(CROISSANCE AFRIQUE)-Depuis hier mercredi la ville de Nouakchott vibre au rythme de la première édition du Forum des investissements entre l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à travers son organe dédié au commerce, le Centre Islamique pour le Développement du Commerce (CIDC) et la Mauritanie. Il s’agit selon les organisateur d’un événement soutenu par l’Agence pour la promotion des investissements (APIM). A l’issue des travaux d’hier, les question axées sur le financement du secteur privé a dominé la première journée.
Ainsi, les sujets portants l’investissement et le financement du secteur privé ont été les mots les plus valorisés du débat . Par ailleurs, les participants ont souligné l’implication direct du secteur privé. La plus part des personnalité qui ont faite le tour devant le pupitre notamment premier ministre mauritanien Mohamed Ould Bilal Messoud, ont réaffirmé les bonnes dispositions de la Mauritanie envers les partenaires nationaux et internationaux.
L’ouverture des travaux de du premier Forum Mauritanie-OCI a enregistré Mme Latifa El Bouabdellaoui, Directrice Générale du CIDC, à Sidi Ould Tah, Directeur général de la Banque Arabe pour le Développement de l’Afrique (BADEA). Ce dernier s’est intervenait par visioconférence. par ailleurs, le Représentant Résident du PNUD en Mauritanie, Mansour NDIAYE, et autres valorisés de la partie ont mis l’accent sur l’importance du facteur dynamique du développement économique de la Mauritanie dirigé par le président Mohamed Ould Ghazouani.
Cette rencontre est organisée en marge de la 49ème de la conférence des ministres des Affaires étrangères d’Organisation. Le forum, auquel prennent plusieurs acteurs économiques, investisseurs et agences de promotion des investissements, constitue un espace de partenariat pour des accords entre la Mauritanie, destination d’investissement privilégiée dans plusieurs secteurs prioritaires, et les pays de l’OCI.
« La Mauritanie qui a vu ses IDE augmenter de 10% entre 2019 et 2020 pour atteindre 1 milliard de dollars, en doublement par rapport à 2015, dispose d’énormes potentialités. L’un des plus grands projets développés actuellement en Afrique est celui d’hydrogène vert soit un investissement de 45 milliards de dollars, a rappelé M. Ndiaye. Ces quelques chiffres, a poursuivi M. Ndiaye, témoignent du dynamisme économique articulé autour d’un encadrement institutionnel, stratégique et opérationnel. Le secteur privé mauritanien est près à accompagner les partenaires internationaux comme l’a rappelé Zine Al Abdine Cheikh Ahmed, président du patronat mauritanien. Disposant d’une façade de 720 km, avec des zones minières et agricoles du Nord au Sud, la Mauritanie s’est engagée dans un programme massif de valorisation de ses potentialités. Cette vision s’est traduit entre autres par la mise en place de la zone franche de Nouadhibou, «hub de l’innovation » comme l’a déclaré Ba Abdoulaye Mamadou, Président de l’Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou, laquelle a accueilli 1,5 milliard de dollars d’investissements en dix ans », rapporte Financial Afrik
Notons que l’événement selon médias financier s’est poursuivi après la cérémonie d’ouverture par deux panels portant respectivement sur le thème « Financer l’économie : intelligemment, largement et plus inclusivement » et « Mauritanie en pleine ascension : atteindre le niveau supérieur ». La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement dont le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs Productifs, la directrice de cabinet du Premier ministre, deux chargés de mission, deux conseillers au premier ministère, des représentants de l’union du patronat mauritanien et certains des membres du corps diplomatique.
Pour rappel, les organisateurs estiment que l’accent sera mis sur la promotion des secteurs productifs, la valorisation et la transformation des produits de la Pêche à travers les autres panels «Notre souhait est de voir des produits 100% mauritaniens vendus sur le marché national et International. La zone franche de Nouadhibou sera dotée d’un port en eau profonde d’au moins 15m pour pourvoir accueillir les grands porte-conteneurs et consolider sa positon de hub logistique ouvert sur l’Atlantique et reliant l’Afrique du Nord à l’Afrique de l’Ouest.
Daouda Bakary KONE