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Obligations du Trésor : Le Mali sollicite 25 milliards sur le marché régional

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Le Mali va lancer sur le marché de l’Union économique monétaire ouest africain(Uemoa) une émission d’obligations assimilables du Trésor par adjudication portant sur un montant de 25 milliards et sur une durée de trois ans , a annoncé l’agence régionale ouest-africaine de planification de la dette UMOA-Titres dans un communiqué.
La date de dépôt des soumissions est fixée au jeudi 08 Novembre 2018. La valeur nominale unitaire est de dix mille francs(10.000) et la valeur du taux d’intérêt est de 6,15%. L’échéance est fixée au lundi 08 Novembre 2021 et le remboursement des Obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement in fine). Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6,15% l’an dès la première année.
La présente émission d’Obligations Assimilables du Trésor dans tous les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat, gestion 2018.
Les intérêts perçus sur les Obligations Assimilables du Trésor sont exonérés d’impôts pour les investisseurs résidents au Mali. Les non-résidents sont soumis à la fiscalité applicable sur le territoire du pays de résidence.
Troisième producteur d’or en Afrique, le Mali a une économie essentiellement basée sur l’agriculture, l’industrie extractive et le commerce.
Pour rappel, 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’Offres Non Compétitives (ONC) aux Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) habilités du Mali.
Pour plus d’informations, merci de visiter :
www.umoatitres.org
Oumar Nourou

Mail: croissanceafrik@gmail.com

RSE: Malitel offre des vivres à des centres d’accueil et de placement familial

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Dans le cadre du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, la société de téléphonie mobile Malitel a offert, mardi dernier, des vivres à plusieurs centres d’accueil et de placement familial de Bamako. Cette année, les responsables de Malitel se sont déplacés jusqu’aux sièges des bénéficiaires pour leur offrir ces dons. Une façon pour l’opérateur historique d’innover dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de responsabilité sociale d’entreprise (RSE).
La société de téléphonie mobile Malitel a offert des vivres à plusieurs centres d’accueil et de placement familial. Parmi les principaux bénéficiaires, on a noté : la Pouponnière de Niamana, le centre Nelson Mandela d’hébergement et d’éducation pour enfants des mères en détention et le centre d’appui pour la scolarisation des filles “ Jigiya bon “ . Cette donation est composée de riz et de lait.
Contrairement aux précédentes années où elle organisait des cérémonies de donation à son siège, cette année, Malitel s’est déplacée jusqu’aux sièges des bénéficiaires pour leur offrir ces dons.
La délégation conduite par Mme Soumaré Abibatou N’Diaye, chargée des relations publiques de Malitel, s’est d’abord rendue au centre d’accueil et de placement familial pour offrir des sacs de riz et de lait. Situé à Niamana, aujourd’hui ce centre abrite 293 enfants dont 127 garçons et 128 filles. Parmi eux, 47 sont en situation de handicap plus ou moins lourds. Le centre est confronté aux problèmes d’alimentation, de santé, d’habillement, d’eau, de loisirs et de prise en charge du salaire des nounous. Ensuite, ce fut le tour du centre Nelson Mandela d’hébergement et d’éducation pour enfants des mères en détention de recevoir des dons de Malitel. Ce centre accueille les enfants dont les mamans sont en prison et qui n’ont aucun autre soutien dans la société.
La journée s’est achevée au centre d’appui pour la scolarisation des filles “Jigiya bon” sis à Daoudabougou. Ce centre accueille uniquement des filles à partir de 8 ans, n’ayant pas eu la chance d’être scolarisées. De nos jours, le centre abrite 60 filles. Il assure une prise en charge scolaire du premier cycle jusqu’à la fin des études universitaires.

Mahamane Maïga
Mail: croissanceafrik@gmail.com

RSE : La Fondation Orange-Mali fait un don d’une valeur de 131 millions de F CFA

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Dans le cadre des activités de la 24e édition du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, la Fondation Orange-Mali a organisé sa traditionnelle journée de la solidarité le mardi 23 octobre 2018 au Palais des sports de Bamako. Cette action humanitaire s’inscrit dans la dynamique de perpétuer sa valeur de responsabilité sociale d’entreprise (RSE).
La Fondation Orange-Mali, partenaire du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire, organise chaque année au cours du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion une journée dénommée “Journée de la solidarité de la Fondation Orange-Mali”, en appui aux efforts de l’Etat dans sa lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
La célébration de la journée de solidarité de la Fondation Orange était placée sous la présidence du ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Hamadou Konaté, en présence du parrain du mois de la solidarité Mamadou Keita, du directeur général adjoint d’Orange Mali et de Mme Coulibaly Hawa Diallo, Administratrice générale de la Fondation Orange-Mali.
Comme à l’accoutumée, la fondation orange Mali vient de montrer une fois de plus, son soutien aux démunis du Mali à travers des donations en cette 24 édition du mois de solidarité et de la lutte contre l’exclusion. En cette 24 ème édition du mois de solidarité, la fondation Orange Mali vient d’investir 131 millions de Francs CFA. Ces donations sont constituées de denrées alimentaires, moustiquaires imprégnées, kits scolaires, vêtements, matériels pour personnes handicapées et équipements médicaux entre autres.
Au cours de la cérémonie, certains projets ont été présentés dont le projet éducation, le projet village numérique et celui de la solidarité. La fondation Orange a réalisé deux villages Orange à Kantila et Diouba. Le village Orange est une école, un centre de santé et un point d’eau pour un développement harmonieux des communautés rurales.
Mahamane Maïga

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Bamako: Conférence de presse des conclusions de la 10 ème et dernière revue des résultats obtenus par le Mali dans le cadre du programme appuyé par un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).

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Déclaration des services du FMI à la conclusion d’une mission de revue au Mali:

Une mission du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Boriana Yontcheva, a séjourné à Bamako du 24 octobre au 3 novembre 2018 dans le cadre des consultations relatives à la dixième revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du FMI.

A l’issue des discussions, Mme Yontcheva a fait la déclaration suivante :

« La mission du FMI et les autorités Maliennes sont parvenues à un accord préliminaire sur la conclusion de la dixième revue du programme économique et financier du Mali soutenu par la FEC du FMI, sous réserve de l’approbation par la Direction et le Conseil d’administration du FMI. L’examen du dossier par le Conseil d’Administration du FMI est prévu pour décembre 2018.

« La croissance du PIB de 2018, soutenue par une production agricole solide, devrait rester robuste à environ 5 %. L’inflation est projetée à environ 1.9 %, en dessous du plafond régional. »

« La mise en œuvre du programme au cours du premier semestre 2018 a été globalement satisfaisante. La mission et les autorités ont revu l’exécution budgétaire du premier semestre 2018. La plupart des critères quantitatifs de performance à fin juin 2018 ont été atteints. La moins-value importante au niveau des recettes intérieures a été compensée par une réduction des dépenses car les autorités ont fait preuve de détermination pour respecter leur objectif de déficit budgétaire. Le niveau attendu des recettes à fin Décembre 2018 est inférieur à l’objectif du Gouvernement de 1 pourcent du PIB. En plus de la mise en œuvre de mesures correctives d’administration fiscale pour redresser le niveau des recettes, les autorités ont également prévu de resserrer significativement les dépenses d’investissement moins prioritaires financées sur ressources intérieures et les dépenses courantes, hors salaire, afin de respecter l’objectif de déficit budgétaire de 2018. Plusieurs réformes structurelles ont été mises en œuvre, en particulier celle sur la gouvernance où l’objectif de transmission des déclarations de patrimoine par les hauts fonctionnaires a été largement rempli. Cependant, la formule de fixation des prix pétroliers n’a pas été constamment mise en œuvre et la réforme relative au relèvement du seuil des investissements bénéficiant d’exonérations fiscales a été retardée. »

« Le budget préliminaire de 2019 est en ligne avec le respect du critère de convergence de l’UEMOA limitant le déficit budgétaire à 3 % du PIB. Atteindre cet objectif va nécessiter plus d’efforts de recouvrement des recettes dans un contexte de prix pétroliers toujours élevés et une situation sécuritaire difficile. »

« Pour le moyen terme, les autorités doivent accroître leurs efforts afin de créer de l’espace pour les dépenses en infrastructures et sociales. Cela nécessitera une mise en œuvre inébranlable des réformes sur l’amélioration de l’administration fiscale, l’amélioration de l’efficacité de la taxation du secteur minier et des recettes sur les produits pétroliers, ainsi que l’amélioration de la gestion des finances publiques, en particulier l’augmentation de l’efficacité des investissements publics et le renforcement de la gestion de la dette. »

L’équipe des services du FMI tient à remercier les autorités, leurs interlocuteurs du secteur privé, et les équipes techniques de leur appui et de leurs entretiens constructifs.

L’équipe a rencontré le Président Ibrahim Boubacar Keïta ; le Premier Ministre, Soumeylou Boubèye Maïga ; le Ministre de l’Économie et des Finances, Dr Boubou Cissé et d’autres membres du Gouvernement ; le Directeur National de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, M. Konzo Traoré, des hauts fonctionnaires, des syndicats, et des représentants de la société civile et du secteur privé et des partenaires au développement.

Daouda Bakary kone

Source:croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Les non-dits du sommet quadripartite sur la Syrie

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par Thierry Meyssan
Le sommet quadripartite d’Istanbul sur la Syrie a avalisé les avancées politiques russes, mais n’a rien décidé. Moscou s’est employé à faire de la pédagogie avec ses partenaires turcs, français et allemands. Les alliés de Washington peinent à digérer leur défaite et à en tirer des conclusions.

Depuis l’accord russo-US d’Helsinki, en juillet dernier, le président Donald Trump tente de retirer ses troupes de Syrie, tandis que le Pentagone insiste pour les maintenir afin de ne pas laisser la Russie décider seule de l’avenir du pays. Cependant les alliés de Washington refusent la défaite.

Le sommet quadripartite d’Istanbul devait rapprocher les points de vue de la Russie, de la Turquie, de la France et de l’Allemagne. À lire le communiqué final [1], l’entente semble parfaite, mais à le comparer avec la presse des pays concernés, rien n’est moins sûr.

Le sujet de discorde, qui n’est pas même mentionné dans le communiqué, est la Constitution syrienne, adoptée par référendum en 2012.

– Après avoir imaginé appliquer à la Syrie le modèle fédéral de Républiques ethniques, la Russie s’est rendue à l’évidence que la situation du pays est complètement différente de la sienne. En Syrie, les communautés ne sont pas assignées géographiquement. Moscou n’entend donc pas interférer dans ce débat.

– D’un point de vue turc, il conviendrait de réitérer en Syrie ce qui a été fait à Chypre. En 1974, la prétendue opération « Paix pour Chypre » était désignée sous le nom de code plus explicite d’opération « Attila ». Elle visait à annexer le Nord de l’île avec l’assentiment d’Henry Kissinger [2]. Aujourd’hui l’opération « Rameau d’olivier » pourrait permettre d’annexer le Nord de la Syrie et de réaliser ainsi partiellement le « serment d’Atatürk » [3].

– D’un point de vue français, on persiste à rêver au « mandat » donné par la Société des nations (1920) en application de l’accord Sykes-Picot (1915). La décolonisation ayant débuté à la fin de la Première Guerre mondiale, la SDN expliqua qu’il s’agissait d’assurer une « période de transition » entre l’indépendance de fait et une véritable indépendance (sic). Conservant le même vocabulaire, le président François Hollande lorsqu’il était à New York évoqua la nécessité d’établir un nouveau « mandat » sur la Syrie. Tandis que son successeur, Emmanuel Macron, assure qu’il faut organiser une « période de transition », sans jamais oser expliciter entre quoi et quoi.

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, le « Parti colonial » français (qui n’était pas un parti politique mais un lobby transpartis) n’accepta pas la décolonisation. Sans autorisation du gouvernement de Paris, l’armée française bombarda non seulement la Syrie en 1945 (c’est-à-dire après l’indépendance), mais aussi l’Algérie (massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, 1945) et l’Indochine (massacre d’Haïphong, 1946).

Suivant cette idéologie, la France envisage également de créer un « foyer national kurde » sur le modèle mis en pratique par les Britanniques en Palestine.

– Enfin d’un point de vue allemand, peu importe la Constitution, il convient de faire migrer à nouveau les Syriens que l’on a déplacés à la demande conjointe de l’Otan [4] et du patronat allemand et de les renvoyer dans leur pays. D’un point de vue stratégique, l’opération visant à vider le pays de ses habitants n’a pas permis la victoire. Tandis que d’un point de vue économique, il n’a pas été possible d’intégrer la grande majorité des migrants dans l’industrie lourde. Les électeurs allemands reprochent donc à la chancelière Merkel de leur avoir imposé le fardeau de l’aide sociale.

La Chancellerie réalise un peu tard [5] que, compte tenu de l’attraction de l’Allemagne sur les pays du Sud, le nombre de migrants aurait été le même avec ou sans guerre, dès lors que Berlin annonçait accepter tous les étrangers qui souhaitaient immigrer.

Source: reseauvoltaire.org

Mail: croissanceafrik@gmail.com

La stratégie de Trump contre la Russie et la Chine

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La guerre en Syrie a montré que les Forces armées US ont perdu leur supériorité en matière conventionnelle au profit de la Russie. La mise au point par Moscou d’une nouvelle génération de vecteurs nucléaires hypersoniques devrait également attester le dépassement des États-Unis en matière nucléaire. Cherchant à rattraper son retard, le Pentagone entend profiter —tant qu’il en est encore temps— de sa supériorité quantitative nucléaire pour imposer ses choix à la Russie et à la Chine.

La revue Foreign Affairs, de l’influent Council on Foreign Relations, vient d’exposer crûment le débat en cours sur une guerre nucléaire que les US pourraient livrer à la Russie et à la Chine [2].

Il y a d’abord un article de Elbridge Colby –l’un des principaux auteurs de Stratégie de défense nationale du Pentagone [3], qui proclame la fin de la guerre effective contre le terrorisme et le retour de la concurrence entre les grandes puissances– avec pour mot d’ordre stratégique : « si tu veux la paix, prépare-toi à la guerre nucléaire » [4]

Colby, le sous-secrétaire adjoint en charge de la stratégie et du développement de la force, prévient : toute confrontation avec la Russie et avec la Chine pourrait devenir nucléaire si, au cours d’un combat se durcissant et devenant plus incertain, chaque combattant était tenté de saisir son épée nucléaire pour tester la résolution de la partie adverse, pour relever le défi, ou tout simplement pour pouvoir continuer le combat.

Selon Colby, le meilleur moyen pour éviter une guerre nucléaire, c’est d’être prêt à en livrer une à caractère limité (sic) ; et les USA sont disposés à réaliser des opérations nucléaires efficaces (sic) autant que limitées.

André Damon, du site trotskiste WSWS [5] revient sur la menace de Trump de retirer les USA du Traité INF, sur les forces nucléaires intermédiaires [6], qui interdit aux USA et à la Russie de développer des missiles de portée entre 500 et 5 500 km.

Damon considère que la menace de Trump met en danger la vie de millions de gens en Europe et en Asie orientale, en planifiant un feu croisé contre Pékin et contre Moscou. Et les USA ne cachent plus leur envie d’utiliser les armes nucléaires dans leurs combats, où il n’y aurait plus aucune limite, dans l’objectif de vaincre les « adversaires ».

Damon ajoute que ces plans se réalisent en secret avec la complicité du New York Times et du Parti démocrate, qui est resté presque silencieux quant aux conséquences et au danger d’une guerre mondiale.

George Shultz, le puissant secrétaire d’État sous la présidence républicaine de Ronald Reagan, défend l’INF : “nous devons préserver ce traité nucléaire”, dit-il. [7].

Shultz fait remarquer que les armes nucléaires sont une menace pour le monde, et entreprend l’apologie justifiée de la signature du Traité, en 1987, par Ronald Reagan le président républicain d’alors, et par le dirigeant de l’ex-URSS Mikhaïl Gorbatchov [8].

Il critique les menaces de Trump de lâcher l’INF sous prétexte de violations de la part de la Russie, et il profite de l’occasion pour inviter d’autres pays à rejoindre les signataires du traité, et à résister à la tentation US de développer de nouvelles espèces d’armes létales ; il propose pour cela, comme étape préliminaire une réunion des experts des US et de la Russie pour discuter des violations éventuelles.

À l’époque, le traité avait suscité un fort scepticisme, mais George Schultz soutient qu’il a été possible de réaliser « des inspections étendues in situ pour vérifier que tous les missiles interdits avaient bien été éliminés ». Et déjà en 1992, quelque 2700 missiles avaient été détruits [9].

Shultz cite à ce sujet une phrase clé du tsar Vlady Poutine proférée il y a un an : « si l’on me demande si le désarmement nucléaire est possible ou pas, je dirai oui, c’est possible. Est-ce que la Russie souhaite ou pas le désarmement nucléaire universel ? La réponse est oui, encore une fois, si la Russie en a le désir, et elle va y travailler ».

Shultz rappelle que dans la Révision de la position nucléaire des US [10] était : « Les US restent engagés dans leurs efforts pour appuyer l’élimination globale, en dernière instance, des armes nucléaires, biologiques et chimiques ».

Les USA ont réduit leurs réserves nucléaires à hauteur de 85 % depuis le paroxysme lors de la Guerre froide, et n’ont pas déployé de nouvelles capacités nucléaires durant plus de deux décennies » [11] . L’ancien secrétaire d’État de Ronald Reagan conclut que ce n’est pas le moment de construire de grands arsenaux d’armes nucléaires. Il est temps d’éliminer cette menace du monde entier.

Le pire serait de croire que la Russie et la Chine vont rester les bras croisés.

Alfredo Jalife-Rahm

Source: reseau voltaire

Mail; croissanceafrik@gmail.com

Coopération Mali-Guinée: Signature de protocole d’accords entre le Conseil Maliens des Chargeurs et le Conseil Guinéen des Chargeurs.

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Cérémonie symbolique pour officialiser le nouveau partenariat entre maliens et guinéens. Une cérémonie présidée par le Ministre des Transports, M. Soumana Mory COULIBALY. C’était ce lundi 05 novembre 2018 dans la salle de conférence du ministère des transports du Mali.

C’était aussi en présence du Président du Conseil Maliens des Chargeurs et son homologue de la Guinée. L’objectif de ce protocole d’accord est de matérialiser leur engagement dans la relance des échanges commerciaux entre le Mali et la Guinée.

Après plus d’une semaine de rencontres et d’échanges avec les autorités et acteurs maliens du domaine des transports, la mission guinéenne boucle ce séjour sous de bonne note. Dans ce document qui vient d’être signé, les deux parties s’engagent à donner un nouvel élan à leur partenariat.

Cette signature a été présidée cet après-midi dans les locaux du Département de tutelle par le ministre en charge des Transports Soumana Mory Coulibaly. Elle intervient suite à des rencontres, tenues du 29 octobre au 05 novembre entre particulièrement les deux hommes et l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique des transports de la République du Mali. L’objectif de ces rencontres est d’établir une plateforme de coopération bilatérale visant à renforcer les rôles des parties dans la promotion et la mise en œuvre des politiques, programmes, projets et plans d’actions en vue d’améliorer l’efficacité des échanges commerciaux entre la République du Mali et la République de Guinée.

Cependant, il fauter qu’une dizaine des accords signés a été signée à l’issue des échanges fructueux et constructifs. Parmi eux, les délégations ont convenu de ce qui suit : accorder une assistance mutuelle aux chargeurs et autres acteurs de la chaîne de transport de deux pays ; mettre en place des systèmes efficaces de géolocalisation pour suivre le mouvement des cargaisons sur les corridors ; promouvoir et prendre une part active dans la simplification et l’harmonisation des procédures douanières relatives au transit et au commerce transfrontalier entre les deux pays ; coopérer dans le domaine des TIC et dans la collecte, le traitement et l’échange des statistiques ; contribuer au renforcement des capacités des chargeurs et autres acteurs dans la chaîne des transports à travers des programmes adéquats de formation et ; construire et exploiter en partenariat, des infrastructures et équipements logistiques dans les ports et sur les corridors de transport et transit.

Elles vont dans les jours à venir, s’accorder une assistance mutuelle aux chargeurs et autres de la chaîne de transports des deux pays, simplifier les procédures douanières relatives au transit et au commerce transfrontalier, et enfin, mettre en place des systèmes efficaces de géolocalisation pour suivre le mouvement des cargaisons.

Des rencontres annuelles de haut niveau se tiendront alternativement dans les deux pays pour mesurer les progrès réalisés.

Daouda Bakary KONE

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Finance: Perspectives économiques au Mali

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Performance économique et perspectives
Entre 2014 et 2015, la croissance du PIB réel a atteint une moyenne de 6,5 %, avant de ralentir à 5,8 % en 2016. Ce déclin devrait se poursuivre jusqu’à 5,5 % en 2017 vraisemblablement en raison de la contreperformance du secteur primaire (38 % du PIB) causée par une mauvaise campagne agricole. À moyen terme, les perspectives économiques restent positives avec des taux de croissance du PIB réel projetés à 5 % pour 2018 et 4,9 % pour 2019. L’économie reste toutefois confrontée à un risque de baisse, notamment en raison de la fragilité de la situation sécuritaire.

Indicateurs macroéconomiques – Évolution
Le déficit budgétaire s’est établi à 3,1 % du PIB en 2016 et est estimé à 3,5 % pour 2017. Les recettes fiscales en part du PIB devraient augmenter de 0,3 points de pourcentage grâce à la poursuite des efforts de modernisation des administrations fiscales et d’élargissement de l’assiette fiscale. L’inflation est estimée à 2 % en 2017 contre -1,8 % en 2016, moins que le seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Le déficit du compte courant est estimé à 7 % du PIB en 2017 contre 7,1 % en 2016, et devrait continuer à diminuer à 5,7 % en 2018, grâce à l’amélioration des termes de l’échange, qui devraient passer de -6,4 % en 2017 à -0,1 % en 2018. L’encours de la dette publique devrait légèrement augmenter à 31,8 % du PIB en 2017, en grande partie à cause de l’augmentation de la dette intérieure, de 7 % en 2015 à environ 15 % en 2017. La plus récente analyse de la soutenabilité de la dette (juillet 2017) indique un risque de surendettement modéré.

Facteurs positifs
La mobilisation des recettes fiscales, douanières et domaniales continue d’être au cœur des réformes des finances publiques visant à assurer au mieux le financement des besoins, sans cesse croissants, de développement du pays. Par ailleurs, le Gouvernement a fait de la décentralisation budgétaire une de ses priorités, en mettant un accent sur, d’une part, la mise en œuvre de projets structurants de développement régionaux dans le cadre des contrats plans État-région, soutenus par un transfert des compétences et ressources nécessaires et, d’autre part, une responsabilisation accrue des régions. Les transferts de ressources ont été de 22,9 % des recettes budgétaires en 2016 et sont estimés à 23,4 % pour 2017.

Facteurs négatifs
Malgré la reprise économique et les efforts de restauration progressive de la capacité de l’État à fournir les services sociaux de base, il demeure trois défis majeurs. Premièrement, l’amélioration durable de la situation sécuritaire reste un grave problème, alors qu’elle est un facteur indispensable au développement. Deuxièmement, il est impératif pour le développement du secteur privé d’améliorer la gouvernance dans la gestion publique en mobilisant mieux les ressources destinées aux besoins croissants d’investissements ; en renforçant la qualité de la dépense publique et la répartition équitable des ressources entre les régions du pays et les secteurs prioritaires ; et en assurant la transparence dans la passation des marchés publics. Enfin, étant donné les contraintes imposées par la fragilité structurelle de l’économie et la forte croissance démographique (3,6 %), la réalisation d’une croissance économique forte et inclusive constitue également un défi.

Source: Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2018

Daouda Bakary koné

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Annonces INPS-MALI

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Mali: COMMUNIQUÉ DE L’INPS

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À TOUS LES PENSIONNÉS ;
La Direction Générale de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS), informe les pensionnés de l’Institut que les paiements des droits au titre du mois de novembre 2018, initialement prévus le 14 novembre pour le 1er groupe, le 15 novembre pour le 2ème groupe, et le 16 novembre pour le 3ème groupe auront lieu effectivement aux dates ci-après pour chaque groupe :
– 1er groupe : 20 novembre 2018 ;
-2ème groupe : 22 novembre 2018 ;
-3ème groupe : 23 novembre 2018.

La Direction Générale de l’INPS sait compter sur la bonne compréhension de tous.
Bamako, le 05 Novembre 2018
LA DIRECTION GÉNÉRALE

Daouda Bakary KONE

Mail:croissanceafrik@gmail.com