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Mali: 1ère Edition de la journée d’information des journalistes sur les missions de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS)

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Ce mercredi 19 septembre 2018, s’est tenue, la journée de sensibilisation des hommes de médias sur l’INPS à la Maison de la Presse. Cette rencontre est considérée comme la 1ère Edition sur les missions de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS).

Selon le directeur général adjoint de l’INSP Seydou Siaka Diarra affirme que « C’est pour moi un grand plaisir de vous souhaiter la bienvenue à cette cérémonie d’ouverture de la 1ère Edition de la journée d’information des journalistes sur les missions de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) en partenariat avec le Cadre de Concertation des Directeurs de Publication (CCDP) », dit-il.

Par ailleurs , Seydou Siaka DIARRA se réjouit de l’audience réservée en ma qualité de Directeur Général Adjointsde l’Institut cette rencontre magnifiée par le nombre élevé des participants.

La rencontre de ce matin permettra aux participants de saisir l’étendue de la protection sociale au Mali, à travers les régimes gérés par l’INPS, mais aussi et surtout de mieux connaître et de faire connaître l’Institut National de Prévoyance Sociale. Il s’agit, en effet, l’étendue d’un système de sécurité sociale est déterminée par trois coordonnées à savoir : les personnes protégées; les évènements pris en considération ; les modalités de la protection.

Le directeur adjoint de l’INPS dira que « ces coordonnées sont consignées dans les différentes lois et textes d’application qui déterminent en même temps le statut juridique de l’INPS, son organisation et ses missions », a-t-il affirmé. Avant de dire qu’ainsi, l’INPS est un établissement Public à caractère Administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière », dit-il.

En réalite l’Institut National de Prévoyance Sociale est placé sous la tutelle du Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire. Son fonctionnement est placé sous l’orientation et le contrôle d’un Conseil d’Administration dont les membres sont nommés par décrets pris en Conseil des Ministres de manière tripartite : l’état, les employeurs ; les travailleurs. Sa gestion financière et comptable est tenue par un Agent Comptable nommé par arrêté conjoint du Ministre de tutelle et du Ministre de l’Economie et des Finances.

Selon lui, le cadre organique de l’institut est fixé par délibération de son Conseil d’Administration ainsi qu’il suit: La Direction Générale composée du Directeur Général, son Directeur Général Adjoint et l’Agent Comptable assistés d’un Contrôleur Financier, ainsi que les conseillers du Directeurs Général, les Directions Centrales (14) ; les Services Rattachés à la Direction Générale (5) ; les Directions Régionales (7), les Agences Principales du District de Bamako (6), et le Bureau de Sécurité Sociale à Paris

En suite directeur adjoint de l’INPS explique dans son alloculocution que « Tous les travailleurs salariés relevant du Code du Travail et leurs employeurs sont obligatoirement affiliés à l’institut à un régime général dont le fonctionnement est basé sur la mise en commun des ressources et des risques dans un système de répartition. Ce régime général coexiste avec un régime d’Assurance Volontaire au profit des membres non-salariés des professions libérales, artisanales, commerciales et industrielles ainsi qu’aux travailleurs indépendants » a-t-expliqué.

Par ailleurs, l’INPS peut être appelé à participer à la gestion partielle ou totale de tout régime de sécurité sociale qui viendrait à être crée. Une Action Sanitaire et Sociale complète les régimes précités.

A cela s’ajoute à quelques chiffres au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2017 permettent de mesurer : le nombre des personnes couvertes (310 640) pour le régime général et (4 986) pour l’Assurance Volontaire, les prestations distribuées se chiffrent à (69.815.247.842 FCFA) ; l’action sanitaire et sociale : prestations complémentaires en nature, (107 745) personnes consultées ; le reversement à la CANAM des cotisations de 116 milliards de 2010 à nos jours, et de plus de 24 milliards aux différents prestataires de soins.

Toutes ces données retracent une solidarité bâtie entre les générations et les professions dans le sens de la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’inclusion sociale de tous ; ce qui rejoint la volonté exprimée par le Président de la République Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA à travers son discours tenu lors du premier conseil des ministres de son deuxième mandat.

Daouda Bakary KONE

Projet d’Appui à la Gouvernance Économique : Le Groupe de la BAD alloue au Mali une contribution de 7,82 milliards de FCFA

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La cérémonie de signature du protocole de don relatif au financement du Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne (PACEM) s’est déroulée, le vendredi 14 septembre 2018, au ministère de l’Économie et des Finances.

Projet d’Appui à la Gouvernance Économique : Le Groupe de la BAD alloue au Mali une contribution de 7,82 milliards de FCFA , A cette occasion, le ministre de l’Économie et des Finances, le Dr. Boubou Cissé et Madame le Responsable Pays du Groupe de la Banque Africaine de Développement au Mali, Hélène Ngarnim-Ganga, ont procédé à la signature de ce protocole.
Cette derniére de souligner que le Groupe de la Banque Africaine de Développement consent à la République du Mali une contribution de dix (10) millions d’Unités de Compte, soit environ 7,82 milliards de FCFA, sous forme de don pour appuyer l’État du Mali à mettre en œuvre le Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne.
Par ailleurs, elle a réaffirmé la volonté de la Banque à appuyer les autorités maliennes dans ses efforts de développement économique et social du pays.
Quant au Dr. Boubou Cissé, il a signifié l’entière satisfaction du Gouvernement de la République du Mali pour la célérité avec laquelle les différentes instances de la Banque ont instruit et approuvé le financement de ce projet. Aussi, il a salué les efforts de la BAD, notre Institution commune dédiée au développement socioéconomique du continent africain.
Selon Dr. Boubou Cissé, ce montant vient de s’ajouter à un portefeuille actif de la BAD au Mali de 337,1 milliards de F CFA environ, contribuant aux financements de multiples projets et programmes dans des domaines divers que variés. On a noté, entre autres, le développement rural, l’énergie, l’eau et l’assainissement, les infrastructures routières, la Gouvernance. « Ces financements consentis par le Groupe de la Bande Africaine de Développement participe de façon remarquable au développement du Mali », souligne-t-il.
Avant d’engager le Coordinateur et son équipe, sous l’autorité du Directeur Général de la Dette Publique, à redoubler d’efforts pour garantir l’atteinte des résultats attendus au terme de la mise en œuvre du PACEM.
Mahamane Maïga

lejecom

Mali : Le PACEM vise à améliorer le cadre des investissements et favoriser l’exportation des produits locaux

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Tout juste après la cérémonie de signature du protocole de don relatif au financement du Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne (PACEM), le coordinateur du projet d’appui à la Gouvernance Economique (PAGE), Sory Bamba, a précisé les objectifs visés par ce projet avant d’expliquer les avantages.

Mali : Le PACEM vise à améliorer le cadre des investissements et favoriser l’exportation des produits locaux
Le coût total du projet est de 8,60 milliards de FCFA dont une contribution de l’Etat du Mali à hauteur de 781,8 millions de FCFA pour une durée d’exécution de quatre ans.
C’est dans ce souci d’amélioration de la compétitivité économique que le gouvernement du Mali a sollicité et obtenu cet appui institutionnel auprès de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour financer le Projet d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Malienne (PACEM).
Pour le coordinateur Sory Bamba, le projet PACEM a deux objectifs principaux, à savoir : amélioration du cadre des investissements et favoriser l’exportation des produits locaux notamment ceux de la filière bétail-viande.
Plus spécifiquement, le PACEM ambitionne de lever les contraintes qui empêchent le secteur privé malien de jouer un rôle moteur dans la création de richesses et la promotion d’une croissance forte et soutenue.
Aussi, il s’agira d’accroître l’investissement privé en améliorant les capacités de l’Agence pour la Promotion des Investissements ; favoriser la contribution des entreprises au PIB en facilitant des échanges économiques et la compétitivité des entreprises maliennes.
Il vise à développer des opportunités d’exportation et le renforcement des capacités des PME-PMI maliennes, notamment dans le domaine des PME de la filière bétail/viande par le soutien aux structures d’appui à l’exportation ; améliorer significativement le climat des affaires par la mise en œuvre les réformes foncières.
Enfin, il s’agira d’accroître le cadre du Partenariat Public-Privé; compléter et renforcer les acquis des programmes d’appuis budgétaires notamment le Programme d’appui aux réformes de la gouvernance économique (PARGE 2015-2016) et le Programme d’appui à la croissance économique (PACE 2017–2018).
Comme avantages, Sory Bamba souligne que le PACEM permettra d’attirer les investisseurs, de favoriser la création d’entreprises privées et d’emplois. Aussi, il permettra de créer la plus value, en ce sens que le bétail ne sera plus exporté sur pied, mais plutôt la viande plus valorisée au niveau des structures de ravitaillement. Des abattoirs tournés vers l’exportation de la viande de qualité pourront valoriser davantage la consommation de produits carnés.

Mahamane Maïga

lejecom

BRVM : Le titre SUCRIVOIRE réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 7,14%

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Le rapport d’analyse boursière de Bloomfield Investment indique que la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a terminé la semaine du 10 au 14 septembre en baisse, en affichant 186,62 points pour l’indice BRVM 10 (-2,37%) et 196,52 points pour l’indice BRVM Composite (-2,50%).

BRVM : Le titre SUCRIVOIRE réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 7,14%
La capitalisation boursière du marché des actions s’établit à 5 527 milliards FCFA. Les transactions en valeur du marché des actions s’établissent à 5,6 milliards FCFA en fin de semaine, portées principalement par les secteurs « Finances » (54%) et « Services Publics » (43%). Le titre SUCRIVOIRE réalise la plus importante progression du marché avec un gain de 7,14%, tandis que le titre FILTISAC CI affiche la plus forte baisse avec une chute de 10,55%. Sur le marché des matières premières, les cours de l’or et de l’argent suivent une tendance baissière (respectivement -0,29% et -0,91% en une semaine) tandis que la tendance haussière du cours de l’huile palme se poursuit (+0,41% comparativement à la semaine dernière).
Sur le marché des actions, note l’économiste en Chef de Bloomfield Investment sur les 5 dernières années l’entreprise NEI CEDA CI n’a pas distribué de dividendes en raison d’une situation financière précaire. La publication, en janvier 2018, des performances de l’entreprise à la fin du troisième trimestre 2017 (qui affichaient notamment un chiffre d’affaires en hausse de 73% et un résultat net en hausse de 1 335 millions de FCFA) ont contribué à la tendance haussière du titre entre le 2 janvier et le 4 avril 2018. La valeur du titre a ainsi été multipliée par 26. Toutefois, cette hausse pourrait également trouver sa justification dans un mouvement spéculatif. Le cours du titre a commencé à décliner après le 9 mai 2018, jour de la publication des résultats du premier trimestre 2018 qui font état d’un chiffre d’affaires en baisse de 20% par rapport à la même période en 2017 et d’un résultat net déficitaire. La publication, environ 2 semaines après, des résultats annuels 2017, qui présentaient une amélioration significative du chiffre d’affaires (+79%) et un résultat net positif à 505 millions de FCFA (contre un déficit de 124 millions de FCFA en 2016), n’a pas permis d’enrayer la tendance baissière du cours du titre ou de rassurer les investisseurs. Cette situation pourrait s’expliquer par l’absorption quasi complète des profits par les reports à nouveau antérieurs déficitaires. L’attractivité du titre NEI CEDA CI pourrait s’améliorer à l’avenir si l’entreprise arrive à maintenir sa performance réalisée au cours de l’exercice 2017. Par ailleurs, le titre pourrait faire l’objet de spéculation de temps à autres.
Amadou Idrissa Dia

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Industrialisation en Afrique centrale: Les acteurs exigent un environnement plus favorable et des approches innovantes

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Au cours du récent webinaire sur le financement de l’industrialisation en Afrique centrale organisé par le Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), les patrons du secteur privé ont invité les autorités à mettre l’accent sur l’amélioration de l’environnement des investissements afin de voir prospérer l’industrialisation dans la sous-région.

Ils ont également demandé davantage de transparence de la part du secteur privé dans leurs opérations commerciales, ce qui faciliterait le fonctionnement des marchés financiers susceptibles d’aider à la mobilisation des ressources en faveur de l’industrialisation.

Célestin Tawamba, Président du Groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM), le principal mouvement des industriels du pays, affirme que le financement est un facteur important pour stimuler l’industrialisation mais « il faudra toujours créer une infrastructure solide pour que cela puisse se faire», en référence au rôle de l’Etat. Une telle infrastructure, dit-il, comprend la création de zones industrielles spéciales et d’une bourse dynamique. Il a relevé que pour qu’une bourse fonctionne correctement, les entreprises doivent également être bien structurées et être transparentes dans leurs transactions financières.

Il a toutefois mis en garde contre le taux d’imposition excessif qui est loin de faciliter les affaires, se prononçant en faveur d’un régime fiscal adossé aux bénéfices et non aux flux de trésorerie des entreprises, comme c’est le cas actuellement.

Dans la même veine, l’économiste camerounais et Conseiller du Gouvernement, Christian Penda Ekoka a déclaré que la création de pôles économiques regroupant l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur de l’offre ou de la demande de certains produits, par exemple les produits ligneux, permettrait d’améliorer la productivité qui attire les investissements des acteurs industriels.

Il a reconnu que l’absence de tels pôles a contribué au déclin de l’industrialisation de la sous-région Afrique centrale en général et du Cameroun en particulier, déclarant que la croissance industrielle au Cameroun, par exemple, est passée de 3,6% en 2016 à 1,3% en 2017.

Les participants au débat ont également relevé les difficultés relatives au financement à long terme. De l’avis du Secrétaire d’Etat à l’Industrie de Guinée Equatoriale, César Hinestrosa Gomez, qui a rejoint le panel en visioconférence depuis Malabo, dans un tel environnement, les banques considèrent que les risques des prêts à long terme visant à financer l’industrialisation sont très élevés. Il a également joint sa voix à celle des autres panélistes pour demander la création d’un fond de garantie sous-régional.

Mama Keita, qui est à la tête du Data Centre du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale a suggéré que l’incapacité des banques à offrir des prêts à long terme proviendrait également du très faible volume d’épargnes privées dans la sous-région ainsi que dans plusieurs autres régions d’Afrique.

Ce point de vue est venu corroborer l’argument présenté par Gaimin Nonyane, Responsable de la recherche économique à Ecobank, qui a témoigné de ce que la «liquidité est un sérieux problème en Afrique car les taux d’épargne sont très faibles, ce qui limite le pouvoir d’emprunt des banques».

Mama Keita a poursuivi en ajoutant que la sous-région doit trouver les moyens d’améliorer la mobilisation d’épargnes privées, de profiter des opportunités offertes par l’intelligence artificielle et d’accroître la capacité des parties prenantes dans la rédaction de projets industriels bancables susceptibles d’attirer des financements.

Le Directeur Général de la Cameroon Development Corporation (CDC), qui est le second plus grand employeur du pays après l’Etat, Franklin Ngoni Ikome Njie, a renforcé l’argument de Mama Keita au sujet des projets bancables en affirmant «qu’il s’agit de se concentrer sur les secteurs offrant des avantages comparatifs» pour les projets afin d’obtenir des financements. En réaction à l’intervention de Franklin Njie, un participant a fait remarquer que les grandes structures telles que la CDC doivent activement rechercher à créer des co-entreprises avec des entreprises étrangères de même taille en vue d’améliorer leur financement leur permettant de passer à une phase de production industrielle.

De l’opinion du Directeur Général pour l’Afrique centrale et de l’Ouest de COFACE, une compagnie d’assurance crédit-risque, Olivier Bagneki, l’un des moyens pour stimuler la croissance des petites et moyennes entreprises en vue de leur réussite et de leur expansion est de profiter des avantages du factoring, un processus par lequel les entreprises peuvent vendre les créances des clients lents à payer en vue de mobiliser immédiatement le capital de fonctionnement dont elles (PME) ont besoin pour faire face aux dépenses importantes liées à la réalisation de leurs projets.

Les contributions du webinaire enrichiront les débats de la 34ème session du Comité Intergouvernemental d’Experts pour l’Afrique centrale (CIE) organisé par le Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale à N’Djamena, au Tchad du 18 au 21 septembre 2018 sous le thème: «Financement de l’industrialisation en Afrique centrale».

Pathe TOURE lejecom

COMATEX-SA : Le retard accusé dans la concrétisation de certains engagements de l’État plombe la trésorerie

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Comatex SA est malade et risque de mourir définitivement. Elle est malade du fait de la non matérialisation des engagements de l’Etat. Et ce, alors que le Gouvernement du Mali, à travers le ministère en charge de l’Industrie, a conclu avec la COMATEX-SA des contrats de performance qui octroient des avantages tout en fixant des objectifs à l’entreprise.

Selon Issa Sangaré, l’entreprise se trouve actuellement dans de graves difficultés de trésorerie sans précédent. Lesquelles sont induites par des problèmes d’ordre conjoncturel et structurel depuis plusieurs années et exacerbées certainement par le grand retard accusé dans la concrétisation de certains engagements.
Toutefois, le DGA reconnaît les efforts inestimables déployés par les actionnaires de la société, à savoir l’Etat malien et COVEC (société nationale Chinoise) pour que la COMATEX-SA soit et qu’elle se développe de 1994 à nos jours.
Du côté malien, il met l’accent sur les efforts consentis qui se sont matérialisés entre autres par l’octroi d’avantages économiques, douaniers et fiscaux à travers une Convention d’Etablissement et ses différents Avenants de renouvellement. Pour marquer davantage son accompagnement, le Gouvernement du Mali, à travers le ministère en charge de l’Industrie, a conclu avec la COMATEX-SA des Contrats de Performance qui octroient des avantages tout en fixant des objectifs à l’entreprise.

Du côté de la Chine, Issa Sangaré a fait savoir que la COVEC a consenti un prêt de 1 100 millions en 2011.
« Tous ces appuis et accompagnements ont été fortement appréciés par le Conseil d’Administration, car étant de nature à redresser et à renforcer l’exploitation de l’entreprise », affirme- t-il.

Cependant, déplore-t-il, le bénéfice réel que sont censés procurer ces avantages est annihilé par le grand retard accusé dans la concrétisation de certains engagements de l’Etat, qui fait que l’entreprise souffre de très fortes tensions de trésorerie.
Mahamane Maïga lejecom

Agriculture: L’Afrique affute son expertise dans le domaine des statistiques agricoles

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Les innovations agricoles ont un pouvoir d’attraction pour tous les acteurs de la filière. Elles peuvent créer des opportunités pour des jeunes qui se désintéressent de l’agriculture, tout en augmentant durablement la productivité des petits exploitants, améliorant ainsi leurs moyens de subsistance et stimulant la croissance de l’économie en général.

La Commission économique pour l’Afrique, la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Institut National de Statistique et d’Économie appliquée (INSEA, Maroc) ont donné aujourd’hui le coup d’envoi d’une formation conjointe sur les statistiques agricoles.

A l’heure où l’agriculture contribue à plus de 40% du PIB de l’Afrique et emploie plus de 70% de sa population, et au moment où l’accent est désormais mis sur les Objectifs du Développement Durable et l’intégration continentale à travers l’Agenda 2063, «la statistique est appelée à jouer, plus que par le passé, un rôle crucial comme outil de contrôle et de mesure des progrès accomplis», a déclaré Mme Lilia Hachem Naas, Directrice du Bureau de la CEA en Afrique du Nord.

Pendant une semaine, quelques 70 formateurs, experts et responsables opérant au sein des instituts de statistiques et des ministères de l’Agriculture africains étudieront et partageront leurs expériences en matière de statistiques agricoles, de pêche et aquaculture et d’évaluation des pertes subies après les récoltes.

Une vingtaine de pays africains bénéficient de la formation (Bénin, Burkina, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo Brazzaville, Congo RDC, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sao Tome, Sénégal, Togo et Tunisie).

Organisée par le Centre Africain pour les Statistiques de la CEA en collaboration avec son Bureau pour l’Afrique du Nord, cette rencontre entre dans le cadre du programme de formation de la Stratégie mondiale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales de l’ONU et vise à faciliter la réalisation des Objectifs de Développement Durable.

Pathe TOURE lejecom

APPEL-MALI : Atelier de validation du code de conduite des journalistes en ligne au Mali

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Ce mercredi 19 septembre 2018 l’Association des Éditeurs de la Presse en Ligne (APPEL-MALI) en partenariat avec la maison de la presse et le FREE PRESS UNLIMITED a tenu un atelier de validation du code de conduite des journalistes en ligne au Mali. C’était à la maison de partenariat de Bamako.

Selon le représentant de la haute autorité de la communication « il s’agit de remercier la HAC pour son accompagnement ». Pour lui, le nouveau code de bonne conduite de la presse est un code qui détient des innovations majeures par rapport aux précédents qui ont été élaboré » félicite-t-il m Mahamane Cissé.

Pour sa part monsieur Seybou KEITA secrétaire général « cet atelier de validation du code de conduite des journalistes en ligne au mali, est une action qui vise à recadrer le secteur. Car selon lui ; il faut bien former la presse en ligne un avenir radieux et crédible. Avant de conclure son allocution, il ajoute qu’il faut donner une nouvelle chance aux jeunes journalistes qui ont choisi dans ce secteur » ajoute-il.

Quant au code (code validé) de conduite qui érige la presse en ligne au Mali ; qu’est-ce qu’il dit dans son préambule ? il stipule que « le service de la presse en ligne est considéré comme tout service de communication au public, se faisant en ligne, édité à titre professionnel par une personne physique ou morale qui a la maitrise éditoriale de son contenu, de son contenu, consistant en la production et la mise à disposition du public d’un contenu original ; d’intérêt général » stipule-t-il.

En suite; il est dit dans ce même préambule que « le journaliste en ligne, dans sa mission d’information ; doit nécessairement, lui-même ; s’imposer des limites. Tel que l’objet du présent code de conduite. Il va (préambule) jusqu’à dire que le code de conduite qui est réparti en principes et code de modération que tout journaliste malien en ligne doit respecter dans l’exercice de sa profession » précise-t-il, le préambule.

DAOUDA BAKARY KONE

EDM-SA : Le défi d’apurer ses dettes de 300 milliards FCFA

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Le directeur général de la Société Energie du Mali (EDM-SA), Sambou Wagué, vient d’être nommé ministre de l’Energie et de l’Eau. Cette nomination intervient à un moment où la direction générale fait face à l’apurement de ses dettes dont les échéances sont dues au titre de l’année 2018.
Pour mieux gérer les difficultés financières, le gouvernement a décidé d’opérer un changement au niveau de la direction générale de la société. Dans sa séance ordinaire du mercredi 07 mars 2018, le conseil des ministres a relevé le jeune Directeur général de l’Energie du Mali (EDM SA) Dramane Coulibaly, de son poste. Il a été remplacé par Sambou Wagué, ancien ministre délégué du Budget.
Ce dernier s’est attelé à réinstaurer la confiance avec les partenaires stratégiques à travers l’apurement élaboré et programmé des dettes, avec l’aval du ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé.
Avec plus de 300 milliards de FCFA comme engagements dus en mars 2018 et plus de 200 autres milliards de FCFA comme échéances dues au titre de l’année 2018, la société EDM-SA fait face au double défi : apurer ses dettes et tenir son engagement de fournir l’électricité aux milliers d’abonnés et en offrir aux nouveaux clients.
Pour relever ce défi, le Dg Sambou Wagué a bénéficié de l’accompagnement de l’Etat du Mali à travers le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé. C’est ainsi qu’un programme d’apurement des créances de l’EDM-SA fut proposé et accepté par toutes les parties. La plupart des sociétés nationales et étrangères ont accepté les propositions du ministre de l’Economie et des Finances. Elles ont repris les fournitures de carburant et d’énergie. Aussi, les paiements des factures ont repris suite à un plan d’apurement élaboré et accepté de tous.
Il revient au gouvernement de renforcer les acquis du partenariat avec les fournisseurs stratégiques de combustibles et d’énergie afin que la direction générale d’EDM-Sa puisse apurer ses dettes conformément au plan établi.
Mahamane Maïga PAR LEJECOM

Guinée équatoriale : ces millions de dollars que Teodorin Obiang a emportés au Brésil.

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Le fils du président équato-guinéen vient de voir la douane brésilienne saisir dans les bagages d’une délégation qui l’accompagnait plus de 16 millions de dollars en espèces et bijoux.

Ce sont des médias locaux brésiliens qui se sont fait l’écho de l’information dès samedi soir : plus de 16 millions de dollars en espèces et en bijoux ont été saisis dans les bagages d’une délégation accompagnant le fils du président de Guinée équatoriale dans un aéroport brésilien. D’après le site du journal Estado de São Paulo, la police fédérale brésilienne a saisi près de 1,5 million de dollars en espèces dans une valise et des montres de luxe d’une valeur estimée à 15 millions de dollars dans une autre.

Ce qui s’est passé
Teodorin Obiang Mangue Nguema, vice-président de la Guinée équatoriale et fils de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au pouvoir depuis 38 ans, faisait partie de la délégation de onze personnes arrivée vendredi à bord d’un avion privé l’aéroport de Viracapos, à Campinas, près de São Paulo. D’après la chaîne brésilienne TV Globo, la délégation n’étant pas en mission officielle, seul M. Obiang bénéficiait de l’immunité diplomatique. Les autres membres ont eu leurs bagages fouillés par la douane brésilienne et ont répondu à un interrogatoire, pendant que le vice-président attendait dans une voiture, à côté de l’aéroport.

Il faut préciser que la loi brésilienne interdit l’entrée dans le territoire avec une quantité d’espèces supérieure à 10 000 réais (environ 2 400 dollars). Le ministère brésilien des Affaires étrangères a indiqué à l’AFP être « en relations permanentes avec la police fédérale et le service des douanes pour suivre l’affaire et décider des mesures qui doivent être prises », sans fournir plus de détails. Contactée, l’ambassade de Guinée équatoriale à Brasilia n’a pas répondu aux sollicitations.

Les explications côté équato-guinéen
D’après une source diplomatique équato-guinéenne citée par Estado de São Paulo, M. Obiang a amené cette grande quantité d’espèces pour payer un traitement médical qu’il devait suivre à São Paulo. Les montres, quant à elles, seraient pour « l’usage personnel » du fils du président, ses initiales étant gravées dessus. Condamné en octobre 2017 à trois ans de prison avec sursis en France pour blanchiment d’argent, Teodorin Obiang Mangue Nguema, accusé de mener un train de vie somptueux avec des fonds publics, s’est déjà rendu au Brésil à plusieurs reprises. En 2015, il a assisté aux festivités du célèbre carnaval de Rio de Janeiro, où une école de samba avait défilé sur le thème de son pays. Cette école avait remporté le titre, mais avait été fortement critiquée en raison de son financement présumé par le régime du président Obiang.

Source: pointd’AFrique.fr