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Mali : 72,1% des citoyens expriment une grande confiance au Général Assimi Goïta,- (enquête d’opinion)

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, l’enquête d’opinion Mali-Mètre 2025, intitulée « Que pensent les Malien.ne.s ? », a révélé que 72,1 % des citoyens maliens expriment une grande confiance envers le Président de la Transition. Cette étude met en lumière la perception des Malien.ne.s à l’égard des principaux acteurs de la transition et offre un aperçu de leur satisfaction envers les institutions, ainsi que de leur espoir pour l’avenir démocratique du pays.

 Seuls 2,6 % des personnes interrogées considèrent le gouvernement de la transition comme le principal acteur de confiance, et 21,1 % partagent un niveau de confiance similaire envers les trois principales institutions, à savoir le Président, le gouvernement, et le Conseil national de la transition.

Par ailleurs, ces résultats révèlent des dynamiques fascinantes au sein de la société malienne, où la confiance envers le Président est non seulement un indicateur politique, mais aussi un reflet des aspirations collectives des citoyens face aux défis sociopolitiques. 

L’enquête montre que 70,7 % des répondants se déclarent très satisfaits du Président de la Transition, tandis que 23,6 % se disent plutôt satisfaits. Cette approbation peut être interprétée comme un appel à la responsabilité et à la stabilité dans un pays qui a traversé des crises profondes, notamment en matière de sécurité et de gouvernance. 

De même, près de neuf Malien.ne.s sur dix expriment leur satisfaction envers le gouvernement de la transition, dont 41,6 % très satisfaits et 47,4 % plutôt satisfaits.Au niveau régional, le Président de la Transition affiche des taux de satisfaction remarquables dans plusieurs zones du pays, notamment à Koulikoro (98,1 %), Ménaka (98,0 %), et Sikasso (97,9 %).

Aussi, ces chiffres mettent en évidence une approbation quasi unanime dans certaines régions, ce qui pourrait être attribué à des initiatives locales qui ont renforcé la confiance des citoyens dans leurs dirigeants. D’autres régions comme Kayes (94,0 %), Mopti (95,8 %), Tombouctou (95,8 %), et Ségou (90,8 %) présentent également des résultats positifs. 

La satisfaction est également notable dans les régions de Kidal (78,7 %) et de Gao (73,0 %), où plus de sept personnes sur dix se déclarent satisfaites du Président de la Transition, bien que 23,0 % à Kidal et 12,3 % à Gao ne partagent pas ce sentiment. 

Notons que ces disparités régionales soulignent l’importance d’une approche stratégique et inclusive pour adresser les préoccupations locales et renforcer la cohésion à travers le pays, garantissant ainsi un avenir démocratique stable.

 Daouda Bakary KONÉ 

En Russie, le Capitaine Traoré provoque un ballet diplômatique positif avec Nicolas Maduro à Moscou 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-À Moscou, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso a entamé une visite diplomatique en Russie, marquant ainsi un moment important dans les relations bilatérales entre son pays et ce vaste pays européen. 

Son agenda s’annonce particulièrement chargé, spécialement à l’occasion du 80e anniversaire de la victoire des Russes sur le nazisme, un événement qui revêt une signification historique profonde pour la Russie et pour de nombreux pays ayant souffert sous le joug des totalitarismes. 

Dès son arrivée ce jeudi, il a rencontré la délégation vénézuélienne dirigée par le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, un leader connu pour ses positions fermes sur la souveraineté nationale et la lutte contre l’impérialisme. Le président Maduro, visiblement ravi de cette rencontre, a exprimé sa grande satisfaction de rencontrer le président Traoré, soulignant l’importance de cette visite dans le contexte actuel de tensions géopolitiques. 

Au cours de cet entretien, qui s’est caractérisé par une atmosphère de camaraderie et de respect mutuel, les deux dirigeants ont abordé des questions de coopération entre leurs pays ainsi que des sujets d’importance internationale, tels que les crises alimentaires et énergétiques qui touchent le monde.

 Pour le président Maduro, le renforcement des relations entre le Burkina Faso et le Venezuela vise également à construire de solides liens entre l’Afrique et l’Amérique du Sud, des continents qu’il considère comme étant liés par une histoire commune de résistance et de lutte pour l’égalité. Il a souligné : « Nous sommes frères et sœurs d’une même mère, l’Afrique, et aujourd’hui, nous avons entamé un nouveau chemin ensemble », une métaphore qui illustre l’aspiration partagée d’une solidarité internationale. 

Le président Maduro a également fait l’éloge de la direction du capitaine Ibrahim Traoré, déclarant : « Nous admirons la lutte que le Burkina Faso mène pour la liberté, l’indépendance et la justice », ajoutant que l’évolution politique du Burkina Faso est un exemple inspirant pour d’autres nations. 

Notons que la République bolivarienne du Venezuela et le Burkina Faso, unis par des idéaux similaires, partagent non seulement une coopération exemplaire dans divers domaines tels que la culture, l’éducation et l’économie, mais elles convergent également sur des questions de coopération multilatérale et de gouvernance mondiale, témoignant d’un nouvel ordre mondial en émergence où les voix des nations en développement sont enfin entendues. Cette rencontre à Moscou pourrait ainsi marquer le début d’une ère prometteuse pour les relations intercontinentales.

 Daouda Bakary KONÉ 

Au Mali, les prévisions de B2GOLD revues en baisse de 21% au 1er trimestre 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la mine d’or Fekola a enregistré une chute de sa production de 33% par rapport à l’année précédente, avec un total de 392 946 onces produites en 2024. Pour 2025, B2Gold anticipe une reprise, visant entre 515 000 et 550 000 onces.

Au premier trimestre 2025, Fekola a produit 93 805 onces, en baisse par rapport aux 119 141 onces de la même période en 2024, ce qui correspond à une diminution de 21%. Malgré cette baisse, B2Gold reste optimiste sur ses objectifs de production annuels, tablant sur une performance supérieure au second semestre grâce à l’exploitation d’un gisement souterrain et à l’extension Fekola Regional.

En 2024, la production de Fekola avait déjà diminué à 392 946 onces, soit une baisse annuelle de 33% due à une réduction du volume de minerai traité. Les prévisions pour 2025 reposent sur l’extraction de minerai à forte teneur, avec l’espoir que 60% de la production annuelle soit réalisée au cours de la seconde moitié de l’année.

Aussi, les plans de B2Gold prévoient que cette période coïncide avec le démarrage de l’exploitation du gisement souterrain de Fekola et l’entrée en production de la zone satellite Fekola Regional. L’apport supplémentaire de minerai à forte teneur devrait favoriser une augmentation de la production. Le gisement souterrain devrait fournir entre 25 000 et 35 000 onces d’or, tandis que Fekola Regional devrait contribuer entre 20 000 et 25 000 onces.

 En tenant compte des fosses en exploitation Fekola et Cardinal, B2Gold prévoit de traiter un total de 9,56 millions de tonnes de minerai sur la mine, avec une teneur moyenne de 1,84 g/t Au et un taux de récupération de 93,4%. Cependant, l’atteinte de cet objectif dépendra du respect du calendrier de production établi par l’entreprise, qui a signalé un retard dans l’exploitation de Fekola Regional en raison de l’attente de l’obtention de son permis d’exploitation.

Notons qu’en février, B2Gold avait fait état dans son rapport annuel 2024 de l’espoir d’obtenir cette approbation au premier trimestre, mais à ce jour, aucune nouvelle échéance n’a été communiquée.Pour rappel, en septembre 2024, B2Gold a signé un accord avec l’État malien afin d’appliquer le nouveau code minier de 2023 à Fekola Regional, permettant ainsi à Bamako d’acquérir une participation maximale de 30% dans le gisement, ainsi que 5% d’intérêts pour les investisseurs locaux.

 Korotoumou Sylla 

Ghana: les réserves d’or ont connu une hausse estimée à 31,37 milliards de FCFA 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Ghana, les autorités ont annoncé avoir enregistré une augmentation remarquée de ses réserves d’or, qui sont désormais estimées à 31,37 tonnes, équivalant à environ 2 002 milliards de francs CFA.

 À la fin d’avril 2025, les réserves d’or de la Banque du Ghana valaient environ 46,4 milliards de cédis ghanéens, un chiffre amplifié par une politique d’accumulation proactive et par la flambée mondiale des prix de l’or, actuellement évalué à 46 086 GH₵ l’once (environ 1 989 000 FCFA).

Selon les données révélées par la banque centrale le 6 mai, le pays a plus que triplé ses réserves d’or en seulement deux ans, passant de 8,78 tonnes à cette nouvelle estimation. Cette progression représente un tournant stratégique pour le Ghana, qui est le premier producteur d’or d’Afrique, surtout dans un contexte économique mondial instable.

En tant que l’un des principaux producteurs d’or du continent, le Ghana a également mis l’accent sur le développement du secteur minier artisanal. Un moment clé de cette initiative a été la création de GoldBod, l’organisme chargé de superviser les ventes d’or issues de ces exploitations.

 Pour renforcer davantage ses réserves, la Banque du Ghana a établi un accord inédit avec neuf grandes sociétés minières, les obligeant à consacrer 20 % de leur production d’or au marché intérieur. Cette démarche résulte de négociations approfondies avec des entreprises qui n’étaient pas encore intégrées dans le programme national d’achat d’or de la banque centrale.

Lancée en 2021, l’initiative « Gold for Reserves » commence à porter ses fruits. Ce programme vise à diversifier les actifs de la Banque du Ghana tout en réduisant sa dépendance au dollar américain. En augmentant ses réserves d’or, Accra cherche non seulement à stabiliser sa monnaie, le cedi, mais aussi à accroître ses réserves de change et à gagner en autonomie budgétaire.

Notons que l’or est devenu un élément central dans la politique monétaire de la banque centrale du Ghana, qui envisage également de nouvelles acquisitions dans les mois à venir. Le climat international, marqué par des tensions géopolitiques, des politiques tarifaires américaines et des craintes inflationnistes, favorise la demande pour les actifs refuges, parmi lesquels l’or demeure la référence.

MARIAM KONE 

Burkina Faso : la mine d’Essakane160,8 milliards de FCFA de chiffres d’affaires au 1er trimestre 2025

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Iamgold Essakane Burkina Faso

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, Essakane filiale de la compagnie d’IAMGold, a annoncé avoir enregistré un chiffre d’affaires de 160,8 milliards FCFA au premier trimestre 2025, grâce à l’augmentation des prix de l’or.

La société minière canadienne, qui gère la mine d’Essakane au Burkina Faso, a connu des performances financières solides au cours de cette période, malgré une diminution de sa production. Cette réussite est en grande partie due à la flambée des prix de l’or sur le marché international. 

Durant les trois premiers mois de l’année, la mine de  Essakane a produit 86 000 onces d’or, soit environ 2,67 tonnes, hors part de l’État burkinabè, comparativement à 118 000 onces (environ 3,67 tonnes) à la même période en 2024, représentant ainsi une baisse de 27 %. 

En dépit de cette réduction de la production, la société a augmenté son chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente, qui était de 158,2 milliards FCFA. Cette amélioration est attribuée à la hausse du prix moyen de vente de l’or, qui a atteint 2 898 dollars l’once en 2025 (environ 1,68 million FCFA), en hausse par rapport à 2 092 dollars en 2024, soit une augmentation de 806 dollars par once. 

En intégrant la part de 10 % de l’État, la production totale d’or de la société s’est chiffrée à 2,96 tonnes, contre 4,04 tonnes en 2024. Cette tendance favorable des prix a permis à IAMGOLD de réaliser un bénéfice d’exploitation de 55,1 milliards FCFA, en comparaison avec 53,1 milliards FCFA l’année précédente. De plus, les redevances versées à l’État ont également augmenté, atteignant 11,3 milliards FCFA contre 10,6 milliards FCFA. 

Notons que la société attribue la baisse de production à une baisse de la teneur du minerai, due aux avancées dans les bancs supérieurs de la phase 7, alors que l’exploitation en 2024 se déroulait dans la phase 5, qui était plus riche en or. IAMGOLD remarque que les teneurs tendent à être légèrement inférieures aux prévisions au début d’une nouvelle phase, mais elles s’améliorent généralement en profondeur, comme cela a été observé durant les derniers mois de 2024.

Malgré cette contraction temporaire, la société reste optimiste quant à ses prévisions annuelles de production. IAMGOLD Essakane devrait produire entre 360 000 et 400 000 onces, soit entre 11,20 et 12,44 tonnes d’or, et entre 400 000 et 440 000 onces à 100 %, correspondant à 12,44 à 13,72 tonnes.

Zangouna KONÉ 

Dr. Ngozi Okonjo-Iweala Headlines African Business Stories Roundtable on Mobilizing Diaspora Investment for Africa’s Growth at World Bank Spring Meetings

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African Business Stories (ABS) convened the third edition of its Roundtable Series during the 2025 World Bank Spring Meetings, hosting a high-level dialogue titled “Leveraging Diaspora Investment for Africa’s Economic Growth.” The event featured WTO Director-General Dr. Ngozi Okonjo-Iweala and other leading African and global voices in development and finance.

Launched in September 2024 on the sidelines of the United Nations General Assembly (UNGA) in New York, the ABS Roundtable Series convenes influential stakeholders to address critical barriers to scaling African businesses — with a focus on closing Africa’s $42 billion financing gap for women-owned enterprises and fostering sustainable growth.

Held at the Washington, D.C. offices of Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP, the ABS Roundtable was made possible through the generous support of Akin LLP, Bank of America, and Moneda Invest Africa. Their partnership underscores a shared commitment to advancing Africa’s economic growth through innovative investment, strategic collaboration, and inclusive development. Bank of America’s partnership in this event reflects its ongoing commitment to sustainable growth and inclusive finance across Africa. The firm continues to support initiatives that unlock capital, scale entrepreneurship, and build resilient financial ecosystems.

Opening keynote speakers President Admassu Tadesse, Group President and Managing Director of Trade & Development Bank, and Mrs. Zainab Ahmed, Executive Director at the World Bank and former Nigerian Minister of Finance, set a powerful tone — challenging participants to move beyond traditional aid models and strengthen Africa’s investment readiness.

A dynamic panel discussion followed, featuring Joan Manda (UNDP Timbuktoo Initiative), Barbara Iyayi (Unicorn Growth Capital), and Chidi Blyden (Culturally Bound), moderated by Kenechi Eze (Moneda Invest). The conversation centered on building trust, creating credible financial vehicles, and transforming Africa’s 44 million SMEs into engines of scalable investment.

The event culminated in an inspiring fireside chat with Dr. Okonjo-Iweala, moderated by Ms. Yvonne Ike, Managing Director at Bank of America and Head of Sub-Saharan Africa (ex-RSA). Addressing a room of investors, policymakers, and entrepreneurs, Dr. Okonjo-Iweala called for a decisive shift away from reliance on foreign aid, urging African countries to mobilize domestic resources, attract private sector investment, and build institutional trust. She emphasized the pivotal moment Africa faces in the global economy:
« Africa’s opportunity lies not in aid — but in adding value, building trust, and using our resources wisely, » said Dr. Okonjo-Iweala.
She stressed that Africa’s critical minerals must be leveraged strategically to drive industrialization rather than perpetuate dependence on raw exports:
« Our critical minerals are in demand — but instead of giving them away raw, we must negotiate smartly, add value locally, create jobs, and become a true hub of global manufacturing and innovation. »
Dr. Okonjo-Iweala also addressed the impacts of global economic shifts — from trade disruptions to shrinking aid budgets — and stressed the urgency of regional collaboration, transparent governance, and strategic investment facilitation to attract both diaspora and global capital.
Closing the session, Dr. Okonjo-Iweala encouraged African entrepreneurs, leaders, and the diaspora to recognize their individual agency:
« Even solving one problem or building one enterprise can have ripple effects across the continent. Everyone has a role to play in building Africa’s future. »
“Events like this roundtable are vital platforms to foster collaboration, deepen trust, and unlock the entrepreneurial potential that exists both within Africa and among its global diaspora,” said Yvonne Ike, Managing Director and Head of Sub-Saharan Africa (ex-RSA) at Bank of America. “It was an honor to join this important dialogue and help shape conversations that will drive long-term impact.”
Participants committed to deepening collaboration with the African diaspora, creating credible financial structures, and expanding access to capital for the continent’s 44 million SMEs—key pillars for long-term growth.
Akaego Okoye, Founder of African Business Stories and Convener of the ABS Roundtable Series, added:
« Diaspora investment is not just about capital; it’s about building ecosystems and reshaping Africa’s economic narrative. We are proud to create a platform where action-oriented conversations drive real change. »
About African Business StoriesAfrican Business Stories (ABS) is a platform dedicated to unlocking investment for women-led businesses in Africa by telling their stories and connecting them to investors, resources, and key decision-makers. Through storytelling, strategic convenings, and ecosystem-building initiatives, ABS creates high-impact pathways that accelerate the growth and visibility of female entrepreneurs across the continent.

Mali: le PNB de la BMS-SA franchit la barre de 66 milliards de F CFA en 2024

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(CROISSANCE AFRIQUE)-En 2024, la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) a affiché une performance remarquable, clôturant l’exercice sur des résultats probants qui témoignent de sa solidité financière. Le total des bilans a atteint 1.700 milliards de F CFA, soit une augmentation de 6,66 % par rapport à 2023, consolidant ainsi sa position en tant qu’acteur clé dans le secteur financier malien. 

Les emplois à la clientèle se chiffrent désormais à 932 milliards de F CFA, soulignant ainsi l’engagement de la BMS-SA en faveur du financement de l’économie nationale, particulièrement dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’industrie et les services. De plus, les ressources mobilisées ont atteint 791 milliards de F CFA, reflétant la confiance renouvelée de ses clients, qui reconnaissent la BMS-SA comme un partenaire fiable dans leurs projets financiers. 

En tant qu’indicateur clé de performance, le Produit net bancaire (PNB) s’établit à 66 milliards de F CFA, un chiffre qui, bien que modeste, symbolise la capacité de la banque à naviguer dans un paysage économique turbulent tout en respectant l’ensemble des ratios prudentiels établis par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). 

Aussi, ces résultats ont été présentés lors de la 91ème session du conseil d’administration de la BMS-SA, qui s’est tenue mardi dernier sous la présidence de Yéhja Ag Mohamed Ali, en présence du directeur général de l’établissement, Lanfia Koita. Lors de cette réunion, dédiée à la clôture des comptes de l’exercice 2024, les administrateurs ont examiné plusieurs documents relatifs à l’exécution du budget, au rapport annuel des activités de la direction générale, ainsi qu’au rapport des commissaires aux comptes et à l’affectation du résultat de l’exercice.

Ainsi, l’année 2024 a été marquée par un environnement économique complexe, caractérisé par une pression continue sur la liquidité et un durcissement de la politique monétaire dans la région, des défis qui ont mis à l’épreuve la résilience des institutions financières. 

Malgré ces obstacles, la BMS-SA a su maintenir sa trajectoire de croissance grâce à une gestion rigoureuse et proactive, une vision stratégique affirmée qui place le bien-être économique de la population au cœur de ses priorités, et un engagement constant envers ses clients, renforçant ainsi son image de banque d’exception.

Notons que la banque a également renforcé son cadre de gouvernance et de conformité, s’assurant que ses pratiques répondent aux normes les plus élevées de transparence et d’intégrité, ce qui lui confère un avantage concurrentiel indéniable. 

Daouda Bakary KONÉ 

Au Nigéria, ExxonMobil renforce ses actifs en eaux profondes avec 1,5 milliards de dollars 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Nigeria, ExxonMobil a annoncé un investissement de 1,5 milliard USD dans ses actifs en eaux profondes, renforçant ainsi sa présence dans le pays. Ce montant, équivalent à 866 milliards FCFA, est destiné à dynamiser les opérations offshore, notamment sur le champ pétrolier d’Usan, situé à 70 kilomètres au large du delta du Niger dans le bloc OML 138. 

L’annonce a été faite lors d’une rencontre entre Shane Harris, directeur général d’ExxonMobil au Nigeria, et Gbenga Komolafe, chef de la Commission nigériane de réglementation du pétrole en amont (NUPRC).Ce déploiement de capitaux est prévu entre le deuxième trimestre 2025 et 2027 et vise principalement à relancer la production sur le champ d’Usan.

 Découvert en 2002 et mis en production en 2012, Usan compte actuellement 34 puits connectés à huit collecteurs sous-marins. La décision finale d’investissement (FID) devrait être prise d’ici la fin du troisième trimestre 2025, sous réserve de l’approbation du plan de développement du champ et du soutien des partenaires financiers.

L’investissement annoncé s’inscrit dans un programme plus large, qui inclut également les champs d’Owowo et d’Erha. Cela survient dans un contexte où, début 2024, ExxonMobil avait déjà exprimé son intention d’injecter 10 milliards USD dans ses activités offshore au Nigeria.

 Les autorités nigérianes, notamment la NUPRC, saluent cette dynamique, arguant qu’elle contribuera à l’objectif d’atteindre une production nationale de pétrole brut de 2,4 millions de barils par jour dans le cadre du ‘Projet 1 million de barils’.Cependant, il est important de noter que cet engagement se produit dans un contexte de repositionnement stratégique pour ExxonMobil. 

Notons qu’en mai 2024, la société attendait encore une approbation réglementaire pour la vente de ses actifs onshore à la société nigériane Seplat Energy, pour un montant de 1,3 milliard USD. Comme d’autres majors, telles que Shell, TotalEnergies et Eni, ExxonMobil a exprimé sa volonté de se retirer des opérations terrestres, en raison des préoccupations liées à l’insécurité, au vandalisme et au vol de brut, afin de se concentrer sur des opérations offshore plus sécurisées. 

Pour rappel, ce retrait inclurait 26 blocs onshore, représentant près de 14 milliards de barils de réserves de pétrole et plus de 90 000 milliards de pieds cubes de gaz, selon la NUPRC.

 Zangouna KONE

Afrique: Afreximbank annonce 578 milliards de FCFA pour soutenir les industries culturelles et créatives 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Afreximbank, à travers son Fonds de développement des exportations en Afrique (FEDA), a annoncé le lancement d’un Fonds africain pour le film pouvant atteindre un milliard de dollars, soit environ 578 milliards FCFA.

 Ce projet, présenté lors du programme Creative Africa Nexus (CANEX), le plus grand rassemblement des industries culturelles et créatives d’Afrique et de la diaspora, vise à révolutionner le paysage culturel du continent, souvent négligé malgré son immense potentiel.

Lors de sa participation au CANEX 2024 à Alger, Afreximbank a réaffirmé son engagement à soutenir les industries culturelles et créatives africaines, selon un communiqué diffusé le 7 mai. Ce fonds, qui sera structuré comme un véhicule de capital-investissement, a pour objectif de dynamiser la production et la distribution de films et de séries de haute qualité.

 L’industrie créative, longtemps entravée par le manque de financements, d’infrastructures modernes et d’accès aux marchés internationaux, bénéficie ainsi d’un véritable coup de pouce.

Avec des revenus estimés à 5 milliards de dollars et plus de 5 millions d’emplois à travers le continent, le secteur cinématographique africain présente un potentiel considérable, malgré les nombreux défis qui demeurent. 

Selon l’Institut de statistique de l’UNESCO, le continent compte moins de 2 000 écrans de cinéma et souffre d’un accès limité aux équipements de production ainsi qu’aux plateformes numériques. Le nouveau fonds intervient pour répondre à ces défis en injectant des capitaux patients essentiels et en favorisant la création d’un écosystème durable et performant.

Notons que le Fonds africain pour le film se fixe ainsi comme ambition de devenir un levier de transformation pour l’ensemble de l’industrie créative en Afrique. En mettant l’accent sur le pouvoir narratif, Afreximbank souhaite repositionner le continent au cœur de la conversation culturelle mondiale, plutôt que de le laisser en marge.

 Daouda Bakary KONÉ 

Sénégal: les recettes aurifères atteignent 558,502 milliards de FCFA en 2024

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(CROISSANCE AFRIQUE)-En 2024, les exportations d’or brut ont généré plus de 588 milliards FCFA, marquant une dynamique positive dans le secteur aurifère du pays. La valeur totale des exportations d’or industriel a atteint 588,502 milliards FCFA, représentant une augmentation significative de 11 % par rapport à 2023, où elles s’élevaient à 530,410 milliards FCFA. 

Cette performance est le résultat de facteurs internationaux et des efforts du gouvernement sénégalais. D’une part, l’or, souvent considéré comme une valeur refuge en période d’incertitude économique et géopolitique, a enregistré une hausse annuelle de 34 % en 2024, avec un prix de 2 639 dollars l’once au fixing matinal de Londres, le 31 décembre. 

D’autre part, les initiatives du gouvernement de Bassirou Diomaye FAYE pour structurer et encadrer le secteur minier, incluant l’orpaillage artisanal, ont permis d’améliorer la traçabilité et la formalisation des exportations.

En comparaison, décembre 2024 a vu les exportations atteindre 72,593 milliards FCFA, une augmentation de 45,3 % par rapport à décembre 2023, avec seulement 49,963 milliards FCFA. De même, les exportations de novembre 2024 se sont élevées à 54,806 milliards FCFA, constatant une hausse substantielle de 69,8 % par rapport à novembre 2023, où elles n’étaient que de 32,275 milliards FCFA.

La Suisse demeure le principal pays destinataire de l’or industriel sénégalais, avec des exportations cumulées de 451,407 milliards FCFA en 2024, représentant 76,7 % du total, une augmentation de 19,5 % par rapport à 2023, qui affichait 377,653 milliards FCFA. 

L’Australie arrive en deuxième position, avec des exportations cumulées de 84,639 milliards FCFA, bien qu’en baisse de 16,8 % par rapport à 2023 (101,729 milliards FCFA). En troisième position, les Émirats Arabes Unis affichent une légère augmentation de 2,5 %, atteignant 51,543 milliards FCFA en 2024, contre 50,278 milliards FCFA en 2023. 

En revanche, les exportations vers la France sont très modestes, se chiffrant à seulement 305 millions FCFA en cumul sur 12 mois en 2024, un montant identique à celui enregistré en décembre de la même année. 

Notons qu’aucune exportation n’avait été effectuée vers la France en 2023. Enfin, les exportations vers l’Italie sont également faibles, avec 608 millions FCFA cumulés en 2024, contre 609 millions FCFA en 2023, marquant une très légère baisse de 0,1 %. Aucun envoi n’a été enregistré en décembre 2024.

Moussa KONÉ