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Russie : décès du chef du service de renseignement militaire

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Le chef du service de renseignement militaire russe, Igor Korobov, est mort à 62 ans des suites d’une « longue maladie », après avoir dirigé deux ans ce service accusé de l’empoisonnement d’un ex-agent en Angleterre et de cyberattaques à travers le monde, ont indiqué jeudi les autorités.

Le successeur d’Igor Korobov, qui était à la tête de la Direction générale des renseignements (GRU) de l’état-major des armées depuis 2016, n’a pas encore été désigné, ont précisé les agences d’information russes, citant un communiqué du ministère de la Défense.

Son prédécesseur Igor Sergoun était décédé en janvier 2016.

Le général Korobov était entré dans l’armée soviétique en 1973 et avait rejoint le renseignement militaire en 1985. Il était visé par des sanctions de Washington, qui l’ont placé sur liste noire pour les ingérences présumées du GRU dans l’élection de Donald Trump en 2016.

Le ministre russe de la Défense, Serguei Choïgou, a salué dans un communiqué la mémoire « d’un grand homme, un Russe fidèle et un patriote ».

Le président russe Vladimir Poutine a aussi présenté ses condoléances « à sa famille, ses proches et ses collègues », a indiqué aux journalistes le porte-parole du Kremmlin, Dmitri Peskov. « Ils avaient un dialogue constant, en tant que commandant en chef et directeur d’un des grands services de renseignement », a-t-il précisé.

– Service centenaire –

Fondé en 1918, le GRU, longtemps considéré comme un rival du KGB pendant l’époque soviétique, a la réputation d’être la plus puissante agence d’espionnage russe, tout en étant restée pendant longtemps peu connue du grand public.

Il fait partie des trois grandes agences de renseignement russes, avec le FSB, héritier du KGB spécialisé dans les affaires intérieures, et le renseignement extérieur civil (SVR).

Ces derniers mois, plusieurs pays occidentaux ont accusé le GRU d’être impliqué dans des cyberattaques et piratages dans le monde entier et Londres l’a mis en cause dans l’empoisonnement en mars en Angleterre d’un ex-agent double russe, Sergueï Skripal.

Les autorités britanniques ont émis des mandats d’arrêt contre deux agents présumés du GRU, soupçonnés d’avoir perpétré l’attaque au Novitchok, un puissant agent innervant, contre l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia le 4 mars à Salisbury, en Angleterre.

Aux Etats-Unis, le GRU a notamment été accusé d’être à l’origine du piratage des ordinateurs du parti démocrate américain, prélude au scandale de l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Dans cette affaire, 12 Russes présentés comme des agents du GRU ont été inculpés en juillet.

Ces accusations sont rejetées par la Russie.

L’expert militaire Pavel Felgenhauer a estimé qu’un nouveau chef n’entraînerait pas « de grand changement » car les décisions stratégiques dépendent de Vladimir Poutine ou du ministre de la Défense. « S’ils l’ordonnent, il y aura des changements », ajoute-t-il.

Le premier adjoint d’Igor Korobov, le vice-amiral Igor Kostioukov, est pressenti pour lui succéder, ont indiqué des sources militaires citées par l’agence de presse officielle TASS.

Il avait été nommé directeur par intérim du service de renseignement militaire avant même la mort d’Igor Korobov, selon le site RBK.

Malade, ce dernier n’avait pas participé à la cérémonie marquant le centenaire du service, début novembre, en présence de Vladimir Poutine. C’est le vice-amiral Kostioukov qui l’avait présidée.

Vladimir Poutine avait ce jour-là fait l’éloge de ses « capacités uniques, y compris dans le domaine des opérations spéciales ».

« Je suis convaincu de votre professionnalisme, de votre courage personnel et de votre résolution, convaincu que chacun de vous fera tout pour la Russie et notre peuple », avait-t-il souligné.

Source: AFP

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Afrique excelle : Un sommet d’envergure mondiale bientôt à Bamako

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Le Mali abritera en Mars 2019, un sommet de la banque mondiale appelé “Afrique Excelle”. C’est un accélérateur à forte potentialité pour les pays d’Afrique francophone et qui concerne toute entreprise issue du digital, numérique ou des nouvelles technologies dans 20 pays d’Afrique subsaharienne . C’est un programme d’accélération d’une durée de 6 mois visant à soutenir les 20 start-ups les plus prometteuses du secteur du numérique en Afrique francophone.

Le ministre de l’économie numérique et de la communication, Arouna Modibo Touré, se dit d’ailleurs “heureux et fier” de cette opportunité offerte aux entrepreneurs des TIC au Mali.

Le programme « Afrique Excelle » a été lancé le 12 novembre, à Cap Town, en Afrique du Sud, lors de l’Africa early stage investor summit. « Afrique Excelle » débutera par une résidence d’une semaine à Bamako, et se terminera par une semaine de résidence à Paris, à l’occasion de VivaTech 2019.

Le programme L’Afrique Excelle a été initié par le Groupe de la Banque mondiale et le Tubaniso Agribusiness and Innovation Center, avec l’aide financière de l’Agence italienne de coopération pour le développement, et mis en œuvre par VC4A, Suguba et SahelInnov. L’objectif est de servir de cadre de réseautage pour les start-ups à forte croissance avec des mentors et des investisseurs au Sahel et en Afrique francophone.

Un sommet de networking par excellence

Ses distingués partenaires témoignent du fabuleux opportunité de réseautage qui est offerte aux entrepreneurs. Notamment Orange Digital Ventures, Investisseurs et Partenaires, Brightmore Capital, AHL Ventures, Outlierz, TLcom Capital, Accion, Goodwell Investments, Blue Haven Ventures, Comoe Investments et IFC Venture Capital, Orange et GSMA. Des fonds d’investissement et des business angels de premier plan !

De plus les investisseurs associés joueront un rôle clé dans le processus de sélection des finalistes et accompagneront les entrepreneurs tout au long du processus de préparation à la levée de fonds jusqu’à 5 millions de dollars américains. Les participants profiteront des conseils avisés de la part d’investisseurs, d’entrepreneurs et d’experts. Durant ces sessions interactives, des outils et du contenu éducatif seront mis à disposition des participants grâce au XL Académie qui comprend neuf modules intensifs de formation, conçus pour compléter le soutien et conseil apporté par les mentors.

Un sommet africain par excellence

Afrique Excelle est en effet l’édition francophone de l’accélérateur XL Africa mis en œuvre par la Banque mondiale en 2017. Celui-ci a permis à 19 entreprises sur 20 de sécuriser leurs investissements. Le sommet concerne toutes les entreprises qui exerce dans le domaine du digital/numérique ou des nouvelles technologies, quel que que soit le secteur d’activité. Elle devra juste être présente sur l’un des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Comores, Congo, République démocratique du Congo, Djibouti, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée, Côte d’Ivoire, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo. En effet, ce sont vingt (20) entreprises qui seront sélectionnées pour assister à une formation résidentielle, tous frais payés au Centre d’agribusiness et innovation de Tubaniso de Bamako ( dont on a parlé dans un précédent article : https://www.afribone.com/spip.php?article86894).

Au cours de cette formation, une deuxième sélection aura lieu et dix entreprises seront choisies afin de poursuivre le programme et participer à une semaine de formation à Paris, à la Station F. Un pitch oral sera ainsi organisé lors de la présentation finale des dix start-up à l’événement VivaTech 2019 à Paris.

De surcroît, le programme propose notamment un soutien aux start-ups grâce à des levées de fonds auprès d’investisseurs de grande envergures jusqu’à 5 millions de dollars américains, des conseils avisés de la part d’investisseurs, d’entrepreneurs et d’experts ; des sessions interactives, des outils et du contenu éducatif via son XL Académie qui comprend neuf modules intensifs de formation et qui a été conçu pour compléter le soutien et conseil apporté par les mentors.

Les entreprises intéressées peuvent postuler en ligne sur le site web de L’Afrique Excelle, www.Afrique-Excelle.com, au plus tard le lundi 14 janvier 2019.

Aissata Keita

Mail: croissanceafrik@gmail.com
©Afribone

Mali: Le ministre Yaya Sangaré accorde une audience aux chargé d’affaire de l’Ambassade de la Libye.

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Le ministre Yaya Sangaré accord une audience aux chargé d’affaire de l’Ambassade de la Libye. C’etait ce vendredi 22 novembre (après-midi) , ke cite « j’ai accordé une audience à S.E.M Zaidan Ali Zaidan, Chargé d’affaires de l’Ambassade de la Libye au Mali. S.E.M Zaidan était venu pour une visite de courtoisie et de prise de contact avec le département » fin de citation.

Au cours de l’audience, les deux personnalités ont parlé du solide et historique partenariat entre le Mali et la Libye qui a abouti à des nombreuses réalisations au Mali. Ensuite ils ont aussi abordé les difficultés que traverse la Libye depuis 2011 et son impact sur le peuple malien et son économie.

Son le ministre sangaré « Nous avons échangé sur les conditions de séjour et de rapatriement de nos compatriotes installés en Libye, surtout les prisons privées où sont détenus certains de nos ressortissants, les nouvelles taxes aéroportuaires imposées à nos compatriotes volontaires au retour » dit-il.

Sur toutes les questions abordées, il y’a eu convergence de vues et le diplomate libyen s’est engagé à transmettre à qui de droit les doléances des autorités maliennes et à renforcer davantage la coopération entre les deux pays.

Il faut rappeler que malgré la crise libyenne, le Mali est l’un des rares pays à maintenir son Ambassadeur en terre Libyenne.

Daouda Bakary KONE

Source: croissa’ceafrique.com

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Algérie, Maroc : l’armée de Bouteflika de loin plus puissante que celle de Mohammed VI

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L’Algérie est la première puissance militaire dans le Sahel et passe loin devant le Maroc et autre Tunisie.

Dans le classement des armées les plus puissantes au monde, établi par le site américain spécialisé sur les questions de défense, Global Fire Power (GPF), l’Algérie est la première puissance militaire dans le Sahel. L’armée algérienne est également la 2ème puissance militaire dans la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord). C’est l’Egypte qui caracole en tête dans cette région MENA et occupe la 12ème place mondiale.

Le Global Fire Power indique que l’Algérie compte 520 000 militaires actifs et un personnel réserviste estimé à 272 350 personnes. Ajoutant que l’armée algérienne dispose de 2 405 véhicules de combat blindés, 528 avions militaires dont 257 hélicoptères. Sans compter les 2405 chars de combat, les 85 navires de guerre dont 13 corvettes et 8 sous marins. Ce dispositif militaire fait de l’Algérie, la première puissance militaire en Afrique du Nord et la 23ème au niveau mondiale, là où le Maroc arrive loin derrière à la 55ème place et la Tunisie à la 77ème place.

Dans le top 5 des armées les plus puissantes au monde, les Etats-Unis d’Amérique arrivent en tête, suivis par la Russie et la Chine, l’Inde et la France.

Hamadoun Alphagalo

Source: croissanceafrique.com

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APE : la Côte d’Ivoire va ouvrir son marché « à 80% à l’Union européenne à partir de janvier 2019 »

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La Côte d’Ivoire va ouvrir son marché « à 80% à l’Union européenne à partir de janvier 2019 » a rapporté le site abidjan.net qui cite Stéphane Aka-Anghui, le directeur de cabinet adjoint du ministre en charge de l’Intégration africaine. La déclaration a été faite au cours d’un atelier sur la mise en œuvre de l’APE, l’accord de partenariat économique, tenu ce 19 novembre à Abidjan.

Le pays en effet a signé un APE intérimaire, en attendant un accord pour un APE régional au niveau de la CEDEAO, au travers duquel ses exportations bénéficient de franchises douanières aux portes de l’UE. Ainsi les exportations ivoiriens de bananes, de conserves de thon et de produits dérivés de cacao, entre autres, bénéficient de ce régime préférentiel qui en garanti la compétitivité sur le sol européen. En dehors de cet accord, une taxation de 20% de l’industrie thonière ivoirienne, aurait des effets désastreux sur un secteur qui emploie des milliers de personnes, a fait remarquer Stéphane Aka-Anghui.

Aussi, les exportations ivoiriennes vers l’UE, premier partenaire commercial du pays, sont-elles évaluées à 4 500 milliards FCFA contre 2 500 d’importation, soit un excédent de 1 500 milliards FCFA.

Et c’est pour se conformer au principe de réciprocité au risque de perdre ces avantages que le pays entend libéraliser ses importations en provenance de l’UE. Toutefois, « la plupart des produits fabriqués localement ont été exclus de cette libéralisation » et pour « les premières années ne sont concernés que les matières premières et les intrants » a expliqué Stéphane Aka-Anghui.

La Côte d’Ivoire espère tirer son épingle du jeu, préserver son économie et ses relations commerciales avec son principal marché d’exportation et compenser éventuellement les pertes de recettes douanières dont 40% proviennent de ses échanges avec l’UE.

La Côte d’Ivoire, avec le Ghana, se préparent donc à faire un pas supplémentaire dans la mise en place de l’APE, alors qu’au niveau de la CEDEAO, les négociations pour un APE régional reste bloquées du fait de l’opposition catégorique du géant nigérian qui met en avant les menaces sur son industrie.

Pour certains experts, la mise en œuvre pleine de l’APE intérimaire par la Côte d’Ivoire va torpiller le processus d’intégration au sein de la CEDEAO, les autres Etats devant être amenés à rétablir les barrières douanières afin de prémunir contre une invasion de produits européens.

Source: finacialafrik.com

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Mali: L’Opposition lâchée par ses députés et la loi organique sur la prorogation du mandat des députés à l’AN vient d’être adoptée : 137 POUR ; 5 ABSTENTIONS et 0 CONTRE.

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Outre 106 députés de la Majorité, 31 députés au moins de l’Opposition ont voté la loi.
Seul cinq (5) députés de l’Opposition se sont abstenus. Ce sont :
1.Mody N’Diaye (URD)
2.Soumaïla Cissé (URD, procuration à Mody N’Diaye)
3.Nango Mariko (SADI)
4.Oumar Mariko (SADI, procuration à Nango Mariko)
5.Ibrahim Ahmadou Dicko (démissionnaire du RPM, élu Gao).
Décompte :
Deux (2) députés de l’URD sur 21 députés que compte le Groupe parlementaire VRD, deux députés de SADI sur 14 que compte le groupe parlementaire ADP-SADI; et un député démissionnaire du RPM.
Donc ont voté pour la prolongation du mandat des députés :
-19 députés sur 21 que groupe VRD (19 députés URD, 1 député Parena et 1 député PRVM)
-12 députés sur 14 que compte le Groupe parlementaire ADP-SADI (5 députés pour le Sadi et 9 députés pour ADP-Maliba).

SIGMA/Sambo A TOURE
Source: croissanceafrique.com

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Banque Mondiale:Rapport sur les mariages des enfants font perdre des milliards de dollars à l’Afrique

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ACCRA, Ghana, le 20 novembre 2018— La pratique du mariage des enfants coûtera des dizaines de milliards de dollars aux pays africains, indique un nouveau rapport de la Banque mondiale publié à l’occasion du deuxième Sommet de la Commission de l’Union africaine pour mettre fin au mariage précoce qui se tiendra cette semaine au Ghana.

Intitulé Éduquer les filles et mettre fin au mariage des enfants : une priorité pour l’Afrique, le rapport souligne que plus de trois millions de filles (soit un tiers) se marient encore avant leur 18e anniversaire en Afrique subsaharienne. Il s’agit du continent où la prévalence de mariage des enfants est la plus élevée, surtout chez les filles. Or, les filles qui se marient avant 18 ans sont beaucoup plus susceptibles d’abandonner leurs études et ont un niveau d’instruction plus faible que celles qui se marient plus tard. Elles ont également plus de chance de tomber enceinte et d’avoir des enfants très tôt, mettant ainsi en danger leur santé ainsi que l’éducation et la santé de leurs enfants.

Alors que de nombreux pays africains ont atteint la parité entre les sexes dans l’enseignement primaire, le rapport note que les filles sont à la traîne par rapport aux garçons au niveau secondaire. En Afrique subsaharienne, sept filles sur 10 achèvent leurs études primaires, mais seulement quatre filles sur 10 achèvent le premier cycle du secondaire.

En moyenne, les femmes qui ont fait des études secondaires ont plus de chance de travailler et gagnent deux fois plus que celles qui n’ont pas fait d’études. Après avoir analysé 12 pays d’Afrique subsaharienne et du Maghreb, qui abritent la moitié de la population du continent africain, le rapport estime que le mariage des enfants représente un manque à gagner de 63 milliards de dollars en matière de revenus et de capital humain suite à son impact négatif sur l’éducation des filles.

« L’enseignement primaire pour les filles n’est tout simplement pas suffisant. Les filles retirent le plus de bénéfices de l’éducation lorsqu’elles sont capables de terminer leurs études secondaires », explique Quentin Wodon, économiste principal à la Banque mondiale et auteur principal du rapport. « Malheureusement, très souvent elles ne restent pas à l’école si elles se marient tôt. »

Le mariage des enfants entraîne également des taux de fécondité élevés et une croissance démographique plus forte, note le rapport. Si l’on mettait un terme aujourd’hui à cette pratique, la croissance démographique diminuerait. Cela entraînerait une amélioration des niveaux de vie, en particulier pour les plus pauvres.

Le rapport confirme que l’un des meilleurs moyens d’éviter le mariage des enfants est de scolariser le plus longtemps possible les filles. Chaque année d’études secondaires réduit d’au moins cinq points de pourcentage le risque de se marier avant l’âge de 18 ans.

Le rapport décrit également l’impact du mariage des enfants et de l’éducation des filles sur une quarantaine d’autres indicateurs. Par exemple, le mariage des enfants augmente le risque de violences conjugales et réduit la capacité des femmes à prendre des décisions au sein du ménage. Le mariage précoce affecte également la santé des enfants de jeunes mères, notamment avec des risques plus élevés de mortalité et de retard de croissance (malnutrition) chez les enfants de moins de cinq ans.

L’éducation des filles et la promotion de l’égalité entre les sexes font partie d’un effort global de la Banque mondiale qui comprend des financements et des travaux analytiques visant à maintenir les filles à l’école, éviter le mariage des enfants, améliorer l’accès aux services de santé reproductive et renforcer les compétences et débouchés professionnels des femmes.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

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Mali : l’AMRTP explique le code USSD au grand public.

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C’est au cours d’un point de presse animé par le bureau de l’autorité Malienne Télécommunication, des technologies de l’information de la communication et des postes (AMRTP) que les journalistes ont été informé sur la signification du (canal ou USSD) en anglais unstructured supplementary service DATA ou services supplémentaire pour données non structurées. C’était ce jeudi 22 novembre 2018 en présence du président de la structure M. Cheick Sidi Mohamed Nimaga.

En réalité, il s’agit d’une connexion, en temps réel, entre un opérateur téléphonique et un utilisateur, permettant à ce dernier de transmettre des données. La transmission de données se fait à travers les canaux de signalisation GSM. C’est pourquoi, dans le communiqué de presse il est dit que « les codes USSD utilisent une très faible bande passante, ne nécessitent pas un réseau internet et permettent, au choix, d’activer des fonctionnalités sur son téléphone ou d’obtenir de son opérateur mobile des informations sur les services fournir (recharges et vérification de crédit téléphoniques, paiement de facture, participer aux jeux accès money » précise, le communiqué de presse.

Au cours de son allocution président M. Cheick Sidi Mohamed Nimaga a affirmé que « malgré les efforts consentis par le gouvernement du Mali et les opérateurs dans la couverture dans la internet, force est de constater qu’une grande majorité des consommateurs reste toutefois sans accès. Cela vaut également dit-il pour les utilisateurs se trouvant momentanément en zone non couverte par le réseau internet », dit-il. Il ajoute en suite que l’obtention de services par code USSD reste donc dans ces cas précis une alternative, certes pas des plus pratiques, mais au résultat probant » a-t-il ajouté.

Il s’agit de garantir la pleine inclusion financière numérique capable dans ce monde dont les habitants à plus faible revenu disposent, le plus souvent, plus d’un téléphone que d’un compte bancaire. Toute mesure qui réduirait la facture, non seulement numérique, mais aussi financière ou bancaire à travers les TIC, contribuera sans nul doute, à la lutte contre la pauvreté, en donnant les moyens d’agir à la population, base de la pyramide, ce qui, à terme, stimulera la croissance sociale et économique.

Pour ce faire, il est prévu de mettre en place un cadre de collaboration étroite et inclusive, entre les deux structures (AMRTP-BCEAO) et l’ensemble des acteurs clés des secteurs de la finance et des télécommunications. En conclusion, les conséquences de cette mesure sont de nouveaux services verront le jour au profit des plus défavorisés et la démarche conduit à plus de dynamisme et de concurrence dans le secteur pour le grand bien des consommateurs.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

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Mali-météo : Les échanges ont porté sur les enjeux du changement climatique.

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Ce jeudi 22 novembre 2018 Mali-météo a tenu un atelier d’information et de sensibilisation des secrétaires généraux des départements ministériels à l’hôtel Salam de Bamako. C’était en présence des acteurs de la météorologie, du changement climatique, de la banque Africaine de développement, des secrétaires généraux des départements ministériels.

A sa prise de parole le représentant du secrétaire général du gouvernement M. Mamadou DOUGNON a tenu a remercié, le ministre des transports pour avoir initié cet atelier afin d’informer ces hauts fonctionnaires de l’Etat sur les activités du service météorologique, ainsi que sur l’importance et l’utilité de ses produits et services, dans la sécurité des citoyens et des ménages, la protection des biens et le soutien à la croissance et à la l’efficacité économique dans divers secteurs clés du développement de notre économie.

Cette cession d’information offre aux acteurs l’opportunité de mieux comprendre la contribution actuelle et potentielle des services météorologiques au développement socio-économique, afin de mettre en place des stratégies concrètes de soutien du développement et de renforcement des services météorologiques et climatologiques en de leur intégration dans les programmes et projets nationaux de développement, face aux défis liés aux phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques et à la réduction des extrêmes de catastrophes naturelles dans divers secteurs clés de développements.

C’est pourquoi, il est important d’avoir des informations météorologiques fiables et adaptées ainsi que des systèmes d’alertes précoces aux décideurs, dans divers secteurs économiques et au grand publics en temps opportun et dans un langage clair et compréhensible pour faire face à ces phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes afin de soutenir le développement durable, sauver des vies et des moyens de substance.

Selon les observations météorologiques de ces 30 dernières années « le Mali connait des sécheresses récurrentes, des vents violents, des températures extrêmes ; des inondations et des tempêtes de sable et leurs impacts sur la société et la quasi-totalité des secteurs d’activités économique, tels que l’agriculture, la santé, les transports, la production d’énergie ou la gestion des ressources en eau » ont-ils révélé.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

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Office du Niger : Les travaux d’aménagement de 3000 ha en cours à M’Béwani pour une valeur de plus de 12 milliards de FCFA

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Pour les 3000 ha à aménager dans la zone de production de M’Béwani à l’Office du Niger, ce sont le Fonds Européens de Développement (FED) et la Banque Mondiale (BM) qui se partagent respectivement le financement à hauteur de 8 953 107 230 milliards de de FCFA pour le premier dans le cadre de l’aménagement de 2500ha et 3 594 443 370 FCFA pour le second dans le cadre de l’aménagement de 500 ha. L’extension des aménagements se poursuit de nos jours sur la base de programmation quinquennale déclinée dans le contrat plan Etat / Office du Niger/Exploitant agricole. C’est dans ce cadre qu’il est initié, la réalisation d’un périmètre irrigué de 3000 ha dans la zone de production de M’Béwani.
Ces 3000 ha à aménager sont repartis comme suit : 2500 ha à réaliser dans le casier de Tiongoni (et travaux d’aménagement du drain de tango et de la partie amont du drain de Kalankorla). Une fois aménagée, les travaux comprendront les infrastructures d’irrigation et de drainage principales suivantes : le périmètre de 2500 ha net, le distributeur de Tiongoni, le drain principal de Tango, et celui de Kalankorla (Pk 7.1 à Pk 31,600).
Pour les 500 ha restants, l’objectif est de réaliser le réseau secondaire d’irrigation (partiteur BT16), le réseau secondaire de drainage (drains DRK09 et DRK10), les travaux d’ouvrages d’irrigation et de drainage.
Pour la réalisation des deux travaux, sur appel d’offres international, le Groupement d’Entreprise le Groupement EGK-EAD-EGCF a été retenu pour l’exécution des travaux de l’aménagement des 2500 ha pour un délai d’exécution de vingt-quatre mois. En ce qui concerne, les travaux d’aménagement des 500 ha, sur appel d’offres national ouvert, le Groupement d’Entreprise le Groupement EGK-EAD a été retenu pour l’exécution des travaux.
L’objectif recherché pour l’aménagement des 3000 ha dans la zone de production de M’Béwani à l’Office du Niger vise à contribuer à la sécurité alimentaire du pays, à augmenter la production et la productivité des terres aménagées par l’intensification de l’agriculture et à l’équilibre financier de l’Office du Niger afin de lui permettre de poursuivre son programme d’aménagement des terres dans le delta central du fleuve Niger.

Daouda B kone

Source: Croissanceafrique.com

Mail:croissanceafrik@gmail.com