par Croissanceafrique
Selon notre confrère de l’agence ecofin « Certains politiciens américains « essaient de stigmatiser la Chine » et « poussent nos deux pays au bord d’une nouvelle guerre froide ». Dimanche, devant la presse, le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi, a mis en garde contre les risques liés à l’inflation des tensions sino-américaines qui se sont exacerbées avec la pandémie de covid-19″, pense-t-il .
« Un virus politique saisit toutes les occasions pour attaquer et diffamer la Chine », a déploré le chef de la diplomatie chinoise. Une allusion à peine voilée aux déclarations, ces dernières semaines, du président Trump et de son équipe qui essaient de faire porter l’entière responsabilité de la crise à la Chine.
Par exemple la semaine dernière sur la chaîne américaine ABC, Peter Navarro, le conseiller commercial de la Maison-Blanche a notamment accusé la Chine d’avoir envoyé « des centaines de milliers de Chinois dans des avions à Milan, à New York et dans le monde entier pour semer » le virus de la Covid-19.
Pour l’Agneceecofin « La sortie de Wang Yi s’inscrit dans l’offensive diplomatique mise en branle par l’empire du Milieu pour contrer la volonté occidentale, portée par les Etats-Unis, de lui demander des comptes sur sa gestion de l’épidémie de coronavirus ».précise l’agence pananfricaine
Mais au-delà de cette surenchère, Pékin essaie de construire son image de « nouvel ami » à travers le monde et n’entend pas laisser les Etats-Unis saper sa « diplomatie du coronavirus ».
L’aide médicale chinoise a déjà été accueillie avec reconnaissance autant en Afrique, qu’en Asie et en Europe. Sur le Vieux continent, notamment, la Chine doit à tout prix étendre son influence ; une conquête d’autant plus stratégique qu’elle est engagée dans une guerre commerciale féroce avec l’Amérique de Trump depuis deux ans. Donc nous assistons désormais » la gestation d’une nouvelle guerre froide entre le pays de XI JING PING et celui de l’américain DONALD TRUMP, même nous constatons que personne ne sortira gagnant dans ce nouveau conflit diplomatico-pendemique.
Daouda Bakary KONE