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Société : Impressionnante, qui aurait cru qu’une femme âgée de 25 ans pouvait créer une association pour la protection de l’environnement au Mali…

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Au Mali, la protection et la conservation des ressources naturelles et de l’environnement ont toujours constitué une priorité majeure pour le Mali qui présente des écosystèmes majoritairement sahéliens, fragiles à tendance fortement désertique. D’ailleurs, le Mali l’affirme dans le préambule de sa Constitution « le peuple souverain du Mali s’engage à assurer l’amélioration de la qualité de la vie, la protection de l’environnement et du patrimoine culturel ». Ce souci constant de la recherche du mieux-être de la population oblige à s’intéresser à un domaine aussi varié et diversifié comme l’Environnement. Des questions aussi cruciales comme l’évolution de l’eau potable au Mali, la valorisation et les perspectives pour l’élaboration d’un texte législatif pour la sécurisation et protection de l’environnement, les problématiques concernant le reboisement et le Droit du contrôle de la pollution de l’eau, l’ensablement du fleuve Niger, l’avancée spectaculaire du désert, la perte de la diversité biologique, la sécurité alimentaire nous interpelle tous et doit nous conduire à une prise de conscience collective. C’est pourquoi une étudiante Malienne nous confie le secret de la création d’une Association pour la Protection de l’Environnement au Mali (APEM). Lisez plutôt.

Mali ondes : Bonjour Ma dame ?

Houssinatou Nango : Bonjour !!!

Mali ondes : Pouvez-vous, vous présentez à nos lecteurs ?

Houssinatou Nango : Je m’appelle Houssinatou Nango malienne, je suis de la région de Mopti et précisément du cercle de Bandiagara. Né en 1992 à Bandiagara

Mali ondes : Est-ce que vous pouvez revenir sur votre parcours universitaire ?

Houssinatou Nango: J’ai eu mon bac au Lycée de Bandiagara en 2009 et après avoir décroché mon bac, je suis allée à la faculté de Droit de Bamako USJPB dont j’ai fait ma première année, deuxième année en tronc commun et troisième année, quatrième année Droit public interne et je suis sortie comme major de ma promotion en Droit public avec mention très bien en 2014. En Septembre 2015, je suis venue en Chine pour mes études de masters en LLM (le Droit du contrôle de la pollution de l’eau).

Mali ondes : Avez-vous mené des activités en dehors de votre cursus universitaire ?

Houssinatou Nango : Oui bien sûr que j’ai menée des activités en dehors de mes études, j’ai été membre de plusieurs Associations, j’ai été la vice-présidente de l’association des juristes en Herbe, je suis trésorière générale de la fédération des étudiants et stagiaires malien en république populaire de la Chine, je suis également ambassadrice des étudiants étrangers à l’université Jiaotong de Xi’an (chine). Je suis également la présidente d’une association dénommée Association pour la Protection de l’Environnement au Mali/ APEM créée le 08 Mars 2015 avec comme siège social à Bandiagara mais déplaçable partout sur le territoire malien.

Mali ondes : Comment est venu l’idée de création d’une association basée sur la protection de l’environnement ?

Houssinatou Nango : Au fait, l’idée m’est venue après avoir été membre du club UNESCO qui avait organisé un camp chantier de reboisement dont la 9eme édition s’est tenue à Bandiagara en 2009. Ce camp chantier a été parrainé par Ousmane Sy ancien ministre de la décentralisation et de la ville. En ce temps j’étais en 11eme année et j’ai aussi participé à la 10eme Edition qui s’est tenue également à Niafunké en 2010 dont Soumaila cisse était le parrain. Apres les différentes activités je me suis beaucoup intéressée en droit de l’environnement quand je faisais la quatrième année à la faculté de droit public, donc moi et ma jumelle Hassinatou Nango on n’a eu l’idée de la création de cette association dénommée l’association pour la protection de l’environnent au Mali/ APEM.

Mali Ondes : Avez-vous contacté un partenaire ouvrant dans le domaine ?

Houssinatou Nango : Au fait, l’association n’a contacté aucun partenaire pour le moment. Mais nous voudrions bien avoir un partenariat avec le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable. Mais aussi avec d’autres associations œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement au Mali et d’ailleurs.

Vous avez effectué quelques activités ?

Non mais nous comptons effectues des activités dans les jours à venir. En réalité dans le statut général de l’association et à son Article 3 : ASSOCIATION pour la PROTECTION de L’ENVIRONNEMENT au MALI / APEM, a pour objet général : Contribuer au renforcement du dialogue social et du vivre ensemble, pour un développement social et culturel durable à la base à travers les objectifs suivants : Contribuer au renforcement de la protection de la nature, pour un développement social durable à la base au sein des communautés. Au fait, notre association a pour objectif spécifique: Contribuer à l’instauration d’un cadre idéal d’échange d’idées pour mieux assainir le cadre de vie, Contribuer à l’équilibre social par la promotion de la protection de la nature, Contribuer à la lutte contre la désertifications,Contribuer à l’épanouissement de la jeunesse par la promotion de toutes activités pouvant développer une culture de protection de la nature et d’assainissement avec comme slogan :”Protéger l’Environnement, c’est Sauver des Vies”

Mali ondes : Est-ce que votre association compte évoluer à l’international ?

Houssinatou Nango : l’association évolue sur le plan national et bientôt nous comptons évoluer sur le plan international aussi. L’association veut vraiment contribuer et va contribuer à l’élaboration des textes législatifs au Mali et cela dans le domaine de la protection de l’environnement parce que il reste beaucoup de choses à faire pour bien renforcer les structures concernant la protection de l’environnement au Mali.

Mali ondes : Quels sont vos mécanismes pour faire vivre votre association, puisque vous êtes au début de vos actions ?

Houssinatou Nango : Etant débutante et comme vous le saviez le début de toute chose n’est pas facile mais avec la mise en jour de cotisation des membres par mois qui est fixée 500 frac par mois, le courage, et surtout avec l’aide de tout un chacun je crois que l’association va bien vivre aussi longtemps. Pour le moment je suis en Chine pour mes études mais l’association pour la protection de l’environnement au Mali/APEM est pilotée par la vice-présidente Hassinatou Nango et le secrétaire général Bernard Togo ainsi que la trésorière générale Awa Sissoko.

Mali ondes : Quel est votre message d’encouragement en tant que présidente d’association ?

Houssinatou Nango: Mon message d’encouragement en tant que présidente de l’association pour la protection de l’environnement au Mali/ APEM à l’endroit des acteurs œuvrant dans le secteur, est d’abord, je lance un cri de cœur à la population malienne de bien vouloir prendre les problèmes environnementaux au sérieux parce que tout le monde est responsable et c’est le rôle de tout un chacun de prendre soin et de le protéger ensemble. Bâtir un monde vert, propre et résilient pour tous. Comme il est important de savoir aussi, qui dit la santé, dit un environnement sain. Si nous prenons la constitution du Mali, dans son article 15 « Toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour tous et pour l’Etat ». Les questions que tout le monde doit se poser sont les questions suivantes: Qui suis-je dans cet univers éco systémique ? Que fais-je dans cette gouvernance environnementale ? Élément de réponse dans les jours à venir.

Ancienne tresoriere generale de FESMAC

Congres des étudiants Maliens en Chine, la fin la mission de la compatriote Houssinatou Nango.
Fin du 3eme Congres Ordinaire de la Fédération des Étudiants et Stagiaire Malien en Chine( FESMAC ).
Ainsi prend fin au mandat de la Trésorière Générale de l’organisation estudiantine des maliens en Chine.
A sa sortie d’audience Houssinatou Nango remercié les participants pour la confiance portée . Elle dira ceci que je cite « Bravo au bureau sortant et surtout félicitation au nouveau bureau . C est le Mali qui gagne, dit elle.

Daouda Bakary KONE

source:croissanceafrique

Classement Forbes 2018 : les milliardaires africains plus nombreux et plus riches

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Passés de 21 à 23 entre 2017 et 2018, les milliardaires africains sont aussi plus riches, avec une fortune combinée de 75,4 milliards de dollars, contre 70 milliards en 2016. Si le top 5 reste inchangé, la palme revenant toujours à Aliko Dangote, l’Algérien Issad Rebrab gagne 3 places et devient la 6e fortune du continent, avec 4 milliards de dollars.

Le magazine américain Forbes a publié le 1er février sa liste annuelle des milliardaires africains, un classement mené, comme les précédents, par le géant nigérian du ciment Aliko Dangote.

Avec 12,2 milliards de dollars (9,95 milliards d’euros), ce dernier est encore loin devant son concurrent, le Sud-Africain Nicky Oppenheimer, dont la famille a occupé une place centrale dans le commerce des diamants pendant près d’un siècle, avant de vendre en 2012 ses parts de l’entreprise De Beers. La fortune de Nicky Oppenheimer est estimée à 7,7 milliards de dollars.

Issad Rebrab : 1 milliard de plus en un an
Le trio de tête est complété par un autre Sud-Africain, Johann Rupert, le président de la chaîne de luxe suisse Compagnie Financière Richemont, dont la fortune est estimée par Forbes à 7,2 milliards de dollars.

Le Marocain Aziz Akhannouch passe de la 16e à la 12e place du classement
Mais si les trois premières places restent inchangées, l’Algérien Issad Rebrab, PDG de Cevital, signe une belle progression : avec une fortune qui passe de 3 milliards de dollars à 4 milliards de dollars en un an, il progresse de trois places (de la 9e à la 6e place) en 2018. Il était 10e en 2014.

Autre progression, celle du Marocain Aziz Akhannouch, actionnaire majoritaire du groupe pétrochimique Akwa, dont la fortune passe de 1,6 milliard de dollars en 2017 à 2,2 milliards en 2018. 16e en 2017, il devient 12e du classement 2018.

Le recul d’Isabel dos Santos et de Christo Wiese
En revanche, la fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, Isabel dos Santos (8e en 2017), limogée de la présidence du conseil d’administration de la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale, le 15 novembre suite à l’élection de João Lourenço au sommet de l’État, a perdu 400 millions de dollars par rapport à 2017. Avec une fortune estimée à 2,7 milliards de dollars, elle s’inscrit à la 9e place.

Autre recul – bien plus impressionnant : le milliardaire sud-africain Christo Wiese, désormais ex-président de Steinhoff, apparaît à la toute dernière place du classement, avec 1,1 milliard de dollars. Il était 6e en 2017 avec 5,9 milliards, 4e en 2016 (5,8 milliards), 5e en 2015… Cette chute fait suite à « l’affaire Steinhoff », qui a plongé l’entreprise dans la tourmente en décembre suite à la révélation d’irrégularités comptables, poussant le président du groupe à démissionner.

Nouveaux entrants
Avec une fortune estimée à 1,7 milliard de dollars, le Zimbabwéen Strive Masiyiwa (actif dans les télécoms avec Econet Wireless Zimbabwe et Liquid Telecom), fait son entrée dans le classement, à la 14e place. Le banquier sud-africain Michiel Le Roux, fondateur de Capitec Bank, apparaît quant à lui à la 19e place, avec 1,2 milliard de dollars.

L’édition 2018 signe aussi le retour de Yassen Mansour (13e)
Le minier sud-africain Desmond Sacco, président d’Assore Group, dont la fortune était estimée à 680 millions de dollars en 2014, passe cette année la barre du milliard : avec 1,1 milliard de dollars, il est à la 21e place du classement.

L’édition 2018 signe aussi le retour de Yassen Mansour (13e), absent du classement 2017 mais qui figurait dans les éditions précédentes, aux côtés de ses frères Mohamed (9e) et Youssef (18e). À eux trois, les héritiers du groupe égyptien fondé par leur père, distributeur exclusif en Égypte des véhicules General Motors et de l’équipementier Caterpillar, totalisent une fortune de 6 milliards de dollars.

Le classement Forbes des milliardaires africains ne compte toujours que deux femmes, Isabel Dos Santos et la Nigériane Folorunsho Alakija (15e place). La fortune de la vice-présidente de Famfa Oil se monte à 1,6 milliard de dollars.

Croissance Afrique par JA

People: Les Kardashian du Mali

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Anthony Fouchard (à Bamako)

Diaba, Koudedia et Moussou dans une suite d’un grand hôtel de la capitale malienne.
Diaba, Koudedia et Moussou dans une suite d’un grand hôtel de la capitale malienne.
Photo Nicolas Réméné
Même les griots se sont mis à chanter leurs noms. Mais l’influence des sœurs Sora fait déjà des envieux.

Vous pouvez aimer ou détester les sœurs Soro, mais tout le monde au Mali les connaît. Celui qui vous dit le contraire est un menteur », affirme Marie Saadé, la directrice du salon d’esthétique le plus en vogue de la capitale. Il y a six mois, Koudedia, 23 ans, la benjamine du trio «Kardashian» est allée se faire coiffer par hasard dans l’établissement. «Deux minutes plus tard c’était la folie. Le téléphone sonnait tout le temps, les gens se sont déplacés pour venir voir si Koudedia était encore là», raconte la patronne, photos à l’appui. Depuis, le bâtiment est devenu «le salon des stars». Une ministre nigérienne de passage à Bamako l’a réquisitionné le temps d’une coupe, «sur les conseils de sa fille qui l’avait vu sur Snapchat». Marie Saadé consulte presque avec angoisse les publications de ses clientes favorites. «Si elles affichent quelque chose en rapport avec le maquillage, les cosmétiques, je sais que dans la journée je vais être dévalisée.» Le pire, pour cette esthéticienne, c’est la période des fêtes, lorsque «les petites Franco-Maliennes reviennent au pays» pour les vacances et se ruent chez le coiffeur.

Les Sora ne sont peut-être pas encore des stars internationales, mais elles en ont compris tous les codes. Moussou et Koudedia arrivent les premières au rendez-vous, ce 17 janvier, dans un rutilant 4 x 4 blanc, devant le plus luxueux hôtel de Bamako. «Où sont les bagagistes ? Il y a plusieurs valises dans le coffre», lance Moussou, 31 ans, lunettes Dior sur le nez et téléphone portable greffé à la main.

Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel. Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel.
© Photo Nicolas Réméné
Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel (photo Nicolas Réméné).

Diaba, l’aînée, fait son apparition quelques minutes plus tard au volant de son Range Rover en faisant rugir le moteur. Que ce soit ici, au Mali, à New York où à Dubai, où elles ont l’habitude d’aller pour des virées shopping, l’important c’est de montrer qu’elles «sont là». Ces trois sœurs se sont peu à peu constitué une communauté de fans, qui suivent leurs péripéties à travers le monde. Tous réseaux sociaux cumulés – Snapchat, où elles sont omniprésentes, Instagram et Facebook –, ce sont près de 700 000 personnes qui commentent et partagent leur quotidien. Une vie essentiellement composée de sorties nocturnes en Bentley aux Emirats arabes unis, d’emplettes dans des magasins de luxe parisiens et de soirées arrosées en boîte de nuit. Le tout immédiatement relayé sur Internet.

Diaba et Moussou ont étudié aux Etats-Unis, pendant six ans, le marketing et la communication
Au Mali, les griots se sont même mis à chanter leurs noms. Une vidéo de Diaba distribuant des liasses de billets de 5 000 FCFA (environ 7,60 euros) lors d’un mariage a fait le tour de la Toile. Deux mois après sa publication (et plus de 1,5 million de vues plus tard), Diaba et ses sœurs sont déterminées à promouvoir la culture malienne. «Les gens ont été choqués de voir que l’on distribuait autant d’argent. Certains nous ont demandé si on se prenait pour les reines de l’Afrique. Ce n’est absolument pas être prétentieuses ou flambeuses ! Les griots vivent de ce que les gens leur donnent, c’est culturel, c’est tout.» Dans le pays mandingue, qui s’étend peu ou prou du sud du Sénégal au centre de la Côte d’Ivoire en passant par la Guinée, le Mali et le Burkina Faso, les griots font partie intégrante de la culture. Ce sont les dépositaires de la littérature orale, de l’histoire, des mythes et des légendes. Un gage de noblesse. Chaque président en Afrique de l’Ouest a son griot attitré. Les sœurs Sora aussi. «On a pris conscience que les mentalités, surtout au Mali, ­restaient très étriquées. Alors, si on peut mettre notre image et notre style de vie au service d’une sorte de popularisation de la culture malienne, pourquoi pas ?»

C’est une chaîne de télévision ivoirienne qui, la première, les a associées aux Kardashian. Si elles ne réfutent pas la comparaison, qui a quand même été pour elles un sacré coup de publicité, elles espèrent pouvoir bientôt capitaliser sur leur propre nom. Avec une stratégie bien loin de l’improvisation que leurs détracteurs peuvent leur prêter. Diaba et Moussou ont toutes les deux étudié aux Etats-Unis, pendant six ans, le marketing et la communication. C’est d’ailleurs là-bas qu’elles ont commencé le mannequinat. Avant de tenter d’importer le concept en 2008 au Mali en organisant une compétition. Il n’y aura qu’une édition : les sœurs se heurtent de plein fouet aux conservateurs et aux religieux du pays. «A l’époque, une femme habillée et qui défile, c’était une prostituée. Les familles ne voulaient pas laisser leurs filles défiler pour nous. On a eu toutes les difficultés du monde à recruter des mannequins», explique Moussou.

Autour d’elles, Thierry, leur coiffeur – presque – attitré, s’active avec le lisseur. Déjà plus d’une heure de retard pour le rendez-vous avec le photographe. «On était en train de finir notre manucure, et après il y a eu les embouteillages», s’excuse Diaba, le sourire aux lèvres, qui a quand même pris le temps d’enfiler un peignoir et des chaussons pour se faire maquiller «confortablement». Il n’empêche que le soleil entame sa descente derrière les collines de Bamako, compromettant dangereusement la séance glamour au bord de la piscine. Une fois les sœurs pomponnées et habillées, la séance peut commencer. Doigts de pieds jaune poussin et Louboutin rouges, robe fourreau Cavalli noir et argent, le trio cultive un style très particulier d’associations de couleurs, une marque de fabrique.

Les sœurs Sora ont encore la fraîcheur des débutantes et le souci de bien faire
Sous le regard curieux ou narquois des quelques clients attablés autour de la piscine de l’hôtel, les sœurs prennent la pose. Tout en rondeur et en exubérance. Poitrines opulentes, faux cils, fesses rebondies (Diaba envisage de souscrire une police d’assurance pour cette partie), les Sora font le show. «C’est notre marque, les gens nous suivent pour ça», assument en chœur les jeunes femmes, qui avouent céder facilement à la provocation. «Cela nous amuse de provoquer ceux qui ne nous apprécient pas et qui nous inondent de messages insultants.» «On faisait ça pour rire, au début, ça nous plaisait. Mais on s’est rendu compte que ça pouvait rapporter de l’argent», explique Moussou. Elles font maintenant du placement de produit. La semaine dernière, elles étaient invitées à l’inauguration d’une des plus grandes boîtes de nuit d’Afrique de l’Ouest, dans la capitale guinéenne. «Avion, hébergement pris en charge», se vante Diaba, et même «un cachet» pour les starlettes.

Tout au long du shooting, les sœurs discutent en bambara et se conseillent, indécises, sur les poses. Loin de l’image qu’elles véhiculent sur les réseaux, celle d’un trio qui maîtrise les rouages du show-business. Les sœurs Sora ont encore la fraîcheur des débutantes et le souci de bien faire, mais leur influence fait déjà des envieux. Et des jaloux. Récemment, une rumeur annonçant la mort de Diaba a circulé. La famille a accouru au domicile parental pour s’enquérir de la santé de la jeune femme… «On nous prête des aventures monnayées avec de riches hommes d’affaires», s’énerve Moussou. Alors que pour l’instant, et contrairement à leurs modèles d’outre-­Atlantique, elles n’ont aucune frasque au compteur. Elles vivent grâce à de juteux placements immobiliers familiaux et à un commerce d’import-export de tissus de luxe. Si les deux grandes sœurs sont divorcées, la cadette est mariée au riche héritier Mamadou Lah, petit-fils de feu Gagny Lah, connu pour ses bazins, des tissus teintés.

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Aujourd’hui, le trio veut développer une marque de cosmétiques et de vêtements à son nom, ouvrir des succursales en Afrique de l’Ouest, puis en Europe. Elles espèrent pouvoir permettre l’émancipation de la femme malienne : «Une femme libre de faire ce qu’elle souhaite, sans être soumise à son mari.» «Les Maliennes sont coincées, ajoute Diaba. On veut les rendre indépendantes.»

Source : Paris Match

Enquête Lylia Benammour par Croissanceafrique.com

Niger: des protestations contre la nouvelle loi de finance 2018.

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Manifestation au Niger contre la loi de finance 2018. Cette protestation a eu lieu dans plusieurs localité du pays. Il s’agit entre autres localités concernée : les villes de Niamey, de Ty, de Zinder, de Dosso et de Thaoua. C’était ce matin 11 février 2018.
Croissanceafrique

Mali: Le viol commis a l’hippodrome sur une fille de 19ans, un des violeurs est l’enfant du célèbre griotte Lewou Terrera.

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Notre source affirme qu’après leurs arrestations, la griotte et ces proches ont proposées 300 000 FCFA à la police pour la libération de ce dernier qui a également coïncidé avec l’arrivée des membres de l’ONU femme à la police pour voir les auteurs.

Selon la même source, la police à immédiatement refuser l’offre. C’est pourquoi aujourd’hui nous pouvons dire que la sécurité intérieure du Mali continue dans son innovation dans plusieurs secteurs.

Mais les associations des griots mettent sous pression le commissaire et le procureur pour la libération de ce dernier qui résistent.

Pour mémoire, la semaine dernière, le gouvernement malien avait pris acte d’une information faisant le tour des réseaux sociaux sur un viol collectif enregistré et diffusé sur les toiles avec comme message, chantage à l’endroit de leur victime.

On pouvait voir dans l’image 5 jeunes (des mineurs bien-sûr ) en ébat sexuel avec une fille de 19 ans violemment terrassées au sol dans une chambre sous une sonorisation musicale. Un comportement qui a Choqué plus d’un.

Le Mali mérite une gouvernance novatrice et responsable sur tous les plans et aux yeux de tous, parce que tout simplement, il nya pas que de l’humiliation mais il faut un changement de comportement sur toutes les facettes sans état dames aucune.

Source: croissanceafrique.com

Samba Bathily en quête de e.gouvernance.

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C’était au cours d’une rencontre de partenariat que l’homme d’affaire Malien a pris part en Estonie.
Selon lui, il a été mis en place un partenariat dans le secteur de e.gouvernance en étroite collaboration avec l’Estonie. En réalité l’Estonie est l’un des pays le plus attractif dans le développement de nouvelle technologie avec comme ambition, garantir la transition numérique.

 » Mise en place d’un partenariat stratégique avec l’Estonie pour un transfert de compétences sur l’e.gouvernance. S’inspirer afin d’adapter les solutions qui marchent ailleurs à nos réalités africaines, c’est la base d’un partenariat gagnant » a-t-il affirmé Samba Bathily.

Source Croissanceafrique

Nigeria : 86 voitures de luxe dont 23 blindées, le butin frauduleux de deux fonctionnaires

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(Crédits : Reuters)
Deux hauts fonctionnaires nigérians ont été inculpés ce jeudi 8 février 2018 par la cour de justice du pays. Ils sont accusés de fraude après qu’on ait découvert à leurs domiciles des biens non déclarés, tels que 86 voitures de luxe dont 23 véhicules blindés, ainsi que quatre propriétés et un terrain. De quoi renforcer la lutte anti-corruption dans le pays.
La lutte anti-corruption se poursuit au Nigeria où le président Muhammadu Buhari en avait fait une promesse de campagne. La cour de justice du pays a inculpé le jeudi dernier deux hauts placés de l’administration Buhari à qui elle reproche une fraude. Il s’agit des frères Tumsah, Ibrahim Tumsah, directeur financier pour le ministère nigérian du travail, de l’énergie et du logement et Tijani Tumsah, membre du comité présidentiel pour la gestion de la crise dans le nord-est du pays, région où sévit Boko Haram.

Selon les dossiers de la justice cités par l’AFP, il est indiqué que les deux hommes n’ont pas déclaré 86 voitures de luxe, dont 23 véhicules blindés, ainsi que quatre propriétés et un terrain, des biens qui ont été découvert à leurs domiciles.

Alors que les autorités anti-corruption avaient ouvert les enquêtes et interrogé les personnes concernées, celles-ci ont été incapables de fournir aux enquêteurs de la commission spéciale d’investigation sur les biens publics, des  »excuses raisonnables », souligne-t-on dans les dossiers de justice. Ibrahim Tumsah et son frère Tijani Tumsah ont donc été traduits en justice et devront attendre leur procès qui s’ouvrira en mars 2018.

Source : Tribune de l’Afrique par croissanceafrique

Mali: le premier Malien Soumeylou Boubeye MAIGA accompagné d’une forte délégation s’est rendu a Mopti

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Au Mali, l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a été incarcérés ce jeudi 25 août.

A la tête d’une forte délégation comprenant notamment le Président de la Haute Cour Justice, plusieurs ministres dont ceux de l’Administration Territoriale, de la Sécurité Intérieure, les députés de la région de Mopti, je me suis rendu ce matin à Mopti.

Soumeylou MAIGA a eu les cadres et la société civile de la région au gouvernorat et je leur ai annoncé de nombreuses mesures dont la montée en puissance progressive des forces armées dans la région, et une lutte sans merci contre le terrorisme pour que plus aucun mètre carré du territoire soit hors de notre contrôle.

Selon, lui « Nous avons aussi décidé de créer des cadres de dialogue avec tous les groupes et tous les citoyens qui décident de renoncer à la violence. Le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita mènera des consultations pour désigner dans les jours à venir un panel de personnalités chargé de conduire le dialogue, a t-il-déclaré

Il ajoutera aussi que « le gouvernement procédera à la distribution, dans la région de Mopti, de 7100 tonnes d’aliments bétail et 6986 tonnes de céréales (dont 762 tonnes seront distribuées immédiatement dans le cercle de Tenenkou) » a ajouté M. MAIGA . De plus, il dira que le gouvernement a mis à la disposition du gouverneur de Mopti, de 60 000 doses de vaccins pour les bovins et ovins, dit -il le premier ministre .

Au plan de l’éducation, le gouvernement a engagé une réflexion afin d’intégrer les écoles coraniques à notre système d’éducation et j’ai annoncé que dès à présent toutes les écoles communautaires de la région seront transformées en écoles publiques. En octobre prochain, ils ouvriront un lycée technique agricole à Mopti qui comportera des filières agro-pastorales, d’informatique et de gestion.

Il faut noter que le chef a enfin remis au gouverneur 10 000 kits scolaires pour qu’il puisse procéder à leur distribution.

Source : croissanceafrique

Hitec-Mali: Global start up Week-ends women se tient a Bamako.

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Cette rencontre a regroupée les jeunes entrepreneurs au tours de plusieurs thématique. Il s’agit de débattre avec les jeunes start-up sur le comment parlé en publique.

Le Global Startup Weekend Women a pour but d’exposer sur la prise de parole en public et présentation de pitch : Un pitch (mot anglais) est la synthèse d’un récit, d’une œuvre de fiction, à travers une phrase ou un petit paragraphe.

C’est l’argument, le ressort dramatique, ou encore l’accroche, destinée à présenter son projet et à vendre un script à un producteur. Il doit donc constituer une accroche courte et efficace du projet, afin d’inciter le producteur à proposer un rendez-vous à l’auteur ou à signer rapidement .

Il faut signaler que cette rencontre est une grande opportunité à l’endroit des jeunes entrepreneurs débutants . Une vraie aubaine pour le Mali.

Croissanceafrique

HITECH/Pourquoi Wiko n’a jamais été un constructeur de téléphones français mais bien chinois?

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WIKO n’a jamais été un constructeur de téléphones Français.

La marque de portables Wiko, qui se présente comme l’unique « entreprise française » de téléphones mobiles, a annoncé jeudi son passage sous le contrôle total de son actionnaire chinois Tinno, déjà ultra-majoritaire.

La marque française de portables Wiko passe sous pavillon chinois. Comment choisir la nationalité d’une entreprise? Faut-il regarder son siège, l’endroit où sont ses usines ou bien encore la nationalité de son actionnaire? Au pic de son succès, en 2013, le fabricant de téléphones Wiko communiquait abondamment sur ses portables français. Elle a réalisé une campagne  » CoCoWiko  » et a même envoyé des coqs vivants à certaines rédactions de radio et de télévision…

Fondée en 2011 par Laurent Dahan à Marseille, l’entreprise est en réalité franco-chinoise depuis l’origine. Le fabricant de téléphones chinois Tinno détient 95% de l’entreprise et était le sous-traitant de Wiko. Les deux entreprises ont annoncé jeudi 8 février que Tinno rachetait les 5% appartenant aux fondateurs marseillais afin de passer à 100%. Le président du groupe chinois, qui revendique un milliard d’euros de chiffres d’affaires annuel, James Lin, prend la tête de Wiko, dont il devient président du comité exécutif. Laurent Dahan est nommé « senior vice-president ». Aucune conséquence n’est attendue sur les 250 emplois français, et le siège restera dans la cité phocéenne

Thomas Husson, analyste mobilité pour Forrester, livre son point de vue sur une annonce qui risque de ne pas changer en réalité la donne pour un constructeur qui a connu son pic.

Wiko pouvait-il être considéré comme un constructeur de téléphone français alors même que l’actionnaire Tinno en détenait 95% depuis la création ?

Ils ont un centre de compétences à Marseille. Le fait de passer de détenir 95% ou 100% de l’entreprise ne change pas grand chose. Ils étaient déjà Chinois, même si grâce à un marketing intelligent, ils réussissaient à passer pour un acteur français. Vous n’êtes pas Français car vous avez 5%. Ils étaient peut être un peu Français car ils ont des emplois à Marseille et apparaissaient comme un acteur local.

Comment va évoluer Wiko suite au passage sous contrôle exclusif de Tinno?

C’est probablement une volonté de dire qu’ils veulent accélérer à l’international. C’est important qu’il y ait une absorption complète et définitive. Wiko représentait pas loin de la moitié du chiffre d’affaires de Tinno. C’est un signal pour le marché. Le marché des smartphones est extrêmement concurrentiel. Ils ont bien réussi une percée sur le marché français à leur arrivée, là où on ne les attendait pas forcément. Est-ce qu’ils peuvent répliquer ce qu’ils ont fait en France ailleurs ? La dynamique et le marketing local avaient rencontré de bonnes conditions de marchés.

Justement Wiko n’est-il pas en perte de vitesse depuis leur très bon lancement où ils revendiquaient en 2013 la troisième place du marché tricolore des smartphones, hors opérateurs?

Ils se sont lancés à un bon moment, avec un bon positionnement. Ils ont profité de l’arrivée de Free et téléphones nus pour croître. Ils ont eu une approche très fine du marketing, ainsi que de leur réseau de distribution qui a bien utilisé les réseaux sociaux. Leur discours et leur positionnement étaient différenciant. Cela a très bien marché en France.

Après si on regarde cela à l’échelle mondiale, l’ordre de grandeur est de 10 millions smartphones vendus. A l’échelle de ce qui se passe dans le monde, cela n’est pas encore significatif. Dans certains pays européens ils sont dans le top 4 ou 5. De là à ce qu’ils aillent concurrencer les gros comme Samsung, Apple ou Huawei, il reste du chemin. Huawei, Xiaomi, Vivo et Oppo sont devant en volumes. Ils peuvent certainement gagner des parts de marchés, mais c’est compliqué de devenir un acteur global.

La marque marseillaise de portables Wiko passe sous contrôle 100% chinois
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Source challenger.fr par croissanceafrique