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Mali  : la manifestation de quelques jeunes leaders politiques qui réjouit la France et ses alliés

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À Bamako, sous les projecteurs et derrière les micros, quelques visages bien connus de la scène politique malienne multiplient les conférences de presse et les appels à manifester. Officiellement, ces jeunes leaders affirment lutter pour la démocratie. Officieusement, ils ont une volonté plus obscure : servir des intérêts étrangers, au premier rang desquels ceux de la France.


Depuis Paris, plusieurs activistes maliens en exil ; soutenus discrètement mais efficacement par les autorités françaises ; s’agitent sur les réseaux sociaux. Avec l’appui logistique et médiatique des chancelleries occidentales, en particulier du Quai d’Orsay, ces derniers cherchent à créer les conditions d’un soulèvement populaire au Mali. L’objectif inavoué ? Fragiliser les autorités de la transition afin de permettre aux groupes terroristes, repoussés depuis le départ de la Minusma et de Takuba, de regagner du terrain.


Un vieux scénario en boucle


Ce scénario nest pas nouveau. Déjà sous Modibo Keita, le premier président du Mali indépendant, la France avait orchestré son éviction en 1968 en misant sur des relais locaux. Plus tard, cest Moussa Traoré qui subira le même sort, dans des circonstances également troubles. À chaque fois, l’histoire retiendra un schéma identique : une contestation intérieure encouragée, financée ou instrumentalisée par des puissances extérieures, aboutissant à un changement de régime favorable aux intérêts français.


Aujourd’hui encore, ce sont ces mêmes mécanismes qui semblent être à l’œuvre. Ces nouveaux « porte-voix de la démocratie » sont avant tout les visages d’un agenda néocoloniale mal dissimulé. Les discours sont rodés, les slogans aguicheurs, mais les véritables objectifs sont ailleurs : réinstaller un système favorable à Paris, restaurer la présence militaire et économique française dans le Sahel, et reprendre le contrôle dune région stratégique.


Des relais bien établis et une propagande bien huilée


Les médias français, notamment ceux du groupe France Médias Monde, jouent un rôle central dans cette entreprise. Alors que Radio France Internationale (RFI) est suspendue au Mali, elle continue de couvrir avec zèle les moindres faits et gestes de l’opposition malienne. Pour une seule conférence de presse tenue à Bamako, RFI a publié jusqu’à six articles, allant jusqu’à organiser plusieurs débats sur la « chute probable » du régime malien actuel.


Les chaînes françaises amplifient ces voix dissidentes, ignorent les avancées réalisées dans le cadre de la souveraineté retrouvée du pays, et ferment les yeux sur la fragilité que ces initiatives font peser sur le processus de paix au Mali. Car en réalité, une instabilité accrue à Bamako ne profite quà ceux qui veulent voir le pays replonger dans le chaos. Tel est malheureusement le cas de certains cadres politiques ayant déjà été ministres et même Premier ministre. D’autres, des journalistes exilés, ont d’ailleurs opté pour la désinformation pour mobiliser la foule. Donc des anciennes images de manifestations sur le boulevard de L’indépendance et des anciennes sorties de limam Mahmoud Dicko sont publiées dans l’unique dessein de mobiliser la foule. 


Une menace pour la paix régionale
Ce mouvement en gestation, mêlant politiciens opportunistes, activistes en exil et journalistes renégats, ne vise pas à instaurer une véritable démocratie. Il sagit plutôt dun coup de force politique déguisé, destiné à faire tomber un régime pour mieux en installer un autre, dirigé par les mêmes visages qui ont longtemps fait le jeu de Paris.


L’expérience libyenne est encore fraîche. La chute de Kadhafi, orchestrée avec l’appui de la France, a transformé ce pays en un foyer de déstabilisation pour toute la sous-région. Aujourdhui, cest le Soudan qui vit une tragédie similaire : un conflit armé entre factions rivales sur fond d’ingérence étrangère. Le Mali ne peut se permettre de suivre ce chemin.


Vigilance et souveraineté


L’heure est à la vigilance. Loin des discours enjolivés, les Maliens doivent se poser les bonnes questions : à qui profite vraiment cette agitation politique ? Quels intérêts défendent réellement ces prétendus leaders démocrates ? Pourquoi certains activistes publient-ils des centaines d’appels à la mobilisation depuis leur confort français ? Pourquoi ne viennent-ils pas manifester sur le boulevard eux-mêmes ? La paix, la sécurité et l’unité du Mali ne peuvent être sacrifiées sur l’autel des ambitions personnelles ni des calculs géopolitiques d’anciennes puissances coloniales. 

Notons que le Mali, à l’instar des autres pays de l’AES, a entamé un processus de reconquête de sa souveraineté. Ce combat doit se poursuivre sans relâche. La démocratie ne se construit pas dans la manipulation, mais dans le respect de la volonté du peuple, libre de toute ingérence extérieure.

Mali: Mamadou Dia défend une transition guidée par la volonté populaire

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Invité de l’émission Sans la langue de bois, diffusée le dimanche 4 mai 2025 sur Chérifla Télévision, Mamadou Dia, Secrétaire général du mouvement A Ka Tana Yé, s’est distingué par une intervention remarquable dans un débat consacré au thème : « Conclusion des concertations nationales : quelle leçon démocratique retenir ? ».


Fidèle à la ligne de son mouvement, dont le nom signifie « la transition peut continuer », Mamadou Dia a exprimé un soutien clair à la dynamique actuelle de transition au Mali. Il a salué ce qu’il qualifie de lucidité stratégique du gouvernement, notamment dans la mise en œuvre des recommandations issues des Assises nationales de la refondation.
Selon lui, la décision de réduire le nombre de partis politiques s’inscrit dans une volonté clairement exprimée par les citoyens maliens, et le gouvernement ne ferait qu’en exécuter les attentes. À ce sujet, il a émis des réserves sur la démarche de certains partis politiques, dont les signataires du mémorandum initié par Me Mountaga Tall, regrettant qu’ils aient agi avant même que le gouvernement ne présente officiellement un projet de loi.
Sur le plan institutionnel, Mamadou Dia a tenu à clarifier les rôles : « La loi, qu’elle soit organique ou ordinaire, relève du gouvernement lorsqu’il s’agit d’un projet. Le débat autour d’une prétendue violation est sans fondement juridique », a-t-il expliqué, soulignant que la démarche actuelle respecte les prérogatives définies par la Constitution.
Enfin, Mamadou Dia a lancé un appel au dialogue entre les forces politiques et les autorités de la transition, insistant sur le rôle du ministère de l’Administration territoriale dans la régulation de la vie politique : « Le gouvernement n’est pas l’adversaire des partis. Il travaille selon une volonté populaire issue des assises », a-t-il affirmé.
Par cette prise de parole, Mamadou Dia rappelle l’importance d’une transition apaisée, bâtie sur le consensus, la légitimité populaire et la stabilité institutionnelle du pays.

Boubacar S Sanogo

Mali : l’Etat maintient à 300 FCFA, le KG du Coton graine, (1er choix) en 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Lors de la 15e session du Conseil Supérieur de l’Agriculture, axée sur la souveraineté alimentaire et le développement du monde rural, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition et Chef de l’État, a présidé cet événement qui s’est déroulé le mardi 6 mai 2025 au Palais de Koulouba.

À l’issue des travaux, il ressort que les prix fixés pour la campagne 2025 : 300 F CFA le kilogramme de coton graine (1er choix), 14 000 F CFA pour un sac de 50 kg d’engrais minéraux, 3 000 F CFA pour celui des engrais organiques, 1 500 F CFA pour le kilogramme de semences de maïs hybride et 17 500 F CFA pour le biostimulant ovalis. 

 Cette rencontre annuelle a réuni, autour du Président du CSA, le Premier ministre, plusieurs membres du Gouvernement, notamment les Ministres de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, ainsi que des représentants de l’APCAM et des principales organisations agricoles du Mali.

Les sujets abordés comprenaient le bilan de la campagne agricole de 2024, l’examen de l’état d’avancement des recommandations de la session précédente, les perspectives pour la période 2025-2027, ainsi que les préoccupations majeures des acteurs du monde rural. 

Dans son discours d’ouverture, le Président de la Transition a mis en avant la résilience du secteur agricole, affirmant que près de 80 % de la population active y travaille et qu’il contribue à hauteur de 40 % au PIB national. Malgré les inondations et l’insécurité qui ont affecté la production, les résultats demeurent prometteurs avec plus de 11 millions de tonnes de céréales, 640 000 tonnes de coton graine, près de 97 000 tonnes de viande contrôlée et plus de 113 000 tonnes de poisson.

Le Chef de l’État a réitéré l’engagement du Gouvernement à soutenir les producteurs à travers diverses mesures, notamment la subvention des intrants agricoles, la mécanisation, ainsi que le soutien à la pisciculture, l’élevage et les exploitations familiales. Il a notamment souligné l’importance de faciliter l’accès au crédit, au foncier et aux technologies agricoles.  De plus, il a encouragé le renforcement de la transformation locale, de la commercialisation et de l’intégration des chaînes de valeur pour un développement inclusif et durable.

Notons que cette 15e session du CSA s’inscrit résolument dans l’agenda de souveraineté de l’AES, avec l’ambition de faire du Mali un pays autosuffisant sur le plan alimentaire et nutritionnel.

Mariam KONE 

Burkina Faso : 216 millions USD de la banque mondiale pour les infrastructures routières 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, la Banque mondiale a  approuvé le Projet du bassin d’intégration Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso (SKBo), qui nécessite un investissement de 216 millions de dollars, équivalent à 125 milliards FCFA.

 Ce projet a pour objectif de renforcer la résilience des infrastructures de transport face aux impacts du changement climatique dans la sous-région. Ce vaste programme vise à transformer les réseaux routiers et ferroviaires en systèmes durables et résilients, capables de faire face aux défis croissants du changement climatique, comme l’indique le communiqué de la Banque publié le 30 avril.

Ce projet se présente comme une réponse stratégique intégrant le développement des infrastructures, la sécurité alimentaire, la résilience territoriale et la réduction de la vulnérabilité des communautés. Le SKBo a pour ambition de renforcer les liaisons économiques entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali, tout en consolidant la stabilité dans une région clé du Sahel. 

Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, a déclaré : « Le projet SKBo représente une avancée majeure dans les efforts du gouvernement pour moderniser les infrastructures de transport et les rendre plus résilientes. »

Les actions prévues dans le cadre de ce projet visent à prolonger la durée de vie des routes et des voies ferrées, à minimiser les interruptions de service causées par des conditions climatiques extrêmes et à améliorer la mobilité des populations, particulièrement en milieu rural. 

Par conséquent, ce renforcement des infrastructures devrait également avoir un impact direct sur les chaînes de valeur régionales, en particulier dans les secteurs agricole et commercial, facilitant l’accès aux marchés, aux services essentiels et aux opportunités économiques.

Notons qu’un des aspects novateurs du projet est son approche territoriale intégrée. Malaika Becoulet, cheffe d’équipe du projet à la Banque mondiale, souligne que le SKBo s’inspire des enseignements tirés de projets similaires, tels que le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) et le Projet de corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON).

 Moussa KONÉ 

Au Gabon, Henri-Claude Oyima, PDG de la BGFIBank prend la tête de l’hôtel des finances 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Ce lundi, une information marquante a secoué le paysage politique et économique du Gabon : Henri-Claude Oyima, une figure emblématique de la finance africaine et président-directeur général du groupe BGFIBank, a été nommé ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, ainsi que de la lutte contre la vie chère

Cette nomination, effective depuis le 5 mai, intervient dans le cadre de la formation du nouveau gouvernement, révélé juste après l’investiture du président élu Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le contexte gabonais, cette décision peut sembler surprenante, car il est rare dans cette région de voir un grand chef d’entreprise, particulièrement à la tête d’un groupe prospère, assumer un tel rôle.

 Ce choix témoigne de la volonté du nouveau pouvoir d’associer des experts techniques et aguerris à la relance économique du pays. En confiant les rênes de l’économie nationale à l’un des banquiers les plus éminents du continent, les autorités semblent aspirer à un changement de paradigme en matière de gouvernance des affaires publiques. 

À 68 ans, Henri-Claude Oyima a bâti l’un des groupes bancaires les plus influents d’Afrique francophone. À la tête de BGFIBank Holding Corporation, anciennement une filiale de la banque française Paribas, il a transformé cette institution en un acteur panafricain, désormais présent dans 11 pays du continent et en France, avec de fortes ambitions sur les marchés de capitaux, notamment à travers une future introduction en bourse sur la BVMAC, dont il préside également le conseil d’administration. 

Sa carrière a commencé à Citibank aux États-Unis, puis il a intégré Paribas Gabon en 1983, en devenant directeur général deux ans plus tard. En 1996, il a orchestré la transformation de l’institution en Banque gabonaise et française internationale (BGFI) suite au désengagement de la maison-mère. Visionnaire, il a consolidé cette base locale pour en faire une holding régionale incontournable dans l’espace CEMAC, tout en ayant une présence notable dans l’UEMOA. 

En plus de son rôle à la tête de BGFIBank, Henri-Claude Oyima préside également la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), représentant le patronat local. Sa double fonction en tant que chef d’entreprise et leader du patronat lui confère une compréhension approfondie des défis structurels auxquels l’économie gabonaise est confrontée. 

Notons que l’économie est marquée par une forte dépendance aux hydrocarbures, une volonté de diversification, notamment dans le secteur minier, ainsi que des exigences d’assainissement des finances publiques dans un contexte de dette élevée, représentant plus de 70 % du PIB.

 Daouda Bakary KONÉ 

A Ségou, le Grand Prix hippique Assimi Goïta célèbre l’unité nationale et la fierté retrouvée

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À Ségou, la quatrième édition du Grand Prix hippique général d’Armée Assimi Goïta a dépassé le cadre sportif pour devenir une célébration nationale des valeurs portées par le président de la Transition : engagement, unité et enracinement culturel.

Une course de chevaux, certes, mais surtout un rendez-vous symbolique où le patriotisme a galopé au rythme des sabots. Sous le regard bienveillant des autorités et l’enthousiasme d’un public venu nombreux, la ville de Ségou a vibré au rythme de la quatrième édition du Grand Prix hippique général d’Armée Assimi Goïta, un événement devenu, au fil des années, un véritable symbole d’unité, de patriotisme et de renaissance culturelle.


Organisé sur l’hippodrome Mamadou N’Diagne — dit Madou Fing — ce rendez-vous sportif a réuni une cinquantaine de chevaux répartis en quatre catégories (petits chevaux, demi-cracks, supercracks et cracks), dans une ambiance festive et empreinte de solennité. Le cheval d’Esther s’est imposé avec brio, suivi de Keletiki, Deltaforso, Union et Seragnouman dans un quinté qui a électrisé la foule.


Mais au-delà de la performance sportive, ce Grand Prix portait un message fort : celui de la République en marche, ancrée dans ses traditions et résolument tournée vers l’avenir. Célébrant les valeurs incarnées par le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, cette édition fut un hommage au leadership visionnaire de celui qui, depuis 2021, œuvre à restaurer la souveraineté, la dignité et la cohésion du peuple malien.


Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, M. Abdoul Kassim Fomba, a salué l’engagement des participants et rappelé, dans son allocution, que : « Ce n’est pas seulement une course. C’est un acte citoyen. C’est la jeunesse malienne qui triomphe aujourd’hui. ».


Sous les applaudissements, le ministre a également souligné le rôle crucial des fédérations sportives et des acteurs de terrain dans la consolidation de la paix, en particulier la Fédération malienne des sports équestres, saluée pour son dynamisme et son professionnalisme.


En mettant à l’honneur le cheval, symbole ancestral de noblesse, de force et de liberté, ce Grand Prix s’inscrit pleinement dans la vision du Président Goïta : réconcilier l’histoire et le destin, unir les générations autour de repères communs, et redonner aux symboles nationaux leur pleine place dans le récit malien.


Cette manifestation, qui fait désormais partie des grands événements culturels et sportifs du pays, contribue à faire de Ségou une capitale régionale de l’identité nationale retrouvée. La cinquième édition, déjà annoncée, s’inscrit dans cette dynamique de continuité et de rassemblement que promeut le président de la Transition.

Rédaction

Mali: SCPS -Mali signe une convention stratégique avec ses partenaires à Bamako 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali,  la Société Coopérative des Producteurs de Sésame au Mali (SCPS-MALI), également connue sous le nom de « Mali Bènè Sènè Ton Ba », a organisé une conférence de presse, suivie de la signature d’une convention avec ses partenaires. 

Cet événement a eu lieu le samedi 3 mai 2025, à la maison des jeunes de Bamako, sous la présidence de M. Sory Ibrahima Traoré. Étaient également présents M. Tiemoko Lanfia Touré, représentant du ministre de l’Agriculture, ainsi que des membres de la coopérative et divers partenaires. 

Dès le début de son intervention, M. Traoré a mis en avant l’objectif de la coopérative : améliorer les conditions de vie de ses membres en leur offrant un accès direct au marché, en garantissant des prix équitables pour leurs produits, et en proposant des formations techniques pour optimiser leur production.

 Il a précisé avoir élaboré un plan d’action ambitieux, axé sur l’augmentation des rendements tout en préservant l’environnement. « Nous avons introduit des techniques agricoles innovantes pour améliorer la productivité et la qualité du sésame Made in Mali. Nous prévoyons également d’organiser des sessions de formation pour sensibiliser nos membres à la crise actuelle, dans laquelle chaque Malien doit contribuer à sortir notre pays de cette difficulté », a-t-il ajouté. 

Concernant la signature de la convention avec les partenaires tels que « BAZI AGRO MALI SAR » et « MALIAN CASHEW CORPORATION », dont le directeur général Ashwin Patil était présent, M. Traoré a souligné que cet engagement vise à garantir un approvisionnement en produits de qualité. Il a également insisté sur l’importance de créer un cadre pour produire selon les normes conventionnelles. 

Un point majeur de ce partenariat est la promesse d’achat des produits après leur récolte. M. Traoré a fait état des préoccupations des producteurs quant à leur capacité à commercialiser leur production, assurant que les partenaires ont confirmé leur capacité à écouler jusqu’à 1 million de tonnes et à garantir un prix compétitif. En se tournant vers l’avenir, il a conclu en affirmant que la production prévue pour l’année 2025-2026 est d’environ 200 000 tonnes, tout en notant que le sésame cultivé au Mali est estimé entre 80 000 et 100 000 tonnes. 

Notons que le représentant du ministre, impressionné par la constitution et l’engagement du réseau, s’est dit très satisfait de leur structuration et de leur organisation, notamment à travers la signature de conventions avec des partenaires. Il a souligné que le ministère soutient activement la promotion et la valorisation des filières et ne peut rester à l’écart de l’accompagnement des producteurs.

 Kadidia Doumbia 

Burkina Faso : l’Etat va investir dans Propharm SA à hauteur de 70% à 140 milliards de FCFA 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso,  les autorités ont  pris des mesures importantes pour renforcer la souveraineté économique du pays. Lors du Conseil des ministres du 2 mai 2025, il a autorisé la Caisse des dépôts et d’investissements du Burkina Faso (CDI-BF) à acquérir une participation dans la société pharmaceutique Propharm SA, un investissement s’élevant à 140 millions de francs CFA.

Ainsi,  cela permettra à la CDI-BF de racheter les 70 % d’actions détenues par l’actionnaire majoritaire. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus vaste visant à sécuriser les secteurs jugés stratégiques pour le pays. Dans le cas de Propharm SA, les objectifs sont doubles : d’une part, améliorer l’offre locale de médicaments génériques, et d’autre part, réduire la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis des importations pharmaceutiques.

 D’après le rapport du Conseil des ministres, cette prise de participation vise également à optimiser la production de l’entreprise et à rendre la distribution des médicaments essentiels plus efficace. Au final, cela devrait faciliter l’accès des populations aux soins de santé. En d’autres termes, l’État aspire à jouer un rôle plus actif dans la chaîne de valeur pharmaceutique, particulièrement dans un contexte où les enjeux de santé publique sont cruciaux.

Propharm SA, la première unité de fabrication de médicaments génériques au Burkina Faso, est située à Googho, dans la commune de Komsilga, au sud de Ouagadougou. Elle se positionne comme un acteur clé de l’approvisionnement pharmaceutique dans la sous-région. Avec un capital initial de 200 millions de francs CFA et un investissement total atteignant près de 15 milliards de francs CFA, l’unité possède une capacité de production impressionnante de 100 000 comprimés par heure. 

Notons que sa chaîne de production moderne et intégrée couvre toutes les étapes industrielles, allant de la granulation au remplissage de gélules, en passant par le mélange et la compression. À ce jour, trois médicaments sont disponibles, avec une dizaine d’autres en projet : le Paracétamol 500 mg (100 000 comprimés par heure), le Phloroglucinol 80 mg (75 000 gélules par heure) et le kit SRO/Zinc destiné à la réhydratation orale (5 millions de kits par an). D’autres molécules sont également en cours de développement.

Mariam KONE 

Sénégal : le trésor public encaisse 193 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Umoa 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Sénégal, la Direction Générale du Trésor et de la comptabilité Publique a annoncé avoir  enregistré une collecte impressionnante de plus de 193 milliards FCFA sur le marché financier de l’UMOA, témoignant ainsi de la confiance croissante des investisseurs dans la solidité de l’économie sénégalaise.

 Cette opération a eu lieu dans le cadre d’une émission d’adjudication ciblée de bons assimilables du trésor d’une durée de 364 jours, ainsi que d’obligations assimilables de 3 et 5 ans. Le 2 mai 2025, le Trésor Public du Sénégal a encaissé un montant total de 193,002 milliards FCFA. Initialement, l’émetteur avait mis en adjudication un montant de 180 milliards FCFA, mais l’appétit des investisseurs s’est avéré bien supérieur aux attentes. 

Les soumissions globales des investisseurs ont atteint 193,002 milliards FCFA, offrant ainsi un étonnant taux de couverture de 107,22 % par rapport au montant proposé. Ce succès reflète non seulement la santé économique du pays, mais également l’anticipation positive des acteurs du marché envers les perspectives de croissance économique à long terme.

Le Trésor Public a accepté l’intégralité des soumissions, ce qui a abouti à un taux d’absorption de 100 %. Les investisseurs dont les propositions ont été retenues bénéficieront d’un rendement moyen pondéré de 7,22 % pour les bons à court terme, tandis que les obligations de 3 ans offriront un rendement de 7,49 %, et celles de 5 ans un rendement légèrement inférieur de 7,14 %. Ce rendement compétitif pourrait inciter d’autres acteurs du marché à explorer les opportunités d’investissement dans les titres du Trésor sénégalais.

Concernant le remboursement des bons émis, celui-ci sera réalisé le premier jour ouvré suivant la date d’échéance, fixée au 3 mai 2026. Les intérêts seront versés à l’avance et précomptés sur la valeur nominale, une caractéristique qui vise à rassurer les investisseurs sur la liquidité de leur investissement.

 En ce qui concerne les obligations, le remboursement du capital est prévu à la date d’échéance, soit le 17 mars 2028 pour les obligations de 3 ans et le 5 mai 2030 pour celles de 5 ans. Pour ces obligations, les intérêts seront versés annuellement, à des taux de 6,30 % pour les obligations de 3 ans et 6,45 % pour les obligations de 5 ans, dès la fin de la première année. 

Notons que vette structure de rémunération attractive est conçue pour maintenir l’intérêt des investisseurs tout en soutenant les projets d’infrastructure et de développement du pays. Cette collecte renforce également les capacités financières du Sénégal, lui permettant de financer des projets critiques tout en soutenant le développement économique durable.

Abdoulaye KONÉ