Centrafrique

Ethiopie

Gabon

Gambie

Ghana

Guinée

Kenya

Lesotho

Liberia

Mali

Maroc

Mauritanie

Mozambique

Niger

Nigeria

Ouganda

République du Congo (Brazza)

RD Congo

Royaume d’Eswatini

Rwanda

Sénégal

Sierra Leone

Somalie

Tchad

Togo

Zambie

Citations

Sérgio Pimenta, Vice-président d’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique : “Des environnements des affaires réformés et plus attractifs sont essentiels pour IFC car ils nous permettent de mettre en œuvre notre nouvelle stratégie pour l’Afrique. Les réformes mesurées par le Doing Business contribuent à créer les conditions qui permettent à IFC d’investir et de mobiliser plus de capitaux pour résoudre les défis au développement du continent. Dans cette optique, nos services de conseil travaillent avec de nombreux gouvernements en Afrique pour les aider à soutenir leur élan réformateur ”.

Adama Koné, Ministre ivoirien de l’économie et des finances : “La Côte d’Ivoire se réjouit d’accueillir la communauté des réformateurs d’Afrique. Grace aux réformes de nouvelle génération que nous mettons en œuvre, notre pays a retrouvé la liste des dix économies les plus réformatrices dans le rapport Doing Business 2019. Notre objectif est désormais de figurer, d’ici à 2021, parmi les 50 premiers pays au monde sur la facilité de faire des affaires.”

Cemile Hacibeyoglu, Spécialiste Senior en développement du secteur privé, Groupe de la Banque mondiale : “La réforme d’un environnement des affaires est un processus constant et parfois difficile. Si l’Afrique a réalisé des progrès dans ce sens récemment, il reste encore beaucoup à faire pour les pays d’Afrique sub-saharienne s’ils veulent rivaliser avec les principaux pôles d’investissement au monde. Ceci dit, les bonnes pratiques en matière de réforme existent bien sur le continent, et nos services de conseil ont constaté que les plateformes de partage de connaissances que nous soutenons sont essentielles pour disséminer ces bonnes pratiques et soutenir la progression de l’Afrique dans les classements Doing Business.”

Louise Kanyonga, Chef du Département stratégie et compétitivité, Rwanda Development Board : “C’est tout un symbole pour notre pays, qui est un réformateur reconnu, d’organiser la 10e conférence EDBI l’an prochain. Nous nous réjouissons de partager notre expérience en la matière, et ce alors que nous figurons désormais parmi les économies ayant le plus amélioré leur environnement des affaires.”

Ishaq Maiga, Chargé de mission, Ministère du Développement Industriel et de la Promotion des Investissements, Chef de délégation du Mali : ‘‘Cette rencontre nous permet de mieux nous préparer aux sauts futurs et de faire en sorte que les points que nous avons perdu par le passé puissent être à présent rattrapés grâce au partage d’expérience avec des pays avancés en matière de réformes. Cela va permettre non seulement de nous approprier ce qui a été fait et dans quelles mesures nous pouvons dupliquer les bonnes pratiques afin de pouvoir avancer dans le classement Doing Business.’’

Classement de l’Afrique sub-saharienne dans le rapport Doing Business

Les classements de l’Afrique sub-saharienne progressent régulièrement dans le rapport Doing Business. Dans l’édition 2019 du rapport, la région a mis en œuvre 107 des 314 reformes passées globalement pour faciliter les affaires, ce qui en fait la région la plus réformatrice au monde. 40 des 48 pays d’Afrique sub-saharienne ont mis en œuvre au moins une réforme pour améliorer leur environnement des affaires alors que quatre pays du continent – la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Rwanda et le Togo- se sont hisses dans la liste des dix économies ayant les plus réformatrices au monde. L’Ile Maurice (20e) et le Rwanda (29e) sont les pays africains les mieux classés dans la facilité de faire des affaires.

Pour en savoir plus sur le rapport Doing Business, visiter le site : http://www.doingbusiness.org/

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