FMI: La Côte-d’Ivoire s’engage à réduire son déficit à 3% en 2019

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Selon un communiqué du Fonds monétaire international(FMI), le gouvernement ivoirien s’est engagé à réduire le déficit budgétaire au plafond de 3 % établi par l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en 2019.
La même source informe que la rationalisation des finances publiques de la Côte d’Ivoire, représentant une des économies principales de l’UEMOA, est d’une importance critique pour la stabilité macroéconomique et monétaire de la région, qui est essentielle pour favoriser une croissance soutenue dans un contexte susceptible d’être frappé par divers chocs.
La création de marges budgétaires adéquates pour faciliter l’exécution des dépenses prioritaires d’infrastructure et sociales dépend de la mobilisation de recettes supplémentaires et de la priorisation des dépenses publiques. Le gouvernement a mis sur pied un comité incluant le secteur privé pour collaborer aux réformes des finances publiques.
En s’appuyant sur les acquis des réformes budgétaires structurelles, le gouvernement améliore l’administration fiscale et la gestion des finances publiques.
Les autorités ivoiriennes affinent les protocoles d’échanges de renseignements entre les agences de perception de recettes, instituent le paiement électronique des impôts, améliorent le suivi des importations, et progressent dans la gestion des ressources humaines et l’analyse du risque.
Elles améliorent l’efficacité des dépenses publiques par le biais de la restructuration des entreprises publiques; elles modernisent les procédures d’appels d’offre pour la passation des marchés publics; elles améliorent la gestion du risque budgétaire; et modernisent la gestion de la trésorerie et les opérations du Trésor.
Même si de nouvelles règles prudentielles renforcent la stabilité du secteur bancaire, les poches de vulnérabilité restantes devraient être résolues.
L’instauration par la Côte d’Ivoire de nouvelles règles prudentielles conformes aux principes de Bâle II et III à compter de 2018 devraient améliorer la surveillance du secteur bancaire et la discipline du marché.
Ces règles comprennent une hausse des normes minimales des fonds propres en vigueur et des normes plus strictes concernant la concentration des prêts. Pour assainir davantage le système bancaire, il importe d’appliquer rigoureusement les normes prudentielles au petit nombre restant de banques qui ne les respectent pas.
Pathe TOURE

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