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Halimatou Soucko, feministe « Le pays, le Mali va plus mal qu’on ne le croit. Le réveil collectif s’impose » dixit

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Quand un Ministre de la République en difficulté financière, met sa dignité de côté, pour quemander 140 000 FCFA à une soeur étudiante. C’est que le pays va vraiment mal. Cette dernière lui rétorque : «C’est une somme bien colossale pour une étudiante, M. le Ministre, vous ne trouvez pas ?»
Le Ministre qui a été lauréat du prix de l’éloquence du barreau de Paris en 1997, ne se décourage pas et persiste « Oui je vois mais combien pouvez-vous avoir ? »
Elle n’aura d’autre choix que de réitérer qu’elle est étudiante, qu’elle ne travaille pas, quelle ne peut malheureusement pas l’aider.

Les captures d’écran de la dite conversation ont fait rire beaucoup.

Pour ma part, ces échanges ne m’ont pas du tout fait rire.

 
Comment en est on arrivé là ?
Comment un membre du gouvernement, un Ministre, proche collaborateur du Président de la République peut à ce point être désespéré, au point de laisser son ego de côté et quémander 140 000 fcfa à une étudiante ?

Je tombe régulièrement sur des statuts de Bamakois.e.s qui se plaignent d’être privé.e.s d’eau des jours durant.

 
Comment des quartiers chics comme Baco Djicoroni ACI où résident des personnalités importantes, peuvent-ils manquer d’eau pendant des jours ?

 
Comment est-ce possible que dans des quartiers de la capitale , l’on connaisse sans cesse des coupures d’eau qui peuvent aller jusqu’à 5 jours ?
Fournir l’eau et l’électricité devrait constituer le service minimum de base d’un État.

 

 

Cela fait des jours, que des vidéos, images, et textes relatant des conduites folles, incompréhensibles, dangereuses de la part de certains de nos policiers circulent sur les réseaux sociaux.

 

 
Je pense notamment à ce policier Malien qui a abbattu froidement un jeune de 18 ans. Le jeune était désarmé et de dos.
Je pense à la douleur des parents. Comment se sent-on quand une personne censée protéger notre enfant, le tue froidement ?

Je pense également à la vidéo de ce policier qui fit tomber un motocycliste en pleine conduite, sans aucun motif valable. Le pauvre homme et ceux qui ont assisté à la scène étaient tous déboussolés. Comment ne pas l’être ?

Ces situations abracadabresques doivent nous alerter, créer en nous un sentiment d’urgence.

 

 
L’urgence de tout mettre en oeuvre pour redresser ce pays que se rapproche dangereusement du chaos et de l’anarchie.
Notre pays est la somme de nos êtres, nos intelligences, de nos compétences, nos volontés. Le redresser est une mission commune. C’est pour quoi l’engagement associatif, civique est salutaire et nécessaire.

Mais soyons réalistes, aucune association, aucune ONG ne peut remplacer les services étatiques. Aucun organisme ne peut se substituer à l’Etat.

Pour les élections à venir, nous devons être plus que jamais présent.e.s pour faire un choix lucide. Mais est-ce suffisant ? Non. Beaucoup pensaient faire un choix lucide en élisant IBK.

 

 
Il faut mettre en place un contrôle de l’action publique directement par les citoyens et demander régulièrement des comptes, comme en Tunisie avec Bawsala.
Parce que nos députés censés faire ce travail, ne le font pas.

 

 

Les citoyen.e.s ne doivent plus être en retrait, et plus que jamais nous devons contrôler le travail des élu.e.s, exiger des élu.e.s qu’ils/elles fassent leur travail.
Au demeurant, nous avons besoin d’une réelle démocratie participative, citoyenne.
La politique au Mali, ne doit plus être la chasse gardée une élite oligarche et corrompue.

 

 

 

A un moment donné, il faut se dire: J’attends de trouver la bonne personne en politique qui comblera mes attentes. Mais pourquoi je ne serais pas moi-même cette bonne personne ?

 

Les citoyen.e.s Malien.e.s doivent se politiser, s’engager en politique, prendre le pouvoir.

 

 

Les parties traditionnels étant verrouillés, il faut oser passer par les candidatures indépendantes portées par des mouvements citoyens.

 

 
Un jour nos jeunes frères et soeurs, nos enfants, voyant nous plaindre de cet imbroglio étatique demanderont : Toi, qu’est ce que tu as pour améliorer les choses ? Ce jour là, le silence ne sera pas permis.

Une contribution de Halimatou Soucko

 

Source : croissanceafrique.com

 

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Misahel: Sécurité et Présidentielle de 2018 au Mali.

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<< Je suis optimiste et j’appelle à la tenue des élections générales à venir dans les délais constitutionnels >>, a-déclaré Pièrre Buyoya, président de la Misahel au Mali.
Le président de la Misahel, Pièrre Buyoya était, ce lundi matin 19 février, face à la presse. C’était dans la salle de conférence de l’hôtel Kimpeski .L’occasion pour lui de se prononcer, avec optimisme, affirme-t-il, sur la situation polico-sécuritaire au Mali et dans la région du Sahel mais aussi sur le rôle et de l’action de de la Misahel dans ce contexte.
Dans un premier temps, le chef de la mission  » Misahel » s’est penché sur la situation politico-sécuritaire du Mali. Parlant de cette situation politique actuelle de notre pays, ll affirme qu’elle est dominée par la préparation des prochaines échéances électorales et la mise en œuvre du processus de paix. En ce qui concerne la tenue des élections, l’ex président Burundais estime qu’elle s’impose pour que le Mali demeure. « Les élections doivent se tenir dans les délais constitutionnels…aussi bien dans les meilleures conditions dont je suis optimiste », a-t-il déclaré.

En appel, il précise que pour la bonne tenue de ces élections, les politiques, la société civile … doivent forcement se collaborer. Selon le président Pierre Buyoya , il n’y a aucun pessimisme quant à la tenue des élections générales même si la situation sécuritaire est dégradante. « Il faut créer des conditions pour organiser ces élections car sans cela, le Mali sera confronté à d’autres problèmes plus sérieux », a-t-il martelé.

Ainsi, le président de la Misahel aura annoncé que l’Union Africaine et la Misahel soutiendront l’Etat malien pour la bonne organisation des élections présidentielles et législatives prochaines.
Quant au processus de paix, il a connu des hauts et des bas selon le président de la mission. Il a profité de l’occasion pour saluer les parties maliennes pour le progrès constaté lors de la 23ème session du comité de suivi. Le président laisse entendre que la Misahel encourage les débats réalistes entre les parties pour que la paix et la sécurité puissent régner au sahel.
Dans un second temps, il a toute fois précisé que la Misahel, le G5 Sahel et tous leurs partenaires entretiennent de bons rapports.
Par ailleurs, Buyoya informe les hommes de medias maliens que l’Union Africaine tout comme l’UE continue à appuyer fortement l’initiative du G5 sahel dans sa mission de sécurisation du sahel notamment la création de la force conjointe.
Au cours de cette année, la Misahel continuera à soutenir les processus de paix, dans le cadre du comité de suivi mais aussi dans tous les débats auxquels il est sollicité d’ appuyer toutes les reformes en rapport avec la mise en application de l’accord ; et toutes les démarches du processus électorale. À noter aussi l’organisation d’un séminaire sur la problématique de la décentralisation qui se tiendra le mois de mars prochain à Bamako.

Nia Dialla KEITA

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MALIL: L’UNION EUROPÉENNE MET EN CAUSE LA COUR CONSTITUTIONNELLE

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Ce n’est pas seulement du côté des partis de l’opposition et d’une partie de l’opposition qu’on s’inquiète pour la bonne tenue des élections présidentielles au Mali. L’Union européenne émet déjà aussi des réserves notamment au niveau du rôle de la Cour constitutionnelle dont le recensement général des votes se fait dans une très grande opacité. Pour l’envoi d’une mission d’observation lors du scrutin l de juillet 2018, l’organisation européenne veut des changements à ce niveau et dans d’autres aspects de l’organisation du scrutin.

L’Union européenne émet déjà aussi des réserves notamment au niveau du rôle de la Cour constitutionnelle dont le recensement général des votes se fait dans une très grande opacité. Pour l’envoi d’une mission d’observation lors du scrutin l de juillet 2018, l’organisation européenne veut des changements à ce niveau et dans d’autres aspects de l’organisation du scrutin. Selon nos confrères de Jeune Afrique, lors de sa rencontre, le 22 janvier, avec Sékou Gaoussou Cissé, ambassadeur du Mali en Belgique, Birgitte Markussen, directrice générale adjointe pour l’Afrique au Service européen pour l’action extérieure, a exposé les conditions que posait l’UE pour envoyer une mission d’observation à l’occasion de la présidentielle, dont le premier tour est prévu le dimanche 29 juillet 2018.

Dans ce rapport que JA a pu consulter, l’Union européenne fait dix-huit recommandations. « Le plan de ramassage des enveloppes destinées à la Cour constitutionnelle devrait être public, supervisé et garanti par l’administration, afin d’éviter la non-prise en compte des voix valablement exprimées dans les résultats définitifs proclamés », stipule notamment ce rapport.

« Le recensement général des votes par la Cour constitutionnelle constitue une étape opaque du processus électoral. Il devrait bénéficier d’une clarification de ses procédures [et apporter] toutes les précisions nécessaires pour le rendre transparent. »

Des observations ciblant le rôle de la Cour constitutionnelle qui correspondent aux conclusions des experts de la Mission d’observation électorale de l’UE au Mali de 2013. Une Cour constitutionnelle qui « joue un rôle crucial dans l’élection présidentielle », soulignait notamment le rapport final de l’UE, publié en octobre 2013.

« Elle statue sur la régularité du processus électoral, sur l’enregistrement des candidatures, et proclame les résultats définitifs lors de son recensement général des votes », listait alors les experts, avant de regretter qu’« aucune précision procédurale n’est mentionnée dans les textes concernant cette dernière étape qui reste opaque. »

Lors du dernier scrutin présidentiel, la Cour constitutionnelle avait, selon l’UE « procédé à diverses rectifications d’erreurs matérielles et aux redressements qu’elle a jugés nécessaires », mais les auteurs du rapport jugeaient alors « utile » de rendre public l’ampleur de ces rectifications et la méthodologie adoptée. La raison ? « Cela garantirait une meilleure transparence du processus électoral. ». Les inquiétudes de l’Union européenne sont largement partagées par l’opposition et une grande partie de la société civile. Il s’agit de voir comment on peut faire changer les choses à 5 petits mois de la présidentielle.

MD avec Jeune Afrique

Source : L’Indicateur du Renouveau

 

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Finance/Economie: ​LA NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE POUR LA CREATION DE ​​LA MONNAIE UNIQUE DE LA CEDEAO APPROUVEE A ACCRA

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Accra, le 20 février 2018. La nouvelle feuille de route pour la mise en œuvre, en 2020, de la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) préparée sous l’égide de la Commission de l’organisation régionale, a été entérinée par la 2èmeréunion du Comité mi​​nistériel de la Task force présidentielle, le 19 février 2018 à Accra, au Ghana.

Cette session, qui a regroupé les ministres des Finances de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger et du Nigeria, ainsi que les gouverneurs des Banques centrales de la #CEDEAO, s’est également penchée sur les acquis, les problèmes et les perspectives d’ici à 2020.

A l’ouverture des travaux, le président de la Commission de la Cedeao, Marcel de Souza, a plaidé pour que l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (#AMAO) joue un rôle moteur dans le processus de création de cette monnaie, et qu’elle soit appuyée par l’Institut monétaire de l’Afrique de l’Ouest (#IMAO) pour des activités spécifiques.

La réunion d’Accra ne doit pas être une de plus, a laissé entendre M. de Souza, se félicitant des progrès réalisés par l’espace Cedeao dans sa quête de création d’une monnaie commune.

Pour sa part, le ministre ghanéen des Finances, et président en exercice du Comité ministériel, Ken Ofori-Atta, a indiqué que le succès de la construction d’une union monétaire dépend du niveau d’engagement des différentes parties prenantes.

Après s’être félicité de l’engagement politique des autorités de la Cedeao en faveur de la monnaie unique, il a exhorté ses homologues à transformer ce soutien en actions concrètes pouvant conduire vers une union monétaire effective.

Il a notamment demandé aux parties prenantes d’engager la réflexion pour que des choix pertinents soient opérés par rapport au régime de change, et l’établissement d’un mécanisme de surveillance multilatérale au niveau régional.

M. Offori-Atta a déploré le peu de succès enregistré par les Etats membres de la Cedeao dans la réduction du niveau de la dette publique et du déficit budgétaire, deux préoccupations qui constituent de véritables challenges pour l’Afrique de l’Ouest.

 

Source : AFP

 

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REGION DE SEGOU : COMMUNE URBAINE DE SEGOU : LE MAIRE DE SEGOU FELICITE PAR LE PACUM.

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« Vous êtes un bon exemple. Je pense qu’on va faire venir les autres à Ségou, pour qu’ils voient ce que vous avez réussi ». Ses propos sont de Mesky, responsable du secteur de développement urbain de la banque mondiale. C’était lors d’une rencontre avec les acteurs au développement et à l’urbanisation de la commune urbaine de Ségou, ce mardi 20 février, dans la salle de délibération de la mairie. Une rencontre tenue, après une visite des réalisations du projet d’appui aux communes urbaines du Mali, PACUM, dans la commune de Ségou.

Mesky était venu voir les réalisations et s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Il s’agit du complexe commercial de Ségou, du marché de Médine et Darsalam, du centre de santé communautaire, CSCOM de Sido Sonikoura, du stade municipal Sory Ibrahim Konandji, de la voirie 920ml de Missara, de la voie d’accès du CSCOM de Sido Sonikoura. Le tout pour un montant global de 2 674 912 757 francs CFA.

Babadian Diakité, coordinateur PACUM, à la sortie de la visite de terrain a exprimé toute sa satisfaction quant à l’engagement de la commune de Ségou a relevé le défi de la fin des travaux desdites infrastructures. Il a ajouté qu’il a fallu l’engagement personnel du maire Nouhoun Diarra pour que la continuité des travaux de la phase une soit. Il fut un moment, le PACUM était dé courageux quant à la conduite de certains chantiers. Aux dire du maire, la réussite de Ségou est due à l’engagement de tous. Chacun des ségoviens, dans sa qualité, a œuvré pour la réussite des réalisations du PACUM. Chose qui a permis d’instaurer un climat de confiance entre le projet et la commune de Ségou.

Il faut noter que le projet d’appui aux communes urbaines du Mali, PACUM, est une initiative du gouvernement malien soutenu par la banque mondiale et la coopération Suisse. Il couvre les villes de Bamako, Kayes, Kati, Koulikoro, Sikasso, Bougouni, Koutiala, Ségou, Bla, Niono, Mopti, Bandiagara, Toumbouctou et Gao.

Par ailleurs, à la rencontre avec les acteurs de Ségou, la délegation de la banque mondiale a eu droit à la présentation de la ville de Ségou. la ville de Ségou est composée de 16 quartiers, à savoir : Alamissani, Angoulème, Bagadadji, Bananissabakoro, Sokalakono, Somonosso, Bougoufié, Darsalam, Hamdallaye, Médine, Mission catholique, Missira, Ségoukoura-bamana, Ségoukoura-SOMONO, Comatex et Sido-Sonikoura. La population de la commune est estimée à 173 446 habitants.

 

Douba Dembele

 

Source: croissanceafrique.com

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Bourse: Visite de travail de l’Ordre des Experts-Comptables de Côte d’Ivoire (OEC) à la BRVM

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Une délégation de l’Ordre des Experts-Comptables de Côte d’Ivoire (OEC) conduite par son Président, Monsieur KONE Drissa a effectué, ce Jeudi 15 Février 2018, une visite de travail au siège de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’UEMOA à Abidjan au Plateau.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Institution régionale et l’OEC.

Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont été évoqués notamment l’accompagnement du développement du marché financier régional à travers une amélioration de la production et la diffusion des informations financières au sein de l’UEMOA.

 

 

Certains axes spécifiques de coopération ont été explorés à savoir la participation au Programme Elite BRVM Lounge, l’organisation de séminaires de formation à l’attention des Experts-Comptables, les mesures à prendre pour le respect de la réglementation du Marché par les sociétés cotées et enfin la vulgarisation des bonnes pratiques de gouvernance et de gestion d’entreprises.

Source : croissanceafrique.com

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Mali: Soumaila Cissé s’adresse à la communauté chrétienne.

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À l’occasion des 40 jours du Carême chrétien catholique 2018, je voudrais souhaiter à l’ensemble de la Communauté chrétienne catholique du Mali, d’Afrique et du monde un temps fructueux de Carême soutenu par l’aumône, le jeune et la prière.

Je prie Dieu qu’il donne à tous et à chacun la force de vivre ce temps de Carême selon le message du Pape François qui invite l’église entière à vivre ce temps de grâce dans la joie et en vérité inspirée par une expression de Jésus dans l’évangile de St Mathieu : « À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira ».

Je demeure convaincu que vous associerez à vos prières notre pays, le Mali, la réconciliation nationale, le retour de la paix, la sécurité et la quiétude.

Excellent temps de Carême à toutes et à tous les chrétiens catholiques.

Signé l’honorable Soumaila Cissé chef de file de l’opposition républicaine.

 

Source : croissanceafrique.com

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Mamadou Baba Koné, consultant international  » Les partis politiques issus des mouvements démocratiques de 1991″ dixit

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J’ai écouté Mountaga Tall sur radio Klédu. Ce n’est pas sur l’homme que je vais parler. Ceux qui me suivent, savent que je ne discute pas sur les personnes, mais plutôt sur leurs idées, leur façon de gestion voire leurs programmes.

Pour revenir à l’émission de radio Klédu, de façon générale, un homme de droit raisonne. Il étale les faits pour enfin tirer les conclusions.

Mountaga Tall soutient la thèse que les mouvements démocratiques de 1991 ne sont pas responsables des décadences que le peuple Malien vit depuis plus de deux décennies. Quelle déroute!

Je me rappelle une de mes publications encore où je disais en substance qu’il ne faut jamais s’attendre des politiques un mea-culpa. Ils le feront en rêve. Si les mouvements dits démocratiques ne sont pas responsables du déclin de la nation, je me demande où se situent les responsabilités.

Tous les membres des mouvements démocratiques ont occupé des postes de responsabilités dans ce pays: directeurs, secrétaires d’État, ambassadeurs, députés, ministres, premiers ministres ou même présidents. Ils sont en majorité membres des partis politiques issus des mouvements démocratiques. Chaque Malien peut les citer sans se tromper.

Quel amalgame en soutenant la thèse que l’échec de la démocratie (faiblesse des institutions) n’est pas leur œuvre ! Ça ne fait point mal de raisonner.

Tâchons d’être courageux!
Tâchons d’y penser!

Mamadou Baba KONE

 

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Nordu du Mali: Tessit (Gao), des terroristes neutralisés par l’armée Malienne.

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Les FAMa ont infligé de lourdes pertes aux terroristes ce matin aux environs de 6 heures 30mn à Tessit, cercle d’Ansongo, région de Gao.

 
Au cours de leur débandade, les assaillants ont abandonné sur place deux morts, des armes et des munitions.
Les FAMa déplorent deux blessés, mais n’enregistrent aucune perte en vie humaine.
Les opérations de ratissage permettront de nettoyer la zone.

 

Source : croissanceafrique

 

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L’honorable Hady Niangado « LE ROLE DU DEPUTE » dixit

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L’Assemblée Nationale comprend 147 députés élus pour 5 ans.

PREMIER ROLE : REPRESENTER LES CITOYENS
Le député représente les citoyens et les collectivités locales que sont les régions, cercles et communes. Chaque député est l’élu d’une seule circonscription, mais il représente la Nation dans sa globalité, car il est investi d’un mandat national.

DEUXIEME ROLE : LEGIFERER (Proposer, amander et voter les lois)
Le député est un élu qui, à l’Assemblée Nationale, participe au travail législatif.
Il député s’exprime en votant un projet ou une proposition de Loi, sur diverses résolutions, motions de censure, nominations, etc…
Il peut déposer des propositions de Loi, proposer par amendement, en séance publique, des modifications au texte examiné et prendre la parole.
Le député est amené à voter plusieurs fois pour un texte de Loi, en première lecture, en deuxième ou dernière lecture, sur l’ensemble du texte ou sur des amendements.
Il participe aux travaux de la commission permanente dont il est membre. Car il existe plusieurs commissions
Les votes sont généralement à main levée ou à bulletin secret.

TROISIEME ROLE : CONTROLER ET EVALUER L’EXECUTIF
Le député contrôle l’action de l’exécutif (le Gouvernement). Il vérifie que le gouvernement agit conformément à la loi, à l’intérêt général et à l’éthique républicaine. Dans le cadre du contrôle de l’action du gouvernement il peut agir à travers le dépôt d’une motion de censure.
Il fait la restitution des travaux de l’Assemblée Nationale aux citoyens.

NB : Prochainement je m’exprimerai de façon profonde et détaillée sur chaque rôle

Honorable Hadi Niangadou
2è Vice – président de l’Assemblée Nationale

Hady Niangado

 

Source : croissanceafrique.com

 

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