(CROISSANCE AFRIQUE)-Du 27 au 28 juillet dernier, s’est tenu, dans la salle Mamadou Famady Sissoko de la Bourse du travail, un atelier de formation sur les droits des femmes et les conventions de l’OIT favorables à la femme. La rencontre a été initiée par Uita-Mali projet N°60567.
Ont pris part à cette formation une cinquantaine de personnes en majorité des femmes venues des syndicats affiliés à l’Uita-Mali. Il s’agit du Syndicat National de la Production (Synapro), Syndicat National des Industries de l’Alimentation, de l’hôtellerie et du tourisme, des travailleurs de maison, du textile, des ambassades et ONG, de peau, cuire et plastic etc (Syniatha) et syndicat des travailleurs domestiques et de l’Economie Informelle (Syntrdo/Ec-in).
La cérémonie d’ouverture de ladite formation a été présidée par Bréhima Bouaré, coordinateur national Uita-Mali. Il avait à ses côtés ses camarades le Dr Aboubacar Diarra secrétaire général de Syniatha et non moins coordinateur national adjoint Uita-Mali, la coordinatrice projet femme Uita-Mali, Mme Soumaré Assétou Camara, le formateur du jour Amadou Samaké, entre autres.
Dans son intervention de bienvenue, Mme Soumaré Assétou Camara, a vivement remercié l’Uita pour son appui combien important dans l’organisation et la tenue de cette rencontre de donner et de recevoir. Elle a rappelé les différents efforts de l’Uita pour la cause de la femme, notamment celle en milieu du travail. Mme Soumaré a félicité les participants qui ont été désignés par leurs organisations respectives pour prendre part à cette formation. Elle a invité les uns et les autres à transmettre les connaissances qui seront acquises pendant la formation de ces deux jours à leurs bases respectives. De passage, Mme Soumaré a souhaité prompt rétablissement à leur camarade et responsable syndical Karim Diarra Togola qui est souffre depuis quelque temps. Elle a félicité et remercié le formateur Amadou Samaké pour sa disponibilité à accompagner l’Uita-Mali notamment le projet N°60567.
Le coordinateur Uita-Mali, Bréhima Bouaré, a adressé à son tour ses salutations militantes aux membres de l’Uita-Mali mais aussi à la centrale syndicale Untm. L’émancipation des femmes peut aider au développement du pays, a-t-il soutenu. C’est pourquoi, M. Bouaré a invité les participants à suivre avec assiduité les exposés de l’exposant. Il a insisté sur le partage de connaissances acquises pendant cette formation. Par ailleurs, à la tribune de la cérémonie d’ouverture, une importante information a été partagée avec les participants. Il s’agit de la création d’un cadre de concertation entre les comités femmes Untm et Cstm pour la cause des femmes.
Au cours de la formation, M. Samaké a dressé le tableau des instruments juridiques nationaux et internationaux, qui plaident en faveur de la cause de la femme, auxquels le Mali s’est souscrit.
Le formateur a notamment insisté sur la loi n° 2015-052/ du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. Cette loi institue 30% des fonctions nominatives et électives. S’agissant des conventions de l’OIT, il a énuméré la C 100) sur l’égalité de rémunération, la C 111) concernant la discrimination (emploi et profession), la C 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, la C 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective, entre autres.
Notons que l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie-restauration, du catering, du tabac et des branches connexes (UITA) est composée de plus 400 organisations syndicales affiliées dans 130 pays représentant plus de 10 millions de travailleurs/euses.
H. Togo
