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Finance islamique : le Mali émet son premier sukuk de 150 milliards de Fcfa sur le marché régional

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Le Mali a lancé une première émission d’obligations islamiques pour un montant de 150 milliards de Fcfa sur le marché régional de l’UEMOA. L’opération qui s’étale jusqu’au 16 février vise à permettre au pays de mobiliser davantage de financements pour des projets de développement.

Le Mali entre dans le club encore restreint des pays africains à recourir à la finance islamique. Le pays a en effet lancé une émission d’obligations islamiques, les sukuk, sur le marché des capitaux de l’UEMOA. L’opération d’appel public à l’épargne dénommée «Sukuk État du Mali 6,25% 2018-2025» a démarré le 2 février et les souscriptions seront clôturées ce 16 février.

Pour cette sortie, le gouvernement malien a fait recours au service de la Société islamique de développement (SID), la filiale de la BID dédiée au secteur privé, ainsi que la firme Taiba Titrisation et la Banque Islamique du Sénégal, avec un taux d’intérêt annuel de 6,25% pour chacun des 15 millions de titres émis d’une valeur de 10 000.

Selon les détails de l’opération, la maturité de l’emprunt est de 7 ans, bien que le remboursement du principal débutera seulement deux ans après la clôture officielle des souscriptions. Les investisseurs commenceront aussi à percevoir les intérêts à partir du 23 août et afin de mieux garantir la réussite de l’émission, le profit global a été estimé à 45,16 milliards de Fcfa, exempté de taxes, à répartir entre les investisseurs sur les 7 prochaines années.

A travers cette sortie sur le marché des sukuk, le Mali devient le quatrième pays de l’UEMOA à émettre des obligations islamiques via la firme Taiba, après le Togo, la Côte-d’Ivoire et le Sénégal.

Mobilisation des financements

Selon les autorités maliennes, les ressources mobilisées serviront à financer des projets de développement économique et social, notamment un programme de 3 665 logements sociaux, dont plus de 1 250 nouvelles constructions.

En recourant à la finance islamique, l’Etat malien s’offre une nouvelle alternative qui vient s’ajouter aux émissions de bons et obligations du Trésor sur le marché régional, prévues pour cette année. «Afin de réaliser les infrastructures nécessaires à son développement économique, l’Etat du Mali, à l’instar des autres pays de la zone, recourt au marché financier régional de l’Union, une source de financement importante», avait expliqué il y a quelques semaines, Boubou Cissé, le ministre de l’Economie et des finances.

africatine

Mali: en marge de son CA, l’AGMCPB signe un accord de partenariat de grande taille avec les grossistes de l’halle de Bamako.

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L’ Agence de Gestion du Marché Central à Poisson de Bamako (AGMCPB) tient un Conseil d’administration extraordinaire pour renforcer son partenariat.

Structure dédiée aux grossistes et détaillants avec hangars, kiosques et autres installations commodes, l’AGMCPB vient de signer un partenariat de taille avec les grossistes de l’Halle de Bamako.

En présence des Ministères de pêche, du commerce et plusieurs structures techniques en rapport avec la pisciculture et le commerce, la coopérative, les grossistes de l’Halle de Bamako (Nouveau partenaire) ainsi que le partenaire japonais, le conseil démarre à 09h.

L’AGMCPB était auparavant avec la coopérative qui n’a pas su exploiter les avantages offerts par le marché, la structure a alors décidé de donner la chance aux grossistes de l’Halle de Bamako.

Dans son discours la PDG de l’AGMCPB Mme Diawara AISSATA TOURE a salué les efforts du Japon à travers JICA qui a investit plusieurs centaines de millions pour un marché de poisson commode que les grossistes et détaillants se doivent de valoriser pour un bon partenariat avec l’Agence de Gestion du Marché Central à Poisson de Bamako (AGMCPB).

Notons qu’une visite de la structure met fin à ce conseil d’administration extraordinaire.

Croissanceafrique

Mali: Un braquage à ciel ouvert manqué grâce à l’intervention des éléments de la CCR (police Malienne).

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Ce mardi Matin en pleine journée soit à 11 h heures précises, un client de l’ECOBANK suivi par deux individus armés a été dépossédé de son sac après avoir effectué des opérations bancaires.

Après le forfait, les deux braqueurs sur une moto ont tenté de s’en fuir et ils ont été poursuivis par des éléments de la CCR.

Les malfrats ont sorti des pistolets comme pour effrayer les éléments de la police, courageux et déterminés, les éléments ont également sortis leurs armes tout en pourchassant les braqueurs étant sur leur moto.

Paniqués, ils se sont vite débarrassés du sac pour chercher leur peau en tirant dans l’air. C’est ainsi que le sac a été récupéré par les policiers pour le remettre à son propriétaire.

Croissanceafrique

Mali: Agrobusines, sagouberie Agro prod bénéficie un soutient financier au près BMS sa.

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Selon le président de la dite Abdourahamane Maiga  » Grâce au prêt accordé par la Banque Malienne de Solidarité (BMS sa), Sagouberi Agro-Prod apporte un soutien financier à ses partenaires marchands de bétails de Kati et Neguela, dit dans un post publié sur sa page facebook.

A sa sortie d’audience le président a dit merci à la BMS sa pour la confiance placée à l’organisation agricole.

Interview de la consœur Séverine Laurent (photo), consultante communication, médias et TIC en Afrique

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« Les entrepreneurs des médias et TIC s’auto-formaient à force de conviction et de pratiques. » dixit

Mme Séverine Laurent, qui êtes-vous en quelques mots?

Depuis le milieu des années 1990, j’évolue dans les secteurs convergents de la communication, des médias et des technologies de l’information en Afrique subsaharienne francophone. Fascinée par ces secteurs, j’ai créé ma première entreprise à l’âge de 23 ans : je distribuais et faisais fabriquer des équipements de télévision par satellite à destination de l’Afrique. Un temps Directrice de la Communication et du développement de la chaîne Africable Télévision au Mali de 2004 à 2005, j’ai très vite repris la route de l’indépendance pour m’installer en tant que consultant. Depuis 2007, j’accompagne de grands groupes internationaux des médias, de la culture et des TIC pour leur développement en Afrique (ABSat, Intelsat, Free Africa, Deezer…).

Je contribue régulièrement à la mise en œuvre de grands projets culturels et productions TV (avec Tiken Jah Fakoly, Africable ou l’Observatoire du Sahara et du Sahel par exemple), et je prodigue des conseils en communication panafricaine pour le compte d’Organisations internationales (Banque Mondiale, Ministère de l’Agriculture du Mali etc…). J’écris principalement pour transmettre mes acquis : Clés pour la Communication en Afrique de l’Ouest publié en 2014 est une ode à l’Afrique mixant techniques de communication persuasive et techniques de développement personnel. Je publie régulièrement des enquêtes pour le compte d’InaGlobal sur le secteur médias en Afrique et mes opinions et ‘coups de gueule’ sur Linkedin ou sur mon site www.afrikakom.com. J’aime mon indépendance, qui me permet de toujours dire ce que je pense et les industriels qui me font confiance savent que je les stratégies que je recommande tentent de prendre en compte transparence et bien-être du plus grand nombre.

Quel constat faites-vous du secteur des TIC en Afrique?

Un essor formidable dont l’amorce a pris source dès le début des années 2010 ! Lorsque j’ai démarré dans la télévision, on manquait cruellement de ressources humaines : il n’existait quasiment pas d’écoles d’ingénieurs informatiques ou de l’audiovisuel en Afrique subsaharienne francophone. La majorité de mes clients d’alors s’étaient formés sur le terrain. On était dans la période débrouille. Emmanuel Chatué, qui dirige aujourd’hui le plus grand groupe audiovisuel d’Afrique Centrale (Canal 2 – Free Africa) a démarré ses activités grâces à des installations faites de « bric et de brocs ».

La plupart des entrepreneurs des médias et des TIC s’auto-formaient à force de conviction et de pratiques. Je voue une admiration sans bornes à tous ces pionniers des TIC qui sont parvenus à faire évoluer les habitudes de consommation africaines. Il y a 20 ans le continent s’abreuvait de contenus venus exclusivement de l’extérieur. Aujourd’hui il créé, il magnifie, il innove ! C’est une formidable opportunité pour le continent et ceci, même si les coûts de l’accès à l’Internet et des télécommunications restent excessivement chers pour les populations.

Quel est pour vous l’impact des Tic et de l’innovation sur le développement de l’Afrique?

Il est essentiel ! Je l’évoquais, l’auto-formation constitue un moyen majeur des populations pour accéder à l’éducation. Les écoles restent trop rares ou difficilement accessibles, dans beaucoup de pays on déplore encore de trop nombreuses gangrènes du système. Mais Internet change la donne. La jeunesse est de plus en plus consciente de ses capacités : en se formant, elle peut changer les choses. Internet permet cet espoir : aujourd’hui tous les savoirs ou presque sont accessibles sur le net et ce flow, même s’il peut créer des monstres, engendre surtout des génies.

Pourquoi, selon vous, les africains n’investissent pas assez dans les Tic?

Il y a des centaines d’initiatives qui émergent chaque jour en Afrique. La plupart sont portées par des jeunes, souvent auto-formés, qui ne disposent pas des armes suffisantes pour apprendre à lever des fonds. Et, disons-nous les choses : être jeune en Afrique n’est pas toujours un atout. J’ai assisté à de trop nombreuses réunions durant lesquelles on ne donnait jamais la parole aux jeunes, bien qu’ils aient des idées magnifiques à partager. Par politesse, par éducation, ces jeunes n’ont pas le réflexe de s’imposer face à leurs aînés.

Dans le secteur des TIC ce constat culturel est redoutable, il freine de nombreuses volontés. Fort heureusement, des initiatives venant de l’extérieur telles que le programme Digital Lab Africa par exemple, permettent aux jeunes de se faire entendre. Mais ces projets ne constituent qu’une goutte d’eau dans l’océan des potentialités africaines, il serait essentiel que des entrepreneurs africains créer des leviers pour permettre à la jeunesse d’émerger vraiment.

Pourquoi le secteur privé africain est traité comme un segment supplétif dans le domaine des Tic?

Alors ça, c’est une question ! Dans l’audiovisuel par exemple, ce constat est alarmant. Le passage à la TNT, auxquels tous les pays devaient se conformer pour juin 2017 est un échec cuisant en Afrique subsaharienne francophone. Pourtant, dans chacun de ces pays existent des télédiffuseurs privés, qui exercent pour la plupart depuis plus de 20 ans, et pour l’instant seul le Sénégal a eu l’intelligence de faire appel à l’opérateur privé historique, Excaf. Ailleurs les Etat ont choisi de confier les marchés à des organisations chinoises, françaises ou italiennes…

Constat identique dans l’industrie de l’accès à l’Internet : au Cameroun, l’opérateur Créolink a fait quelques jours de prison pour avoir osé tirer une fibre optique entre Douala et Yaoundé. Il avait bravé l’interdit car l’opérateur national tardait à faire son boulot. C’est quand même très dommage que les Etats refusent d’accompagner le développement de leurs acteurs privés, et préfèrent très souvent laisser pourrir des situations plutôt que de favoriser ces entrepreneurs.

Est-ce que, selon vous, les Tic est une chance pour l’Afrique?

Bien sûr ! C’est une opportunité formidable ! Aujourd’hui grâce à des applis de messagerie on parvient à communiquer à moindre coût, on peut réaliser des diagnostics médicaux à distance, on peut apprendre des langues, gérer des transports, créer des contenus. A ce propos je vous invite à écouter un géni bien plus aguerri que moi : regardez la dernière conférence TedX Faso Kanu qui a eu lieu au Mali récemment. Antoine Diarra, un jeune entrepreneur du numérique, y explique parfaitement, exemples à l’appui, qu’en Afrique aussi, 1+1=0 !

Propos recueillis par Youcef MAALLEMI

MALI-Agriculture: 53eme session budgétaire de l’Assemblée consulaire de l’APCAM

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Ce mardi 13 février 2018, s’est tenue la cérémonie d’ouverture de la 53 ème session budgétaire de l’Assemblée consulaire de l’APCAM mandature 2015-2020. C’était en présence de plusieurs acteurs du secteur agricole.

Selon le ministre de l’agriculture, M.Nango Dembele, « les chambres d’agriculture, faut-il rappeler , constituent auprès des pouvoirs publics les organes consultatifs et professionnels, représentant les intérêts du monde rural », dit-il.

Pour lui, « le rôle d’interface que jouent les chambres d’agriculture exige la tenue régulière des sessions et réunions statutaires dans le strict respect des textes », mentionne t-il.

Concernant, les activités prévues, le ministre Dembele a cité entre autres, « le renforcement des capacités des CRA et des OPA; le démarrage de la construction du siège de l’APCAM et la poursuite des opérations d’enregistrement des exploitations agricoles et des entreprises agricoles ».

Notons que le président de l’APCAM, Bakary Togola a affirmé dans son allocution « que les sessions consulaires sont l’occasion pour les élus consulaires de faire une analyse approfondie des grandes préoccupations de la profession agricole », a t-il affirmé.

Avant de conclure il ajoutera que  » le niveau d’exécution des recommandations issues des sessions est un indicateur de performance du réseau des chambres d’agriculture », a t-il conclut Bakary Togola.

Source: Croissanceafrique

Société : Impressionnante, qui aurait cru qu’une femme âgée de 25 ans pouvait créer une association pour la protection de l’environnement au Mali…

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Au Mali, la protection et la conservation des ressources naturelles et de l’environnement ont toujours constitué une priorité majeure pour le Mali qui présente des écosystèmes majoritairement sahéliens, fragiles à tendance fortement désertique. D’ailleurs, le Mali l’affirme dans le préambule de sa Constitution « le peuple souverain du Mali s’engage à assurer l’amélioration de la qualité de la vie, la protection de l’environnement et du patrimoine culturel ». Ce souci constant de la recherche du mieux-être de la population oblige à s’intéresser à un domaine aussi varié et diversifié comme l’Environnement. Des questions aussi cruciales comme l’évolution de l’eau potable au Mali, la valorisation et les perspectives pour l’élaboration d’un texte législatif pour la sécurisation et protection de l’environnement, les problématiques concernant le reboisement et le Droit du contrôle de la pollution de l’eau, l’ensablement du fleuve Niger, l’avancée spectaculaire du désert, la perte de la diversité biologique, la sécurité alimentaire nous interpelle tous et doit nous conduire à une prise de conscience collective. C’est pourquoi une étudiante Malienne nous confie le secret de la création d’une Association pour la Protection de l’Environnement au Mali (APEM). Lisez plutôt.

Mali ondes : Bonjour Ma dame ?

Houssinatou Nango : Bonjour !!!

Mali ondes : Pouvez-vous, vous présentez à nos lecteurs ?

Houssinatou Nango : Je m’appelle Houssinatou Nango malienne, je suis de la région de Mopti et précisément du cercle de Bandiagara. Né en 1992 à Bandiagara

Mali ondes : Est-ce que vous pouvez revenir sur votre parcours universitaire ?

Houssinatou Nango: J’ai eu mon bac au Lycée de Bandiagara en 2009 et après avoir décroché mon bac, je suis allée à la faculté de Droit de Bamako USJPB dont j’ai fait ma première année, deuxième année en tronc commun et troisième année, quatrième année Droit public interne et je suis sortie comme major de ma promotion en Droit public avec mention très bien en 2014. En Septembre 2015, je suis venue en Chine pour mes études de masters en LLM (le Droit du contrôle de la pollution de l’eau).

Mali ondes : Avez-vous mené des activités en dehors de votre cursus universitaire ?

Houssinatou Nango : Oui bien sûr que j’ai menée des activités en dehors de mes études, j’ai été membre de plusieurs Associations, j’ai été la vice-présidente de l’association des juristes en Herbe, je suis trésorière générale de la fédération des étudiants et stagiaires malien en république populaire de la Chine, je suis également ambassadrice des étudiants étrangers à l’université Jiaotong de Xi’an (chine). Je suis également la présidente d’une association dénommée Association pour la Protection de l’Environnement au Mali/ APEM créée le 08 Mars 2015 avec comme siège social à Bandiagara mais déplaçable partout sur le territoire malien.

Mali ondes : Comment est venu l’idée de création d’une association basée sur la protection de l’environnement ?

Houssinatou Nango : Au fait, l’idée m’est venue après avoir été membre du club UNESCO qui avait organisé un camp chantier de reboisement dont la 9eme édition s’est tenue à Bandiagara en 2009. Ce camp chantier a été parrainé par Ousmane Sy ancien ministre de la décentralisation et de la ville. En ce temps j’étais en 11eme année et j’ai aussi participé à la 10eme Edition qui s’est tenue également à Niafunké en 2010 dont Soumaila cisse était le parrain. Apres les différentes activités je me suis beaucoup intéressée en droit de l’environnement quand je faisais la quatrième année à la faculté de droit public, donc moi et ma jumelle Hassinatou Nango on n’a eu l’idée de la création de cette association dénommée l’association pour la protection de l’environnent au Mali/ APEM.

Mali Ondes : Avez-vous contacté un partenaire ouvrant dans le domaine ?

Houssinatou Nango : Au fait, l’association n’a contacté aucun partenaire pour le moment. Mais nous voudrions bien avoir un partenariat avec le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable. Mais aussi avec d’autres associations œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement au Mali et d’ailleurs.

Vous avez effectué quelques activités ?

Non mais nous comptons effectues des activités dans les jours à venir. En réalité dans le statut général de l’association et à son Article 3 : ASSOCIATION pour la PROTECTION de L’ENVIRONNEMENT au MALI / APEM, a pour objet général : Contribuer au renforcement du dialogue social et du vivre ensemble, pour un développement social et culturel durable à la base à travers les objectifs suivants : Contribuer au renforcement de la protection de la nature, pour un développement social durable à la base au sein des communautés. Au fait, notre association a pour objectif spécifique: Contribuer à l’instauration d’un cadre idéal d’échange d’idées pour mieux assainir le cadre de vie, Contribuer à l’équilibre social par la promotion de la protection de la nature, Contribuer à la lutte contre la désertifications,Contribuer à l’épanouissement de la jeunesse par la promotion de toutes activités pouvant développer une culture de protection de la nature et d’assainissement avec comme slogan :”Protéger l’Environnement, c’est Sauver des Vies”

Mali ondes : Est-ce que votre association compte évoluer à l’international ?

Houssinatou Nango : l’association évolue sur le plan national et bientôt nous comptons évoluer sur le plan international aussi. L’association veut vraiment contribuer et va contribuer à l’élaboration des textes législatifs au Mali et cela dans le domaine de la protection de l’environnement parce que il reste beaucoup de choses à faire pour bien renforcer les structures concernant la protection de l’environnement au Mali.

Mali ondes : Quels sont vos mécanismes pour faire vivre votre association, puisque vous êtes au début de vos actions ?

Houssinatou Nango : Etant débutante et comme vous le saviez le début de toute chose n’est pas facile mais avec la mise en jour de cotisation des membres par mois qui est fixée 500 frac par mois, le courage, et surtout avec l’aide de tout un chacun je crois que l’association va bien vivre aussi longtemps. Pour le moment je suis en Chine pour mes études mais l’association pour la protection de l’environnement au Mali/APEM est pilotée par la vice-présidente Hassinatou Nango et le secrétaire général Bernard Togo ainsi que la trésorière générale Awa Sissoko.

Mali ondes : Quel est votre message d’encouragement en tant que présidente d’association ?

Houssinatou Nango: Mon message d’encouragement en tant que présidente de l’association pour la protection de l’environnement au Mali/ APEM à l’endroit des acteurs œuvrant dans le secteur, est d’abord, je lance un cri de cœur à la population malienne de bien vouloir prendre les problèmes environnementaux au sérieux parce que tout le monde est responsable et c’est le rôle de tout un chacun de prendre soin et de le protéger ensemble. Bâtir un monde vert, propre et résilient pour tous. Comme il est important de savoir aussi, qui dit la santé, dit un environnement sain. Si nous prenons la constitution du Mali, dans son article 15 « Toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour tous et pour l’Etat ». Les questions que tout le monde doit se poser sont les questions suivantes: Qui suis-je dans cet univers éco systémique ? Que fais-je dans cette gouvernance environnementale ? Élément de réponse dans les jours à venir.

Ancienne tresoriere generale de FESMAC

Congres des étudiants Maliens en Chine, la fin la mission de la compatriote Houssinatou Nango.
Fin du 3eme Congres Ordinaire de la Fédération des Étudiants et Stagiaire Malien en Chine( FESMAC ).
Ainsi prend fin au mandat de la Trésorière Générale de l’organisation estudiantine des maliens en Chine.
A sa sortie d’audience Houssinatou Nango remercié les participants pour la confiance portée . Elle dira ceci que je cite « Bravo au bureau sortant et surtout félicitation au nouveau bureau . C est le Mali qui gagne, dit elle.

Daouda Bakary KONE

source:croissanceafrique

Classement Forbes 2018 : les milliardaires africains plus nombreux et plus riches

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Passés de 21 à 23 entre 2017 et 2018, les milliardaires africains sont aussi plus riches, avec une fortune combinée de 75,4 milliards de dollars, contre 70 milliards en 2016. Si le top 5 reste inchangé, la palme revenant toujours à Aliko Dangote, l’Algérien Issad Rebrab gagne 3 places et devient la 6e fortune du continent, avec 4 milliards de dollars.

Le magazine américain Forbes a publié le 1er février sa liste annuelle des milliardaires africains, un classement mené, comme les précédents, par le géant nigérian du ciment Aliko Dangote.

Avec 12,2 milliards de dollars (9,95 milliards d’euros), ce dernier est encore loin devant son concurrent, le Sud-Africain Nicky Oppenheimer, dont la famille a occupé une place centrale dans le commerce des diamants pendant près d’un siècle, avant de vendre en 2012 ses parts de l’entreprise De Beers. La fortune de Nicky Oppenheimer est estimée à 7,7 milliards de dollars.

Issad Rebrab : 1 milliard de plus en un an
Le trio de tête est complété par un autre Sud-Africain, Johann Rupert, le président de la chaîne de luxe suisse Compagnie Financière Richemont, dont la fortune est estimée par Forbes à 7,2 milliards de dollars.

Le Marocain Aziz Akhannouch passe de la 16e à la 12e place du classement
Mais si les trois premières places restent inchangées, l’Algérien Issad Rebrab, PDG de Cevital, signe une belle progression : avec une fortune qui passe de 3 milliards de dollars à 4 milliards de dollars en un an, il progresse de trois places (de la 9e à la 6e place) en 2018. Il était 10e en 2014.

Autre progression, celle du Marocain Aziz Akhannouch, actionnaire majoritaire du groupe pétrochimique Akwa, dont la fortune passe de 1,6 milliard de dollars en 2017 à 2,2 milliards en 2018. 16e en 2017, il devient 12e du classement 2018.

Le recul d’Isabel dos Santos et de Christo Wiese
En revanche, la fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, Isabel dos Santos (8e en 2017), limogée de la présidence du conseil d’administration de la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale, le 15 novembre suite à l’élection de João Lourenço au sommet de l’État, a perdu 400 millions de dollars par rapport à 2017. Avec une fortune estimée à 2,7 milliards de dollars, elle s’inscrit à la 9e place.

Autre recul – bien plus impressionnant : le milliardaire sud-africain Christo Wiese, désormais ex-président de Steinhoff, apparaît à la toute dernière place du classement, avec 1,1 milliard de dollars. Il était 6e en 2017 avec 5,9 milliards, 4e en 2016 (5,8 milliards), 5e en 2015… Cette chute fait suite à « l’affaire Steinhoff », qui a plongé l’entreprise dans la tourmente en décembre suite à la révélation d’irrégularités comptables, poussant le président du groupe à démissionner.

Nouveaux entrants
Avec une fortune estimée à 1,7 milliard de dollars, le Zimbabwéen Strive Masiyiwa (actif dans les télécoms avec Econet Wireless Zimbabwe et Liquid Telecom), fait son entrée dans le classement, à la 14e place. Le banquier sud-africain Michiel Le Roux, fondateur de Capitec Bank, apparaît quant à lui à la 19e place, avec 1,2 milliard de dollars.

L’édition 2018 signe aussi le retour de Yassen Mansour (13e)
Le minier sud-africain Desmond Sacco, président d’Assore Group, dont la fortune était estimée à 680 millions de dollars en 2014, passe cette année la barre du milliard : avec 1,1 milliard de dollars, il est à la 21e place du classement.

L’édition 2018 signe aussi le retour de Yassen Mansour (13e), absent du classement 2017 mais qui figurait dans les éditions précédentes, aux côtés de ses frères Mohamed (9e) et Youssef (18e). À eux trois, les héritiers du groupe égyptien fondé par leur père, distributeur exclusif en Égypte des véhicules General Motors et de l’équipementier Caterpillar, totalisent une fortune de 6 milliards de dollars.

Le classement Forbes des milliardaires africains ne compte toujours que deux femmes, Isabel Dos Santos et la Nigériane Folorunsho Alakija (15e place). La fortune de la vice-présidente de Famfa Oil se monte à 1,6 milliard de dollars.

Croissance Afrique par JA

People: Les Kardashian du Mali

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Anthony Fouchard (à Bamako)

Diaba, Koudedia et Moussou dans une suite d’un grand hôtel de la capitale malienne.
Diaba, Koudedia et Moussou dans une suite d’un grand hôtel de la capitale malienne.
Photo Nicolas Réméné
Même les griots se sont mis à chanter leurs noms. Mais l’influence des sœurs Sora fait déjà des envieux.

Vous pouvez aimer ou détester les sœurs Soro, mais tout le monde au Mali les connaît. Celui qui vous dit le contraire est un menteur », affirme Marie Saadé, la directrice du salon d’esthétique le plus en vogue de la capitale. Il y a six mois, Koudedia, 23 ans, la benjamine du trio «Kardashian» est allée se faire coiffer par hasard dans l’établissement. «Deux minutes plus tard c’était la folie. Le téléphone sonnait tout le temps, les gens se sont déplacés pour venir voir si Koudedia était encore là», raconte la patronne, photos à l’appui. Depuis, le bâtiment est devenu «le salon des stars». Une ministre nigérienne de passage à Bamako l’a réquisitionné le temps d’une coupe, «sur les conseils de sa fille qui l’avait vu sur Snapchat». Marie Saadé consulte presque avec angoisse les publications de ses clientes favorites. «Si elles affichent quelque chose en rapport avec le maquillage, les cosmétiques, je sais que dans la journée je vais être dévalisée.» Le pire, pour cette esthéticienne, c’est la période des fêtes, lorsque «les petites Franco-Maliennes reviennent au pays» pour les vacances et se ruent chez le coiffeur.

Les Sora ne sont peut-être pas encore des stars internationales, mais elles en ont compris tous les codes. Moussou et Koudedia arrivent les premières au rendez-vous, ce 17 janvier, dans un rutilant 4 x 4 blanc, devant le plus luxueux hôtel de Bamako. «Où sont les bagagistes ? Il y a plusieurs valises dans le coffre», lance Moussou, 31 ans, lunettes Dior sur le nez et téléphone portable greffé à la main.

Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel. Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel.
© Photo Nicolas Réméné
Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel (photo Nicolas Réméné).

Diaba, l’aînée, fait son apparition quelques minutes plus tard au volant de son Range Rover en faisant rugir le moteur. Que ce soit ici, au Mali, à New York où à Dubai, où elles ont l’habitude d’aller pour des virées shopping, l’important c’est de montrer qu’elles «sont là». Ces trois sœurs se sont peu à peu constitué une communauté de fans, qui suivent leurs péripéties à travers le monde. Tous réseaux sociaux cumulés – Snapchat, où elles sont omniprésentes, Instagram et Facebook –, ce sont près de 700 000 personnes qui commentent et partagent leur quotidien. Une vie essentiellement composée de sorties nocturnes en Bentley aux Emirats arabes unis, d’emplettes dans des magasins de luxe parisiens et de soirées arrosées en boîte de nuit. Le tout immédiatement relayé sur Internet.

Diaba et Moussou ont étudié aux Etats-Unis, pendant six ans, le marketing et la communication
Au Mali, les griots se sont même mis à chanter leurs noms. Une vidéo de Diaba distribuant des liasses de billets de 5 000 FCFA (environ 7,60 euros) lors d’un mariage a fait le tour de la Toile. Deux mois après sa publication (et plus de 1,5 million de vues plus tard), Diaba et ses sœurs sont déterminées à promouvoir la culture malienne. «Les gens ont été choqués de voir que l’on distribuait autant d’argent. Certains nous ont demandé si on se prenait pour les reines de l’Afrique. Ce n’est absolument pas être prétentieuses ou flambeuses ! Les griots vivent de ce que les gens leur donnent, c’est culturel, c’est tout.» Dans le pays mandingue, qui s’étend peu ou prou du sud du Sénégal au centre de la Côte d’Ivoire en passant par la Guinée, le Mali et le Burkina Faso, les griots font partie intégrante de la culture. Ce sont les dépositaires de la littérature orale, de l’histoire, des mythes et des légendes. Un gage de noblesse. Chaque président en Afrique de l’Ouest a son griot attitré. Les sœurs Sora aussi. «On a pris conscience que les mentalités, surtout au Mali, ­restaient très étriquées. Alors, si on peut mettre notre image et notre style de vie au service d’une sorte de popularisation de la culture malienne, pourquoi pas ?»

C’est une chaîne de télévision ivoirienne qui, la première, les a associées aux Kardashian. Si elles ne réfutent pas la comparaison, qui a quand même été pour elles un sacré coup de publicité, elles espèrent pouvoir bientôt capitaliser sur leur propre nom. Avec une stratégie bien loin de l’improvisation que leurs détracteurs peuvent leur prêter. Diaba et Moussou ont toutes les deux étudié aux Etats-Unis, pendant six ans, le marketing et la communication. C’est d’ailleurs là-bas qu’elles ont commencé le mannequinat. Avant de tenter d’importer le concept en 2008 au Mali en organisant une compétition. Il n’y aura qu’une édition : les sœurs se heurtent de plein fouet aux conservateurs et aux religieux du pays. «A l’époque, une femme habillée et qui défile, c’était une prostituée. Les familles ne voulaient pas laisser leurs filles défiler pour nous. On a eu toutes les difficultés du monde à recruter des mannequins», explique Moussou.

Autour d’elles, Thierry, leur coiffeur – presque – attitré, s’active avec le lisseur. Déjà plus d’une heure de retard pour le rendez-vous avec le photographe. «On était en train de finir notre manucure, et après il y a eu les embouteillages», s’excuse Diaba, le sourire aux lèvres, qui a quand même pris le temps d’enfiler un peignoir et des chaussons pour se faire maquiller «confortablement». Il n’empêche que le soleil entame sa descente derrière les collines de Bamako, compromettant dangereusement la séance glamour au bord de la piscine. Une fois les sœurs pomponnées et habillées, la séance peut commencer. Doigts de pieds jaune poussin et Louboutin rouges, robe fourreau Cavalli noir et argent, le trio cultive un style très particulier d’associations de couleurs, une marque de fabrique.

Les sœurs Sora ont encore la fraîcheur des débutantes et le souci de bien faire
Sous le regard curieux ou narquois des quelques clients attablés autour de la piscine de l’hôtel, les sœurs prennent la pose. Tout en rondeur et en exubérance. Poitrines opulentes, faux cils, fesses rebondies (Diaba envisage de souscrire une police d’assurance pour cette partie), les Sora font le show. «C’est notre marque, les gens nous suivent pour ça», assument en chœur les jeunes femmes, qui avouent céder facilement à la provocation. «Cela nous amuse de provoquer ceux qui ne nous apprécient pas et qui nous inondent de messages insultants.» «On faisait ça pour rire, au début, ça nous plaisait. Mais on s’est rendu compte que ça pouvait rapporter de l’argent», explique Moussou. Elles font maintenant du placement de produit. La semaine dernière, elles étaient invitées à l’inauguration d’une des plus grandes boîtes de nuit d’Afrique de l’Ouest, dans la capitale guinéenne. «Avion, hébergement pris en charge», se vante Diaba, et même «un cachet» pour les starlettes.

Tout au long du shooting, les sœurs discutent en bambara et se conseillent, indécises, sur les poses. Loin de l’image qu’elles véhiculent sur les réseaux, celle d’un trio qui maîtrise les rouages du show-business. Les sœurs Sora ont encore la fraîcheur des débutantes et le souci de bien faire, mais leur influence fait déjà des envieux. Et des jaloux. Récemment, une rumeur annonçant la mort de Diaba a circulé. La famille a accouru au domicile parental pour s’enquérir de la santé de la jeune femme… «On nous prête des aventures monnayées avec de riches hommes d’affaires», s’énerve Moussou. Alors que pour l’instant, et contrairement à leurs modèles d’outre-­Atlantique, elles n’ont aucune frasque au compteur. Elles vivent grâce à de juteux placements immobiliers familiaux et à un commerce d’import-export de tissus de luxe. Si les deux grandes sœurs sont divorcées, la cadette est mariée au riche héritier Mamadou Lah, petit-fils de feu Gagny Lah, connu pour ses bazins, des tissus teintés.

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Aujourd’hui, le trio veut développer une marque de cosmétiques et de vêtements à son nom, ouvrir des succursales en Afrique de l’Ouest, puis en Europe. Elles espèrent pouvoir permettre l’émancipation de la femme malienne : «Une femme libre de faire ce qu’elle souhaite, sans être soumise à son mari.» «Les Maliennes sont coincées, ajoute Diaba. On veut les rendre indépendantes.»

Source : Paris Match

Enquête Lylia Benammour par Croissanceafrique.com

Niger: des protestations contre la nouvelle loi de finance 2018.

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Manifestation au Niger contre la loi de finance 2018. Cette protestation a eu lieu dans plusieurs localité du pays. Il s’agit entre autres localités concernée : les villes de Niamey, de Ty, de Zinder, de Dosso et de Thaoua. C’était ce matin 11 février 2018.
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