Les dés sont jetés pour les prochaines législatives, si hier je lançais à mes camarades jeunes, un appel pour le changement et une prise de conscience sur le potentiel qu’a la jeunesse, aujourd’hui, je signale les alliances contre natures des politiques maliennes qu’il faut à tout prix combattre.
La politique est à la base, la lutte pour l’aboutissement d’un idéal par la mise en œuvre de programmes qui concourent à faciliter aux populations de bonnes conditions de vies. C’est donc une question très importante.
Voilà que dès l’annonce de la convocation du collège électoral, naissent des alliances politiques contre natures à la limite de l’inceste.
Dans certaines circonscriptions nous assistons au mariage entre l’opposition et la majorité, juste afin de pouvoir avoir les fauteuils auxquels ils aspirent dans l’hémicycle. Cela montre plusieurs choses mais la plus grave selon moi est l’absence totale d’idéal politique.
Comment en cette période de la vie de la Nation où tous les jours les partis de l’opposition tirent à boulets rouges sur la gestion « calamiteuse » du pays peuvent accepter des alliances électorales avec cette majorité dont la gestion du président est autant contestée. Soyons honnêtes ! on ne peut pas vouloir une chose et son contraire au même moment.
C’est juste pour montrer que la politique au Mali n’est pas dans le but de servir le peuple mais plutôt se servir du peuple. Je ne veux en aucune manière, amener de révolte mais je crois qu’en plus du tournant générationnel auquel nous faisons face, il est temps de voir la politique autrement. Quand l’idéal n’est pas, ça devient de l’asservissement et nous allons continuer longtemps à nous plaindre sans jamais sortir de l’ornière.
Alors peuple souverain que nous sommes, n’acceptons de voter, ni pour les prisonniers qui cherchent une immunité à travers les législatives pour échapper à la justice, ni pour les politiques corrompus qui acceptent de se prostituer n’importe comment juste pour avoir leur siège.
Votons pour un programme, votons pour le changement car l’heure des plaintes stériles est déjà passée, il est temps de prendre notre destin en main.
Hamidou NGATTÉ