Par Journal Mali Emergent
Depuis des années, les populations de Bamako sont confrontées à des inondations, surtout pendant les premières pluies. Face à ce problème, nous constatons l’absence des mesures préventives de la part des autorités maliennes.
Plusieurs villes africaines connaissent, chaque année, des inondations causantes parfois beaucoup de dégâts matériels, souvent même des pertes en vie humaine. Parmi ces villes, la capitale malienne ne fait pas exception. Face à ce phénomène, beaucoup de personnes se posent la question sur les causes. Sont-elles naturelles ou anthropiques ? Où une irresponsabilité de la part des autorités malienne ?
En effet, les inondations au Mali en général et à Bamako en particulier se répètent chaque année généralement pendant les premières pluies. Ces inondations ont chaque fois causé des dégâts matériels et souvent des pertes en vie humaine. Après chaque événement douloureux, nous connaissons des déclarations hypocrites et indignes de la part des autorités. Si diriger est de prévoir, pourquoi de telles répétitions.
Selon notre analyse de la situation, ces inondations sont souvent liées à la mauvaise gouvernance des autorités nationales et locales. Au Mali, surtout dans la capitale le problème foncier n’est plus nouveau, il est connu de tous.
Bamako par sa grandeur en terme de superficie et d’accroissement dispose une mauvaise politique de gestion de la ville. Comment peut-on comprendre que telle chose puisse arriver dans une ville comme Bamako vue son importance dans la vie socioéconomique de notre pays.
D’une part, nous remarquons qu’à Bamako les autorités communales précisément les maires pour leurs fins personnelles adoptent une mauvaise gestion du foncier. Le constat est amer dans les zones riveraines, où des pieds des maisons d’habitation se trouvent dans le marigot aux yeux et au su de tous. Et souvent ces personnes sont considérées comme intouchables, vu leur rang dans l’administration ou souvent compte tenu de leur fortune. Sinon des habitations riveraines sont chaque fois ciblées pour démolition dont la décision d’exécution n’a jamais vu le jour. D’autre part aussi les populations riveraines sont auteurs de ce fléau. Parce que nous remarquons que les marigots sont devenus des dépôts d’ordures. Souvent même des constructions anarchiques de la part de certaines populations sont causes de d’inondation.
A titre de rappel, après les inondations du 16 mai 2019 qui avaient causé beaucoup de pertes matérielles et en vie humaine dans des quartiers riverains de Bamako, nous avons connu cette année précisément la nuit du 25 au 26 mai 2020 cette même situation après une forte pluie sur la capitale malienne et environs. Ces inondations ont causé beaucoup dégâts matériels dans les quartiers comme Daoudabougou, Kalaban coura, Niamakoro, Banconi etc.
IB KONE
Source : Journal Mali Émergent