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Visite de travail de 72 heures du Président de la République en Chine: XI Jinping invite IBK pour renforcer la coopération

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Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA,Président de la République, Chef de l’Etat , accompagné de son Épouse Keita Aminta Maiga,est arrivé à Pékin en Chine en milieu de journée 10h55 temps local soit 02h55, heure de Bamako , ce 29 Août 2018 en provenance de Bamako, sur invitation de son homologue chinois. A sa descente d’avion à l’aéroport international de Pékin le couple présidentiel du Mali a été accueilli avec tous les honneurs au bas de la passerelle par Monsieur SUN Shichao Vice-Directeur de l’Assemblée populaire de la Municipalité de Pékin et d’autres autorités de la République Populaire de Chine. Le Chef de l’Etat a ensuite passé en revue la garde d’honneur chinoise avant de regagner sa voiture pour son hôtel .

Le temps fort de cette visite de travail de 72 heures en République Populaire de Chine sera marqué par la rencontre au Grand Palais du Peuple de la Chine entre le Président de la République , Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita avec le Président de la République Populaire de Chine Son Excellence Monsieur Xi Jinping le vendredi 31 Août à Pékin . Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une revue stratégique des relations entre les deux pays.

Au cours de leur entretien prévu les deux Chefs d’Etats parleront de la coopération entre les deux pays, examineront les pistes afin de hisser la coopération économique au niveau de la qualité des relations politiques.
Un autre temps fort de la visite , IBK , rencontrera ensuite le Président de l’Assemblée nationale populaire de Chine. Cet entretien politique sera suivi d’un dîner offert au Président de la République par le Président de l’Assemblée nationale populaire de la République Populaire de Chine .

La visite du président IBK prendra fin avant le début du Forum sur la Coopération Sino-Africaine. IBK rentrera le 2 septembre à Bamako, 48 heures avant la cérémonie de son investiture.

Madou’s Camara
Crédits photographies Madou’s

Par Daouda Bakary koné

Monsieur Ismaila TOGOLA est désormais le nouveau directeur de la société Malienne de Transmission et de Diffusion.

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AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Au titre du Ministère de l’Economie numérique et de la Communication, le Conseil des Ministres a procédé à la nomination de Monsieur Ismaila TOGOLA, Ingénieur en Informatique, en qualité de Directeur Général de la Société malienne de Transmission et de Diffusion.

Bamako, le 28 août 2018

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Madame SANOGO Aminata MALLE
Officier de l’Ordre national

Daouda Bakary KONE

FORCES ARMEES ET DE SECURITE : CAMP SEKO AMADOU TALL DE SEGOU : LES ELEVES SAPEURS POMPIERS RECOIVENT LA VISITE DU MINISTRE DE LA SECURITE.

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Le camp militaire Seko Amadou Tall, 2ème région militaire du Mali, a reçu ce lundi 27 août, la visite du ministre de la sécurité. Le général de division, Salif Traoré était venu rendre visite aux 350 éléments de la protection civile, en formation depuis avril dernier et dont leur sortie est prévue pour ce 29 août. Accompagné par les autorités administratives et politiques de Ségou ainsi que responsables des forces armées et de sécurité, le ministre général a pu apprécier les conditions de la formation, la disponible des encadreurs et le don de soi des apprenants.

Vêtu de sa tenue militaire, le ministre de la sécurité, le général de division Salif Traoré et sa délégation ont été accueilli par un dispositif militaire de prise d’arme. Puis ils se sont rendus au terrain de football du camp, où, les élèves sapeurs-pompiers, étaient en exercices. Tous en tenue noir, les apprenants ont reçu leur ministre avec des chants militaires. Par la suite, quelques apprenants ont procédé, devant le ministre à l’exercice de démontage et de montage d’armes.

Le ministre ayant apprécié cet exercice a fait une visite de troupes. Celle-ci a permis au général de connaitre les provenances des élèves sapeurs-pompiers. Cette visite a aussi permis de se faire une idée sur la situation sanitaire, la cohésion du groupe et la complicité entre les élèves et leurs encadreurs, choisis de tous les corps militaires. Chacun à son niveau a affirmé la tenue de la formation dans de très bonnes conditions alimentaires, sanitaires et socioprofessionnelles.

Il faut rappeler que le recrutement de ces élèves dans le corps de la protection civile, est une des dispositions de la loi de programmation militaire. Un engagement du gouvernement malien à reformer le secteur de la sécurité et de la défense. Chose qui passe nécessairement par le recrutement progressif des agents dans tous les domaines.

Source: Segou Infos

Élections législatives prochaines au Mali.

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Les maliens sont appelés aux urnes le dimanche 28 octobre 2018 sur toute l’étendue du territoire national pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale.
La campagne électorale, à l’occasion du premier tour, est ouverte le samedi 06 octobre 2018 à zéro heure et close le vendredi 26 octobre 2018 à minuit. Un second tour aura lieu le dimanche 18 novembre 2018 dans les circonscriptions où aucun candidat ou liste de candidats n’aurait obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour.

Source : Communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 28 août 2018.

Daouda B

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI, 28 AOÛT 2018

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mardi, 28 août 2018 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Soumeylou Boubèye MAIGA, Premier ministre.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

– adopté des projets de texte ;

– et procédé à une nomination.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté :

1. Des projets de texte relatifs à la ratification du Protocole au Traité instituant la Communauté économique Africaine, relatif à la libre circulation des personnes, au droit de résidence et au droit d’établissement, adopté lors de la 30ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, tenue à Addis-Abeba, le 29 janvier 2018.

Le Traité instituant la Communauté économique Africaine a été adopté en juin 1991 dans le but de réaliser l’intégration des économies afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire et la croissance économique en Afrique.

Le Protocole additionnel, adopté le 29 janvier 2018, vise à faciliter la mise en œuvre du Traité instituant la Communauté économique Africaine.

Il prévoit la mise en œuvre progressive de la libre circulation des personnes, du droit de résidence et du droit d’établissement en Afrique à travers entre autres l’application du droit d’entrée, l’abolition du droit de visa et l’adoption d’un document de voyage commun.

2. Des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de prêt, signé à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis, le 03 avril 2018, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement, relatif au financement du Projet de Stratégie nationale de Logement social.

Par cet accord, le Fonds d’Abu Dhabi accorde au Gouvernement un prêt d’un montant de 30 millions de dollars américains, soit 15 milliards 988 millions 500 mille francs CFA.

Le prêt accordé est destiné au financement des travaux de réalisation de 50 mille logements sociaux répartis entre les localités de Kayes, Koulikoro, Bamako, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka et Taoudénit.

La réalisation de ces logements sociaux s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations.

3. Des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de financement, signé à Rome en Italie, le 15 juin 2018, entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds international de Développement Agricole, relatif au Projet de Financement inclusif des Filières agricoles.

L’Accord signé porte sur un prêt d’un montant de 15 millions 750 mille de Droits de Tirage spéciaux, soit 12 milliards 41 millions 950 mille francs CFA et vise le financement inclusif des filières agricoles.

La réalisation du Projet permettra la promotion des activités économiques, en particulier l’accès des petits producteurs et micro-entrepreneurs à des services financiers adaptés à leurs besoins.

4. Des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de Financement, signé à Bamako, le 13 juillet 2018, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association internationale de Développement, relatif au financement du Projet régional d’Amélioration des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest, Phase III.

Par cet Accord de financement, l’Association internationale de Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali un prêt d’un montant de 12 millions 300 mille Euros, soit 8 milliards 68 millions 271 mille 100 francs CFA.

La mise en œuvre de ce projet aidera les pays de l’Afrique de l’Ouest à mettre en place une approche coordonnée afin de détecter et de réagir efficacement aux menaces de santé publique.

5. Des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de financement, signé à Bamako, le 16 juillet 2018, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association internationale pour le Développement, relatif au second financement de politiques de développement pour la lutte contre la pauvreté et la croissance inclusive.

Par cet Accord de financement, l’Association internationale de Développement accorde au Gouvernement un prêt d’un montant de 24 millions 900 mille Euros, soit 16 milliards 333 millions 329 mille 300 francs CFA.

Le prêt accordé est destiné à soutenir les efforts du Gouvernement dans le cadre de la réduction de la pauvreté et du renforcement de la résilience des populations les plus vulnérables en vue d’atteindre les Objectifs du Développement durable.

6. Des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de Financement, signé à Bamako, le 16 juillet 2018, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association internationale de Développement, relatif au financement du Projet de Développement de la Productivité et de la Diversification agricole dans les Zones arides du Mali.

Par cet Accord, l’Association internationale de Développement accorde au Gouvernement un prêt d’un montant de 24 millions 900 mille Euros, soit 16 milliards 333 millions 329 mille 300 francs CFA pour le financement du Projet de Développement de la Productivité et de la Diversification agricole dans les Zones arides du Mali.

La réalisation de ce projet contribuera à l’amélioration de la productivité agricole, à la création des opportunités d’emploi, à la facilitation de l’accès aux marchés et au renforcement de la résilience des populations du secteur rural.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale à l’occasion de l’élection des députés à l’Assemblée nationale.

Le collège électoral est convoqué, le dimanche 28 octobre 2018, sur toute l’étendue du territoire national, à l’effet de procéder à l’élection des députés à l’Assemblée nationale.

La campagne électorale, à l’occasion du premier tour, est ouverte le samedi 06 octobre 2018 à zéro heure et close le vendredi 26 octobre 2018 à minuit.

Un second tour aura lieu le dimanche 18 novembre 2018 dans les circonscriptions où aucun candidat ou liste de candidats n’aurait obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour.

La campagne électorale à l’occasion du deuxième tour est ouverte le lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour et close le vendredi 16 novembre 2018 à minuit.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Au titre du Ministère de l’Economie numérique et de la Communication, le Conseil des Ministres a procédé à la nomination de Monsieur Ismaila TOGOLA, Ingénieur en Informatique, en qualité de Directeur Général de la Société malienne de Transmission et de Diffusion.

Bamako, le 28 août 2018

Le Secrétaire général du Gouvernement,

Madame SANOGO Aminata MALLE
Officier de l’Ordre national

Source: Primature du Mali

Par Daouda Bakary KONE

BRAS DE FER IBK-SOUMAILA CE QUE PROPOSE Me.Cheick Oumar Konaré

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Proclamée par la Cour constitutionnelle, la réélection d’IBK est contestée par le leader de l’opposition, Soumaila Cissé, lequel dit « catégoriquement » rejeter l’arrêt de la Cour et appelle à la mobilisation générale pour restaurer sa « victoire volée ». On assiste donc à un troisième tour du scrutin, cette fois dans les rues.

LE RECOURS À LA RUE

Mais pourquoi Soumaila Cissé, pourtant réputé pacifiste et qui, en 2013, est allé féliciter Le président élu jusqu’à domicile, en appelle-t-il aujourd’hui à la rue ? Plusieurs explications sont possibles.

D’abord, Cissé a 69 ans et joue sa dernière carte présidentielle, 2023 s’annonçant comme un tournant générationnel aux dépens des acteurs du 26 Mars 1991.

Ensuite, le chef de l’opposition paraît réellement convaincu d’avoir remporté le scrutin si l’on ne comptabilise pas ce qu’il prend pour des « bourrages d’urnes » perpétrés au nord et au centre du Mali.

De surcroît, Soumaila Cissé estime qu’avec le « système de fraude et de corruption » mis en place par le pouvoir à l’échelle étatique, aucune des futures échéances électorales (législatives, régionales et communales) ne sourira à l’opposition.

En outre, maints alliés de Cissé, notamment Choguel Maiga, pensent que pour gagner au nord et au centre, le chef de l’Etat a pactisé avec les rebelles de la CMA qui profiteront du nouveau quinquennat pour légaliser leur domination sur les deux tiers du territoire national, au détriment des majorités populaires locales.

De plus, toutes les forces regroupées autour de Soumaila Cissé croient dur comme fer que si elles laissent IBK gouverner en paix, il organisera une transmission dysnastique du pouvoir et que plus jamais, il n’y aura d’élection régulière au Mali.

Enfin, les leaders de la contestation sont persuadés qu’en se démobilisant, ils seront esseulés et embastillés un à un par le pouvoir qui, ces derniers mois, aurait acquis un puissant arsenal répressif.

On le voit, l’enjeu du conflit dépasse le cadre de la seule présidentielle; il induit une totale crise de confiance entre les deux bords politiques, agrémentée d’arêtes ethno-sécuritaires.

OFFRE DE DIALOGUE

Pour apaiser le climat, le président IBK invite Soumaila Cissé à « gérer le réel et non les illusions », en acceptant de participer à la gestion du pouvoir car, assure l’hôte de Koulouba, « il y a de la place pour tout le monde ». L’offre est déclinée par Cissé qui refuse de reconnaître l’élection de son rival dont la Cour constitutionnelle ne serait qu’une « prisonnière volontaire ».

Pourquoi le chef de l’opposition refuse-t-il l’offre de dialogue du chef de l’Etat ? Deux hypothèses explicatives nous viennent à l’esprit.

La première tient à la crise de confiance susdite. L’opposition pointe du doigt la forte discordance entre le discours apaisant tenu par le président IBK en français et les menaces qu’il a ensuite proférées contre ses adversaires en bambara. Elle en déduit que la volonté de dialogue du chef de l’Etat manque de sincérité et qu’en y donnant suite, l’opposition tomberait, la tête la première, dans un piège.

De plus, Soumaila Cissé et ses compagnons ne semblent nullement assurés de pouvoir travailler librement dans un gouvernement que leur ouvrirait à contrecoeur IBK. « D’ailleurs, murmure-t-on dans les coulisses de l’opposition, rien ne permet de penser qu’IBK remettra à l’opposition des ministères importants ni qu’il maintiendra les opposants en poste une fois qu’il se sentira assez fort pour se débarrasser d’eux. Sans compter les risques de trahison des ministres que l’opposition enverrait au gouvernement ».

Il s’ensuit que Soumaila Cissé voit de meilleures garanties dans une conjoncture où, à défaut de pouvoir arracher la magistrature suprême, il garderait son statut de chef de file de l’opposition avec, en prime, plusieurs présidences de conseils de cercles et de régions, ainsi que de multiples mairies. Or, en participant au gouvernement, l’URD cesserait légalement d’appartenir à l’opposition et son président, Soumaila Cissé, perdrait (au profit d’Aliou Diallo par exemple) le statut de chef de file de l’opposition qui lui confère une liberté d’action, un rang protocolaire, une visibilité politique et un budget annuel dépassant de loin les avantages d’un ministère.

Pour ne rien arranger, les médiateurs sociaux (leaders religieux, griots, notables) qui auraient pu forcer IBK et Soumaila Cissé à s’entendre sont pour la plupart grillés. La raison? Eux-mêmes ont trempé dans le sulfure partisan, apparaissant désormais comme des acteurs plutôt que comme des arbitres. Leur rôle d’intercesseur revient maintenant, hélas!, aux puissances étrangères qui ne veulent pas forcément du bien de notre pays.

RAPPORTS DE FORCE

À présent, le commun des Maliens s’interroge sur l’issue du bras de fer engagé dans les rues. Si, lors de ses premières marches du 11 et du 18 août, l’opposition a mobilisé des foules moyennes, elle a, en revanche, fait un véritable raz-de-marée le 25 août et ce, de manière simultanée, dans plusieurs localités de l’intérieur et de l’extérieur : Bamako, Mopti, Tombouctou, Gao, Ségou, Goundam, Niafunke (fief de Soumaila Cissé), Nioro (fief du Chérif Bouillé Haidara), Paris, Barcelone et New York…

Soumaila Cissé réussit ainsi à troubler la quiétude du pouvoir comme l’atteste le cafouillage administratif qui a consisté, de la part du gouverneur de Bamako, à interdire puis à autoriser la marche du 25 août en l’espace de quelques heures, rendant, du coup, parfaitement indéfendable le prétexte officiel d’interdiction tiré de l’état d’urgence.

Ce faisant, Cissé fait d’une pierre deux coups : il engrange les dividendes de son alliance avec le CDR de l’activiste Ras Bath, passé maître dans l’art de galvaniser les foules; parallèlement, il entretient un climat délétère susceptible d’entraîner, au fil des étapes, de nouveaux groupes de mécontents : syndicats de magistrats, de la santé, de l’éducation, des collectivités territoriales, etc.

Le résultat de cette stratégie de harcèlement pourrait fortement préjudicier au regime d’IBK. Cerné d’adversaires et de brouhaha, celui-ci attirera difficilement les investisseurs étrangers pour développer l’économie et tenir ses promesses socioéconomiques de base. Pis, alors que le désordre règne dans les rues des villes, comment appliquer plus vigoureusement l’accord de paix signé avec les groupes armés ? Comment procéder aux réformes légales et constitutionnelles que requiert le texte ? Et si IBK, faute de stabilité au sud, se voyait obligé de retarder l’application de l’accord, ne pousserait-il pas les groupes armés et leur marraine (la communauté internationale) dans les bras de Soumaila Cissé ?

Ces questions montrent bien pourquoi IBK multiplie les menaces contre « quiconque veut mettre le feu au pays ». Elles permettent surtout de mesurer l’ampleur de son embarras dans la réponse à apporter aux grondements de la rue. Deux options s’offrent à lui:

* gagner les contestataires à l’usure: cette éventualité présente l’avantage que le président n’usera pas de la force, gardera une image de bon démocrate laissant chacun s’exprimer à sa guise, débauchera les opposants les moins convaincus, tout en laissant les foules adverses se décourager progressivement et l’opposition mourir de sa belle mort comme le défunt Coppo de 1997; mais l’inconvénient majeur de cette stratégie d’usure réside dans les urgences sociales à régler et, surtout, dans la vive impatience de la communauté internationale à voir l’accord de paix appliqué;

* réprimer les contestataires: cette démarche, si elle réussissait, permettrait de mettre fin à la grogne en un temps record et de libérer le président de toute contrainte dans l’exécution de ses promesses intérieures et extérieures; mais la stratégie de la force comporte des risques de bain de sang, d’exacerbation de la révolte et de réprobation internationale dans un monde où de nombreux dirigeants sont poursuivis devant la CPI pour faits de répression sanglante (Laurent Gbagbo, par exemple).

Il y a lieu de souligner qu’une dégradation de la situation politique et sociale pourrait faire l’objet de récupération à des fins terroristes ou putschistes.

QUE FAIRE ?

Pour toutes ces raisons, il nous paraît judicieux de proposer au chef de l’Etat et à l’opposition les compromis suivants:

* former un gouvernement d’union nationale où la primature et plusieurs ministères clés reviennent à l’opposition: cette équipe, qui durera un ou deux ans, aura charge d’organiser, sous supervision internationale, les élections législatives, régionales et communales avec la garantie que nul n’en contestera les resultats;

* laisser le gouvernement à l’opposition au cas où elle sort majoritaire des législatives;

* laisser le président IBK former le gouvernement de son choix au cas où ses partisans gagnent aux législatives;

* convoquer des assises nationales pour relire l’accord de paix, la loi électorale et la Constitution du Mali.

Source: Me Cheick Oumar Konaré

Gestion Du Pouvoir : IBK Favorable À Un Gouvernement D’union Nationale

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Par l’Indicateur du Renouveau

Dans sa première déclaration après sa réélection à la tête de la magistrature suprême, Ibrahim Boubacar Keita a officiellement tendu sa main à l’opposition. Si l’opposition accepte cette offre présidentielle, un Gouvernement d’union nationale verra inévitable le jour dans les prochaines semaines.
A peine confirmé président de la République par la Cour constitutionnelle, IBK a tendu sa main à son adversaire Soumaïla Cissé. Lors de sa déclaration, le président a réaffirmé qu’aucun développement ne sera possible sans une véritable réconciliation entre les fils du pays.
Pour lier l’acte à la parole, IBK a ouvertement invité son rival à se joindre à lui pour développer le pays : « A mon jeune frère, Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition républicaine, je voudrais tendre la main. Après la bataille électorale, il y a les retrouvailles car pour bâtir un avenir de tous les possibles, le Mali doit pouvoir compter sur toutes ses filles et tous ses fils. Chacun aura sa place. La République n’exclura personne. J’en serai le garant… A chacune et chacun d’entre vous, je demande de m’accompagner ».

Pour IBK, l’unité est la plus grande urgence de ce moment singulier de notre histoire, à la fois incertain et plein de promesses : « Nous n’avons pas d’autre choix. Nous n’avons pas d’autre alternative. Nous devons être unis. Unis pour faire gagner le Mali. Unis pour notre destin commun. Unis pour notre cohésion nationale. Unis derrière nos forces de défense et de sécurité. Unis autour de notre culture, notre identité, notre pluralité, notre diversité. Unis pour la modernisation de notre économie. Unis pour la refondation de notre école. Unis pour doper nos industries. Unis pour libérer nos entrepreneurs. Unis pour faire du Mali un hub technologique et d’innovation. Unis pour répondre à nos défis écologiques. Unis autour de nos femmes. Unis pour nos paysans, notre monde rural. Unis par l’effort, le travail, l’excellence… « .
Le président de la République a également signalé que cette possible cohabitation entre la majorité et l’opposition doit se dérouler dans le respect.
Si cette main tendue du président IBK est acceptée par les membres de l’opposition, la mise en place d’un gouvernement d’union nationale s’impose. Chose qui a manqué au premier quinquennat du président IBK. Ayant tiré les leçons du passé, IBK est décidé d’aller sur des nouvelles bases.
Ce Gouvernement qui va concerner toutes les couches socio-politiques, notamment la majorité, l’opposition, la société civile, les mouvements des groupes armés… Ce gouvernement inclusif sera une opportunité pour le président IBK de faire la réconciliation nationale une réalité au Mali.
La mise en place de ce gouvernement est donc une question de semaines. Probablement juste après l’investiture officielle du président IBK le 04 septembre prochain.
Malheureusement, compte tenue de la tournure de la situation politique, il est fort probable que cette réconciliation tant souhaitée par le président élu ne soit pas concrétisée. L’opposition qui refuse toujours de reconnaitre la victoire d’IBK, ne semble pas apparemment être intéressée par une cohabitation au sein du Gouvernement.
En attendant, les tractations sont en cours entre les différents protagonistes pour éviter une crise post-électorale.

Y. Doumbia
Par phenixinfos.net

IBK , chez Mohamed Abdel Aziz: Au nom de la reconnaissance

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Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, Chef de l’Etat , après sa réélection à la majorité absolue au second tour de la présidentielle du 12 Août 2018, a effectué une visite de quelques heures à Nouackchott en Mauritanie, chez son ami et homologue , Son Excellence Monsieur Mohamed Abdel Aziz Président de la République Islamique Mauritainne.

Ce jeudi 23 Août 2018,dès le début de sa visite en terre mauritanienne , le ton était donné à l’Aéroport International Nouakchott Oumtoumsy, à l’arrivée du couple présidentiel à 11h47 minutes. Tout de blanc vêtu, en Boubou et Chechia blancs , avec son turban blanc de campagne ,Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, accompagné de son épouse Mme Keita Aminata Maiga , a été accueilli au bas de la passerelle par le couple présidentiel mauritanien.
Après le cérémonial d’accueil suivi de la présentation des personnalités, il y a eu un tête-à-tête de 15 minutes entre les deux chefs d’Etat dans la Salle des Grandes invités d’Etat. Les deux couples présidentiels ont ensuite rejoint la résidence du Palais Présidentiel de Nouakchott pour un déjeuner privé.

A l’issue de la visite de quelques heures en terre mauritanienne, SEM IBK, Chef de l’Etat a affirmé son amitié et toute sa reconnaissance envers Son Excellence Monsieur Mohamed Abdel Aziz.

En exprimant ses sentiments à la presse IBK a expliqué par « L’humilité à reconnaissance . Quand vous avez été dans des épreuves , le frère qui s’est tenu à vos côtés tout au long est celui-là que vous devez reconnaitre l’épreuve traversée. Je n’eusse pas été moi-même si je ne l’avais fait. Et, venir ici, partager ce menu, notre merveilleux mechoui avec mon cadet, mon ami le Président Mohamed Abdel Aziz, et ma soeur, accompagné de mon épouse ,et de ceux qui m’ont accompagné tout au long de cette epreuve qui avait été les élections dont on avait craint le pire, mais qui grâce à Allahou Soubhana Wat’Allah sont très bien tenues, ce ne fut pas sans efforts, ce ne fut pas sans difficultés , toutes traversées avec honneur, avec dignité. Un processus transparent dès l’abord, la révision des listes électorales, l’audit international du ficihier électoral par l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’etablissement des cartes d’electeurs biométriques, imprimées par l’imprimérie de France, tout cela malgré tout , que n’a t’on pas entendu? Mais le plus important c’était l’avis de ce peuple malien qui a été consulté, il a dit, il a choisi. Donc , il convient que cela fait, je viens ici dire à mon frère , mon retour d’amitié, et de fraternité , car il l’a mérité » a bien évoqué IBK.

« Mon frère Soumaila Cissé doit gérer le réel et non les illusions » .

En réponse à une question de la presse mauritanienne sur les contestations des résultats de l’élection présidentielle du 12 août 2018 par le chef de file de l’opposition politique malienne , rappelant en témoin cette même opposition sur les conditions dans lesquelles se sont passées ces élections, les avis des observateurs nationaux et internationaux ,IBK a repondu avec assurance  » IBK , n’a pas été élu dans son lit, il a parcouru le Mali entier, il crapahuté jusqu’à Kidal, il n’a pas passé une demie heure à Kidal, il a passé la journée à Kidal, il a passé la nuit à Kidal, il a tenu meeting à Kidal, rencontré nos frères, échangé avec eux , il a fait partout en le Mali, et il n’a pas passé son temps dans les couloirs des hôtels à Bamako à embêter la presse nationale et internationale, et passer son temps à lyncher le Président IBK. Il s’agissait de connaitre le peuple malien, le peuple qui voyait autre chose à la place de ce qui était dit, il n’a rien fait pendant 5 ans . Je crois que cela valait un peu de reconnaissance, et je sais gré , ici ce peuple malien. IBK n’a pas bourré les urnes comme on dit . Sans oublier de rappeler son bilan positif à travers la réalisation d’infrastructures rourières, les écchangeurs, les avions des forces armées et de securité , la troisième place du Mali au sein de l’UEMOA, la première place du Mali en production cotonnière entre autres. Toute la communauté internationale a regardé à la loupe les élections maliennes, si élection a été observée scrupuleusement , et scultées , ce sont bien les élections-là. Dès lors , je crois qu’il serait convenable, souhaitable, ici, et maintenant qu’on prenne la main que j’ai tendue à mon frère Soumaïla Cissé pour qu’il gère le réel et non les illusions » a martelé IBK.

Le Président de la République Islamique Mauritanienne avait sans réserve, confirmé son soutien et son accompagnement dès les premières heures de la campagne à IBK pour sa candidature à la présidentielle du 29 juillet 2018.
24 heures après l’arrêt et la proclamation des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle, consacrant IBK Président de la République, Chef de l’Etat du Mali pour un nouveau mandat de 5 ans à compter du 4 septembre 2018; le Président mauritanien avait adressé à IBK un message de félicitations pour sa réélection à la magistrature suprême de son pays et a manifesté dans son message sa volonté politique de renforcer les liens de coopération entre nos deux pays frontaliers , membres du G5-Sahel , engagés dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Cette marque de reconnaissance qui fait partie de nos valeurs culturelles et toujours démontrée par IBK envers tout méritant ne pouvait laisser indifférent son Homologue mauritanien , qui en était satisfait. Il s’est aussi réjoui de cette visite d’amitié et de reconnaissance de son frère et ami , accompagné de son Épouse.
Dans son déplacement mauritanien de ce jeudi 23 Août 2018, IBK était accompagné d’une forte délégation comprenant des chefs de partis ou leurs représentants de l’EPM, des artistes , des représentants du grand forum du manding, entre autres.

Madou’s Camara
Crédits photographies Madou’s

Par croissanceafrique.com/Daouda B Kone

Election présidentielle au Mali: Déclaration du ministre de l’Europe et des affaires étrangères

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Après la validation par la Cour constitutionnelle des résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle au Mali, la France salue la réélection du Président Ibrahim Boubacar Keïta à la présidence de la République.

Je voudrais rendre hommage au peuple malien pour son engagement dans l’organisation, la sécurisation et la supervision du scrutin. Les Maliens ont montré en particulier qu’ils n’entendaient pas se laisser intimider par les actions terroristes. La France salue la contribution importante des différentes missions d’observation électorale et de la MINUSMA au bon déroulement de l’élection.

Cette élection marque une étape essentielle dans la stabilisation et le redressement politique et économique du Mali, qui fait toujours face aux défis du terrorisme, de l’insécurité et du développement, dont la gravité appelle à présent d’urgence à l’union et à la réconciliation nationale.

Comme le Président de la République l’a rappelé à son homologue Ibrahim Boubacar Keïta, la France demeure engagée aux côtés des autorités et du peuple maliens, ainsi que de leurs partenaires, pour assurer la sécurité et le développement au Mali. Elle continuera d’appuyer la mise en œuvre rapide de l’accord pour la paix et la réconciliation, dans la continuité des avancées réalisées au cours de ces derniers mois, ainsi que le redéploiement de la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire

Source: Ambafrance.org

Niaga Diop président des jeunes du PACP « Les vrais vainqueurs ce n’est pas vous mais eux. C’est une force qui se retient »dixit

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Et si les vrais vainqueurs n’étaient pas ceux qu’ on croyait?

IBK avait fait de la révision constitutionnelle un défi personnel. Il fallait une élection de dimension nationale pour le rassurer d’un second mandat.
Les élections locales ne suffisent pas. Même si elles ne sont pas négligeables. Le référendum lui aurait donné un second souffle.
Il fallait y aller vaille que vaille pour lui. A vrai dire, son camp l’aurait emporté du seul fait que la machine pour gagner dans les urnes avait été savamment et machiavéliquement préparée.

Cependant, la plateforme stratégiquement conseillée et coachée par les vieux briscards de la politique de l’autre temps a formé la contre attaque. C’était l’occasion rêvée. S’associer à une société civile des plus audibles plus que jamais pour fausser les calculs du bourgeois.

Il ne fallait surtout pas aller au référendum test de 2018 qui aurait été perdu. Les vieux briscards ont mis en avant une jeunesse consciente pour ne pas attirer les regards.

Aucun mouvement social et populaire ne profite à la société civile instigatrice. Le gâteau est toujours partagé entre les politiques. C’est comme cela.

Alors, quitte à s’éclipser au départ, la fin serait atteinte à leur profit au finish.

Les deux camps étaient dans un radicalisme total. Personne ne devrait perdre la face.

Des arguments, des contre arguments, des invectives, des menaces, passage à l’acte, des sommes colossales, des boucs émissaires… Tout y était.

Un autre camp a émergé. Un camp portant l’ombre de tout soupçon, un camp qui a voulu prendre partie mais s’est abstenu de le faire est le vrai vainqueur de ce mélodrame politico politicien.

Les religieux, Les chefs coutumiers, qui ont entamé la médiation de dernière minute sont les vrais vainqueurs.

IBK n’aurait jamais reculé sans leur médiation pour qui il a un profond respect.

La plateforme était prête même à user de tous les moyens légaux et illégaux pour empêcher leur suicide.

IBK perd gros. Son second mandat est plus que jamais incertain. AOK avait reculé. Adema son parti a perdu le pouvoir. ATT n’est pas allé au bout. Son château de sable s’est effondré.

IBK donne le courage à ses adversaires d’être requinqués. Il ne gagnera aucune sympathie résiduelle. Le mythe du grand manitou est tombé.

Ce qu’ il gagne, c’est sûrement un compromis souterrain qui lui donne une chance: le soutien des médiateurs. Les faiseurs de roi.
Car ceux-ci ont essuyé un affront des adversaires. Ils vont se venger.
Ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid?

Il y a la politique partout. N’en déplaise. Les médiateurs sont plus politiques que Les acteurs.

La plateforme gagne sûrement. Mais pas toute la plateforme. Les politiques ont gagné. La société civile ne gagne qu’ à court terme. A long terme ce sera les alliés de circonstance.

Déjà des politiques lancent leurs pions pour sonder leurs chances. On n’est pas dupes. 2018 est relancé. Chacun aura sa chance. Mêmes les Rasta vont caresser désormais 2018.

C’est le moment pour les jeunes leaders politiques d’y croire.

« Les vrais vainqueurs ce n’est pas vous mais eux. C’est une force qui se retient » dixit

Par Daouda Bakary KONE