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Microfinance : Les dépôts collectés estimés à 1.248,7 milliards

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Selon le rapport portant sur l’état du secteur de la microfinance dans les Etats membres de l’UMOA, sur la période sous revue, le montant des dépôts collectés s’est fixé à 1.248,7 milliards de FCFA contre 1.166,6 milliards de FCFA une année auparavant, soit une progression de 7,0%.
Cette hausse est observée en Guinée-Bissau (+45,4%), en Côte d’Ivoire (+13,1%), au Togo (+10,1%), au Niger (+9,5%), au Burkina (+7,2%), au Mali (+5,6%) et au Sénégal (+5,2%). En revanche, un repli a été observé au Bénin (-5,6%).
Le montant moyen des dépôts, par membre, s’est établi à 83.858 FCFA à fin mars 2018 contre 88.686 FCFA à fin mars 2017. Pour l’ensemble des Systèmes Financiers Décentralisés(SFD) de l’UMOA, l’épargne collectée représente 5,6% de l’ensemble des dépôts détenus par les établissements de crédit de l’Union comme un an plus tôt.
A fin mars 2018, souligne une note portant sur l’état du secteur de la microfinance dans les Etats membres de l’UMOA, le nombre de SFD dans l’UMOA s’est établi à environ cinq-cent-quatre-vingt-treize. En outre, l’accès des populations aux services financiers offerts par les institutions de microfinance s’est accru de 13,2% en glissement annuel, avec un nombre de bénéficiaires de ces services qui est ressorti à 14.890.2442 à fin mars 2018 contre 13.154.639 un an plus tôt.
L’analyse des indicateurs d’intermédiation des SFD de l’Union laisse apparaître une évolution relativement propice à l’inclusion financière, nonobstant un taux brut de dégradation du portefeuille qui s’est inscrit en hausse, ressortant à 8,1% contre 5,6% à fin mars 2017, pour une norme généralement admise de 3% dans le secteur.
Pathé TOURE

POUR AVOIR ETE VICTIME D’UNE CALOMNIE POLITIQUE ET PROFESSIONNELLE : Amadou Doumbia a préféré emprunter le chemin de l’Europe pour sauver sa vie contre une tentative d’assassinat

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La situation sécuritaire et politique est de nos jours devenue un sérieux problème dans notre pays, depuis le déclenchement de la crise qui l’a secoué en 2012. Cette situation désolante et catastrophique a permis à plusieurs hommes politiques de profiter pleinement en faisant des répressions, de tentative d’agressions, d’intimidation souvent soldé par des violences physiques ou psychologiques à toute personne qui s’opposera à eux.

Le récit de l’histoire d’Amadou Doumbia, ancien agent de la commission protocole de l’Assemblée Nationale du Mali de son état, laisse tout d’un à réfléchir et à prendre sérieusement la gravité du problème afin d’en tirer des leçons qui pourront nous servir en perspectives.

Il a été victime d’un grand complot orchestré par des politiques en place à son encontre. On lui reprochait d’être plus proche de l’opposition au sein de l’hémicycle du Mali. Depuis lors, on ne cesse de lui intimider en proférant des menaces, jusqu’à ce que lui obligeait de rendre le tablier en abandonnant son travail.

Du coup, pour échapper à ces manœuvres, Amadou a préféré emprunter le chemin de l’immigration vers l’Europe afin d’avoir une protection.

Cependant, selon Mr Doumbia que nous avons interviewé, tout à commencé au mois de Décembre 2017, quand les proches du président de l’Assemblée Nationale lui accusait d’être proche du cabinet de l’opposition démocratique et républicaine, en leur fournissant des informations confidentielles sur la gestion catastrophique et honteuse et les différents mouvements du président de l’Assemblée Nationale du Mali. « En tant que citoyen malien, j’étais dans mon rôle et mon devoir de dénoncer les malversations financières, les délinquances financières, et les dilapidations du denier public que fait le président de l’AN avec ses proches, et cela en surfacturant des voyages fictifs ou des missions imaginaires », a indiqué notre interlocuteur qui ajouta que c’est suite à cette dénonciation que les proches du président de l’AN ont fait tout pour lui créer des problèmes jusqu’à ce qu’il a été contraint d’abandonner son travail. « J’ai été même menacé des morts par des hommes non identifiés et même par des appels télephoniques et des amis m’ont informé qu’ils ont cjargé les agents de la Sécurité d’Etat en lançant une poursuite et une chasse sorcière à mon encontre, jusqu’à ce que j’ai quitté le pays vers le mois de Février pour se rendre à Gao dans le Nord du Mali. C’est de là bas que j’ai pu adressé une demande de visa avec l’appui du chef de file de l’opposition et quelques personnalités du monde diplomatique que je tisse des relations depuis plusieurs mois qui m’ont aidé à quitter le pays pour aller me refugier en Europe, en attendant que les choses se normalisent. Ma vie était vraiment en danger, et l’ambassadeur du Pays-Bas m’a accordé un visa, dès mon retour à Bamako, en provenance du nord du pays. Les éléments des individus (non identifiés) m’ont agressé dans la nuit du 01er au 02 Février 2018 jusqu’à me causer des blessures avec tous les mots d’injures.

Donc j’étais contraint de laisser ma famille au pays au motif de sauver ma vie et je vis actuellement en France où je ne connais personne. Je craignais que ma vie ne soit comme le cas du journaliste Birama Touré qui a disparu sans trace », a expliqué notre interlocuteur en larmes.

Rappelons qu’Amadou Doumbia est un jeune agent du protocole de l’Assemblée Nationale du Mali, très discipliné, sérieux, expérimenté, et rigoureux qui avait l’amour de sa profession. Il a quitté le pays grâce à l’assistance de l’opposition pour trouver refuge en France où il vit actuellement dans la désolation et le souci total.

Source:Redaction par G. Charlotte.

Deux nouveaux sondages confirment la percée irrésistible et la victoire du président Ibrahim Boubacar Keïta

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Deux nouveaux sondages confirment la percée irrésistible et la victoire du président Ibrahim Boubacar Keïta
La victoire du président Ibrahim Ibrahim Boubacar Keïta au soir du 29 juillet se confirme de plus en plus. Deux sondages publiés en début de semaine attestent de la dynamique du champion de la coalition “Ensemble Pour le Mali”. A renfort de voyages au contact des Maliens, de communication, de pédagogie, le président-candidat a su remobiliser les troupes, galvaniser les Maliens, redonner confiance aux indécis. Plus que jamais, le camp du Mali qui avance est en marche vers Koulouba.

Un retrait massif des cartes d’électeur qui confirme un immense travail de terrain

A la question de savoir s’ils étaient déjà retirés leur carte d’électeur, 81% des enquêtés ont répondu par l’affirmative. C’est dans la région de Koulikoro (63%) et Sikasso (76%) que le taux de retrait des cartes d’électeurs est le plus faible. Dans toutes les autres régions il est supérieur à 80% et atteint même 98% dans la région de Gao. Les appels aux votes et à la mobilisation ont porté leurs fruits, c’est le moins que l’on puisse dire et c’est à l’actif de l’ensemble des états-majors de cette élection qui ont su faire de cette élection, un moment de mobilisation citoyenne.

La percée du président Ibrahim Boubacar Keïta se confirme

On le croyait enterré mais “le père” avait plus d’un tour dans son sac. Homme d’Etat mais également animal politique redoutable, le président IBK a su organiser et mettre en oeuvre une stratégie de mobilisation prodigieuse qu’un politologue analyserait sous l’angle des 4 P : pugnacité élégante, programme ambitieux, proximité séduisante, pédagogie accessible. A rebours de ceux qui ont érigé la vulgarité en arme politique, des aventuriers sans idées sérieuse pour le pays, des bureaucrates qui ne connaissent rien aux réalités des Maliens, le président a su s’adresser à tout le monde avec précision, empathie et rigueur. Cette stratégie gagnante a abouti, en quelques semaines à une percée dans les sondages qui déroute encore les opposants qui, ne sachant à quel saint politique se vouer, crient au fantôme d’un fichier électoral parallèle imaginaire.

Les résultats sont confirmés dans le sondage Afrik-pool et du staticien Guindo sortis lundi et mardi dernier. A la question suivante a été posée aux enquêtés : « Pour qui comptez-vous voter lors des élections présidentielles en Juillet prochain ? », le président Ibrahim Boubacar Keita est donné gagnant à près de 45 % des sondés. Il frôle ainsi une victoire dès le premier tour, encore possible, au regard de la marge d’erreur et du réservoir de voix qui pourrait pencher en faveur du président dès le premier tour. Au QG de campagne du président, cette dernière ligne droite vise à mobiliser les 6 % qui feront basculer le jeu. Et si l’on compte sur la sociologie de l’électorat malien de 2018, marquée par une forte sensibilité au vote utile, c’est bien jouable. Le Chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé, éternel challenger, se maintient avec un score quasi inchangé et régresse même dans certaines projections, au profit des outsiders comme CMD ou ABD. L’éternel opposant ne séduit plus et les couacs de sa campagne, associé à son débauchage de Ras Bath ont fini par démobiliser son électorat.

Une victoire nette qui se profile au second tour

En cas de deuxième tour devant opposer le président Ibrahim Boubacar Keita à Soumaila Cissé, le premier l’emporte avec une avance incontestable de près de 55 %. Cette tendance reste quasi identique à celle d’avant l’ouverture de la campagne électorale, dans l’hypothétique perspective d’un rassemblement de l’opposition. Cela signifie que le score du président peut bien dépasser les 60 % s’il maintient le cap des 4 P, en comptant sur les fissures au sein de l’opposition qui n’a jamais su se rassembler pour faire front.

Il ne faut pas enterrer le loup avant de l’avoir dépecé, dit-on. Au regard de l’engouement populaire en faveur du président-IBK et de la détermination des Maliens à faire avancer le pays, l’on peut dire que l’élection présidentielle de 2018 est un match gagné à l’avance. Notre classe politique, trop occupée à critiquer inutilement et à attaquer intempestivement plutôt que de travailler au bien commun, doit en tirer les leçons. Les Maliens sont un peuple mature et rien n’arrêtera leur détermination à avancer avec le président IBK.

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Source: Malijet

Mali: Assemblée génerale des deux syndicats de la magistrature (SAM et SYLIMA): « Notre sécurisation est le devoir de l’Etat » dixi le juge Kassongué.

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Ce jeudi 26 juillet 2018, les syndicats de la magistrature ont tenue leur assemblée générale au cours de la cour d’appel de Bamako. Au menu; il s’agit de faire le point des démarches qui n’ont pas porté fruit et le motif d’observation de la grève encours.

Selon eux , après plusieurs tentatives et de va et vient, le gouvernement du Mali n’a pas donné une réponse favorable aux différentes doléances. Cela dit, le juge Kassongué affirme que « la justice reste l’un des pouvoirs que compose la République, le Mali. Et cela , il ajoute que les autres pouvoirs sont dissociables mais que la justice reste pour l’éternité »,dit-il.

En ce qui la sécurisation des tribunaux et des magistrats, le gouvernement n’a pas tenir compte des doléances déposées sur table. Selon le président du syndicat autonome de la magistrature (SAM), le juge Badra Aliou Nanankassé affirme que le gouvernement, au lieu renforcer la securité des magistrats , il (gouvernement) est passé à la réduction des gardes pénitentiaires et autres agents en chargent de la sécurité des magistrats,cela est innadmissible « , déplore-t-il.

Au cours de son compte rendu, le juge Kassongué a dit que  » notre sécurisation est devoir de l’Etat », dit-il. Pour lui, dors et déjà le gouvernement affirme qu’il ne reconnait pas les document signés par le ministre de la justice, il s’agit: (certainement un document qui répond aux doléances déposées). Raison pour laquelle , les deux syndicats (SAM et SYLIMA) ont décidé d’observer cette grève déjà encours..

Au regard de la contuinité ou de la prolongation de cette grève, des intervenants ont suggéré et se sont prononcés sur un éventuel repport de la grève au profit de l’actualité (l’élection présidentielle).

Selon d’autres informations, des magistrats ont donnés des position erronées, comme quoi, la grève est un non événement et qu’il n’y aura pas une Assemblée générale. Le juge Kassongué et le juge Nanankassé affirme que c’est le procureur Dramane Diarra et le juge Cherif qui sont à la base de ces mensonges, et de ces allégations qui n’ont d’autres motifs que de dénigrer les confrères (juges). Le président du SAM (B. A. Nanankassé) invite les magistrats qui composent les deux syndicats de n’est pas porté crédit à leur déclaration sur les ondes d’une radio de la place.

Palais de Livadia, ancienne résidence des derniers souverains de l’Empire Russe

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Lev Matochine, attaché de l’Ambassade de Russie à Bamako, donne ici ces impressions du voyage effectué en Crimée en voiture lors de son congé en mai dernier. Il accompagne ses observations personnelles de quelques renseignements instructifs sur la situation actuelle dans cette région de la Russie.

La Crimée, une péninsule sur la mer Noire, historiquement faisant partie de l’Empire Russe depuis presque 3 siècles, et peuplée essentiellement par les Russes, s’est réunifiée à nouveau avec la Russie le 18 mars 2015 à la suite du référendum, où 97,2% de votants se sont prononcés pour ce retour aux sources.

Comme je me trouvais en congé, j’ai été pris par le désir d’aller voir sur place, comment se présentent les choses sous leur vrai jour dans ce territoire, lieu de longue histoire (les premiers sites d’habitation le long des côtes criméennes ont été créés par les marins et marchands de Gênes bien avant Jésus-Christ), de riche culture, de pèlerinage des artistes, écrivains et poètes, bien connu par ces célèbres stations balnéaires. C’est également ici, qu’était située la résidence d’été des tsars russes (palais de Livadia – voir ci-contre). Et c’est aussi en Crimée, à Yalta, qu’a eu lieu en février 1945 la conférence historique de trois leadeurs de la coalition antihitlérienne, qui a défini les principes de l’organisation du monde d’après-guerre. Bref, c’est un terrain intéressant à bien des égards et aux vues touristiques de beauté exceptionnelle.

Vue du pont de Kertch entre la péninsule de Crimée et la Russie continentale

Ce qu’il y a aussi d’exceptionnel en Crimée c’est le nouveau pont de Kertch, tout flambant neuf, de 19 Km de longueur, qui relie dorénavant la péninsule avec le reste du territoire russe. Cet ouvrage, un joyau des technologies les plus sophistiquées, a été réalisé en un temps record (février 2016 – mai 2018). Sa partie automobile a été inaugurée avant terme le 15 mai dernier, la partie ferroviaire devrait être prête en 2019. La traversée en voiture ne prend que 8 minutes au lieu de plusieurs heures comme auparavant à bord d’un ferry.

Une fois sur place, j’ai été témoin de transformations en cours dans de multiples aspects de la vie de la presqu’île. Voici quelques chiffres et faits à l’appui.

Actuellement les autorités russes poursuivent un programme ambitieux pour assurer l’égalité en droits des minorités ethniques sur cette péninsule où le dialogue interculturel fructueux s’effectue à travers plus de deux mille ans de son histoire par les Grecs, les Arméniens, les Tatars Criméens, les Allemands, les Russes et les Ukrainiens.

Aujourd’hui la majorité de la population est composé des Russes (65%), des Ukrainiens (15%) et des Tatars Criméens (10%). Les autorités régionales prêtent une attention particulière pour assurer une représentation équitable de ces nationalités à divers échelons des organes du pouvoir, ainsi que dans les établissements d’enseignement.

Conformément à la politique d’Etat dans le domaine d’éducation, avant le début de la première année scolaire les parents choisissent pour leurs enfants la langue d’enseignement de leur préférence parmi le russe, l’ukrainien et le tatar criméen. En 2017 96,8% des élèves ont opté pour le russe, 3% ont choisi le tatar criméen et 0,2% – l’ukrainien.

Il va de soi, que les manuels sont imprimés en trois langues susmentionnées. Par exemple, en 2017 plus de 60 000 manuels en ukrainien ont été mis à la disposition des familles pour rendre l’enseignement scolaire disponible en langue maternelle.

D’après les données officielles, le tatar criméen est la langue d’enseignement dans 15 écoles qui comptent 3753 élèves, l’ukrainien – dans une école avec 146 élèves. En plus, dans 31 écoles russophones il y a 133 classes spéciales pour les 1879 élèves, qui préfèrent suivre les cours en tatar criméen et aussi 13 classes spéciales où les disciplines sont enseignées en ukrainien (172 élèves). Au total, la politique d’Etat dans le domaine d’éducation a permis à plus de 11 mille Criméens d’apprendre, y compris de manière facultative, les disciplines en leurs langues maternelles.

Le droit d’accès des minorités ethniques aux langues maternelles est aussi garanti dans l’espace médiatique : 58 médias régionaux sont ukrainophones et 78 – en tatar criméen.

Pour mettre l’autogestion des minorités ethniques en Crimée sur de nouveaux rails 14 autonomies nationales et culturelles ont été enregistrées au niveau régional dont 2 appartiennent aux Tatars Criméens. Leurs organismes publics, comprenant 20 000 personnes au total, sont nombreux et actifs. La contribution financière du gouvernement fédéral aux initiatives culturelles et nationales des Tatars Criméens s’élève à un montant de 125 millions d’euros. Le projet le plus en vue – la construction de la mosquée-cathédrale de Simferopol – chef lieu de la région – d’une capacité de 4000 fidèles.

Sur le plan économique et social, la réalisation du programme fédéral de développement socioéconomique de la République de Crimée et de la ville de Sébastopol à l’horizon 2020 a déjà apporté des résultats probants: les pensions ont doublé et le salaire moyen a augmenté de 60%.

En plus, étant donné le manque dangereux d’électricité et d’eau provoquée par la coupure de ces ressources par l’Ukraine, deux centrales thermiques ont été lancées et le réseau de distribution d’eau potable a été étendu de 100 km.

La construction accélérée de nouveaux éléments d’infrastructure et la rénovation d’anciens sites sont en cours. En 2013-2018 les travaux ont été entrepris en vue de remettre en état 520 Km de routes. En 2021 ce chiffre doit atteindre 1220 Km, sans prendre en compte l’autoroute nationale Tavrida, qui sera ouverte en septembre 2020.

Selon des sondages récents, menés par l’Agence fédérale des nationalités russe, 75% des Criméens sont satisfaits de leur niveau de vie et 65% considèrent la situation dans la péninsule comme positive.

Le progrès du développement socioéconomique de ces quatre dernières années a été constaté par plus de 100 délégations étrangères, qui ont visité la péninsule en 2017 pour se faire une opinion impartiale sur la situation réelle sur place.

Parmi les visiteurs de marque – Silvio Berlusconi, ex-premier ministre d’Italie, Yukio Hatoyama, ex-premier ministre du Japon, Thierry Mariani, ex-ministre des transports de France, sans parler de nombreuses délégations parlementaires de l’Allemagne, de la France, de la Serbie et de l’UE.

Les portes de la Crimée sont toujours ouvertes à tous ceux qui veulent bien y venir pour sw faire découvrir ce joyau de la Russie ou simplement pour se reposer dans ce coin touristique aux multiples côtés alléchants.

Lev Matochine

Attaché de presse de l’Ambassade de Russie.

Source: croissanceafrique.com

Mahamadou Camara : « Que tous les candidats acceptent le verdict des urnes »

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Mettre en œuvre l’accord pour la paix et la réconciliation, lutter contre la corruption et l’insécurité et fournir l’accès aux services sociaux de base.

Ce sont là quelques axes du projet de société de la continuité que propose Ibrahim Boubacar Keita, candidat du Rassemblement pour le Mali et qui brigue un second mandat.

Le RPM se dit prêt à reconnaître le verdict des urnes quel que soit celui que les Maliens auront choisi.

Source: croissanceafrique

Présidentielle au Mali: projet de société d’IBK coûte: 10 mille 574 milliards de FCFA

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L’alliance Ensemble Pour le Mali qui a comme candidat, le président sortant Ibrahim Boubacar Keita a présenté le samedi 21 juillet dernier, son programme 2018-2023. C’était à l’hôtel Sheraton de Bamako. Il s‘agit d’un programme comprenant 5 axes principaux pour un coût total de 10.574 milliards FCFA qui seront financés par le budget national, les collectivités territoriales, le secteur privé, les organisations de la société civile, les marchés financiers et les partenaires au développement.

La cérémonie de présentation du programme « Notre Grand Mali Avance…» a eu lieu en présence du candidat lui-même, du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga et des membres de l’Alliance Ensemble Pour le Mali.

Le premier axe du projet est consacré à la Gouvernance, les réformes politiques et institutionnelles. Cet axe est consacré aux ambitions du candidat IBK sur la paix, la sécurité, la défense, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.

Pour la sécurité, le président IBK promet d’accorder une priorité à la pérennisation de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire (LOPM), la Loi de Programmation sur la Sécurité Intérieure (LPSI) et à la mise en œuvre effective de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali. A cela s’ajoutent le renforcement de la prévention et la lutte contre le terrorisme avec une attention particulière réservée à la mise en œuvre des stratégies et tactiques du contre-terrorisme. Des facteurs qui contribuent à favoriser la paix, la sécurité et l’intégrité territoriale.

Pour l’atteinte de ces objectifs, le candidat IBK promet d’accélérer le cantonnement, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants, de même que le processus d’intégration.

Un programme ambitieux

A cet effet, il promet de mobiliser 15 milliards FCFA pour boucler le programme DDR et 20 milliards FCFA pour accompagner le processus d’intégration, les deux processus portant sur une estimation d’environ 15.000 ex-combattants, prenant en compte les questions d’inclusivité des jeunes de Gao et du Centre.

Ibrahim Boubacar Keita propose aussi de mettre en œuvre la Stratégie de Réforme du secteur de la sécurité (RSS), permettant entre autres, l’implication des communautés et des autres acteurs de la nouvelle dimension de la sécurité humaine, dans la prise en charge de leur propre sécurité, de rendre opérationnelles les unités de patrouilles mixtes du MOC à Kidal et à Tombouctou. Mais aussi de parachever la mise en œuvre de la LOPM et de la LPSI en 2019 dans le but d’assurer au pays, des forces à pleine capacité opérationnelle, avec l’appui des partenaires de la MINUSMA, de l’UETM, de l’EUCAP et de la force conjointe G5 Sahel. 1 800 milliards FCFA seront nécessaires pour cela sans compter le coût de la Force conjointe du G5 Sahel et des autres intervenants. En plus, IBK promet de redéployer de façon progressive, l’armée reconstituée sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit d’une armée nationale respectueuse des valeurs de la République et des Droits Humains, bien formée, bien équipée pour assurer sa mission régalienne.

Toujours concernant la sécurité, IBK promet de créer d’autres unités spéciales de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière selon les besoins, avec l’appui des forces partenaires et la communauté internationale, de renforcer en qualité été en quantité, les forces de Défense et de Sécurité, d’optimiser les moyens opérationnels à travers l’acquisition de moyens complémentaires et la recherche de moyens opérationnels adaptés à la nouvelle configuration des menaces. Mais aussi, la mise en place d’un conseil de crise auprès du président de la République, l’optimisation des moyens et le renforcement des capacités opérationnelles des services de renseignement avec l’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que l’augmentation du budget actuel pour améliorer la qualité du renseignement. Il s’agit également d’optimiser la sécurité territoriale de façon rationnelle à travers la poursuite du plan intégré de sécurisation des régions du Centre du Mali, la création d’unités de forces spéciales au niveau des capitales régionales et d’assurer un maillage cohérent du territoire. En plus d’améliorer les capacités opérationnelles de l’armée à travers la poursuite de l’acquisition du vecteur aérien, de l’armement, du matériel roulant tactique adapté et du matériel de protection et la poursuite de l’acquisition de nouveaux matériels majeurs de déploiement rapide et de protection des troupes et l’amélioration du cadre de vie et de travail du personnel, la mise en exécution du Décret d’application du statut général des militaires et des textes subséquents….Le coût d’une telle ambition est de 800 milliards FCFA.

En ce qui concerne la paix et la cohésion sociale, le candidat d’Ensemble Pour le Mali promet le renforcement d’un cadre institutionnel favorable à la cohésion sociale avec la prise en charge des jeunes déradicalisés et la promotion de l’intégration et l’insertion des couches sociales vulnérables sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, il promet de poursuivre le processus de réformes institutionnelles, l’amélioration de la gouvernance avec l’instauration de primes liées à la performance pour récompenser les fonctionnaires méritants, la réforme la justice, etc…

Parlant de l’économie, IBK promet la promotion de la finance islamique comme mode de financement alternatif à travers l’amélioration significative des recettes à l’horizon 2023, le renforcement et la modernisation de la gestion des finances publiques, le respect des critères de convergence en 2021, l’élaboration des outils nécessaires à l’évaluation des politiques publiques et la poursuite des évaluations des politiques en répertoriant les possibilités d’économie dans les sous-secteurs des administrations publiques et des collectivités territoriales, la formation des managers publics à la culture de Gestion Axée sur les Résultats et la budgétisation sensible au Genre, l’élaboration et la mise en œuvre du projet d’autonomisation financière des femmes, l’élaboration et la mise en œuvre du projet d’autonomisation financière des jeunes, l’élaboration et la mise en œuvre du projet de développement de la microfinance islamique au Mali…. Le coût du projet est estimé à 15.000.000.000 FCFA.

Pour ce qui est de l’agriculture, l’élevage, la pèche, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les visions du candidat IBK sont les suivantes : la maîtrise et la gestion rationnelle de l’eau à usage agricole à travers l’aménagement de 70.000 hectares en maîtrise d’eau et l’installation de 20.000 agriculteurs sur des superficies de 3 et 5 hectares, la diversification de la production agricole, le développement des filières porteuses dont le fonio, le sésame et la gomme arabique sur toute l’étendue du territoire, l’anacarde dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou, la poursuite de la mécanisation de l’agriculture, la mise à disposition d’équipements adaptés aux exploitations agricoles, la sécurisation foncière sur la base d’immatriculation des exploitations agricoles et l’intensification des campagnes d’information, de sensibilisation et d’éducation foncière sur l’importance de l’immatriculation des exploitations agricoles….

Pour l’Elevage et la Pêche, il est prévu la mise en œuvre d’un programme national de mise en place d’infrastructures de stockage et de commercialisation, la poursuite de la mise en œuvre du programme de construction de trente-cinq (35) marchés à bétail, vingt-quatre (24) aires d’abattage, onze (11) étals de boucherie et vingt-cinq (25) unités de transformation de viande séchée, la restauration de trois cent mille (300.000) ha de parcours pastoraux et de pâturage, l’aménagement de vingt (20) pêcheries en vue de restaurer celles dégradées ou détruites, l’aménagement de trois cent quatre-vingt-trois (383) mares, la mise en œuvre d’un programme national d’empoissonnement des plans d’eau par l’installation de mille cinq cents (1500) jeunes dans la pisciculture en cages flottantes et de deux cents (200) femmes et jeunes filles dans la pisciculture en bacs hors sol pour un coût total de 46,5 milliards FCFA.

Pour la promotion de l’industrie, les Investissements et du Secteur Privé, le Commerce, l’Artisanat, le Tourisme, IBK prévoit l’amélioration de l’environnement des PME et du climat des affaires, la valorisation des matières premières à travers un cadre incitatif et des avantages spécifiques accordés aux unités de transformation des produits primaires notamment, le coton, l’or et l’appui aux promoteurs de projets d’unités de production de riz, de sucre, de lait, de farine et d’huile, la facilitation de l’accès des PME à la commande publique, la mise en place d’un fonds d’investissement des PME, l’accréditation des laboratoires nationaux, la promotion de la certification des produits « Made in Mali », la valorisation des produits locaux et de la chaine de valeurs et la promotion des exportations…

Concernant les équipements, les infrastructures, le transport, l’énergie, les mines, l’habitat et le foncier, IBK promet l’entretien et la réhabilitation des équipements et infrastructures existants ainsi que la poursuite du désenclavement intérieur et extérieur du pays par la construction de nouvelles infrastructures de qualité et le changement des caractéristiques techniques. Ainsi, il prévoit la réalisation, l’achèvement ou la réhabilitation de plusieurs infrastructures routières notamment l’autoroute Bamako-Ségou, l’autoroute Bamako-Sikasso, Gomacoura-Tombouctou, la route RN6 (tronçon Ségou-Gao), le 4ème pont à Bamako, la voie de contournement de Kati (Bamako-Nonssombougou), la route Kolokani-Dièma-Kayes, la route Kita-Bafoulabé, la route Tombouctou-Gao-Kidal, la liaison RN6-RN7 (tronçon Dioila-Koumantou), la route Macina-Diafarabé-Ténenkou avec un pont sur le fleuve Niger au niveau de Kéra, la route Douentza-Bambaramaoudé-Tombouctou, la route Douentza-Koro, les axes routiers Kidal-Gao- Tombouctou-transsaharienne, Gao- Bourem-Taoussa, Bourem-Kidal, Kidal-Timiaouine (Frontière Algérienne), Anefis-Tessalit-Bordj-BajiMoctar, Kidal-Ménaka, Ansongo-Ménaka- Andéramboukane- Frontière du Niger, Douentza-Gao. Il s’agit aussi de la route Gossi-Gourma Rharouss, de la piste Boré-Korientzé-Aka, de la piste Mounia-Diafarabé- DiaTenenkou-Youwarou, Indelimane-Frontière Niger, Ansongo-Tessit-Frontière Burkina Faso, Léré-Fassala- Frontière Mauritanienne. IBK entend également améliorer l’approvisionnement en services énergétiques modernes et durables pour les populations urbaines et rurales, le doublement de la capacité de la centrale hydroélectrique de Sotuba II et la construction d’une centrale thermique au fuel lourd à Kayes, le raccordement au réseau interconnecté de la ville de Kangaba et de Ouéléssébougou et la construction de la liaison double terme Sikasso-Bougouni-Sanankoroba-Bamako et l’électrification des centres urbains, l’accroissement de la part des énergies vertes à moindre coût dans le mixte énergétique, la construction de centrales solaires à Kita, Kati, Koutiala et Ségou et de centrales hybrides photovoltaïques-thermiques diesel à Tombouctou avec raccordement des villes de Diré, Goundam et Niafunké et à Kidal, la révision et l’harmonisation des différentes législations en matière domaniale et foncière et l’élaboration des textes d’application, la diffusion des textes législatifs et réglementaires en matière domaniale et foncière, l’application rigoureuse des textes en matière de gestion domaniale à tous les niveaux de l’administration, la mise en place et l’opérationnalisation des commissions domaniales et foncières à différents échelons de l’administration territoriale, la construction et la mise à disposition des populations très modestes de 20.000 logements sociaux et de 10.000 logements économiques.

En ce qui concerne la santé, l’éducation, la formation professionnelle, le développement social, les actions humanitaires, le candidat IBK ambitionne de poursuivre la réforme du système de santé avec la restructuration de la Direction Nationale de la Santé en l’érigeant en Direction Générale de la Santé et la création d’une Direction des Hôpitaux avec le projet de transformation du CNAM en Direction Générale des hôpitaux chargés du suivi et de l’accréditation des structures hospitalières et de l’Agence Nationale de Maintenance chargée de la maintenance des équipements médicaux, chirurgicaux et biomédicaux, de la logistique roulante et de la chaîne de froid. Il prévoit aussi d’améliorer l’accès aux services de santé de la femme enceinte, de doter tous les CSCOM de plus de quinze mille (15.000) habitants à quarante mille (40.000) habitants, d’un Tricycle-ambulance médicalisé, d’une salle d’opération, d’une unité de radiographie et d’un laboratoire, le recrutement en masse du personnel qualifié diplômé en santé, d’appuyer le retour et l’implantation des populations déplacées et/ou rapatriées et l’aménagement des sites de retour des populations réfugiées et/ou déplacées. Il promet de mettre en place un régime d’assurance maladie Universelle (RAMU), d’appuyer la création de mutuelles de santé en partenariat avec les collectivités territoriales, d’étendre la couverture sociale aux Maliens résidant à l’extérieur, de lutter contre la mendicité dans les centres urbains avec la construction de centres d’hébergement et de formation professionnelle pour ex enfants-mendiants et ex mendiants-handicapés, l’initiation d’activités génératrices de revenus pour les mères ou tuteurs des enfants mendiants et pour les mendiants handicapés, le financement de 3000 jeunes entrepreneurs d’un coût de 18.000 000.000 FCFA et de 1000 femmes entrepreneurs d’un coût de 6000.000.0000 FCFA.

Pour le quatrième axe de son programme consacré à l’environnement, le changement climatique et le développement durable, les ambitions du candidat Ibrahim Boubacar Keita sont entre autres, d’assurer la satisfaction, en quantité et qualité, des besoins d’alimentation en eau potable des populations à travers le développement de l’hydraulique urbaine et rurale, de renforcer ou doter les centres urbains de systèmes complets d’Adduction d’Eau Potable avec des branchements domiciliaires, les centres semi-urbains de systèmes d’Adduction en Eau Potable ou d’Adduction d’Eau Sommaires et les villages et sites de points d’eau potable avec possibilité d’installer des bornes fontaines, de réhabiliter les anciennes zones de production d’or pour les rendre aptes à la production agricole. Il prévoit l’assainissement et la dépollution des zones dégradées par l’orpaillage et de lutter contre le dragage abusif et désordonné des cours d’eau à des fins d’orpaillage, etc.

Le dernier axe est consacré à la diplomatie, à la coopération et au partenariat.

Les promesses faites à ce niveau par IBK sont la défense des intérêts du Mali et la protection des Maliens à l’étranger, la mobilisation des ressources financières en faveur du développement du pays en renforçant la visibilité et l’image du Mali à l’extérieur, l’adoption de la Politique Nationale de Coopération et de Développement (PNCD), l’actualisation de la carte diplomatique et consulaire de la République du Mali, la promotion de l’intégration africaine, l’orientation des fonds de la diaspora en faveur du développement économique du pays, la capitalisation des bonnes pratiques en matière de gestion de la migration.

Lors de la présentation de son programme, le candidat IBK a rappelé que lorsqu’il venait au pouvoir en 2013, le pays était presque à terre. Il a souligné quelques-uns de ses acquis phares durant ses 5 ans de gestion. Il s’agit de la signature de l’accord d’Alger qui préserve la laïcité, l’intégrité et le caractère républicain du pays qui étaient menacés, la conférence d’entente nationale, le retour de certaines localités dans le giron de l’Etat, la montée en puissance de l’armée avec des moyens adéquats dont des avions pour assurer la défense du territoire. Il a d’ailleurs annoncé l’arrivée d’autres avions militaires dans les jours à venir.

M.D

Abamako.com

UMOA : Quand la consommation finale et l’investissement continuent de porter la croissance

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La consommation finale et l’investissement continuent de porter la croissance au sein de l’espace UMOA. Au premier trimestre 2018, ces deux postes ont enregistré des hausses respectives de 4,5 % et 2,1% à l’évolution du PIB.

Le rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA Juin 2018 fait part de l’analyse suivant les éléments de la demande révélant que la consommation finale demeure le moteur de la croissance dans l’Union, avec une contribution de 4,5 points de pourcentage à l’évolution du PIB.
La même source informe que la consommation finale est en hausse de 5,2%, en glissement annuel, au premier trimestre 2018 après 5,1% un trimestre plus tôt, dans le sillage de la progression de la consommation des ménages en services, notamment de communication et de transport, ainsi qu’en produits énergétiques.
Dans cette même veine, la consommation des Administrations Publiques est également restée dynamique, avec une progression en rythme annuel de 5,5% au premier trimestre 2018 après 5,4% le trimestre précédent.
D’un autre côté, le même document souligne que l’investissement est également une source importante de la croissance, car sa contribution étant ressortie à 2,1 points de pourcentage.
Avant d’ajouter que les investissements dans l’UEMOA ont progressé de 7,4% en glissement annuel au premier trimestre 2018, sous l’impulsion notamment des BTP, en rapport avec la poursuite de l’exécution de programmes de construction d’infrastructures.
Au total, confie ledit rapport, la demande intérieure contribuerait à hauteur de 6,6 points de pourcentage à la hausse du PIB au premier trimestre 2018.
En revanche, a-t-il ajouté, le commerce extérieur a eu une contribution de -0,1 point de pourcentage, après +0,4 point de pourcentage au quatrième trimestre 2017.
Sur ce même poste, le document ajoute que la contribution à la croissance économique est ressortie à -0,1 point de pourcentage après +0,4 point de pourcentage un trimestre plus tôt, sous l’effet d’un accroissement net des importations de biens et services.
Mariama Diallo

Patronat malien et Présidentielle : Cap sur le Mémorandum du secteur privé

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Mettant à profit la tenue de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018, les responsables du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) ont décidé de présenter aux candidats un Mémorandum résumant les préoccupations du secteur privé malien.

Après la validation du Mémorandum le mardi 10 juillet, une série de rencontres avec les différents candidats est prévue à partir de ce lundi 16 juillet au siège du CNPM. Ce, pour s’approprier du document Mémorandum et s’engager sur un certain nombre d’actions qu’ils mettront en œuvre en faveur du secteur privé, une fois élus.
Au delà de ce Mémorandum, Moussa Alassane Diallo, le vice-président du CNPN, fait savoir que le CNPM ne donnera pas de consigne de vote à ses adhérents car, dit-il, “le CNPM est avec l’ensemble des candidats et il est à équidistance de tous les candidats à l’élection présidentielle”.
Intitulé “Préoccupations du secteur privé malien porté par le CNPM en prélude à la rencontre des candidats à l’élection présidentielle”, le Mémorandum du secteur privé comprend deux grands chapitres. Le 1er chapitre est “La poursuite des points d’accord obtenus avec l’actuel gouvernement et la non remise en cause de ces avancées” et le 2e chapitre est “Les préoccupations actuelles dont une réponse diligente est attendue”.
Au niveau du 1er chapitre, concernant “La poursuite des points d’accord obtenus avec l’actuel gouvernement et la non remise en cause de ces avancées”, il s’agit de la réduction de l’Impôt sur le traitement des salaires (Its) à partir de la Loi de finance initiale de 2019, avec un taux maximal souhaité de 25 % ; la suppression de la “Taxe emploi jeunes (Tej)” et la “Taxe de formation professionnelle (TFP” à partir de la Loi de finance rectificative 2018, soit une réduction de charge pour les entreprises de 4 % de la masse salariale ; l’accès à la commande publique dans des conditions préférentielles pour les entreprises ou regroupements d’entreprises nationales.
Le 2e chapitre sur “Les préoccupations actuelles dont une réponse diligente est attendue” est scindé en 4 thématiques : l’environnement des affaires, la fiscalité ; le financement des entreprises, les relations avec les banques et les Partenaires techniques et financiers (PTF) ; la sécurisation de l’activité économique ; l’emploi, la formation et le développement des compétences des ressources humaines.
Le sous chapitre ” l’environnement des affaires et la fiscalité ” concerne la mise en œuvre d’une véritable réforme fiscale en vue de la promotion de l’investissement national ; la relecture de plusieurs textes (Code minier, Code des investissements, etc.) afin de les rendre plus facilement applicables et plus incitatifs pour les entreprises ; l’apurement de la dette intérieure et l’indemnisation rapide des victimes de la crise sécuritaire de 2012 ; l’instauration d’une fiscalité applicable aux banques et opérations bancaires dans les parties à fort risque sécuritaire afin de garantir l’activité économique sur l’ensemble du territoire national, les indemnités de fin de carrière.
Le sous chapitre “financement des entreprises, relations avec les banques et les PTF” est relatif à une réduction des taux d’intérêts des établissements financiers grâce à une facilité au refinancement auprès de la Bceao ; l’élargissement des sources et des gammes de garanties pour le financement avec à la clé plus de flexibilité et d’accessibilité pour les PME et les banques ; la mobilisation de ressources à long terme au niveau des partenaires au développement ; l’accès aux ressources publiques pour l’ensemble des intervenants du secteur financier ; l’innovation en matière d’ingénierie financière ; l’accompagnement des partenaires publics et privés avec une nouvelle approche basée sur une combinaison entre prêts et dons ; la vulgarisation du crédit-bail et du leasing ; l’instauration d’une autorité de gestion pour coordonner, suivre et évaluer l’intervention des bailleurs dans les projets/programmes ainsi que leurs financements sous forme d’un guichet unique.
Le sous chapitre “La sécurisation de l’exercice de l’activité économique” a trait à la célérité dans la formalisation des garanties au niveau des services du cadastre à travers une sécurisation des titres fonciers ; l’exercice en toute impartialité et avec professionnalisme de l’action juridique et judiciaire intentée à l’encontre des entreprises ; le renforcement de la répression des infractions à caractère économique sous toutes leurs formes avec une attention particulière pour la cybercriminalité ; l’encadrement de l’exercice du droit de grève avec l’instauration d’un service minimum dans les branches sensibles du secteur privé tel que le secteur bancaire et des assurances ; l’instauration d’une clause de sous-traitance obligatoire de 30 % du montant du marché à des entreprises nationales pour les multinationales adjudicatrices de marché de gros travaux en vue de favoriser un transfert de technologies ; le respect strict des critères de catégorisation des entreprises lors de l’attribution des marchés ; l’amélioration de la gestion des deniers publics, notamment ceux réservés aux paiements des factures des entreprises privées lors de l’exécution de marchés publics.
Le 4e sous chapitre “l’emploi, la formation et le développement des compétences des ressources humaines” traite de l’augmentation de l’offre de formation professionnelle à travers une multiplication sur tout le territoire de centres de formation professionnelle (collèges et lycées agricoles, collèges et lycées techniques); la promotion de la formation en alternance par le biais de partenariats signés avec des entreprises locales et assortis de mesures incitatives ; la signature d’accords bilatéraux avec des pays partenaires afin de permettre aux élèves et étudiants d’effectuer des stages professionnels ; le renforcement de l’éducation de base dans les régions avec une attention particulière pour la question de la scolarisation des jeunes filles ; la mise en place d’un mécanisme de financement de la formation professionnelle plus efficace, plus souple et plus transparent ; l’amélioration de l’adéquation emploi/formation dans des secteurs d’activités particuliers tel que celui de la construction pour une meilleure insertion des jeunes diplômés.
Mahamane Maïga

La crise malienne affecte de plus en plus le Burkina Faso et le Niger, prévient l’ONU

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Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, a prévenu mardi le Conseil de sécurité que les retombées de la crise malienne affectent de plus en plus le Burkina Faso et le Niger, pays voisins.

M. Chambas a présenté devant les Etats membres les principales conclusions du dernier rapport en date du chef de l’Organisation sur l’évolution de la situation et les faits nouveaux intervenus au cours des six derniers mois en Afrique de l’Ouest et au Sahel, y compris dans le bassin du lac Tchad.
« Les groupes terroristes continuent de provoquer la destruction à travers toute la région, en dépit des opérations antiterroristes en cours », a-t-il déploré, soulignant que la complexité des attaques récentes est le fruit d’alliances conclues entre les organisations terroristes d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, avec des conséquences dévastatrices sur les communautés locales.
Les allégations de violations des droits de l’homme commises par les forces de sécurité sont en outre très préoccupantes, « dans la mesure où elles fragilisent nos efforts collectifs », a mis en garde le haut fonctionnaire onusien.
Dans le bassin du lac Tchad, en dépit des gains obtenus par les forces armées nigérianes et la Force multinationale mixte, Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest demeurent actifs, en particulier dans le sud-est du Niger. La tendance consistant pour Boko Haram à recourir à des femmes pour commettre des attentats-suicide se poursuit, et environ un attentat sur cinq serait perpétré par des enfants.
L’assèchement du lac Tchad se poursuit
Par ailleurs, a noté le Représentant spécial, l’assèchement du lac Tchad se poursuit, conduisant à une dégradation de l’environnement, à la marginalisation économique et à l’insécurité pour 45 millions de personnes.
Environ 2,3 millions de personnes demeurent déplacées sous les effets conjugués de l’insécurité, de la mauvaise gouvernance et du changement climatique. En outre, les violences entre éleveurs et agriculteurs représentent une menace sécuritaire pour l’ensemble de la région et risquent de dégénérer en attaques terroristes.
Pour M. Chambas, toute réponse militaire aux défis sécuritaires doit aller de pair avec la mise en œuvre de stratégies globales intégrant des aspects humanitaires, de droits de l’homme et de développement.
En outre, ces derniers mois ont vu une hausse du mécontentement populaire dans la région, qui s’est manifesté dans des manifestations violentes réclamant des réformes politiques et économiques, a expliqué M. Chambas. La répression parfois musclée des forces de sécurité a également alimenté les tensions, a-t-il remarqué, soulignant l’importance que les institutions sécuritaires se comportent de manière exemplaire et soient tenues pour comptables de leurs actes.
De plus, les Etats membres doivent absolument instaurer un environnement propice à l’exercice des libertés d’expression et d’association, qui sont des piliers de la bonne gouvernance, a plaidé le Représentant spécial, qui s’est félicité à cet égard de l’abolition, par le Burkina Faso et le Bénin, de la peine capitale, portant à neuf le nombre de pays de la région à y avoir mis fin.
Enfin, au cours des six derniers mois, la région a continué sa trajectoire positive en ce qui concerne la tenue d’élections démocratiques, notamment les élections locales en Guinée, locales et municipales en Gambie, et présidentielles, législatives et locales en Sierra Leone, même si elles ont parfois été émaillées de tensions, a ajouté M. Chambas en conclusion.
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