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Solidarité : La mairie de la CV fait œuvre utile

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Elle a fait don de 21 tonnes du riz aux victimes des campements bozos inondés, aux anciens combattants, veuves et victimes de guerre et à l’UMAV pour une valeur d’environ 11 millions de FCFA
Le mois d’Octobre est décrété par les plus hautes autorités du pays comme mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion. A cet effet chaque année, l’Etat à travers le ministère de la Solidarité et de l’Action Humanitaire et de ses partenaires, organise, à travers le pays, une série d’activités de solidarité envers les populations plus nécessiteuses.
Pour cette 24ème édition, la mairie de la commune V du District de Bamako, n’est pas restée en marge. Elle a procédé le jeudi 25 octobre dans l’enceinte de la mairie, à la remise de vivres aux victimes des campements bozos inondés de Badala-Est, Palais de la Culture, Baco-Djicoroni et Torokorobougou, à l’Association des anciens combattants, veuves et victimes de guerre, et à l’Union malienne de Aveugles (UMAV) de la commune V. La remise symbolique de ce don a fait l’objet d’une courte cérémonie, mais pleine de signification. C’était sous la houlette de l’infatigable Amadou Ouattara, maire de la commune V du district de Bamako, entouré de plusieurs de ses conseillers, en présence des représentants du ministère de la Solidarité et de l’Action humanitaire et celui de l’Administration territoriale et de la décentralisation, des autorités coutumières ainsi que les représentants des bénéficiaires.
En vue de soutenir et accompagner les efforts des victimes suite à l’épreuve des dernières inondations et en la faveur du mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’exclusion, les autorités de la mairie de la commune V du District de Bamako offrent à chacune des 194 familles sinistrées des campements bozos, 1 sac de 100 kg de riz et une somme symbolique de 15 000 FCFA.
En plus des quatre campements sinistrés : Badala-Est, Palais de la Culture, Baco-Djicoroni et Torokorobougou, l’Association des anciens combattants, veuves et victimes de guerre et l’Union malienne de aveugles(UMAV), ont reçu, chacune, une demi tonne de riz.
Au total ce sont 21 tonnes de riz qui ont été distribuées à travers cette opération pour une enveloppe d’environ 11 millions de FCFA.
En remettant cette donation aux bénéficiaires, le maire Amadou Ouattara, a déclaré que « ce geste nous permet d’exprimer tout notre amour et toute notre compassion envers ces campements bozos qui nous sont très chers. Notre prière est qu’ils ne soient plus victimes d’inondations les années à venir ».
Les bénéficiaires ont remercié le maire et son équipe pour ce geste humanitaire.

Spurce: 22 septembre

Transfert d’argent : La BMS-SA et Orange Finance Mobile lancent une nouvelle offre.

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Intitulé ‘’BMS Mobile’’, ce service a plusieurs avantages : faciliter le transfert d’argent d’un client de son compte BMS vers son compte Orange Money et réciproquement de son compte Orange Money vers son compte BMS

La banque Malienne de Solidarité (BMS-SA) et Orange finance mobile viennent de mettre sur le marché malien une nouvelle offre dénommée « BMS Mobile » qui révolutionne leurs rapports avec leurs clients et bien d’autres en leur permettant de faire des tas d’opérations de transfert entre le compte Orange money et BMS sans se déplacer dans une agence dédiée.
Le lancement officiel de cette activité s’est déroulé le jeudi 25 Octobre 2018 à l’hôtel Sheraton de Bamako sous la présidence du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Harouna Modibo Touré en présence du Directeur général de la Banque Malienne de Solidarité (DG), Babaly Ba et la Directrice générale d’Orange finances mobiles Mali (OFMM), Sow Rokiatou Ba.
La nouvelle offre bancaire intitulée « BMS Mobile », selon le DG Babaly Ba, est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant entre la Banque malienne de solidarité et la Société Orange finances Mobile Mali, filiale de l’opérateur de télécommunications Orange Mali. Il marque la volonté de ces partenaires de moderniser la pratique et le comportement de leurs clients communs dans l’exercice de leurs activités économiques. Désormais, grâce à leur téléphone, leurs clients peuvent faire de part et d’autres, des retraits et versements sur leurs comptes respectifs et ensuite effectuer des opérations de paiement.
Ils peuvent également transférer de l’argent à partir de leurs compte Orange Money, vers leur compte BMS-Sa, consulter le solde et de le recevoir en temps réel par SMS et surtout de consulter les dernières transactions de leurs comptes sans oublier les payements des factures à distances.
Pour bénéficier de ce service, le client doit préalablement avoir un compte Orange-Money et un compte BMS. Puis, il se rend dans une agence de la BMS, muni de son téléphone portable et de sa pièce d’identité en cours de validité pour souscrire aux formalités d’inscription.
Transfert entre compte BMS-SA et OMY : il suffit pour le client de composer le #144#41#, sélectionner la BMS, puis choisir “ banque vers Orange Money”. Le client saisit ensuite le montant à transférer, il confirme l’opération avec son code secret. Un SMS de confirmation lui est envoyé pour certifier sa transaction.
Ou encore Transfert entre compte OMY vers BMS : il suffit au client de composer le #144#41#, sélectionner la BMS, puis choisir “ Orange Money vers banque”. Le client saisit ensuite le montant à transférer, il confirme l’opération avec son code secret. Un SMS de confirmation lui ai envoyé.
Le montant minimum que le client peut transférer est 1000F et le maximum est 1 500 000F.
Dans son intervention le ministre de l’Economie numérique et de la communication a félicité l’évolution technologique via cette initiative en faveur de la transformation de l’écosystème du numérique du Mali. Tout en ajoutant que le mobile money et le milieu bancaire sont complémentaires et non concurrents comme l’illustre à dessein BMS Mobile, le ministre en charge de TIC a assuré son soutien aux initiatives du genre dans notre pays. Harouna Modibo Touré a saisi l’occasion pour interpeller les responsables d’Orange Mali sur deux choses, à savoir la qualité du service et la couverture du réseau de l’ensemble du territoire.

Source: 22 septembre

Mali: Booster le développement de la Cité des rails

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Attendu en première région ce mercredi pour l’inauguration de la centrale électrique, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita est porteur d’autres bonnes nouvelles pour les populations de Kayes : la pose de la première pierre de la rénovation d’un dispensaire à Médine, et l’adduction d’eau. Sans oublier la visite du chantier du nouveau pont et le démarrage des travaux de réhabilitation de l’axe Kati-Didiéni.

Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a décidé de réserver sa première visite à l’intérieur du pays à la région de Kayes. Les populations, les autorités administratives et politiques de la première région sont fin prêtes pour accueillir le Président de la République comme cela se doit. IBK et sa délégation apportent de bonnes nouvelles pour les populations de Kayes, conformément au programme « Notre grand Mali avance » ou « Anw Ka Mali Be ka taa Gnè ».

Ce programme quinquennal 2018-2023 consacre une nouvelle offre politique qui s’inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis et l’ouverture de nouvelles perspectives aux maliennes et maliens. Il prévoit notamment la création d’emplois, de richesses et surtout une promotion du secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre de politiques de facilité en faveur des investisseurs. L’amélioration du cadre de vie des populations est une priorité de premier ordre pour le Chef de l’Etat qui s’est engagé à améliorer sensiblement la couverture énergétique dans notre pays.

De l’énergie à moindre coût
Résolument engagé dans le développement local à travers des mécanismes innovants et durables, le Président de la République procèdera à l’inauguration d’une unité de production d’électricité réalisée par la société Albatros Energy Mali SA dans la cité des rails. « Nous nous emploierons à accroitre l’offre énergétique à travers la diversification des sources énergétiques et l’accroissement de l’accès des populations urbaines et rurales aux services énergétiques et à moindre coût » promettait-il dans son programme.

La réalisation qu’il inaugure est une Centrale électrique située à 12 km de la ville de Kayes, à moins de 100 km de la frontière avec le Sénégal. La puissance brute installée 90.240 KWm ISO pour un coût du Projet s’élève à environ 84 milliards de FCFA. Selon les spécialités, elle se compose de six (6) moteurs de 15MW chacun et produira un minimum garanti de 578 GWH d’électricité par an, tout en respectant les normes environnementales internationales les plus récentes.

La centrale produira de l’électricité en base et augmentera de manière significative la capacité totale de production d’énergie installée au Mali tout en assurant un approvisionnement constant en électricité fiable. Une Convention de Concession a été signé avec l’Etat Malien en 2010 ainsi qu’un contrat d’Achat et de Fourniture d’Energie avec EDM en 2016. La durée du contrat est de 20 ans.
Pendant la construction de la centrale, il y a eu 514 emplois créés dont 139 emplois pour la seule commune rurale de Hawa Dembaya. Les salaires versés et autres revenus distribués s’élèvent à 1,7 milliards de FCFA.
La construction de la centrale a entrainé d’autres impacts sur la vie socio-économique : la réhabilitation complète du dispensaire Docteur Demba DIALLO et la transformation d’un bâtiment annexe en maternité ; un programme de forages, de puits pour aider les populations avec un investissement de 66,5 millions de FCFA. A cala s’ajoutent les possibilités de connexions de la centrale thermique avec les industries minières de la région qui permettront une réduction substantielle des coûts de production au bénéfice de ces unités.

Voir le chantier du deuxième pont
Initié par lui au grand soulagement des Kayésiens, le projet de la construction d’un deuxième pont est une source d’espoir pour tout le Mali. La capitale de la première région administrative de notre pays ne dispose que d’un seul pont qui relie les deux parties parties de la ville. Cette infrastructure a été rénovée à 2,3 milliards de francs CFA pour faciliter la fluidité du transport sur l’axe Dakar-Bamako. Et l’histoire retiendra que ce pont aussi a été réalisé sous l’impulsion d’IBK alors qu’il était Premier Ministre du Président Alpha Oumar Konaré. Selon les statistiques douanières, une moyenne de 500 camions par jour passent par ce pont.

D’un coût de 58 milliards de francs CFA, le deuxième pont de Kayes viendra impulser une nouvelle dynamique au développement de la première région. D’autres projets d’infrastructures routières dans la région de Kayes sont en cours de matérialisation. Il s’agit, entre autres, de la route Sadiola-Kéniéba, celles de Kita-Toukoto-Bafoulabé avec la construction de deux ponts et de Nioro-Yélimané-Dialaka. C’est dire que sous l’impulsion du Chef de l’Etat, le désenclavement de la première région se poursuit à pas de géant.

Une autre bonne nouvelle pour la région de Kayes : sur instruction du Président Keita, et financés par le Budget national, les travaux de réhabilitation du tronçon Kati-Kolokani-Didieni ont débuté le 23 Octobre dernier. Il s’agit de la première phase de la réhabilitation de route Kati-Diéma-Kayes-Diboli.

Source: 22 septembre

Syndicalisme : L’Alliance pour la Police nationale voit le jour

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Le comité syndical de l’Alliance pour la police nationale (APN), dirigé par son Secrétaire général, Yaya Fofana, en partenariat avec le Syndicat autonome de la magistrature (SAM), a animé un point presse le mercredi 25 octobre, au siège du SAM.
Cette rencontre avait pour but, d’éclairer l’opinion nationale, de l’existence désormais d’un mouvement syndical dénommé : «Alliance pour la police nationale.
C’était en présence du président par intérim du SAM, Aliou Badra Nanacassé, du secrétaire général adjoint de l’APN, Sidi Tamoura.
Composé de 29 membres, ce bureau provisoire aura la lourde tâche de défendre les intérêts matériels et moraux de l’ensemble de la Police nationale du Mali.
Selon le conférencier, ce syndicat est crée à la suite d’un mécontentement de la mauvaise gestion constatée de la part des autres comités syndicales. Il s’agira alors de donner une clairvoyance à la gestion de la Police nationale et permettre aux agents policiers, de bénéficier de tous leurs droits.
Mais bien avant, le Comité syndical avait adressé une correspondance au ministre en charge de la Sécurité et de la Protection civile dont le contenu est libellé comme suit : « Vu notre engagement pour la consolidation des acquis démocratiques, nous avons sagement réfléchi à la création d’un nouveau syndicat dénommé Alliance pour la Police Nationale (APN). Au regard du passé, on vous avait promis un mouvement modéré et sage en créant le SAP, Mais malheureusement, cela a été un parcours plein de divergences d’idées. Ce qui montre une vague de démissions de nos cadres et fondateurs du SAP. »
Selon le Secrétaire général adjoint, l’APN n’est pas un nouveau syndicat, c’est seulement l’appellation qui a changé. La Police étant un auxiliaire de justice, il est nécessaire de lier le partenariat avec la justice, car ces deux corps ne peuvent pas travailler l’un sans l’autre. Elle ne veut plus être manipulée par qui que ce soit, elle a atteint sa maturité, pour ne plus se laisser faire, a laissé entendre M. Tamoura.
Le Secrétaire général de l’APN ajoutera que son comité a crée ce syndicat parce qu’il y’a d’énormes défis à relever. Aujourd’hui, tous les policiers sont conscients des mauvaises conditions de travail de la Police. Mais, le syndicat parviendra à relever ces défis avec l’appui des autres comités syndicales, tels que le SAM.
Dévoué pour la cause de la justice, le président intérimaire du SAM expliquera qu’au sortir de la grève de 2016, compte tenu des soubresauts que le SAM a connus, les membres du comités syndical ont été obligés d’aller à un congrès extraordinaire pour prendre des mesures disciplinaires contre Check Chérif Mohamed Koné et Dramane Diarra. Et M Nanacassé s’est vu consigner la tâche de prendre la destinée du SAM, qu’il épaulera jusqu’au prochain prévu en décembre.
Il a également expliqué qu’il a été démarché par le nommé Tamoura pour la liaison d’un partenariat entre les deux syndicats. Et il s’est dit particulièrement heureux de retrouver ce même Tamoura à la tête d’une délégation. Il dit être agréablement surpris d’entendre dire que l’APN a jeté son dévolu sur le SAM, la police étant un bras séculaire de la justice, ils sont intimement liées dans le travail.

Adama Bamba
Source: 22 septembre

Assemblée nationale : Les élus de la nation adoptent quatre importants projets

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Le gouvernement a déposé le jeudi 26 octobre dernier, quatre importants projets de lois sur la table du président de l’Assemblée nationale, l’honorable Issiaka Sidibé, quatre projets de loi. 
De retour en plénière, après deux semaines de la prorogation de leur mandat, les 122 députés présents dans la salle ont donné leur accord pour le changement de statut du Centre pour le développement du secteur agroalimentaire et donné leur quitus à la modification de deux lois relatives aux ressources fiscales des collectivités territoriales et à la création de l’Agence malienne pour le développement de l’Energie domestique et de l’électrification rurale.
Cette session, a également permis l’adoption de projets de loi autorisant la ratification de deux accords de prêts.
Le premier projet examiné et adopté concernait la loi portant création du Centre pour le développement du secteur agroalimentaire. Porté par le ministre du Développement industriel et de la Promotion des Investissements, il est relatif à la promotion du secteur de l’agriculture. Un secteur dont le développement et la promotion se trouvent butés au faible accès à la technologie et la non maîtrise des procédés de transformation.
En vue d’y faire face , le gouvernement a adopté, en juillet 2011, la Stratégie de développement du secteur agroalimentaire et son plan d’action décennal (2012-2021) dont la  mise en œuvre a donné naissance, en juin 2013, du Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA). 
Une service rattaché depuis au secrétariat général du ministère de l’Industrie. Depuis ce 26 octobre, le CDA a été érigé  en EPA (Etablissement public à caractère administratif). Ce changement de statut, il faut le dire, permettra au Centre de disposer d’un Conseil d’administration, d’une Direction générale, d’un Comité de gestion, et des ressources propres. Toutes choses qui lui donneront la possibilité de recruter des ressources humaines qualifiées ainsi que de conclure des conventions de collaboration avec les structures à vocation similaire.
 Sur le vote de cette loi, les débats ont surtout achoppé autour du bilan de cette structure en tant que service rattaché et sur la subvention que l’Etat lui accordera les cinq prochaines années. D’autres ont porté sur les avantages et sur les motivations de ce changement.
Préoccupations auxquelles, le ministre Moulaye Ahmed Boubacar a apporté des réponses satisfaisantes étayées par l’argument du succès engrangé par les acquis du projet (CDA). Le ministre s’est montré très optimiste avec ce changement apporté. C’est pourquoi dira-t-il, qu’il n’y a aucune raison que l’initiative échoue «si toutefois les ressources compétentes et les outils de gestion sont mis à disposition>>. Les 122 élus présents ont donné leur quitus pour le projet.
La deuxième modification de projet de loi adoptée par les élus de la nation au cours de la matinée portait sur la loi n°2011-036 du 15 juillet 2011 relative aux ressources fiscales des communes, des cercles et des régions. C’est  le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, qui était porteur de ce projet. La modification portait sur les articles 6 et 10. Il s’agissait d’honorer l’engagement pris pour transposer la directive de l’UEMOA dans la législation nationale. La modification de cette loi permettra de responsabiliser davantage les services du Trésor, de la Direction générale des impôts et de la Direction nationale des domaines dans le recouvrement des ressources financières des collectivités territoriales et de confier l’administration des impôts et taxes des communes aux services de l’Etat (impôts, trésor et domaines).
La loi a soulevé certaines inquiétudes chez certains députés tel que le président de la Commission finance, Zoumana N’Tji Doumbia. Ce dernier avait fait remarquer qu’il ne « sert à rien de transposer une directive si les compétences nécessaires à sa mise en œuvre ne sont pas disponibles». Le ministre Boubou Cissé a conforté les députés quant à la prise en compte de leurs inquiétudes notamment sur la nécessité de combattre l’incivisme fiscal et exhorté les élus (maires) à s’engager davantage dans le recouvrement des taxes. Avec de telles assurances, le ministre Cissé a réussi à faire passer la loi à l’unanimité des 122 élus présents dans la salle.
Les  députés ont également voté le projet de loi portant modification de la loi n°03-006 du 21 mai 2003 portant création de l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale. Il s’agissait d’apporter à cette loi l’abandon de la formule PDG au profit de celle de président du Conseil d’administration/directeur général.
Au cours de la session, deux projets de loi ont été ratifiés donnant l’aval pour la  ratification de deux accords de prêts.
  Le premier est l’ordonnance n°2018-011/P-RM du 19 février 2018) concernait l’Accord-cadre de financement par vente à tempérament et l’accord de crédit-bail, signés à Washington le 10 octobre 2017, entre le Mali et la Banque islamique de développement (BID). Ces accords permettront le financement de la construction d’une centrale électrique thermique de 100 MW à Sirakoro.
Le second projet (Ordonnance n°2018-014/P-RM du 15 mars 2018) portait sur l’accord de prêt signé à Abidjan le 11 janvier 2018 entre le Mali et le Fonds africain de développement (FAD). Il s’agit d’un financement relatif  au projet d’interconnexion Guinée-Mali en 225 KV. Le fonds s’engage à mettre un prêt d’un montant de 12.876.175.445 FCFA à la disposition de notre pays. La première ordonnance est passée avec respectivement 94 et 107 voix pour.
Il faut rappeler qu’au cours des travaux, les députés ont donné leur accord à l’honorable élu de Koro, Youssouf Aya pour occuper le poste de  Yaya Sangaré de l’Adema, devenu ministre, à la Commission parlementaire de la CEDEAO.
Mohamed Naman Keita
Source:22 septembre

Cadre de concertation politique : Le gouvernement invité à plus de dialogue sur les sujets brûlants de l’heure

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Le cadre de concertation des partis  politique s’est réuni dans la matinée du 25 octobre dernier au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sous la présidence du ministre,  Mohamed Ag Erlaf. C’était en présence des représentants de toute la classe politique malienne (majorité, opposition, et les autres).
L’ordre du jour de la rencontre portait sur : le report des législatives , les concertations régionales sur  l’avant projet de loi portant création des circonscriptions administratives au Mali et l’avant projet de loi de création des collectivités territoriales.
Sur les trois sujets, les responsables politiques et le ministre ont eu des échanges francs sur tous les aspects de ces  questions d’intérêt national.
Dans ses propos luminaires, le ministre Ag Erlaf a tenu à rappeler à ses invités que le gouvernement, dans un souci de trouver un large consensus sur l’avant projet de découpage administratif à initier l’organisation  du 6 au 10 du mois prochain, des concertations régionales…
En ouvrant le bal des interventions, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara a rapidement réagi aux propos du ministre de l’Administration territoriale. Avant tout propos, le président de Yelema, mal à l’aise, a d’abord tenu à dénoncer la manière dont les débats se sont déroulés. Selon, lui, au lieu que ça soit une rencontre de débat et d’échanges et d’écoute, il est devenu un simple  »cadre d’information » . »Les décisions majeures ont déjà été prises. Elles sont en train d’être mises en oeuvre. C’est seulement maintenant que les partis sont informés ». Nous avons sollicité que le ministre en charge change sa façon de faire avec la classe politique. Car il estime que celle-ci est une composante non négligeable de la vie nationale composée d’hommes de qualité avec des idées. » d’où son appel pour un retour du cadre dans son contexte véritable.
En ce qui concerne le report des législative, l’ancien Premier ministre reconnait que l’opinion majeure de la classe politique comprend le report des législatives en raison d’un certain nombre de difficultés, mais que ces derniers tiennent surtout que la décision respecte la Constitution.  »Nous ne voulons pas que le mandat des députés soit prolongé par eux même quelque soit les raisons juridiques ou judiciaires » a-t-il précisé. Sur la même question, le représentant du chef de file de l’opposition, Madame Coulibaly Kadiatou Samaké a également rappelé que l’opposition front  »Soumailiste » est favorable au report des législatives, mais qu’à  »condition que le temps de report serve au dialogue entre tous les acteurs. » Qu’est ce qui coûte au gouvernement d’inviter tous les acteurs autour de la table. On ne peut pas prendre une main tendue sans dialoguer au préalable  » a-t-elle souligné.
Sur la question du découpage les deux fronts de l’opposition ont unanimement indiqué au ministre que la décision est un peu précipité. Pour l’opposition front  »Mara », l’histoire des réformes administratives s’est traduite par des longues préparatif, des longues discussions quand il s’agit du territoire de son organisation » a-t-il rappelé.  »Engager des actions de ce type et se donner juste quelques mois pour les réaliser nous parait être très optimiste » a martelé le président de Yelema.  C’est pourquoi  »nous avons souhaité qu’au niveau du chef de l’Etat que des discussions se fassent avec toutes les composantes du pays, afin que nous nous entendions sur la direction qu’on veut lui donner » a expliqué Mara. Avant d’ajouter que même les contraintes de temps imposées au gouvernement  du fait du pacte ne saurait expliquer la démarche. << Les réalités de notre pays ne doivent pas être sous estimées>>.
Une position partagée par d’autres représentant de l’opposition à l’image du vice président de CODEM, Souleymane Makamba Doumbia, de Baba Boubacar Keita du parti ADP Maliba, de Madame Coulibaly Kadiatou Samaké. Pour cette dernière, le gouvernement est en train de  »mettre la charrue avant les boeufs ».
Contre toutes les argumentations de l’opposition, la position du ministre n’a pas varié. Il a rappelé à ses invités que c’est le temps qui est le grand ennemi. Selon le ministre la mise en oeuvre de ces réformes est inhérente à l’application de l’Accord de paix.  » Tout ce que le gouvernement fait, c’est en accord avec la classe politique. Si non pourquoi on serait là à discuter? » a-t-il interrogé ses interlocuteurs.  » Ce que nous voulons, c’est surtout que la classe politique s’y mette pour la bonne  réussite des concertations régionales. Car, a-t-il estimé que les réformes en vue  vont au delà de la classe politique,  »elle implique toutes les composantes de la nation ». Ag Erlaf, dans son argumentation a également rappelé que l’avant projet de loi qui circule est un projet que le gouvernement a trouvé déjà fait. Et que c’est dans un souci d’en faire un projet accepté de tous qu’il a initié d’organiser des concertations régionales du 6 au 10 du mois prochain. Quant au report, le ministre de l’Administration a fait savoir que le gouvernement n’a fait qu’appliquer les recommandations du procès verbal de la dernière réunion du cadre de concertation.
Toutefois, il s’est dit disposé à porter les doléances de l’opposition à qui de droit pour qu’une solution plus pérenne soit trouvée à la démarche à suivre pour la mise en oeuvre des réformes.
Il faut rappeler qu’auparavant les représentants des partis alliés du pouvoir  »Ensemble pour le Mali », tels que, Younous Hamey Dicko, le professeur Mamadou Kassa Traoré, Dr Tioulinta et Yeah Samaké, ont réitéré leur soutien à la position du gouvernement, en raison disent-ils, de l’urgence face à ces questions ».

D Naman keita
Source:22 septembre

Association des écoles privées agrées du Mali : 3 millions de F CFA à l’AEEM pour faire sortir les établissements privés

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Association des écoles privées agrées du Mali : 3 millions de F CFA à l’AEEM pour faire sortir les établissements privés

De sources dignes de foi, les promoteurs des écoles privées, ont distribué 3 millions de FCFA, en raison de 500 000 FCFA par commune pour faire sortir les élèves de certains établissements privés de Bamako.
C’est pourquoi, depuis la semaine dernière, des groupes d’individus se sont organisés pour empêcher les élèves qui fréquentent des écoles comme Castors, Ecovie et autres*, de suivre correctement les cours. Ceux-ci, dans leur comportement, ne veulent pas les enfants, appelés (fils de papa) étudient normalement.

Source: 22 septembre

Pèlerinage catholique 2018 : Les préparatifs vont bon train.

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Le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo, a effectué une visite de terrain, ce jeudi 25 octobre 2018, à Kita, pour s’imprégner de l’état d’avancement  des préparatifs du pèlerinage 2018. Cet événement sera également couplé avec les festivités marquant les 130 ans de l’Eglise catholique au Mali.
A peine accueillis, à l’entrée de la vielle, par le Préfet du cercle de Kita et le Maire de la Commune urbaine de la ville et le Président du Comité national d’organisation des pèlerinages et évènements catholiques au Mali, en la personne de M. Christophe Coulibaly, le ministre DIALLO et sa délégation se sont immédiatement rendus sur la Colline mariale.
Constat sur place : les ouvriers travaillent pour mettre la dernière touche à la réfection de l’esplanade rassemblant les fidèles pour l’ascension de la Colline mariale où a traditionnellement lieu la procession des pèlerins.
Les lampadaires sont installés, tandis que les latrines publiques sont achevées,  a constaté le ministre Diallo, avant d’inviter les uns et les autres à « mettre les bouchées doubles » afin que tout soit fin prêt le jour J, en ce qui concerne toute la logistique nécessaire pour la réussite de l’évènement.
La deuxième étape de cette visite de terrain a concerné le cimetière où sont enterrés les chrétiens, notamment les 15 premiers missionnaires au Mali.
En ce lieu de recueillement et de prière, l’Abbé Adrien Sangaré, ancien curé de la Paroisse, a prié pour le monde, celui des morts comme des vivants, mais aussi, pour « la paix des cœurs, dans les cités et dans les familles ».
Le ministre Diallo s’est ensuite rendu, non loin du cimetière, dans les locaux servant de logements aux évêques et autres hôtes de marque.
L’avant-dernière étape de cette visite a concerné la Cité des pèlerins, avant de terminer par le Sanctuaire marial lui-même.
Partout om il est  passé, le ministre Diallo s’est réjoui du « dévouement et de l’enthousiasme des uns et des autres » pour la réussite de l’événement à venir.  
Cette visite avait pour but de « s’enquérir de l’état des préparatifs du pèlerinage annuel qui prend un relief particulier cette année 2018, avec la commémoration et la célébration des 130 ans de l’Eglise au Mali », a indiqué le ministre Diallo.
Le Secrétaire général du Vatican est annoncé pour rehausser davantage l’éclat de cette commémoration qui s’étalera du 14 au 18 novembre 2018, a-t-il révélé.    
De l’origine de cette installation à ce jour, a rappelé le ministre Diallo, un seul leitmotiv dans le message catholique : « Partout où vous posez les pieds, souhaitez la paix aux populations que vous croisez sur votre chemin et dont vous allez à la rencontre pour la bonne nouvelle ».
A ce sujet, le ministre Diallo s’est félicité de la « Trinité propre à Kita » avec la cohabitation, en toute tolérance, « des traditions, de l’islam et du catholicisme ».
Aussi, a-t-il exhorté les populations de Kita à s’approprier cette fête pour « un Mali uni dans sa diversité ».

Source : CCOM/MARC   

Mali/Enseignement supérieur : La société B2GOLD offre 10 bourses aux nouveaux bacheliers

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Pour un montant total de 387 millions de F CFA, sur une période de 7 ans, ces boursiers vont suivre leur cursus universitaire, dans certains meilleurs instituts de la place

La Société B2GOLD a offert une dizaine de bourses aux nouveaux bacheliers. Une cérémonie a été organisée le jeudi dernier à l’hôtel Sherarton de Bamako à l’occasion de la réception de ces bourses par les bénéficiaires. C’était sous la présidence de Mme le ministre des Mines et du Pétrole, Lelenta Hawa Baba Ba. La cérémonie a consisté en la remise du chèque géant et des kits, composés d’un ordinateur et d’un sac, à chaque boursier. Pour un montant total de 387 millions de F CFA, sur une période de 7 ans, ces boursiers vont suivre leur cursus universitaire, dans certains meilleurs instituts de la place.
Pour la sélection de ces 10 boursiers, un comité a été mis en place. Il était composé : des autorités du cercle de Kéniéba, des administrateurs scolaires et des services techniques. Le comité a reçu 1 959 candidatures sur 28 917 candidats déclarés admis au baccalauréat de 2018. Ce qui a permis retenir les 10 meilleurs, dont 5 garçons et 5 filles. Parmi les retenus, 4 sont du cercle de Kéniéba, lieu d’implantation de la mine de Fekola, une filiale de la société B2GOLD.
Pour le directeur pays de la société, Mohamed Diarra, ce programme est l’une des nombreuses actions d’appui à l’éducation. Il illustre la volonté et les engagements de l’entreprise à soutenir le développement communautaire dans la zone d’intervention de B2GOLD.
Aussi, à ce programme, s’ajoute la dotation des communautés de Moussala et de Médinandi, en tracteurs agricoles et des périmètres maraîchers grillagés avec un réseau d’irrigation, pour les groupements féminins de Fadougou et de Tintiba. La société B2GOLD a associé à ce programme de formation, en partenariat avec le gouvernement canadien, le renforcement des capacités individuelles et intentionnelles, dans les secteurs miniers et connexes.
Toujours aux dires du directeur pays, le projet appelé Adéquation formation-emploi dans le cercle de Kéniéba (AFECK), a permis de former 400 personnes dans les domaines, comme : la maçonnerie, la soudure, l’électricité et la menuiserie métallique. Il a également permis de former 100 personnes en entreprenait. Et par le biais dudit projet, 7 coopératives agricoles dont 3 féminines, ont été créées.
Par rapport, aux populations touchées, par la construction de la mine de Fadougou, un village est en chantier, avec toutes les normes d’urbanisation. La fin des travaux est prévue pour le premier trimestre 2019, pour un coût total d’investissement de 11 milliards de F CFA.
Le porte-parole des boursiers, Abdoulaye Coulibaly a remercié les plus hautes du pays, à travers cette initiative de la société B2GOLD. Celle-ci, selon lui, consiste à former des ressources humaines de qualité et en quantité au service du pays. Selon lui cette formation leur permettra d’être mieux aguerris pour servir le Mali.

Mme Lelenta Hawa Baba Ba, a d’abord rappelé le processus, ayant permis la sélection les 10 meilleurs. Il a été question du lancement d’un appel à candidature avec comme critères l’excellence, le genre et les conditions sociales.
Au heureux bénéficiaires, Mme le ministre des Mines et du Pétrole a prodigué des conseils suivants :  » vous allez démarrer une étape de votre vie en ayant à l’idée la complète réalisation du projet. Ce succès est donc avant tout pour vous même et pour le Mali tout entier. C’est le fruit de votre ambition et de votre volonté » a-t-elle avancé.

Diakaridia Naman Keita

Source:22 septembre

SAFEP : La résolution de l’équation formation-emploi au cœur de l’édition 2018

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Le Salon de la formation professionnelle et de l’emploi du Mali, se veut un espace d’échanges, de communication et d’orientation des jeunes en quête d’emploi

La 5ème édition du Salon de la formation professionnelle et de l’emploi (SAFEP) a pris fin ce week-end au Mémorial Modibo Keita, après trois jours de travaux.
A l’ouverture du salon, le représentant du maire de la commune III, Issa Dembélé dans son mot de bienvenue a salué l’initiative de Natou Communication. Selon lui, elle contribue à aider les collectivités dans leur tâche, à savoir l’insertion socio-professionnelle des jeunes. Le SAFEP qui est devenu aujourd’hui une tradition répond bel à ce souci.
La promotrice, Mme Cissoko Assinatou Traoré, a expliqué que le SAFEP a été initié pour inciter les jeunes, à aller vers l’auto emploi. Pour ce faire, il faut une synergie d’actions de tous les partenaires. Avec comme thème :  » Convergence politique relative aux compétences de la formation professionnelle et à l’emploi au Mali », le SAFEP 2018 vise à promouvoir l’entrepreneur des jeunes et des femmes. Cela, à travers des projets purement jeunes et féminins.
Aussi, le salon a permis de répondre aux problèmes tels que : l’équipement et l’approvisionnement ; le perfectionnement de la formation et l’accès au crédit.
Selon l’initiatrice du salon et non moins promotrice de « Natou Communication », ces trois jours ont été mis à profit, pour débattre des thématiques en rapport avec le thème retenu. Egalement, il a enregistré des milliers de visiteurs, autour des expositions et stands aménagés pour la circonstance.

Pour sa part, le chef de cabinet du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Cheik Coulibaly dira que le SAFEP s’inscrit en droite ligne du plan d’actions, de la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle. Celui-ci intègre également, le cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable. Il est en parfaite adéquation avec la lettre de mission du président de la République.
Parlant de l’inadéquation formation-emploi, le chef de cabinet a souligné que le gouvernement du Mali a décidé de proroger de 6 ans, la mission de la Cellule de coordination et de suivi du programme pour l’emploi. A en croire M. Coulibaly, la formation, l’emploi et la promotion de la jeunesse sont au cœur des priorités du président IBK.

Diakalia M Dembélé

Source: 22 seprembre