Selon les résultats de l’OFS, il faudrait en effet 140 millions USD pour construire la mine, contre 162 millions USD dans l’étude de faisabilité (DFS) publiée il y a deux ans.
La DFS de 2019 tablait sur une usine capable de traiter 2,4 millions de tonnes par an, alors que, dans cette nouvelle évaluation, Prospect Resources a utilisé un scénario à 1,2 million de tonnes de minerai pour les quatre premières années de production.
Pour atteindre le débit annuel de 2,4 millions $ sur les 16 années restantes de la mine, la compagnie devra investir par la suite 72 millions $ dans l’agrandissement des installations.
L’agence ecofin estime que sur sa durée de vie totale de 20 ans, notons qu’Arcadia devrait produire en moyenne 107 500 tonnes de pétalite chaque année et 133 300 tonnes de spodumène chimique.
Pour cela, il faut souligner que l’intérêt majeur d’un développement par étapes est la réduction du capital à mobiliser avant de lancer la production.
« Cela peut en effet aider à lancer plus vite la construction du projet, sans toutefois nuire à la capacité de production à long terme », a-t-elle l’Agence ecofin.
« Il est très agréable de disposer d’une alternative viable à la voie de développement direct […]. Même à l’échelle initiale plus petite, les résultats de Lycopodium démontrent une prévision de coûts d’exploitation et de marges hautement compétitifs », souligne Sam Hosack, DG de la compagnie.
Notons que la compagnie minière Prospect Resources a publié le 11 octobre une étude de faisabilité optimisée (OFS) pour son projet Arcadia.