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Mali: Déjà, un budget axé sur l’accroissement des recettes intérieures, l’efficacité et l’efficience des ressources allouées

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Adoption par l’assemblée nationale du projet de loi des finances 2019 : Un budget axé sur l’accroissement des recettes intérieures, l’efficacité et l’efficience des ressources allouées.

 

La loi des finances 2019, présentée par le ministre de l’Economie et des finances, Dr Boubou CISSE a été adoptée, par l’Assemblée nationale. Après quelques jours de discutions au sein de l’hémicycle, les élus de la nation ont approuvé le collectif budgétaire de 2019.

 

 

Pour la deuxième année consécutive, le Mali adopté son budget d’Etat en mode programmes conformément à une directive communautaire de l’UEMOA.
Arrêté en recettes à 2 023,150 milliards de FCFA et en dépenses à 2 410,400 milliards de FCFA, le budget est conforme aux critères de convergence communautaire de l’UEMOA et est basé sur l’accroissement des ressources intérieures, l’efficacité et l’efficience des ressources alloués.

 

Rédaction

 

Source : Croissanceafrique.com

Bons du trésor de Guinée Bissau : 5239 millions de FCFA dans les coffres du trésor

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La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Guinée Bissau a encaissé dans ses livres la somme de 5239 millions de francs CFA suite à l’émission de bons du trésor par adjudication à 182 jours et portant sur un montant de 10 000 millions de FCFA , a annoncé l’agence régionale ouest africaine de planification de la dette Umoa-Titres dans un communiqué.
Selon le compte rendu d’adjudication des bons du trésor parcouru par le journal de l’économie malienne (LEJECOM), quatre participants ont eu à faire neuf soumissions.
Le montant global des soumissions s’élève à 5239 millions de FCFA dont 0 en ONC, soit un taux de couverture du montant mis adjudication par les soumissions de 52,39 %.
Le taux d’intérêt marginal et le taux moyen pondéré s’élèvent respectivement à 6,4995% et 6,3125 %. Le rendement moyen pondéré est de 6,52%.
Pour rappel, la présente émission vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement de l’Etat.
Pour plus d’informations, merci de visiter :
http://umoatitres.org/fr/emission/bons-assimilables-du-tresor-de-guinee-bissau/

Introduction en bourse: Oragroup fait le plein avec 100 % de souscription

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Le groupe bancaire panafricain Oragroup annonce le succès de son offre publique de vente, après la clôture des souscriptions qui se sont déroulées du 29 octobre au 22 novembre 2018. L’offre publique de vente a été souscrite à 100%.
Cette offre publique de vente comprenait l’émission de 6 097 561 nouvelles actions, par augmentation de capital, et la cession de 7 785 445 actions existantes sur le marché secondaire, au prix de 4 100 francs CFA l’action, soit une levée sur le marché financier régional de 56,92 milliards de francs CFA (86 millions d’euros). La cotation des actions devrait intervenir au premier trimestre 2019, au premier compartiment de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), après les accords du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers(CREPMF) et de la BRVM. Ce sera la plus importante introduction à la BRVM depuis sa création en 1998.
À l’issue de l’opération, 20 % du capital d’Oragroup sera coté en Bourse (capital flottant). Les autres actionnaires actuels du Groupe conserveront 80 % du capital, dont l’investisseur panafricain Emerging Capital Partners (ECP) qui restera l’actionnaire de référence avec plus de 50 % des parts.
À fin 2017, Oragroup affichait un total de bilan à 1 794 milliards de francs CFA (2,72 milliards d’euros), soit une croissance de 45 % depuis 2014. Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank s’élevaient à 1 179 milliards de francs CFA (+ 42% sur la période) et les opérations de crédits à 1 085 milliards de francs CFA (+ 38%). Au total, le Groupe affiche un produit net bancaire de 108 milliards de francs CFA (164 millions d’euros, + 33 %) et un résultat net en forte hausse de 45% sur un an et de 205 % depuis 2014 à 21,97 milliards de francs CFA (33 millions d’euros).
En 10 ans, la trajectoire de croissance d’Oragroup a été exemplaire. Le réseau Orabank est passé d’une présence dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale à une dimension panafricaine avec des filiales dans 12 pays répartis sur quatre zones monétaires. Après avoir été la « meilleure banque régionale en Afrique de l’Ouest » en 2015 et 2017 (African Banker Awards), Oragroup a obtenu en mai 2018 de l’agence Bloomfield les notes d’investissement A à long terme et A2 à court terme, consacrant ainsi la solidité et les performances du Groupe. Et le 30 novembre 2018, les trois entités du Groupe au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo ont remporté le trophée de la « meilleure banque dans leurs pays respectifs » décerné par le magazine The Banker, édité par le groupe Financial Times.
Pathe TOURE

Lejecom.com

 

Bamako : Le Mali a accueilli 46 de ses ressortissants interpellés et détenus dans un centre de détention en Angola

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Il s’agit d’un nouvel arrivage de quarante-six (46) ressortissants (migrants) irréguliers maliens, interpellés et détenus dans le centre de détention de trinda à Luanda, dont des femmes. C’était ce mardi (soir) 25 décembre 2018, de l’Angola par un vol régulier (d’Ethiopian Airlines). Ceux-ci viennent s’ajouter aux 9850 autres migrants arrivés au pays depuis mai 2017, un chiffre qui dépasse largement les prévisions triennales de l’Organisation mondiale pour les migrations.

Cet accueil a été organisé par le gouvernement du Mali à travers le ministère des maliens de l’extérieur et l’Intégration africaine. Il rendre dans le cadre des activités menée par le ministre Yaya SANGARE. C’est pourquoi, le cabinet du ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine a jugé nécessaire d’être présent à l’aéroport avec à sa tête le ministre concerné. Au total quarante-six (46) ressortissants (migrants) irréguliers maliens, interpellés et détenus dans le centre de détention de Trinda à Luanda, ont été accueilli à Bamako en provenance de l’Angola (Luanda). Ils ont été accueilli à bras ouvert par le ministre chargé des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine M. Yaya Sangaré.

A sa prise de parole le ministre des maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine S.E Yaya Sangaré a affirmé que « Cette fois-ci, il ne s’agit pas du rapatriement d’un pays européen, c’est entre nous, pays africains. Nous avons déjà commencé un dialogue avec les autorités angolaises en fin que les maliens puissent travailler en situation régulière. Et nous sommes sur la bonne voie. Le gouvernement prendra des mesures pour leur accompagnement. Ceux qui veulent aller par des voies irrégulières, je pense que nous allons déconseiller » a – t – conseillé

Pour rappel, lors de l’accueil des 140 migrants maliens résidant en Libye qui ont accepté volontairement de regagner le Mali, le Chef de cabinet du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Moussa Aliou Koné, qui les a accueillis à l’aéroport en compagnie du Chef de l’OIM au Mali, avait affirmé que « le Mali reste attaché à son engagement, celui de secourir tous ses fils en détresse partout à travers le monde. M. Koné a indiqué qu’il reste encore en Libye d’autres Maliens en détresse, attendant de retourner au pays ». Il assure que son ministre, Yaya Sangaré, s’investit depuis son arrivé pour faciliter le processus au bénéfice de ses compatriotes », avait-il affirmé.

Depuis le début de la situation des maliens résidant en Angola le gouvernement a fait montrer de toute sa solidarité. Raison pour laquelle, de l’aéroport, nos compatriotes ont été conduits dans à la cité du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) où ils ont été affablement accuéillis dans la cour du haut conseil des Maliens de l’extéroeur (l’hébergement assuré), avec toute les commodité d’une restauration, il s’agit de l’assistance sociale du gouvernement de la République du Mali.
Selon Aboubcar DIANE, un des 46 migrants maliens rapatriés d’Angola “j’ai été arrèté sur ma moto, ils m’ont demandé de leur donner de l’argent, j’ai dis que je n’ai pas d’argent et directement, ils m’ont menotté et j’etais avec un jeune peulh. J’ai fais 49 jours en prison. Je felicite le gouvernement malien. Par contre, je lance un appel au gouvernement d’aller liberé le reste des prisonniers en Angola. Ils sont nombreux en prison et la plus part sont Maliens”, nous a laissé entendre.

D’autres vont nous livrer leur indignation et cri de cœur « Ce que les Angolais sont en train de faire aux étrangers, c’est un crime contre le peuple Africaine particulièrement au maliens. Dès qu’on te prend dans une province, on dit que tu étais dans une mine, alors que c’est faux. Il s’agit d’un rapatriement digne du nom. J’ai fait plus deux mois en prison. Je demande au gouvernement malien de libérer tous les Africains qui sont en prison sans distinction car ils sont trop fatigués. Les gens sont entrain de souffrir là-bas. Nous lançons un appel à l’Union Africaine, de faire tout pour dénoncer ce que les autorités Angolaise sont en train de faire aux étrangers (Africains). Et les interpellations se font sous un nom de code communément connu sous le jargon (opération Resgate et transparencia) », s’est-il indigné.

Daouda Bakary KONE

 

Source : Croissanceafrique.com

 

Mali: 100 jours d’IBK II, déjà, un avenir prometteur…

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Dans son exposé, le Premier ministre a annoncé les projets à venir. Des projets qui s’articulent autour de trois points : «protéger, rassembler et servir les Maliens». L’un des chantiers phares, auquel l’équipe Boubèye s’attèlera, est la réalisation du «Programme présidentiel de rénovation urbaine de Bamako ». Un projet ambitieux qui transformera le visage de Bamako, avec la construction de la Cité de la culture, au bord du fleuve Djoliba, sur l’actuelle place réservée au Monument du cinquantenaire.

Le Programme présidentiel de rénovation urbaine de Bamako, c’est aussi des zones résidentielles dont les emplacements sont déjà déterminés sur des superficies appartenant à l’Etat. De la Zone A à F, ces espaces notamment celles contiguës au centre Mérieuxcomporteront un hôpital ultra-moderne et l’Immeuble de la santé dont le financement est disponible, selon Soumeylou Boubèye Maïga. D’autres espaces, comporteront le siège de la BDM-SA, de Cauris Bank et du ministère des Finances. Une cité de 13 hectares à Sébénicoro accueillera les habitants des deux bases militaires qui seront touchés par cet aménagement.

 

En 2019, le gouvernement prévoit une Conférence sociale pour le renouveau du dialogue social. En plus de Bamako, le projet « Le grand Mali avance » prévoit la réalisation d’infrastructures économiques dans tout le pays avec le développement des ports secs. Aussi, 8 520 Km de route bitumée sont prévus; une politique de corridor avec les pays frontaliers notamment la Mauritanie et la Côte d’Ivoire sera développée; le projet de création d’un corps de garde-frontière est en gestation. Sur le plan sécuritaire, l’opération Dambé qui mobilise entre 9 000 et 10000 hommes, sera renforcée par la mise en œuvre accélérée de l’Accord de paix et l’intégration d’au moins 32 000 anciens combattants dans l’armée.

Devant le président IBK et dans cet exercice qui s’apparentait à une sorte de Déclaration de Politique Générale, Soumeylou Boubèye Maïga a su mettre IBK en confiance au risque de paraître ‘’séducteur’’. «Sur le découpage territorial, assure le Premier ministre,beaucoup de choses ont été dites qui n’ont rien avoir avec la réalit黫Nous avons à faire à des acteurs qui changent constamment de terrain mais sans jamais changer de cible: toujours pour obstruer notre action»,révèle-t-il à son patron. «Nous resterons vigilants. Car, nous voulons construire un Etat fort qui s’approprie son histoire.Comme vous aimez à le dire Monsieur le président«Nous fûmes quand d’autres n’étaient pas»,reprend Boubèye sous les applaudissements de l’assistance y compris IBK. Cet article est une collection faite par notre rédaction à travers un article publié sur maliweb.net.

 

Daouda Bakary Koné

 

Source : croissanceafrique.com

 

 

 

Mali: Pour les 100 jours du second mandat , IBK  en mission pour les millions de ses compatriotes. 

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Selon le président IBrahim Boubacar KEITA « La tâche monsieur le Premier ministre est grandiose, exaltante, elle s’offre à tous les fils du pays, à toutes les filles du Mali. Nous sommes là, fédérateurs, rassembleurs, au service du Mali pourvu que l’on veuille en être. Tous ceux qui veulent en être en seront!

Je n ai pas été mis en mission par les millions de maliens pour servir quelque parti que ce soit, même pas un ensemble de partis, je sais gré à tous ceux qui m’ont accompagné, mais je suis d’abord au service du peuple malien. Et, mon honneur et ma dignité seront de conduire mon action en ne l’oubliant jamais, à chaque seconde, savoir que je suis au service de ce peuple là, qui est exigeant en matière de dignité, d’honneur et de qualité humaine. » IBK

Madou Camara

Source : Croissanceafrique.com

Mali: IBK en réponse à la présentation de ses 100 premiers jours 2018-2023

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Voici sa réponse  « Monsieur le Premier ministre, j’ai suivi attentivement, votre déclinaison de ce qui est notre vision commune, que vous avez la lourde responsabilité de mettre en musique.

Ce n’est pas le rêve d’un Mali grandiose éthéré, mais il s’agit pour l’essentiel d’actions identifiées, déjà étudiées ou sur le point d’être achevées, d’être étudiées, dont les financements également sont ou acquis ou sur le point de l’être, bref c’est la préfiguration de ce qui va être à partir de janvier 2019.

C’est bien pour ça que nous avions dit sans prétention saugrenue que le Mali, notre pays avance. Le Constat si l’on veut être de bonne foi est d’évidence, ce n’est pas tant parce que nos amis des institutions de Bretton woods, Banque mondiale, Fonds monétaire international l’ont attesté, que chacun également pour peu qu’il s’en donne la peine est capable de le mesurer au quotidien.

Monsieur le Premier ministre, vous êtes arrivé dans des conditions difficiles, singulières, j’ai failli dire scabreuses. Militant, compagnon de route, ce n’était pas pour vous surprendre quand nous avons souhaité que vous veniez à nos côtés assumer une période qui s’annonçait particulièrement sensible et difficile.

C’était le temps où de bonne foi, certains nous inclinaient à abandonner cette perspective, l’élection, et de plutôt nous engager ici et maintenant dans la voie d’une transition politique. Oui, il est vrai que la transition politique était le vœu de pas mal de mes compatriotes parmi les plus éclairés, mais nous voudrions simplement dire qu’il appartenait conformément à notre mission, à notre dédicace démocratique, fondamentale de faire en sorte que l’échéance démocratique convenue soit tenue, et cela dans les règles de l’art.

Vous l’avez dit, révision exceptionnelle des listes électorales, audit du fichier électoral dans les conditions maintenant historiquement connues, tout cela avec une patience que chacun devrait vous reconnaître, sans compter, je suis allé en raccourci, que d’entrée en fonction vous avez tenu à vous rendre avec une grande humilité en les sièges de toutes les organisations politiques et associatives et syndicales. Je crois que l’UNTM a dit que c’était la première visite d’un chef de Gouvernement au siège de leur organisation syndicale première. Cela est de constat avéré, tout cela pour créer les conditions d’une inclusivité à laquelle nous tenons comme à la prunelle de nos yeux et à laquelle vous croyez, cela nous a amené, à nous ouvrir et à accepter qu’en soient tous ceux qui ont voulu en être, des observations internationales et nationales, certaines Ongs ont été créés ad hoc, pour autant, elles ont eu droit de siège et de participation. La nation malienne et vous même avez accepté toutes les remarques, même quelques fois celles à la limite désobligeantes quand certains ont voulu nous faire la leçon et qui fort heureusement avec élégance et brio ont été promptement et très correctement rappelés à la bienséance. Le Mali n’est pas un pays de non droit, le Mali n’est pas un État sauvage, le Mali n’est pas un ignorant des lois et des règles internationales. Ces rappels ont eu leur effet, préséance a été respectée, l’élection s’est tenue conformément à ce qui était prescrit par notre loi fondamentale en le temps convenu.

Chacun avec un vouloir inégal mais un vouloir quand même en a été, et jusqu’au bout, et les voies de droits régulières, sollicitées ont été de mises et le juge constitutionnel a dit le droit.

Et nous pensions être quittes, nous pensions la démocratie malienne à hauteur de dignité et d’honneur et à l’abri de ce que hélas nous rencontrons souvent maintenant sur notre continent dont notre pays par son histoire, par son génie propre, par ses références démocratiques aurait pu faire l’économie, que non!

Dans le temps même où nous espérions que notre peuple au sortir de cette période électorale comme un seul homme comprendrait que sa seule mission qui vaut d’être conduite est celle du développement dans la vision que vous venez de décliner pour faire du Mali un pays enfin contemporain de son siècle, ce qui est conforme à son histoire, à sa vocation, à sa dignité. L’on a pensé, l’on a voulu nous engoncer de manière virtuelle dans une crise qui n’existe pas.

Il n’y pas de problème entre le Président de la République élu et aucun citoyen malien.

Il y’a peut-être un problème entre certains citoyens maliens et l’Etat de droit du Mali, et le droit du Mali, et le reste de la population du Mali en termes de respect de cette population la, de son droit à l’expression souveraine de ce qu’il souhaite et qui doit être respecté. C’est cela. Il est temps, il est bon, il est de l’intérêt du pays que l’on en vienne un peu à cette juste appréciation des choses, et que l’on évite de toujours personnaliser.

Il n’y a de problème entre IBK et personne.

Certains ont des problèmes avec eux-mêmes, leur conception du droit et du respect des autres, et qu’il serait bienvenu pour eux de revenir à une appréciation plus humble de la situation, et que quand je dis au sortir de l’élection présidentielle, je n’ai pas de mérite de le dire d’ailleurs, que ma main est tendue, elle l’est, elle le demeure !

Ma main est tendue mais si elle rencontre le vide…! Oui ma main est tendue!

Je pense qu’il faut qu’on avance. Le Mali n’est pas l’apanage de quelques uns, le Mali n’est pas le monopole de quelques uns.

La tâche monsieur le Premier ministre est grandiose, exaltante, elle s’offre à tous les fils du pays, à toutes les filles du Mali. Nous sommes là, fédérateurs, rassembleurs, au service du Mali pourvu que l’on veuille en être. Tous ceux qui veulent en être en seront!

Je n ai pas été mis en mission par les millions de maliens pour servir quelque parti que ce soit, même pas un ensemble de partis, je sais gré à tous ceux qui m’ont accompagné, mais je suis d’abord au service du peuple malien. Et, mon honneur et ma dignité seront de conduire mon action en ne l’oubliant jamais, à chaque seconde, savoir que je suis au service de ce peuple là, qui est exigeant en matière de dignité, d’honneur et de qualité humaine.

Monsieur le Premier ministre vous avez bien compris que mon souci premier c’est ce peuple là, que très tôt nous avons décidé, nous avons géré, de servir. Très tôt, on oublie souvent que dans ce pays, nous fûmes de tous les combats fondateurs, nous n’étions pas absents, nous ne sommes pas des venus de la 25ième heure dans le combat démocratique. Non, il y a des biographies nouvelles que je découvre, oui, mais cela aussi est heureux, ça aussi nous l’avons souhaité, que tout le monde vienne et qu’on avance ensemble.

Je crois que notre pays aujourd’hui monsieur le Premier ministre est à sa place dans le concert des nations. Monsieur le Premier ministre, nous devons dire notre fierté le 11 Novembre 2018 sous l’Arc de Triomphe face à la tombe du soldat inconnu car nous nous sentions à notre place, ayant été du combat pour la liberté, ayant été dans le combat de l’honneur qui a valu l’érection de cette place du souvenir honoré ce jour par 145 Chefs d’Etat et de Gouvernement, nous étions là, signifiant le Mali, pas notre personne mais le Mali .

Je le dis, je le pense très profondément aucun de nous ne vaut le Mali. Le Mali vaut Tout! Qu’on le comprenne simplement et que l’on sache que vous et moi, commis nous l’avons été par ce peuple, nous n’avons pas d’autres ambitions que de faire avancer ce pays, de faire que la misère soit moins grande, que le quotidien soit moins pénible. La plaine est ouverte, le pays de providence, la nature est fabuleusement riche et étendue, riche dans son sous sol, riche dans sa culture, en ses promesses. Dès lors monsieur le Premier ministre, la tâche qui revient aux filles et aux fils du Mali, c’est quoi? S’unir pour faire ce Mali là; s’unir pour nous acquitter de notre devoir de génération, l’imposture n’avance à rien, n’avance personne, et surtout ne nous donne aucun complexe à vous et à moi, aucun, et nous continuons notre travail avec les fils et les filles de ce pays, de bonne volonté qui se sentent maliens et qui voudront continuer à servir le Mali au quotidien de toutes leurs forces et de toute leur âme.

Je pense qu’ici, aujourd’hui, tout ce qui a été dit sera entendu par notre peuple aux aguets, qui a souci que son quotidien soit moins lourd. Et là je l’ai senti, je l’ai apprécié dans l’effort de justice auquel vous avez taché d’atteindre notamment en rehaussant les revenus les plus faibles de manière significative et en procédant aux ajustements nécessaires pour que notre peuple soit chaque jour plus solidaire en son sein et que les grandes poches de misères se réduisent c’est également le sens des grands chantiers. Je ne sache pas de pays qui se soit développé où les travaux à hautes intensités de mains-d’œuvre n’ont pas été aidés, tous ceux-là que vous appelez vont y participer. Et, vous avez vu monsieur le Premier ministre, l’accueil fait par la salle à la grande cité de la culture. Nous sommes un pays de culture, nous sommes un pays de connaissance, nous sommes uniques de savoir.

Ce Mali de demain doit être à l’image de ce qu’il fut hier.

Je pense que, monsieur le Premier ministre, nous sommes à 100 jours, il n’est pas question de faire un bilan, je pense que vous avez quand même mis l’eau à la bouche de beaucoup de maliens aujourd’hui! Et, le mois de janvier va être scruté, je vois que les artisans sont déjà prêts à relever le combat de la commande nationale. Dans chacun des domaines que vous avez abordé vous avez créé l’espoir, vous avez dit ce qui est entrain d’être fait et c’est cela qui est attendu de nous, pas que nous nous complaisions dans des jouxtes stériles, nous faisons, nous avançons.

Monsieur le Premier ministre il y’a un aspect sur lequel vous ne vous êtes pas beaucoup appesanti auquel je sais que vous prêtez l’attention qu’il faut. Vous avez dit que la mutualisation de nos efforts en matière de défense était aujourd’hui indispensable, ce sont les temps qui veulent cela. Nous avons le devoir de sécuriser nos parents, nous n’en dormons pas. Chaque innocent qui tombe, chaque malien qui tombe nous est une douleur réelle, sensible, physique. Et nous avons donc devoir et mission de tout mettre en œuvre pour que chaque jour soit davantage sécurisé notre peuple, aux fins qu’il se dédie à sa seule mission de développement, pourquoi jamais nous ne ferons assez pour l’encouragement et le soutien à l’initiative privée parce que l’Etat a objectivement atteint ses limites en capacité de production, en capacité d’emplois et habilités d’emplois, ceux qui peuvent le faire doivent être aidés, soutenus et encouragés, et nous le ferons. Nous avons haussé et rehaussé c’est maintenant un acquis national malien, il paraît que nous sommes mauvais exemple au plan africain parce que nous aurions fait du zèle d’augmenter de 10% à 15 % le budget de notre agriculture. Oui nous avons pensé que le socle de notre développement, l’agriculture, avait besoin de ça, et nous n’avons pas investit en vain, nous avons fait avec des résultats. Ce qui a été obtenu cette année sur le fonds du coton nous a honoré. Nos céréales seront à la hauteur. Nous avons également pensé que nos cultivateurs soient encouragés, il fallait soulager d’où notre choix des tracteurs, la mécanisation, que nous allons pousser encore, monsieur le Premier ministre, je vous y invite.

Nous avons besoin que notre terre soit mieux cultivée, soit plus cultivée et dans les conditions physiques mieux supportables et je crois que cela est d’intérêt national évident. Monsieur le Premier Ministre, nous avons parmi les missions à vous confiées, ces réformes institutionnelles sur lesquelles beaucoup a été dit souvent avec peu de science mais des subtilités, on vous a parlé des intentions, on a dit des choses, mais c’est tellement plus simple dans un pays comme le Mali, un pays de foi, un pays de religion, chacun devrait s’honorer à chérir la vérité, à aimer la vérité, seule la vérité est divine. Perturber la cité n’est pas conforme à la volonté de Dieu. Aucune haine, anti-personnelle ne devrait pouvoir justifier cela.

IBK n’est qu’un mortel, on peut ne pas l’aimer mais dans le temps qui lui est imparti qu’on le veuille ou non on sera obligé de le voir. Parce que Celui qui est aux commandes, c’est Lui qui décide.

Donc de grâce, mes frères, venez qu’ensemble, nous bâtissions le Mali. Venez qu’ensemble nous sortions des postures et des attitudes peu porteuses, que nous ayons un peu pitié, de la compassion pour le Mali, en nous oubliant un peu. Chacun de nous est important, très important, mais que vaut chacun de nous, aucun de nous par rapport au Mali? Rien ! Le Mali, c’est Tout! Donc ce Mali là et auquel chacun de nous veut du bien j’en suis convaincu. J’invite chacune et chacun, 100 jours c’est rien, tout reste à faire, comment voulez vous que nous restons esseulés moi par rapport à ça, non, venez qu’on avance!

C’est à nous tous, c’est notre mission et nous serons demain comptables de ce que nous allons faire de ce Mali là, s’il vous plaît ! Que chacun sache, ma porte demeurera ouverte en tant qu’aîné de la Nation sans être le plus ancien, en tant qu’aîné également de certains physiquement aussi, oui ce sont mes jeunes frères, donc qu’ils viennent, qu’ils disent au grand frère ce qu’ils pensent et le grand frère leur dira ce qu’il pense et nous avancerons. Mais à cause d’Allah ayez pitié du Mali, on a perdu beaucoup de temps maintenant.

Madou Camara

 

Source : Croissanceafrique.com

 

Mali-Météo: Le ministre Soumana Mory COULIBALY a notifié aux administrateurs que le budget de l’exercice de cette année a été exécuté à hauteur de 91,32%.

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C’est au cours de la 12ème Session Ordinaire du Conseil d’administration de l’agence Nationale de la Météorologie le ministre des transports Soumana Mort  a dédié 2019, comme année de tous les défis pour Mali-Météo.

 

Le Ministre des Transports, Mr Soumana Mory COULIBALY a présidé ce lundi matin, la cérémonie d’ouverture de la 12ème session ordinaire du conseil d’administration de Mali-Météo. La rencontre permettra de faire une évaluation de l’état d’exécution du programme d’activités et du budget de 2018. Il s’agira également de discuter, et de planifier les activités et budget de l’année prochaine.

Dans son discours d’ouverture, le patron du département en charge des transports a déclaré que les activités programmées pour 2019, s’inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre du premier plan quinquennal de la stratégie de développement de la météorologie et du plan opérationnel de travail du gouvernement. Mr Soumana Mory COULIBALY a aussi attiré l’attention sur le projet « Amélioration du réseau d’observation météorologiques ». La mise en oeuvre de ce projet permettra de rennforcer la résilience face au changement climatique au Mali.

Quand à l’année 2018, de gros efforts ont été consentis par Mali-Météo pour répondre aux besoins de plus en plus croissants des usagers.
Parmi les activités réalisées, on peut citer par exemple: l’amélioration et la diversification des services météorologiques pour la sécurité des personnes, la poursuite de la modernisation des infrastructures météorologiques de base par l’acquisition d’une vingtaine de stations automatiques. Mali-Météo a aussi soumis au Conseil des ministres, le 05 octobre dernier, le plan stratégique de développement de la météorologie à l’horizon 2027, et son plan d’action quinquennal pour la periode 2018-2022.
Ainsi, toujours en 2018, Mr Soumana Mory COULIBALY a notifié aux administrateurs que le budget de l’exercice de cette année a été exécuté à hauteur de 91,32%.

Par ailleurs, le ministre des Transports a invité le personnel de l’agence régionale de la météorologie à plus de dévouement et de cohésion dans le travail, afin de faire face aux nombreux défis, notamment la demande de plus en plus de croissante en informations météorologiques adaptées aux besoins des utilisateurs.

 

Daouda Bakary Koné

 

Source : croissanceafrique.com

 

Mali: Oussouby Sacko, Président de l’Université de Kyoto Seika au Japon réçu en audience par le ministre Yaya Sangaré

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Selon que cite  « De passage à Bamako pour un bref séjour, j’ai reçu M. Sacko, ce malien de la diaspora pour une visite de courtoisie et de prise de contact. Au cours de notre rencontre, j’ai félicité le Président Sacko pour son élection à la tête de cette université japonaise, qui fait de lui, premier africain devenu président d’université, une grande première dans un archipel où les étrangers représentent moins de 2% de la population », dit-il.

 

 

Les deux persannalités ont  échangé entre autres sur les opportunités de coopération et de formation (bourses d’études, échanges culturels etc.) entre le Mali et le Japon.

Au terme des échanges, le Président Sacko m’a lancé une invitation pour me rendre au Japon afin d’explorer d’autres opportunités au bénéfice du Mali.

 

Aissatou Traoré

 

Source : croissanceafrique.com

Bamako: Le Mali adopte un projet de loi portant règlement du Budget d’État 2017

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Sur le rapport du ministre de l’économie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté: Un projet de loi portant règlement du Budget d’État 2017. Le projet de loi de règlement adopté est le résultat de l’exécutions de la loi de finances 2017 et a pour objectifs: de constater le montant définitif des encaissements des recettes et des ordonnancements de dépenses se rapportant à un même exercice budgétaire.
Il sagit de ratifier, le cas échéant, les ouvertures de crédits; de procéder à lajustement des previsions aux réalisations; détablir le compte de résultat de lannée; dautoriser le transfert du résultat de lannée financière au compte permanent des découverts du Trésor. Aux termes de lexécution de la loi de finances 2017, pour une prevision de 2 143 milliards 469 millions de francs CFA, les recouvrements de recettes se chiffrent à 1 983 milliards 708 millions de francs CFA, soit un taux dexécution de 92,55%. Pour une prevision de 2 336 milliards 925 millions de francs CFA, le montant de lexécution des dépenses est de 2 215 milliards 912 millions de francs CFA, soit un taux dexécution de 97,33%.

Le résultat définitif de lexécution de la loi de finances 2017 degage un deficit budgétaire de 232 milliards 205 millions de francs CFA au titre du budget dEtat contre un deficit prévisionnel initial de 257 milliards 69 millions de francs CFA et un déficit corrigé de 193 milliards 456 millions de francs CFA au titre du collectif budgétaire. Un projet de décret portant règlementation de la maîtrise douvrage public déléguée. Le présent projet de décret transpose la Directive n°02/2014/CM/UEMOA relative à la règlementation de la maîtrise douvrage déléguée au sein de lUnion économique et monétaire ouest africaine.

Le conseil des ministres indique que Le recours à la maitrise douvrage public déléguée est de nature à favoriser notamment laccroissement de la capacité dabsorption des crédits des autorités contractantes par la célérité du processus dacquisition; le désengagement des administrations centrales, déconcentrées et décentralisées; la promotion de lingénierie publique et la réduction du risque de défaillance du cocontractant dans les contrats de commande publique a t- il indiqué

Un projet de décret portant approbation de lAvenant n°1 au marché n°0959/DGMP-DSP 2016 relatif aux travaux de construction et de bitumage de la route Zantiébougou-Kolondiéba-Frontière Côte dIvoire en République du Mali, lot n°1 : Tronçon Zantiébougou-Bessina (75 km) ; un projet de décret portant approbation de lAvenant n°1 au marché n°0960/DGMP-DSP 2016 relatif aux travaux de construction et de bitumage de la route Zantiébougou-Kolondiéba-Frontière Côte dIvoire en République du Mali, lot n°2 : Tronçon Bessina-Kadiana-Frontière Côte dIvoire (64,217 km).

Les deux avenants sont conclus entre le Gouvernement de la République du Mali et le Groupement dEntreprises ETEP/EGK pour un délai dexécution de quatre (04) mois et un montant hors toutes taxes de 1 milliard 45 millions 188 mille 21 francs CFA pour le lot 1; de 838 millions 171 mille 479 francs CFA pour le lot, la conclusion de ces avenants vise à prendre en charge les modifications apportées aux travaux des marchés initiaux afin de renforcer la durabilité de louvrage.

Le projet de décret adopté transpose la Directive n°03/97/CM/UEMOA du 28 novembre 1997 portant création dun conseil national de la comptabilité dans les Etats membres de lUEMOA. Le nouveau Conseil aura pour mission dassurer la coordination et la synthèse des travaux de normalisation comptables et de veiller à la bonne application et à linterprétation correcte des normes comptables.

Daouda Bakary KONE

 

Source : croissanceafrique. com