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URGENT: COMMUNIQUE CONJOINT SAM-SYLIMA

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Le SAM et le SYLIMA informent l’ensemble des magistrats du Mali de ce que plusieurs démarches importantes sont en cours, dans la haute sphère de l’État, en vue d’un dénouement honorable de la crise qui sévit l’institution judiciaire.

Le SAM et le SYLIMA rassurent leurs preux militants de l’engagement et de la détermination des Syndicats à faire aboutir les revendications légitimes de la corporation.

Le SAM et le SYLIMA déplorent toutefois l’attitude du Bâtonnier de l’ordre des Avocats du Mali qui a, après avoir obtenu des syndicats de magistrats tous les éléments factuels sur la grève et surtout leurs arguments, mis curieusement ces moyens à la disposition de M. Soumeylou Boubèye Maïga, Premier Ministre pour qui il roule désormais.

En effet, dans un courrier confidentiel adressé au PM et aussi dans une Lettre circulaire adressée à l’ensemble des Avocats du Mali, le Bâtonnier soutient que notre grève est illégale puisque selon lui nous refusons d’assurer le service minimum et que, aussi, nous sommes allés en grève sans avoir au préalable saisi le gouvernement d’un préavis.

Pis, le bâtonnier recommande à l’État d’user de ses prérogatives régaliennes y compris celle relative à son droit de réquisition sur les magistrats afin de mettre fin à la souffrance injustifiée des avocats et de leurs clients.
Fort de ces conseils, le P.M a saisi la Cour Suprême d’une demande d’avis sur la légalité de grève en cours.

L’Avis de la plus haute juridiction est attendu donc par le gouvernement sur la question avant de tenter d’autres manœuvres contre la magistrature.

Le SAM et le SYLIMA expriment leur incompréhension et surtout leur indignation face à cette attitude du Barreau puisque les avocats relèvent de la grande famille judiciaire.
Le SAM et le SYLIMA invitent les Magistrats à s’abstenir de toute confusion puisque tous les avocats ne sont pas comptables de ces propos.

Sur un tout autre plan, le SAM et le SYLIMA informent les magistrats de ce que les deux bureaux réunis ce matin ont, après examen de la demande du Garde des Sceaux tendant à la suspension du mot d’ordre de grève, opposé une fin de non recevoir à ladite.

Le SAM et le SYLIMA adressent aux magistrats leurs vifs encouragements pour l’unité, l’engagement et la détermination constants dont ils font montre depuis le début de ce mouvement de grève historique.

Le SAM et le SYLIMA rassurent les militants que le dénouement de la crise est imminent et en appellent à la plus grande vigilance.

P/les Présidents,
le Secrétaire Administratif

Mali/Route Kati-Kolokani-Didiéni : Les travaux seront lancés courant octobre 2018

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Sur financement du budget national, le tronçon Kati-Kolokani-Didiéni sera entièrement réhabilité pour un montant de plus de 78 milliards de francs CFA. Ce projet est la première phase du processus de réhabilitation totale de la route Kati-Diema-Kayes-Diboli. Le démarrage effectif des travaux est prévu pour la fin de l’hivernage. Le département rassure les usagers que cette route fait partie des priorités du Gouvernement.

Daouda Bakary KONE
Source: croissanceafrique.com

Mali: Loi de finances 2019: le projet de loi portant loi de finances pour l’exercice 2019 adopté en Conseil des Ministres.

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Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances , le Conseil des Ministres, réuni en session ordinaire, le mercredi 19 septembre 2018 sous la présidence de Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, a adopté le projet de loi portant loi de finances pour l’exercice 2019.

Le projet de loi portant loi de finances pour l’exercice 2019 présente:
– en recettes budgétaires un montant 2 023 milliards 150 millions de FCFA contre 1 957 milliards 625 millions FCFA en 2018, soit une augmentation de 3,35%;

– en dépenses un montant de 2 410 milliards 400 millions de FCFA contre 2 330 milliards 778 millions de FCFA dans le budget de 2018, soit une augmentation de 3,42%.

Le projet de budget 2019 présente un déficit budgétaire global de 378 milliards 250 millions de FCFA contre 373 milliards 153 millions de FCFA dans le budget de 2018, soit une augmentation de 3,78%. Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et par la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunt émis par le Trésor.

Elaboré conformément aux recommandations de l’UEMOA sur la gestion des finances publiques, le projet de budget 2019 tient également compte de la mise en œuvre des orientations de l’action gouvernementale notamment :

– l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ;
– les réformes des forces armées et de sécurité ;
– l’opérationnalisation des nouvelles régions ;
– l’amélioration des conditions de travail des agents de l’Etat par l’octroi des avantages ;
– le renforcement des crédits alloués pour le développement de l’Agriculture et les autres secteurs sociaux ;
– la croissance et la création d’emploi.

Conformément à la constitution, le projet de loi de finances 2019 fera l’objet d’examen auprès du parlement malien en vue de son adoption définitive.

Daouda Bakary KONE

L’Afrique compte 148 000 individus fortunés possédant 920 milliards $ à fin 2017, selon New World Wealth et AfrAsia Bank

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A fin 2017, l’Afrique comptait 148 000 individus fortunés ayant une fortune cumulée de 920 milliards de dollars, selon l’étude « Africa Wealth Report 2018 », publiée le 12 septembre par le cabinet de recherche britannique New World Wealth et AfrAsia Bank.

Sur ce nombre global d’individus possédant une fortune estimée à au moins 1 million de dollars, que les banquiers privés appellent dans leur jargon les High net worth individuals (HNWI), 7 100 sont des multimillionnaires (personnes ayant une fortune dépassant les 10 millions de dollars), tandis que 320 sont des centi-millionnaires (individus possédant une fortune supérieure à 100 millions de dollars), a-t-on précisé de même source.

L’Afrique comptait aussi 24 milliardaires à la fin de l’année écoulée.

Le montant global de la richesse privée, c’est-à-dire celle détenue par des individus sur le continent, a, quant à lui, atteint 2300 milliards de dollars. Cette richesse privée devrait croître de 34% d’ici 2027, pour s’établir à 3100 milliards de dollars.

L’Ile Maurice, le Ghana, le Rwanda et l’Ouganda devraient enregistrer des taux de croissance de leur richesse privée, situés entre 90% et 150% sur les dix prochaines années.

Le Mozambique, la Zambie, l’Ethiopie, le Kenya, le Botswana et la Namibie devraient, eux, réaliser des taux de croissance de leur richesse privée allant de 50 à 80%, d’ici 2027.

A noter que le rapport sur la richesse en Afrique que publient chaque année New World Wealth et AfrAsia Bank couvre 17 principaux pays africains. Certains pays importants, à l’instar de l’Algérie et la RD Congo, ne sont cependant pas couverts, en raison du manque de données fiables.

Source;Ecofinagency

60 millions dollars disparaissent au Liberia

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Le président George Weah « mécontent » après la disparition de 60 millions de dollars.

Des billets de banque d’une valeur de 60 millions de dollars disparaissent mystérieusement.

Le gouvernement libérien dit enquêter sur la disparition encore inexpliquée de deux énormes cargaisons de billets de dollar libérien imprimés à l’étranger et introduits dans le pays entre novembre 2017 et août 2018.

Le montant total des deux cargaisons de billets de banque qui se sont volatilisés est d’environ 60 millions de dollars.

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Selon les informations relayées par les médias, les conteneurs où se trouvaient l’argent ont effectivement quitté le port de la capitale, Monrovia, sous escorte en mars.

Le convoi se serait dirigé vers la banque centrale mais a disparu.

Le ministère de la justice demande à la population de rester calme pendant qu’un groupe d’investigateurs composé de haut responsables de la sécurité enquêtent sur cette disparition.

Le ministre de l’Information, Eugene Nagbe, a déclaré à la radio d’Etat que le président George Weah, qui a pris ses fonctions en janvier, est « mécontent » qu’il n’ait pas été informé de la situation jusqu’à présent.

« C’est alarmant », a déclaré M. Nagbe qui indique que le gouvernement libérien a l’intention de tout faire pour élucider cette mystérieuse disparition.

Source: BBCafrique

Mali, portrait officiel du Président de la République Chef de l’Etat : IBK a pris acte pour son portrait officiel

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SEM Ibrahim Boubacar Keita , Président de la République, Chef de l’Etat du Mali , réélu pour un second mandat 2018-2023 a pris fonction officiellement le 4 Septembre 2018.

A cet effet le Secrétariat général de la Présidence de la République en rapport avec la Grande Chancelerie des Ordres nationaux du Mali , pour symboliser l’image du Président de la République qui va désormais communier en permanence avec ses populations jusqu’en 2023 , à proposé au Chef de l’Etat cet après-midi aux environs de 18 h deux séries de photographies de son portrait officiel .

A l’issue de cette présentation qui a eu lieu dans le salon djéné de la Salle des Banquets du Palais Présidentiel de Koulouba, en présence du Premier Ministre , Chef du gouvernement et du Ministre Secrétaire Général de la Presidence de la République ; le Président de la République du Mali , Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita , a pris acte solennellement devant le Grand Chancelier des Ordres nationaux du Mali de la photographie ici présente dans le cadre en bois où il est debout en boubou et chéchia blanc avec son collier et ses accessoires .

Cette photographie est une œuvre nationale de l’AMAP. Elle remplace ainsi la photographie portrait officiel du Chef de l’Etat de 2013.

Madou’s Camara
Crédits photographies Madou’s

Par croissanceafrique.com

Infrastructures : Axe Tour de l’Afrique-Yirimadio-3ème pont : l’heure de la réhabilitation a sonné

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La Ministre Traoré Seynabou Diop lance le compte à rebours des travaux d’aménagement en 2×2 voies de la route reliant le 3ème pont de Bamako à la RN6, y compris la construction d’un échangeur au croisement avec la RN6 et la réhabilitation de la section Tour de l’Afrique-Yirimadio.

Pour un montant d’un peu plus de 33 milliards de francs CFA entièrement financé sur le budget national et un délai d’exécution de 18 mois, ce projet permettra de densifier le réseau routier dans le district tout en améliorant le cadre de vie des populations.

Daouda Bakary KONE /ccom

Source: croissanceafrique.com

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI, 19 SEPTEMBRE 2018 CM N°2018-26/SGG

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 19 septembre 2018 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a :

– adopté des projets de texte ;

– et procédé à des nominations.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté :

1. Un projet de loi portant loi de finances pour l’exercice 2019.

Au titre de l’exercice 2019, les recettes budgétaires s’élèvent à 2 023 milliards 150 millions de FCFA contre 1 957 milliards 625 millions FCFA en 2018, soit une augmentation de 3,35%.

Les dépenses s’élèvent à 2 410 milliards 400 millions de FCFA contre 2 330 milliards 778 millions de FCFA dans le budget de 2018, soit une augmentation de 3,42%.

Le projet de budget 2019 présente un déficit budgétaire global de 378 milliards 250 millions de FCFA contre 373 milliards 153 millions de FCFA dans le budget de 2018, soit une augmentation de 3,78%. Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et par la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunt émis par le Trésor.

Elaboré conformément aux recommandations de l’UEMOA sur la gestion des finances publiques, le projet de budget 2019 tient également compte de la mise en œuvre des orientations de l’action gouvernementale notamment :

– l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ;
– les réformes des forces armées et de sécurité ;
– l’opérationnalisation des nouvelles régions ;
– l’amélioration des conditions de travail des agents de l’Etat par l’octroi des avantages ;
– le renforcement des crédits alloués pour le développement de l’Agriculture et les autres secteurs sociaux ;
– la croissance et la création d’emploi.

2. Des projets de texte autorisant la participation de l’Etat au capital social de la société des Mines de Kofi SA dénommée MIKO-SA

La Société d’exploitation des Mines de Kofi-SA est une société de droit malien disposant d’un permis d’exploitation de l’or et des substances minérales du Groupe 2 sur le périmètre de Kofi-Nord, dans le Cercle de Kéniéba, Région de Kayes.

La participation de l’Etat au capital de MIKO-SA à hauteur de 20% est motivée par les retombées économiques, financières et sociales attendues de l’exploitation de la mine.

Cette participation permettra également de conforter la présence de l’Etat au Conseil d’Administration et de participer à la prise de décisions concernant la Société.

3. Un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux de construction d’un échangeur, d’un viaduc ainsi que l’aménagement de 10 km de voiries urbaines dans la ville de Sikasso.

La réalisation de ces travaux s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des actions prioritaires de la Politique nationale des Transports, des Infrastructures de Transport et du Désenclavement.

Elle empiète sur certaines propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique conformément aux dispositions du Code domanial et foncier.

Le présent projet de décret est adopté dans ce cadre.

4. Un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°01 au Marché n°0873/DGMP-DSP-2016 relatif aux travaux de construction du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes et ses voies d’accès (lot 1 : travaux de construction du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes).

L’avenant est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise SOMAFREC SA sans incidence sur le montant du marché initial.

La conclusion de cet avenant porte sur la réalisation des travaux complémentaires nécessaires à l’achèvement et au fonctionnement optimal du 2ème pont de Kayes.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Sur le rapport du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, le Conseil des Ministres a adopté :

– un projet de décret portant approbation du document de politique nationale de Solidarité ;
– un projet de décret portant approbation du document de Stratégie nationale de Financement de la Couverture sanitaire universelle et son Plan d’actions 2018-2022 ;
– un projet de décret portant approbation du Plan d’Actions humanitaire 2018-2022.

Le document de Politique nationale de Solidarité, la Stratégie nationale de Financement de la Couverture sanitaire universelle et son Plan d’actions 2018-2022 et le Plan d’Actions humanitaire 2018-2022 ont été examinés par le Conseil des Ministres en mai et juillet 2018.

Les présents projets de décret consacrent l’adoption formelle de ces documents et ouvrent la voie à leur mise en œuvre.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Secrétaire Général :
Général de Brigade Ibrahim FANE.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE

Inspecteur des Services de Sécurité et de Protection Civile :
Lieutenant-colonel Hamada Lamine YATTARA.

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

Chef de Cabinet :
Monsieur Balla BAGAYOKO, Conseiller des Affaires étrangères.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA COMMUNICATION

Conseiller technique :
Monsieur Boucari DIALLO, Administrateur civil.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE

Secrétaire Général :
Monsieur Mahamadou Sanadou dit Modibo SYLLA, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage.

AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS
Secrétaire Général :
Monsieur Marc DABOU, Administrateur civil.

Chef de Cabinet :
Monsieur Siaka Batouta BAGAYOKO, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural.

Chargés de mission :
Monsieur Mohamed Ould MAMOUNY, Journaliste-Communicateur ;
Madame Aïchatou CISSE, Juriste.

AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE ET DE LA CONCURRENCE

Chef de Cabinet :
Monsieur Chaga COULIBALY, Comptable.

Chargés de mission :
Monsieur Alhazim AG OUMA, Gestionnaire des Ressources humaines ;
Madame Fatou TRAORE, Auditeur et Contrôleur de Gestion ;
Monsieur Abdoul Almoutalib AG MAHAMAD, Socio-anthropologue.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA REFORME DE L’ADMINISTRATION ET DE LA TRANSPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE

Secrétaire Général :
Monsieur Abraham BENGALY, Professeur de l’Enseignement Supérieur.

Bamako, le 19 septembre 2018

Le Secrétaire général du Gouvernement
Madame SANOGO Aminata MALLE
Officier de l’Ordre national

Mali : libération de l’IMAM Ibrahim KONTAO, l’ONG AL FAROUK anime une conférence de presse

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Suite à la libération (par ses ravisseurs) du coordinateur de l’ONG AL FAROUK enlevé depuis plusieurs semaines, la direction générale de l’ONG qui intervient dans le domaine humanitaire a animé une conférence de presse. L’objectif était d’informer l’opinion nation nationale et internationale pour la circonstance, c’était ce mercredi 19 septembre 2018 à l’ACI 2000.

Selon le conférencier Mohamed TRAORE « Dieu a déniché notre collègue Ibrahim KONTAO » dixit. Il affirme en fin que l’Iman Ibrahim KONTAO est libre sain et sauf pour le bonheur du peuple Malien. Le conférencier n’a pas manqué de remercier le président de la République Boubacar KEITA pour son implication effective dans les recherches qui ont abouti à la libération de l’humanitaire dans les mains de ses ravisseurs » affirme-t-il.

Pour sa part, M Said SYLLA ; un autre collègue de travail de M Kontao n’a pas manqué de féliciter les autorités de la République du Mali, le haut conseil Islamique ; la communauté chrétienne, la société civile et les partenaires nationaux et internationaux pour leur solidarité et leur clairvoyance.
Selon un communiqué du ministère de sécurité et de la protection civile « le ministre de la sécurité et de la protection civile a l’honneur d’informer l’opinion nationale et internationale que le coordinateur de l’ONG AL FAROUK M Ibrahim Kontao ; enlevé par des ravisseurs, dans la nuit du 3 au 04 Septembre 2018 à son domicile, a été retrouvé ce jour 19 septembre 2018 dans le secteur de Sotuba » précise, le communiqué.
Par ailleurs le communiqué félicite « cet exploit des forces de sécurités et des services de renseignement qui ont rendues possible cette mission grâce à la collaboration de la population et ajoute que pour l’instant le coordinateur de l’ONG AL FAROUK qui se porte bien, est en observation médicale dans une clinique de la place » assure-t-il le communiqué
Selon ce même communiqué, « l’un des ravisseurs a été arrêté, les enquêtes se poursuivent et le ministre saisit cette heureuse occasion pour saluer la bonne collaboration entre la population et les forces de sécurité. Mais d’autres sources de la brigade d’investigation judicaire nous confirme que « deux autres complices ont été interpellé » et que les enquête continuent pour traquer les ravisseurs de l’Imam Ibrahim KONTAO, coordinateur de l’ONG Al Farouk.

Daouda Bakary KONE

Selon la Banque mondiale, l’extrême pauvreté continue à reculer dans le monde, mais à un rythme ralenti

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Le taux mondial de pauvreté est tombé au niveau sans précédent de 10 % en 2015, mais l’objectif de mettre fin à la pauvreté d’ici à 2030 est menacé

WASHINGTON, 19 septembre 2018. Dans le monde, de moins en moins de personnes vivent dans l’extrême pauvreté, mais le rythme de la baisse des taux de pauvreté ralentit et fait craindre des difficultés pour atteindre l’objectif de mettre fin à la pauvreté d’ici 2030. La Banque mondiale souligne ainsi la nécessité d’accroître les investissements pour améliorer la situation des plus démunis.

Selon les données de la Banque mondiale, le pourcentage de personnes vivant dans l’extrême pauvreté est tombé au niveau sans précédent de 10 % en 2015, contre 11 % en 2013. Le nombre de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour a baissé de 68 millions pendant cette période et s’établissait à 736 millions en 2015.

L’ensemble des estimations sera publié le 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, dans un rapport intitulé Poverty and Shared Prosperity 2018: Piecing Together the Poverty Puzzle (Rapport 2018 sur la pauvreté et la prospérité partagée : « compléter le puzzle de la pauvreté »).

« Au cours des 25 dernières années, plus d’un milliard de personnes dans le monde sont parvenues à sortir de l’extrême pauvreté, et le taux mondial de pauvreté n’a jamais été aussi bas qu’aujourd’hui. C’est l’une des plus grandes réussites de notre temps, souligne Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. Mais si nous voulons mettre fin à la pauvreté d’ici 2030, il nous faut accroître massivement les investissements, en particulier dans le développement du capital humain, afin de favoriser la croissance inclusive indispensable pour aider ceux qui vivent encore dans le dénuement. Nous n’avons pas le droit d’échouer. »

Malgré les immenses progrès accomplis dans la réduction de l’extrême pauvreté, les taux restent obstinément élevés dans les pays à faible revenu et dans ceux touchés par des conflits et des troubles politiques.

Si les taux de pauvreté sont à présent inférieurs à 3 % dans environ la moitié des pays de la planète, l’objectif global qui vise à réduire la part de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté à moins de 3 % d’ici 2030 est loin d’être atteint. Entre 1990 et 2015, le taux d’extrême pauvreté a reculé d’un point par an en moyenne, passant de près de 36 % à 10 %. Il n’a en revanche baissé que d’un point entre 2013 et 2015.

Ce ralentissement à l’échelle mondiale s’explique principalement par une plus forte concentration de l’extrême pauvreté dans des régions où la baisse des taux de pauvreté a marqué le pas. C’est notamment le cas de l’Afrique subsaharienne qui, selon tous les scénarios sauf les plus optimistes, enregistrera toujours un taux de pauvreté à deux chiffres en 2030 si aucun changement d’orientation majeur n’est mis en œuvre. Le ralentissement du recul de la pauvreté est par ailleurs la conséquence de la chute des prix des produits de base, des conflits et d’autres difficultés économiques dans les pays en développement.

Selon les estimations préliminaires de la Banque mondiale, le taux d’extrême pauvreté devrait s’établir à 8,6 % en 2018.

Le tableau ci-dessous rassemble les estimations des taux de pauvreté en 2013 et 2015, à l’échelle mondiale et dans les différentes régions du monde. Le seuil international de pauvreté est actuellement fixé à 1,90 dollar en parité de pouvoir d’achat de 2011, cette méthode permettant d’uniformiser son pouvoir d’achat d’un pays et d’une monnaie à l’autre.

Le taux d’extrême pauvreté est passé sous la barre des 3 % dans deux régions : l’Asie de l’Est-Pacifique et l’Europe-Asie centrale. La région Moyen-Orient et Afrique du Nord, qui affichait un taux inférieur à 3 % en 2013, a régressé en 2015 en raison des conflits en Syrie et au Yémen.

Situation de la pauvreté selon le seuil international de pauvreté de 1,90 dollar par jour (en PPA 2011)

Le rapport fournira par ailleurs des données relatives à l’autre objectif principal de la Banque mondiale : promouvoir la prospérité partagée, définie comme l’augmentation des revenus des 40 % les plus pauvres dans chaque pays.

Il exposera aussi de nouvelles méthodes d’étude et de mesure de la pauvreté. Ces nouveaux outils permettront à la Banque mondiale de mieux suivre l’évolution de la pauvreté dans tous les pays, en prenant en compte ses multiples dimensions et pour tous les membres de chaque foyer.

La présentation du rapport sera diffusée en direct sur le site Banque mondiale Live le 17 octobre à 12h30, heure de Washington.

Daouda Bakary kone