(CROISSANCE AFRIQUE)-La Côte d’Ivoire continue de démontrer sa solidité sur le marché des titres publics de l’UMOA, ayant récemment levé 85,96 milliards FCFA. Cette opération a lieu une semaine après une levée précédente de 109,55 milliards FCFA, consolidant ainsi sa position d’acteur majeur dans le financement régional.
Ainsi, ces emprunts témoignent de la confiance des investisseurs dans l’économie ivoirienne. La diversification des instruments utilisés, tels que les BAT et OAT, souligne la stratégie dynamique du gouvernement. Dans cet article, nous explorerons les détails des récentes émissions et leurs implications pour l’économie ivoirienne.
Au cours de son dernier raid sur le marché des titres, la Côte d’Ivoire a dépassé son objectif de 80 milliards FCFA, atteignant un total de 85,96 milliards FCFA. Cette réussite résulte de deux émissions simultanées de BAT et de plusieurs émissions d’OAT. Les investisseurs ont montré un intérêt marqué pour ces produits. Cela met en exergue la santé financière du pays, capable d’attirer des investissements conséquents.
Lors de cette opération spécifique, le montant total des soumissions a atteint 92,49 milliards FCFA. Cela montre un taux d’absorption impressionnant de 92,94%, avec 6,53 milliards FCFA en plus du montant initialement prévu. Les résultats illustrent une demande robuste pour les titres publics ivoiriens, renforçant la confiance dans la gestion financière du pays. L’efficacité du gouvernement dans la mobilisation des ressources est à saluer.
Les investissements dans les BAT ont constitué une part significative des résultats de l’émission, avec des montants respectifs de 36,91 et 27,53 milliards FCFA pour les maturités de 91 et 357 jours. Ces instruments ont attiré des taux marginaux de 6,5% et 6,8%, révélant un retour attractif pour les investisseurs. Les taux de rendement moyen pondéré de ces BAT ont également été compétitifs. Cela permet d’améliorer la liquidity du marché financier dans son ensemble.
Les OAT ont également joué un rôle crucial dans cette levée de fonds. Les montants levés pour les maturités de 3, 5 et 7 ans étaient respectivement de 15,22, 4 et 2,28 milliards FCFA. Les prix marginaux de ces OAT ont varié, avec des rendements moyens de 7,62, 7,64 et 6,18%. Ces données illustrent la diversité du portefeuille d’obligations et la capacité de la Côte d’Ivoire à satisfaire les différents besoins des investisseurs.
Le taux d’absorption de 92,94% démontre une forte confiance des investisseurs face à l’offre de titres par la Côte d’Ivoire. Avec un volume de soumissions de 92,49 milliards FCFA, le marché démontre une appétence pour le risque et un intérêt pour le rendement proposé. La gestion des titres publics par le gouvernement contribue à asseoir une crédibilité sur le plan financier régional. Des données précises sur la provenance des investissements agissent comme un baromètre de la santé économique.
Notons qu’il est notable que presque la totalité des souscriptions provient de la Côte d’Ivoire, avec un taux impressionnant de 99,05%. Cette situation renforce l’idée que les investisseurs locaux sont en première ligne pour soutenir le développement économique. Les fonds levés par ces émissions permettront de financer divers projets infrastructurels et sociaux. Cela pourrait aussi stimuler la croissance et l’emploi, renforçant ainsi la stabilité économique du pays.
Zangouna KONÉ
