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Le président Rwandais PAUL KAGAME félicite IBK pour sa réélection à la présidence de la République du Mali.

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Message du Président Paul Kagamé ;

A l’occasion de votre brillante réélection à la tête de la République du Mali, jesouhaite transmettre à Votre Excellence, au nom du Gouvernement et du peuple du Rwanda, ainsi qu’au mien propre, mes très chaleureuses félicitations et tous mesvœux de pleins succès pour votre nouvelle exaltante mission.

Je saisis cette opportunité pour rassurer Votre Excellence de notre engagement àrenforcer davantage les relations d’amitié et de coopération existant entre nos deuxpays et nos deux peuples.

Veuillez accepter, Excellence, mes meilleurs vœux de bonne santé et de bonheurpour vous-même, de progrès et de prospérité pour le Gouvernement et le peuple dela République du Mali.

Signé : PAUL KAGAME

Président de la République du Rwanda »

Daouda Bakary KONE
Par croissanceafrique.com

Le président Nord Coréen a félicité IBK pour sa victoire à la présidence de la République du Mali.

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Félicitations inattendu Son excellence Kim Jo Un félicite Son excellence Ibrahim Boubacar Keita pour sa réélection (par appel téléphonique en français.)

Il promet à son Excellence IBK qu’après la levée totale des sanctions, qu’il ouvrira son Ambassade au Mali, il a affirmé que le Mali est un point stratégique de la communauté internationale.

La première fois que le dirigeant nord coréen félicite un chef d’État Africain.

Source: Proche du président IBK.

Par Daouda Bakary KONE

Edito: Le fautif? OK! mais c’est le mouvement démocratique.

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Constat: en 5 ans a échoué ! En 5 ans l’opposition a échoué aussi. Donc il fallait un autre 5ans pour IBK, pour qu’on puisse le mettre à la porte. Déjà soumaïla Cissé est à la porte.

Vous savez pourquoi? Nous ne voulons pas le mouvement démocratique. Voilà pourquoi des gens ont choisi de voter IBK , en plus d’autres ont Choisi de s’abstenir en toute neutralité. Au lieu de voter deux hommes politiques qui ont torpillé le Mali depuis 30 ans.

Accompagnez les , à la porte. Voilà pourquoi IBK a été choisi parce « qu’il n y a pas d’homme en face » et Soumaïla Cissé, le mal aimé a été boycotté par des populations vivantes dans des zones urbaines et rurales.

Vous savez pour quoi ? C’est parce qu’ils (IBK et Soumi) incarnent pas l’alternance. Donc voilà pourquoi d’autres ont opté pour l’alternative en réactivant IBK pour 5ans a fin qu’ils puissent être éjecter pour toujours.

Alors, pour un Mali émergent , développé , il faut mettre le mouvement démocratique à la porte. Tant qu’ils sont là (acteurs du mouvement démocratique) le Mali restera comme cela…Ils ont tous fait des grandes universités occidentales mais aujourd’hui ses connaissances sont dépassées. Le peuple doit bel et bien préparer le chemin d’un futur président qui sera le président des Maliens.

Ce dernier montera à Koulouba avec le soubassement d’un État fort et défendable au détriment des médiocres. Il sera coaché par le peuple et rééduqué par le peuple. Ce sera en 2023 inchallah. Bref, il montera à koulouba avec la doléance du peuple, en réalité, il n’aura pas droit a un programme présidentiel personnel mais ce sera plutôt, un programme du peuple. Et tout ceux-ci ne seront pas possible tant que le mouvement démocratique continue sa musique démagogique immatriculée par la corruption qui gangrène il y’a 30 ans. Il faut écarter le mouvement démocratique dès maintenant, et vous aller voir la pure réalité. Voilà pourquoi le choix est porté sur IBK. Fraudes électorales ou pas ce mouvement démocratique n’a pas été à la hauteur, il y’a 30 ans. C’est logique à moins que vous négligez la réalité d’en face.

Les aptitudes de Soumaïla Cissé ne sont pas remises en cause par son échec à devenir chef de l’Etat du Mali, avec un résultat de 32% des suffrages en sa faveur, selon les résultats du premier tour rendus publics le 16 août. Plusieurs personnalités de l’opposition le décrivent comme un homme intelligent, calme et réfléchi qui aurait tous les atouts pour être un bon président.

Il a cependant commis plusieurs erreurs. Il s’est d’abord éloigné de sa base. Après la défaite de 2002 contre Amadou Toumani Touré, il a passé près de dix ans loin de Bamako, à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dont le siège est à Ouagadougou. Même erreur en 2013, puisqu’il part siéger au parlement panafricain, en Afrique du Sud, et ne fréquente pas de ce fait les élites maliennes.

Certains estiment aussi qu’il ne s’est pas entouré des bonnes personnes. Par exemple, le choix de Tiébilé Dramé comme directeur de campagne est pour certains une erreur. Certes énergique, battant, convaincu, Tiébilé Dramé est aussi un personnage clivant sur la scène politique malienne.

Daouda Bakary Koné

Par croissanceafrqie.com

La base de calcul de la capacité d’accueil d’un bureau de vote par Soumaila CISSE est scientifiquement fausse.

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Démonstration. Il y a un sérieux problème dans la démonstration présentée par l’équipe de Soumaïla Cissé. Ils estiment qu’il faut en moyenne 2.5 minutes pour voter, soit 150 secondes. OK.

Ils présentent ensuite les résultats de certains bureaux de votes en affirmant qu’il serait matériellement impossible que des personnes votent dans un délai aussi court, d’où la preuve de bourrage d’urnes (après avoir divisée la durée du vote par le nombre de votants).

Ils oublient toutefois quelque chose de crucial : un bureau de vote ne prend pas qu’un seul votant à la fois, mais au contraire peut accueillir plusieurs votants de manière séquentielle, c’est-à-dire à différentes étapes du processus.

Si un bureau de vote n’acceptait qu’une seule personne à la fois, il faudrait en effet 10 minutes pour faire voter 4 personnes (sur la base des 2.5 minutes de temps moyen de vote retenues par l’équipe de Soumaïla Cissé). Et on serait en mesure de s’étonner du temps moyen de vote de certains bureaux.

Seulement ce n’est pas le cas : un bureau de vote peut accueillir plusieurs votants l’un à la suite de l’autre, ce qui augmente sa capacité.

Cet exemple théorique montre qu’en 10 minutes on peut faire voter 16 personnes et non 4 seulement, toujours à raison de 2.5 minutes par votant.

Supposons qu’il faille 30 secondes pour chacune des étapes suivantes : Vérification d’identité => Remise de bulletin de vote => Retrait dans l’isoloir => Dépôt du bulletin dans l’urne => Emargement et sortie du bureau de vote.
Supposons également que chaque électeur se suive dans un intervalle de 30 secondes, voilà ce qui se passe :

– L’électeur A se présente pour vérification de son identité (30 secondes).
– Lorsqu’il va récupérer un bulletin (30 secondes), l’électeur B se présente lui aussi pour vérification de son identité.
– Lorsque A va dans l’isoloir, B prend son bulletin et les assesseurs sont en train de vérifier l’identité d’un troisième électeur C.
– Ainsi de suite.
– Lorsque A a fini de voter au bout de 2.5 minutes, il y a 4 autres électeurs qui le suivent à différentes étapes du processus.

Au bout des 10 minutes, 16 personnes peuvent voter comme suit :

Temps Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4 Etape 5 Nombre de

Ecoulé Vérification d’Identité Remise de Bulletin Isoloir Urne Emargement Votants

1 30 sec A
2 1 min B A
3 1’30 sec C B A
4 2 min D C B A
5 2’30 sec E D C B A 1
6 3 min F E D C B 2
7 3’30 sec G F E D C 3
8 4 min H G F E D 4
9 4’30 sec I H G F E 5
10 5 min J I H G F 6
11 5’30 sec K J I H G 7
12 6 min L K J I H 8
13 6’30 sec M L K J I 9
14 7 min N M L K J 10
15 7’30 sec O N M L K 11
16 8 min P O N M L 12
17 8’30 sec Q P O N M 13
18 9 min R Q P O N 14
19 9’30 sec S R Q P O 15
20 10 min T S R Q P 16

Ce qui fait que si on divise la durée du vote (10 minutes, soit 600 secondes) par le nombre de votants (16) comme le fait l’équipe de Soumaïla Cissé, on arrive à la « conclusion » que ces 16 personnes ont un temps moyen de vote de 37.5 secondes (600 / 16), ce qui est faux. Elles ont toutes voté en 2.5 minutes.

Cet exemple est bien sûr théorique, mais néanmoins illustratif des problèmes soulevés par la démonstration de bourrage d’urne par le temps de vote.
Pour mieux comprendre lire le fichier attaché.

Par Stephane Kader Bombote

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Source: Malijet

Urgent: L’ex-secrétaire général de l’ONU et Nobel de la paix, Kofi Annan, est mort

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Le diplomate avait reçu le prix Nobel de la paix, conjointement avec l’ONU.

L’ancien et septième secrétaire général des Nations unies, le Ghanéen Kofi Annan est décédé en Suisse à l’âge de 80 ans, a annoncé son entourage à Reuters. En 2001, le diplomate avait reçu le prix Nobel de la paix, conjointement avec l’ONU.

Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies et lauréat du prix Nobel de la paix, est mort samedi 18 août, à l’âge de 80 ans, a annoncé la Fondation Annan. Le diplomate est mort dans un hôpital de Berne, en Suisse, ont précisé deux de ses proches.

Né en avril 1938 à Kumasi, au Ghana, Kofi Annan avait été secrétaire général de des Nations unies entre 1997 et 2006. En 2001, il s’était vu décerner le prix Nobel de la paix, conjointement avec l’ONU pour leur travail « pour un monde mieux organisé et plus pacifique ».

Kofi Annan a joué un rôle dans plusieurs des évènements les plus significatifs de l’histoire récente. Depuis qu’il avait quitté, fin 2006, son mandat de secrétaire général des Nations unies, il avait été un médiateur international et un avocat passionné de causes qui lui étaient chères, comme la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et la défense de l’environnement.

Même éloigné de l’ONU, il conservait un regard attentif sur l’institution. Dans une interview donnée en 2016 à France 24, le Ghanéen s’était prononcé en faveur d’une réforme de l’ONU.

Avec Reuters/ croissanceafrique.com

Daouda Bakary KONE

Apple s’est fait pirater pendant un an par un adolescent

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Apple a été piraté pendant un an par un Australien de 16 ans. Heureusement, les données volées n’ont pas été utilisées à mauvais escient.

Cela peut paraître assez gros, mais Apple a été victime de piratage toute une année durant, par une seule et même personne : un adolescent. L’une des plus grosses et historiques sociétés de technologie a été piégée par un jeune Australien de 16 ans. En pénétrant dans les serveurs de la firme de Cupertino, il a dérobé 90 Go de données.

Les données des utilisateurs n’ont pas étés compromises
Il aura fallu un an pour retrouver l’identité du pirate qui sévissait les serveurs. A chacune de ses nombreuses intrusions, l’adolescent a réussi à tromper la sécurité. La nature des données siphonnées n’a pas été révélée. Un porte-parole d’Apple l’assure, « aucune information sensible des clients n’a été compromise durant l’incident ». Quand Apple a détecté les attaques, l’entreprise s’est tournée vers le FBI. Le Bureau a immédiatement contacté l’Australian Federal Police, son équivalent australien. Une perquisition a permis aux autorités de mettre la main sur les deux MacBook du pirate, reconnus comme étant ceux utilisés pendant les hacks grâce à leurs numéros de série. Les données volées étaient stockées sur son smartphone et un disque dur dans un dossier nommé « Hacky hack hack ».

Hacker et fan d’Apple
L’adolescent, qui aurait d’ailleurs partagé ses exploits sur WhatsApp, n’a aucunement nié les faits : il a plaidé coupable. Selon le journal The Age, l’adolescent aurait déclaré ne pas avoir de mauvaises intentions et qu’il nourrit le rêve de travailler pour Apple. Drôle de façon de manifester son intérêt pour une entreprise. Son jugement devrait être rendu dans les prochaines semaines.

Source : The Age

Journaliste

O1net

Mali-Election : Soumaïla Cissé paie une forme d’amateurisme.

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Soumaîla Cissé et, au-delà, l’ensemble des opposants à IBK, par leur défaite, paient une forme d’amateurisme, dans la stratégie et dans le choix des hommes chargés d’animer la campagne.
Ils n’ont jamais su canaliser, à leur profit, le vaste mouvement populaire qui a fait reculer le gouvernement sur l’organisation du référendum l’année dernière. Le mouvement s’est très vite effrité et la belle dynamique s’est éteinte.
Mauvais casting des principaux animateurs de sa campagne
Soumaïla Cissé s‘est allié à Ras Bath, célèbre animateur, mais également personnage très clivant à l’hygiène de vie critiquable, du moins vu sous le prisme des valeurs morales maliennes. En faisant de ce toxicomane et alcoolique notoire l’un des visages de sa campagne, M. Cissé s’est peut-être aliéné le précieux soutien des dignitaires religieux musulmans, dont la quasi-totalité a souvent été insulté par l’animateur, qui n’a échappé à des fatwas qui auraient pu lui être fatales, que grâce à la sagesse du puissant président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mamoud Dicko.
Mauvaise stratégie
Pendant de longs mois, pour ne pas dire depuis au moins deux ans, la stratégie de l’opposition s’est résumée en une campagne inique pour empêcher la candidature du président sortant alors qu’il a légalement droit à deux mandats. Si tous les moyens et énergies déployés dans la campagne « Boua ka bla ! » (Casse-toi papa !) avaient été mieux utilisés, à battre campagne et convaincre les Maliens de ce que Soumaïla Cissé est La Solution et l’homme de la situation, Soumi comme on l’appelle affectueusement, ne serait pas aujourd’hui réduit à dénoncer des fraudes. On a passé le temps à amuser les gens au lieu d’éduquer le peuple. Et finalement, on n’a jamais réellement débattu du bilan, alors qu’un débat sur le bilan désavantage, généralement, le pouvoir sortant.
Sur l’image du candidat, l’équipe de la Com’ de Soumaïla Cissé n’a jamais pu créer une réelle image du candidat, une espèce de brand, une marque que l’on aurait ensuite ‘vendue’ au peuple. L’absence de ce Branding, fait qu’il n’y avait pas un mot, une expression simple en forme de slogan par laquelle on aurait pu mobiliser le peuple. YES WE CAN ! (Obama) ; LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT ! (Hollande) ; ADO SOLUTION ! (Alassane Ouattara), etc.
Les accusations de fraudes
Et que dire donc des accusations de fraudes, sinon qu’elles s’apparentent, pour un être mortellement blessé, plus comme le dernier souffle avant de plonger dans le vide, le noir total, la fin…Je n’ai pas de preuves que le camp présidentiel n’a pas fraudé. Je n’ai pas de preuves du contraire non plus. Mais ce qui est présenté par les partisans de monsieur Cissé comme « preuves de fraudes massives » ne résistent pas à l’analyse. La fameuse vidéo supposée illustrer les bourrages d’urnes à Kidal, montre plutôt un individu en train de voter pour plusieurs candidats sur un même bulletin. Il s’agit donc en réalité de bulletins qui seront considérés comme nuls, puisqu’on ne peut voter pour plusieurs candidats. On aurait voulu discréditer les dénonciations de fraudes de Soumaïla Cissé qu’on ne s’en serait pas mieux pris. Par ailleurs, même s’il est vrai que le président sortant réalise des scores qui frôlent les 90% dans le nord, il faut rappeler que les votants dans le septentrion malien, au 1er comme au 2e tour, ne représentent qu’à peine 4% de l’ensemble des votants. En considérant que la Cour Constitutionnelle annule tous les résultats d’IBK au nord (région d’origine de M. Cissé), le président sortant remporte toujours ce 2e tour avec une confortable avance.
Ces accusations de fraudes, surtout dans l’entre-deux tour ont sûrement beaucoup démobilisé les éventuels électeurs de Soumaïla Cissé. Le message qui transparaissait de lui-même comme de l’ensemble de son équipe de campagne c’était qu’il ne servait plus à rien d’aller voter, puisque de toutes les façons la fraude va transformer ces votes contre IBK en votes pro-IBK. Dans ce cas, nombre d’électeurs de l’opposition sont restés à la maison, alors qu’il eut fallu plutôt que Soumaïla Cissé aille chercher les électeurs des autres candidats malheureux du 1er tour, dont les plus importants par l’adhésion qu’ils ont suscité autour de leur nom, n’avaient pas appelé à voter pour le président sortant. Si en plus Soumaîla Cissé avait réussi à amener une partie des abstentionnistes du 1er tour à aller voter pour lui, il aurait sûrement pu espérer une « remontada ». Mais, une fois de plus, il a fait le choix d’une stratégique qui s’est avéré suicidaire.
Mon conseil à Soumaïla Cissé
Pour avoir servi 11 ans au Mali comme correspondant de la BBC, je connais personnellement Soumaïla Cissé, tout comme la plupart des grandes figures du paysage politique malien. Je garde de lui l’image d’un brillantissime ministre d’Alpha Oumar Konaré, qui surprenait par la maîtrise de ses dossiers et la qualité de ses arguments, notamment devant les institutions de Bretton Woods. Sans denier tout mérite aux autres, l’histoire du Mali retient, pour le moment, pour ce qui est des ministres des finances : Zoumana Sacko, Soumaïla Cissé, et les autres restés jusqu’à présent anonymes dans l’imaginaire populaire. Je dirais de Soumaïla Cissé que c’est l’un des meilleurs technocrates maliens. Je pense qu’il est plus sage de sa part d’accepter qu’il y a une vie après une défaite électorale. Je reste convaincu que ce monsieur peut encore beaucoup apporter autant au Mali qu’à l’Afrique, que je chéris tant.

Saïd Penda, Journaliste, Ancien Correspondant de la BBC au Mali

Source: contribution sur la toile / par croissanceafrique.com

DÉCLARATION DU CANDIDAT SOUMAÏLA CISSÉ

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Mes chers compatriotes,
Je voudrais, tout d’abord, vous remercier très sincèrement pour le vote massif que vous m’avez accordé au premier et au second tours de l’élection présidentielle 2018.
La diaspora malienne, par son engagement sans réserve à nous accompagner dans notre quête de justice électorale et de sauvegarde de notre démocratie, nous a donné des résultats remarquables.
Je tiens donc particulièrement, à vous féliciter et à vous remercier.
Mes chers compatriotes,
Je réaffirme encore, ici, devant notre peuple et à la face du monde, que, si on exclut les résultats issus des bourrages d’urnes avérés dans de nombreux bureaux de vote des zones de l’Office du Niger et de la CMDT, ainsi que les résultats tout simplement fantaisistes dans de très nombreuses localités du Nord du pays, je sors vainqueur de l’élection présidentielle avec 51,75% des voix contre 48,25% à notre adversaire.
Ceci est incontestable et vérifiable à partir des procès-verbaux signés de toutes les parties.
Mes chers compatriotes,
Votre courage, votre dignité, votre volonté et votre détermination font honneur à l’histoire et aux valeurs cardinales de notre peuple.
Malgré tous les obstacles, vous n’avez ni cédé, ni renoncé à vos espoirs d’un vrai et profond changement.
Vous avez refusé la corruption, le népotisme, le favoritisme : en un mot, la mal- gouvernance de ces 5 dernières années.
C’est pourquoi, mes chers compatriotes, la lutte continue.
Oui, la lutte va continuer, et soyez confiants !
Ensemble et debout, nous allons résister, nous allons nous opposer. Ensemble, nous allons gagner.
Mes chers compatriotes ;
Depuis le début de ce processus électoral, je n’ai cessé d’alerter sur les risques évidents d’une fraude généralisée et systématique de nature à fausser les règles de la compétition électorale, et de m’inquiéter du très grand risque d’une crise post électorale.
Oui…, car, je savais que cette fraude se préparait.
C’est pourquoi j’avais anticipé en demandant par écrit depuis le mois de mars aux Nations Unies, à l’Union Africaine et la CDEAO une certification internationale comme en Côte d’Ivoire.
Je n’ai pas été entendu, je n’ai jamais eu de réponse. Cruel constat !
Aujourd’hui, nous ne pouvons, en aucune façon, passer sous silence l’utilisation abusive des moyens de l’Etat et des médias publics pendant la campagne , ni l’achat massif des votes le jour du scrutin , ni le bourrage systématique des urnes, sans parler des régions où il n’y a pas eu aucun vote, attribuant frauduleusement ainsi à notre adversaire des centaines de milliers de voix fictives.
Vous comprenez donc aisément que les résultats proclamés par le Ministère de l’Administration territoriale ne reflètent en rien la réalité des urnes.
Je maintiens et je peux le prouver que j’ai remporté cette élection avec 51,75% des voix !
Savez-vous que sur les 23 041 bureaux annoncés seuls 22 675 sont dans le ficher mit en ligne.
Savez-vous que dans plus de 1 000 bureaux on a voté en moins de 2,5 minutes avec 79% des voix pour IBK.
Savez-vous que 340 bureaux ont un taux de participation de 100% avec 88% des voix pour pour IBK.
Les anomalies sont nombreuses et nombres de résultats annoncés ne correspondent pas au dépouillement réel.
La crédibilité du scrutin reste toujours sujette à caution.
Mes chers compatriotes,
Ce régime n’a pas seulement triché, il a également activé une véritable police politique qui a décimé notre équipe de communication.
Séquestration de personnes et de biens, torture et tentative d’enlèvement pour démoraliser nos troupes, et surtout, pour les empêcher de poursuivre la centralisation des résultats. Car ce régime, devenu autocratique, savait qu’il avait perdu.
Ces faits sont inqualifiables. Le Mali plonge dans l’arbitraire, et, face à l’arbitraire, la résistance est de droit.
Oui, face à l’arbitraire, la résistance est le droit !
Mes chers compatriotes ;
L’achat de conscience et la fraude sont devenus le cancer de la démocratie malienne.
C’est pourquoi, la lutte pour la restauration de la démocratie doit être notre plus noble combat, celui de tous les partis politiques, celui des associations et toutes les organisations de la société civile, par-delà toutes les éventuelles divergences !
En effet, je suis plus que jamais convaincu que, seule la restauration de la démocratie pourrait rendre notre système politique viable, tant pour les acteurs politiques, associatifs qu’économiques.
Mes chers compatriotes,
Dans un passé récent, en tant que républicain et démocrate, j’ai donné toute la mesure de mon profond attachement à la paix sociale et à la cohésion nationale.
Dans le contexte actuel de notre pays, marqué par des dérives autoritaires, la négation du suffrage des Maliens, vous comprendrez aisément, que je ne peux, en aucune manière, fermer les yeux sur les fraudes et irrégularités massives qui ont caractérisé les présentes élections présidentielles.
Je ne trahirai donc pas la confiance que la majorité des votants ont placée en moi pour restaurer l’espoir dans notre pays.
C’est la raison pour laquelle, je rejette catégoriquement et sans équivoque, les résultats proclamés par le Ministère de l’Administration territoriale.
Je refuse et dénonce ces résultats. Ils ne sont que : supercherie, mascarade, parodie et mensonges.
Ils ne sont que le fruit pourri d’une fraude honteuse.
Pour cela, j’utiliserai toutes les voies de recours que m’offre la Constitution de notre pays, la législation malienne et les textes internationaux, ainsi que tous les moyens politiques en ma possession pour faire respecter le vote des Maliennes et des Maliens.
J’en appelle donc, à la mobilisation de tous les acteurs politiques et à tous les Maliens et Maliennes épris de paix et de justice, pour rendre cela possible.
Non, Mesdames et Messieurs les observateurs internationaux, l’assassinat d’un jeune de 30 ans, président d’un bureau de vote, n’est pas « UNE ANOMALIE DE PROCÉDURE » mais, bel et bien, un acte crapuleux qui est révélateur de l’insécurité qui entache, en bien d’endroits, la sincérité du vote.
J’en appelle donc à la communauté internationale et aux chefs d’État de la sous région pour qu’ils interviennent en urgence afin de mettre un terme à ce hold-up électoral.
Le retour de la paix au Mali est en jeu. Oui, le retour de la paix au Mali est le prochain enjeu de la stabilité de la région.
Mes chers compatriotes,
Je suis certain que votre amour pour la patrie, votre engagement pour le Mali, votre dévouement pour le Maliba de nos dignes ancêtres, vous rassemblera, nous rassemblera tous, unis et solidaires, pour défendre votre liberté et votre vote !
Un rassemblement pacifique et sans violence, comme nous l’avons fait en défendant notre CONSTITUTION. Il n’y a pas pire violence que la FRAUDE.
Le peuple malien ne peut pas, ne doit pas se laisser voler sa victoire. Une victoire chèrement acquise !
Le peuple malien a l’honneur chevillé au cœur ! Le peuple malien a toujours eu, et, aura toujours la dignité et la justice en son esprit.
Notre peuple a toujours su, dans le passé, se dresser vaillamment face à un pouvoir autoritaire, il saura encore une fois, relever fièrement le défi de la vérité.
A vous, Jeunes du Mali qui manifestez, de par le monde, à Bamako et dans les différentes villes du pays, je réaffirme que ce combat est d’abord le vôtre, puisqu’il s’agit du choix de votre avenir, du respect de vos droits les plus élémentaires.
En agissant ainsi, vous refusez, courageusement, que votre destin soit enfoui dans les sables du Sahara ou englouti dans les flots de la Méditerranée.
En agissant ainsi, vous refusez la pauvreté et la misère comme une fatalité, Par votre vote, vous avez décidé d’assumer votre avenir, car il vous appartient !
Dans ce combat, je suis, et je resterai toujours, à vos côtés !
Dans ce combat, je ne trahirai jamais, au grand jamais, votre confiance !
Oui, dans ce combat, je suis prêt à tout sacrifice pour voir la concrétisation de vos espoirs !
Chers Compatriotes ;
Ensemble, et debout, nous relèverons le défi d’un Mali fier, d’un Mali digne, crédible et respecté, d’un Mali de bonne gouvernance.
Et d’un Mali…enfin en paix. Je m’y engage et je vous le promets !
Car, l’arbre de la fraude et ses feuilles de corruption ne peuvent cacher longtemps la forêt de l’espoir et du changement.
Vive le Mali éternel, fier et debout
Vive la République et vive la Démocratie.
Je vous remercie.

Daouda Bakary KONE

DÉCRYPTAGE POLITIQUE: Niaga DIOP président des jeunes du PACP « Tout le monde meurt sauf IBK » dixit.

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IBK LE HIGHLANDER POLITIQUE DU MALI, « tout le monde meurt sauf IBK ». Cela pourrait être le titre d’un film hollywoodien. Mais, cela se passe ici au Mali.

IBK a l’une des plus belles carrières politiques qu’ un homme politique puisse avoir. Il a semblé gravir les échelons sans égratignures apparentes: Ambassadeur, Ministre des Affaires étrangères, Premier ministre, Président de l’Assemblée nationale et Président de la République.

En 2013, Président de la République, son mandat est l’un des plus mouvementés: instabilité gouvernementale, scandales à répétition, insécurité, grèves, népotisme, corruption et surtout l’échec du projet de révision constitutionnelle…

C’est dans ce contexte difficile qu’ a eu lieu cette élection sous la commande du Premier ministre Boubeye. Pari difficile vu le timing. Les acteurs étaient conscients des conditions difficiles surtout au centre et au nord. Cependant, tous étaient dans une logique qu’il fallait coûte que coûte tenir cette élection malgré les imperfections et les risques de fraude. Je reviendrai dessus dans un autre décryptage.

IBK a été fragilisé par ces différentes crises. Cependant, pour cette élection, les cartes importantes sur lesquelles il fallait compter, c’est les stratégies: éviter une grande coalition, espérer une multitude de candidatures d’où celle d’ Amion, Harouna et autres, retourner un contre concept à sa faveur, les infiltrations, la guerre de la communication, le terrain et le parfait amour avec la CMA…

IBK avait une longueur d’avance en terme d’ information, de moyens d’État sur tout le monde. Tandis qu’ on se chamaille pour une histoire de Boua ba bla, IBK annonce sa candidature à la dernière minute et dépose son dossier le premier et du coup, il est le premier sur le bulletin de vote.

IBK malgré les défections, a réussi à resouder ses rangs, à avoir les faveurs de l’ ADEMA. Le RPM n’avait jamais été aussi bien uni et prêt que durant cette campagne. Malgré les coups d’essai avec le PM Abdoulaye Idrissa Maiga, le RPM a réussi à avoir sa réserve au moins.

Il était plus facile pour IBK de battre Soumi au second tour que Aliou Diallo ou CMD. Entre deux éléments d’un même système, entre deux bouas, le match sera plié à sa faveur.

Le 3è et le 4è qui appellent à ne voter aucun des deux candidats du second tour , c’était de nature à faire relire facilement IBK. Leur ni…ni était une consigne de vote implicite pour IBK.

Il y a aussi le soutien implicite des religieux pro Haidara et Wahabites pour IBK. Pas besoin de déclaration officielle de leur part.

Le bilan d’IBK n’a pas été ciblé par l’opposition. C’était une histoire de Boua que le régime a retourné contre eux.

Son large score au premier tour et au nord peut s’expliquer par des hypothèses suivantes:

– l’argument de l’opposition concernant le bourrage des urnes au nord: cet argument s’il est vrai joue plus contre l’opposition elle-même. Les observateurs internationaux qui pèsent que nos observateurs nationaux c’est l’ UE. Dès lors que ceux-ci n’ont pas été déployés au nord, il devient difficile pour l’ opposition d’avoir le soutien d’un poids lourd neutre.
En plus, aller au second tour malgré ces fraudes dénoncées, c’est une caution que Soumi a donnée pour la validité du second tour. Car le même score devrait être reconduit pour justifier celui du premier tour sous peine de prêter encore plus le flanc. En plus l’ opposition se plaît à chanter qu’ elle a contraint le président sortant à un second tour, et celui-ci en rigole que c’est la preuve que cette élection est la plus transparente. En 2007, ces mêmes soupçons de fraude ont émaillé l’élection d’ATT soutenu par l’opposition d’aujourd’hui.

– la seconde hypothèse non négligeable: le poids invisible de l’ Adema. Le score de Dramane Dembele avec l’ Adema était aux environs de 9% en 2013. En 2018, avec les deux dissidents, leurs scores montrent que l’électorat Adema est resté fidèle à la ruche. Sans oublier les autres soutiens.

D’un point de vue réaliste, les scores d’IBK dans les plus grandes circonscriptions électorales ne semblent souffrir d’aucune contestation par Soumi (Sikasso, Bamako, Koulikoro, Segou et Kayes).

A mon avis, sans bourrage, la victoire d’IBK aurait été claire et nette sans bavure en face de Soumi. Le score ne pouvait qu’ être minime pour IBK. Mais victoire quand-même.

S’il y a eu bourrage, c’est une faute lourde qui pouvait être évitée.

Enfin, le taux faible de participation au second tour est plus un indicateur de la défaite de Soumi car c’était à lui de refaire un retard. Un taux fort aurait été contre IBK.

IBK a eu plus d’une vie politique. C’est l’immortel politique. Donné pour mort, il a survécu face à ses propres balles et celles de ses adversaires. Le HIGHLANDER.

Prochain décryptage: Soumaila Cissé, les erreurs qui paient cash.

Source: Niaga Diop, homme politique Malien.

Par croissanceafrique.com

Déclaration de Soumana Mory Coulibaly suite à la victoire d’IBK à la présidence de la République du Mali

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Mes très chers amis, camarades et parents,

Région de Ségou et IBK, une histoire d’amour !
Ségou renouvelle sa confiance au Président Ibrahim Boubacar Keita.
En effet, avec la proclamation des vrais résultats ce jeudi 16 août 2018 par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, une nouvelle ère s’ouvre pour notre très chère patrie, le Mali.
Le candidat Président, El Hadj Ibrahim Boubacar Keita, remporte haut la main ce second tour du scrutin présidentiel avec 67,17% des suffrages exprimés. Soumaïla Cissé récolte seulement 32,83%.
Cette victoire de toutes les maliennes et maliens, est aussi celle des populations de Ségou, qui depuis le 1er tour, ont massivement votés pour le Président IBK avec un taux honorifique cette fois-ci de 72,38%.
En ma qualité de directeur de campagne régional de Ségou, je vous dis merci. Merci pour la confiance renouvelée, merci pour cet acte patriotique car voter pour IBK, c’est voter pour la paix au Mali, pour le développement socio économique, pour la stabilité, bref, pour un Mali fort, prospère et uni dans la diversité.
Mes très chers parents, chers camarades et sympathisants,
Restons unis, soutenons notre Président dans sa volonté de faire du Mali un pays où il fait bon vivre.
Pour ce combat, chacun compte !
Soumana Mory Coulibaly
Directeur de Campagne Région Ségou
Ensemble pour le Mali

Source croissanceafrique