Interview Exclusive Croissance Afrique avec Ibrahima Chérif, Directeur Exécutif de l’Observatoire Guinéen des Mines et Métaux (OGMM)

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(CROISSANCE AFRIQUE)-De nationalité Guinéenne, M. Ibrahima CHERIF est aujourd’hui Consultant indépendant et Directeur Exécutif de l’Observatoire Guinéen des Mines et Métaux (OGMM). De qualification juriste, il est titulaire d’un Master en droit des Mines, de l’Environnement et du Développement Durable. Il a travaillé particulièrement sur les contrats miniers et le droit international des investissements, la gouvernance minière, les enjeux de la protection de l’environnement dans le contexte de l’exploitation minière ainsi que les dynamiques communautaires tant au niveau local que national. M. Ibrahima Chérif dispose également de quelques certifications en développement durable, gestion des projets communautaires et communication, commerce et l’arbitrage international, etc. Aujourd’hui, il parle des enjeux, des missions, des défis, et des perspectives du secteur Minier Guinéen et Africain. Son organisation, l’Observatoire Guinéen des Mines et Métaux (OGMM), n’est pas en reste. Lisez

Logo de l’Observatoire Guinéen des Mines et Métaux (OGMM)

1Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs?

A l’état civil, Ibrahima CHERIF, de nationalité guinéenne, aujourd’hui Consultant indépendant et Directeur Exécutif de l’Observatoire Guinéen des Mines et Métaux (OGMM).

2Quel est votre parcours académique?

De qualification juriste, mon dernier diplôme universitaire est celui d’un Master en droit des mines, de l’environnement et du développement durable à l’Université de Conakry. J’ai travaillé particulièrement sur les contrats miniers et le droit international des investissements, la gouvernance minière, les enjeux de la protection de l’environnement dans le contexte de l’exploitation minière ainsi que les dynamiques communautaires tant au niveau local que national; pour ne citer que ceux-là. Je dispose également de quelques certifications en développement durable, gestion des projets communautaires et communication, commerce et l’arbitrage international, etc.

3-Qu’est ce qui a motivé la création de cette organisation en Guinée ?

C’est la volonté de combler un vide institutionnel et stratégique pour la Guinée et l’Afrique qui nous a conduites à lancer une telle initiative. Nous sommes partis du constat selon lequel, nos Etats Africains ont impérativement besoin d’institutions citoyennes -qui comprennent la complexité des enjeux liés au développement- capables d’accompagner les pouvoirs publics, les sociétés minières, les partenaires techniques et financiers (PTF), les communautés locales. Autrement dit, il s’agit pour nous de rapprocher les points de vue, généralement antagoniques, des parties prenantes du secteur extractif et les accompagner dans leurs processus de prise de décisions stratégiques au bénéfice du développement durable de nos Etats.

Ibrahima Chérif, Directeur Exécutif de l’Observatoire Guinéen des Mines et Métaux (OGMM)

4Parlez-nous de l’implémentation de l’Observatoire Guinéen des Mines et Métaux en Guinée?

L’OGMM s’est doté des outils essentiels de gestion avant d’entamer ses activités. Nous avons préalablement conduit des études de terrain, effectuer de la recherche et réaliser deux (2) ateliers internes dès la naissance de notre organisation en 2022. Ces travaux nous ont permis de réaliser la cooptation de cadres qui disposent d’une solide expérience au niveau stratégique (Etat, organismes d’appui au développement), des professionnels du secteur extractif et des universitaires à travers la Guinée, l’Afrique et le monde.

« Nous faisons de la recherche dont les conclusions nous aident à réaliser des plaidoyers et fournir des conseils stratégiques à l’Etat et à accompagner les autres parties prenantes »

Nous avons un Plan stratégique 2023-2027 que nous essayons de mettre en œuvre. L’observation rigoureuse de ce plan nous contraint à développer une stratégique de collaboration avec l’ensemble des protagonistes du secteur dont les pouvoirs publics à travers notamment le Ministère des Mines et de la Géologie (MMG), les sociétés minières à travers la Chambre des Mines de Guinée (CMG), les communautés locales, les PTF, les centres et instituts de recherche spécialisés sur les questions de notre compétence, les organisations régionales telles que la CEDEAO et la société civile locale et africaine. Nous faisons de la recherche dont les conclusions nous aident à réaliser des plaidoyers et fournir des conseils stratégiques à l’Etat et à accompagner les autres parties prenantes. Nous avons en perspective plusieurs activités mobilisatrices et à fort impact qui porteront sur des sujets d’intérêt aussi bien national que sous-régional ; dès cette année 2023.

5Quels sont les enjeux qui se cachent derrière ce projet qui a vu le jour ?

Aucun enjeu ne se cache derrière l’institution OGMM. Les enjeux ne sont pas cachés, au contraire, ils nous tapent en pleine figure. Ils sont au même titre que ceux de l’exploitation minière. Pour couvrir les problématiques essentielles, nous avons conscience d’adopter une position parallèle à l’exploitation minière afin de mieux observer et agir en conséquence. De là, vous comprendrez que ces enjeux sont donc énormes, pressants, actuels et souvent insaisissables.

« Une bonne partie de la Bauxite extraite des profondeurs de l’écorce terrestre guinéenne était transformée dans la raffinerie de Nikolaïev, en Ukraine »

Je suis tenté de dire qu’il serait aujourd’hui prétentieux, de ma part, de vouloir affirmer que tel serait l’enjeu primordial au détriment de l’autre alors qu’ils sont fluctuants et malheureusement nous dépassent, puisque moult de ceux-ci se déroulent généralement hors de nos frontières. Figurez-vous que le conflit Russo-Ukrainien ou encore la guerre économique que se livrent la Chine et les Etats-Unis, etc. ont une incidence directe sur la Guinée. Pendant longtemps, une bonne partie de la Bauxite extraite des profondeurs de l’écorce terrestre guinéenne était transformée dans la raffinerie de Nikolaïev, en Ukraine. Aujourd’hui, la Chine est la principale destination de nos produits miniers notamment la Bauxite, y compris ses multiples produits dérivés qui échappent complètement aux guinéens. Nous sommes aussi l’un des plus grands pourvoyeurs de la Bauxite à l’Union Européenne. Le Fer, notamment celui du gisement à enjeu planétaire : SIMANDOU, procède également du même postulat, etc. Malgré tout ceci, nous ne maitrisons quasiment rien ; même pas le prix de nos matières premières. C’est le lieu pour moi de féliciter le Président de la Transition Guinéenne et le Ministre des Mines. Grace à leurs efforts, la Guinée dispose aujourd’hui d’un mécanisme lui permettant de contrôler le prix de la Bauxite. Mais l’application de ce dispositif est un autre débat. Nous en reparlerons.

« …les précedents de Boké (pour la Bauxite) et Siguiri, Dinguiraye, Mandiana et aujourd’hui Kounsitel (pour l’or) soulèvent de sérieuses préoccupations environnementales … »

Sur le plan environnemental, quand on prend par exemple Simandou, il a mis plus d’un milliard d’années pour se constituer en gisement économiquement exploitable, alors par quel procédé, allons-nous passer pour la mettre en valeur dans un contexte où les précédents de Boké (pour la Bauxite) et Siguiri, Dinguiraye, Mandiana et aujourd’hui Kounsitel (pour l’or) soulèvent de sérieuses préoccupations au titre notamment de nos engagements environnementaux et d’équité intergénérationnelle ?

Il y’a également les enjeux juridiques, économiques, sociaux, ceux liés à la recherche géologique, sans parler de la nécessité d’améliorer les pratiques de Contenu Local, de RSE des sociétés minières, ou encore des procédures d’élaboration de la règlementation, des préoccupations de la protection des investissements étrangers ou des mécanismes de suivi, contrôle et de sanction par l’Etat etc., malheureusement, nous n’avons pas le temps d’aborder toutes ces problématiques pourtant essentielles aujourd’hui.

« L’OGMM travaille à développer une prédisposition à l’exploitation responsable et rationnelle sans compromettre les intérêts stratégiques des parties… »

Cependant, à l’aune de l’OGMM, il s’agit pour nous de travailler de sorte que les parties prenantes aux conventions minières, principalement l’Etat et les sociétés minières, soient dans une prédisposition à intégrer l’ensemble de ces enjeux sans compromettre les intérêts stratégiques de l’une ou l’autre partie. Nous sommes conscients de la complexité de tous les enjeux et nous travaillons à les gérer au bénéfice de notre pays. En tout cas, tout ceci reste pour nous un défi.

6-Selon vous, c’est quoi le défi? Existe-t-il des panoramas de l’industrie minière Africaine : le cas des pays d’Afrique de l’Ouest ?

Le défi pour l’Afrique consiste à réaliser et contrôler toute la chaine de valeur minière. La nature nous a gratifiés d’au moins 35% de l’ensemble des ressources naturelles de la planète mais nous sommes au plus bas de l’échelle suivant les rapports de l’indice de développement humain (IDH). C’est une réalité qui s’impose à nous. Ce constat appelle celui de la malédiction des ressources naturelles.

« Nous avons besoin d’une armée d’ingénieurs qualifiés dans tous les domaines de l’industrie minière … L’expérience a démontré que les diplômes ne suffisent pas, il nous faut de la discipline, de la méthode, et surtout une grande dose de patriotisme… »

Comment sortir l’Afrique de ce cercle vicieux de pauvreté endémique, c’est là où nous sommes tous attendus. Nous avons besoin d’une armée d’ingénieurs qualifiés dans tous les domaines de l’industrie minière ; de la géologie au droit, en passant par l’économie, la géographie, les sciences politiques ou de l’environnement, la technologie, etc. Aussi, l’expérience a démontré que les diplômes ne suffisent pas, il nous faut de la discipline, de la méthode, et surtout d’une grande dose de patriotisme. C’est ainsi que l’Afrique pourra produire des champions mondiaux d’industriels miniers.

« Le Nigéria, l’Afrique du Sud produisent déjà de grands patrons dans les secteurs de service comme les Banques et Assurances, le secteur minier industriel doit aussi suivre… »

Nous avons l’exemple du Nigéria ou de l’Afrique du Sud qui produisent déjà de grands patrons dans les secteurs de service comme les Banques et Assurances, ou carrément dans l’industrie avec Dangote Group qui tente aujourd’hui d’impulser un changement de paradigme dans l’espace CEDEAO. Pour moi, il ne s’agit pas de créer des entreprises minières africaines pour les créer, il y’a un préalable à tout ça. En prélude à la ZLECAF, nos Etats doivent être capables de se lancer dans une vision à moins ou long terme des choses.

Nous autres devrons, par les moyens de la prospective notamment, les accompagner à se positionner ou à se repositionner en vue de pouvoir contenir les chocs extérieurs. Le but est que nous arrivions, nous-mêmes, à mettre en valeur nos immenses ressources naturelles stratégiques et aujourd’hui catégorisées comme « critiques » par les puissances en vue d’assurer leur approvisionnement. Ce n’est pas sorcier. Il faut simplement dépolitiser le développement des Etats Africains.

7-Quels doivent être la vision cohérente mais aussi les principaux enjeux pour relever les défis ?

Les enjeux sont connus, j’ai cité certains tantôt. Il faut que l’Afrique arrive à développer des capacités internes à ses Etats et qui soient en mesure d’identifier les menaces et les facteurs de risque puis de les transformer en opportunité d’affaires.

« Malheureusement, nos décideurs ne sont que trop mal conseillés »

La vision devrait être orientée dans le sens que ce soit les Africains eux-mêmes qui exploitent leurs ressources naturelles. Ensuite, nous pourrons commercer avec le reste du monde. Malheureusement, nos décideurs sont ne sont trop mal conseillés. Ils doivent accepter de faire confiance à leurs compatriotes mais préalablement à cela, ils doivent créer un environnement interne favorable à l’émergence des compétences. La politique, telle que nous la pratiquons dans nos Etats, ne pourra jamais développer l’Afrique. Les autres continents peuvent se permettre de faire de la politique politicienne parce que leurs Etats disposent déjà des leviers solides pour faire face aux chocs et menaces tant d’ordre interne qu’externe. Certains Etats l’ont compris. C’est le cas des pays Asiatiques notamment de l’Asie pacifique comme le Singapour, Chine, Inde, etc.

Ibrahima Chérif, Directeur Exécutif de l’Observatoire Guinéen des Mines et Métaux (OGMM)

8-Quels rôles doit jouer l’Afrique pour que l’industrie extractive puissent contribuer dans les économies à l’échelle continentale ?

A l’échelle du continent, il existe d’importants instruments à implémenter dans une démarche stratégiquement panafricaine, harmonisée, consensuelle, mais surtout pragmatique. C’est le cas par exemple de la Vision Minière Africaine (VMA), de la Zone de Libre Echange Economique Continentale Africaine (ZLECAF).

En dépit de toutes ces années d’esclavage, de colonisation et aujourd’hui d’exploitation commerciales de nos ressources minérales, le continent demeure l’une des régions géologiques les moins connues de la planète. La valeur et l’ampleur totale des réserves minières à découvrir restent de l’ordre de la conjecture. Donc, le défi de la recherche géologique est toujours d’actualité. Quand, on considère l’abondance et l’ampleur de son sous-sol, très sérieusement, vous vous rendrez vite compte que l’Afrique n’a besoin de personne pour financer son agenda de transformation structurelle.

« L’Afrique est le cœur de toutes les questions stratégique sans être véritablement au cœur des actions, notamment dans le domaine de la transition énergétique »

Aujourd’hui tout le monde parle de la transition énergétique et des matériaux critiques, l’Afrique est le cœur de toutes ces questions sans être véritablement au cœur. Nous ne maitrisons rien. Regardez le Niger, 1erproducteur d’Uranium en Afrique et 3èmedans le monde, occupe le 189èmerang sur 189, soit la dernière place sur l’IDH (PNUD, 2020). La République de Guinée, 2èmeexportateur mondial de Bauxite et 1eren Afrique, occupe le 178èmerang sur 189. La RD Congo, 1erproducteur mondial du Cobalt, et en position incontournable pour le lithium, le Coltan, est 175ème.

C’est tout simplement hallucinant. Tous ces minerais stratégiques sont en abondance dans nos Etats sans qu’on ne soit en mesure de faire face à nos besoins primaires. Tous ces problèmes qui sont déjà relevés dans la VMA bloquent jusqu’à aujourd’hui la prospérité économique de l’Afrique et méritent d’être repensés. Nous devrons faire face aux défis d’infrastructures de transport -qui entravent la circulation des biens et des services-et d’énergies-témoin de notre faible niveau général d’industrialisation-et faire face aux défis technologiques, aux faibles niveaux de recherche et de développement.

« Quid des questions stratégiques axées sur les industries extractives en Afrique? »

Nous devrons faire face aux défis de la transformation sur place de nos minerais et revoir notre politique d’exportation. Les pays riches en cobalt, lithium devraient développer des capacités pour exiger la fabrication locale des batteries lithium. Ceux riches en Bauxite, en Uranium, en Fer, etc., doivent faire pareil. Mais cela ne peut réussir que dans le cadre d’une dynamique générale de changement de paradigme.

L’intégration du secteur extractif aux autres secteurs socio-économiques de nos pays, constitue également un autre défi de taille. A cela, il faut ajouter la très faible capacité de nos Etats à négocier d’égal à égal, ou à conclure des contrats gagnant-gagnant, avec les sociétés minières. Nous devrons militer pour la transparence et lutter contre la corruption. Tous ceux-ci constituent autant d’éléments indispensables si l’Afrique veut parvenir à une transformation sociale et économique à long terme grâce aux industries extractives. Voilà son rôle, il faut que l’Afrique arrive à articuler tous ces problèmes dans un plan global de transformation qu’elle doit implémenter aussi bien à l’échelle sous-régionale que nationale. Pour ce dernier cas, le Botswana, qui a réussi à s’intégrer à la chaine de valeur de l’industrie du diamant en investissant dans la taille et le polissage des diamants et en créant des emplois locaux, devrait servir de référence aux autres pays africains.

9-Avez-vous un message particulier à lancer à l’endroit des partenaires techniques et financiers ?

Mon message est simple, il faut favoriser le transfert des compétentes techniques et technologiques. Il faut financer la recherche-développement. Il faut travailler à rendre concret l’égalité des chances entre les humains, les Nations. Ça c’est au niveau stratégique.

Pour ce qui concerne particulièrement l’OGMM, nous avons besoin d’être soutenus, d’être accompagnés tant par les organismes évoluant en Guinée que par ceux se trouvant ailleurs dans le monde. Notre vision est très claire mais elle nécessite une indépendance totale de notre organisation. C’est là où nous attendons tous les partenaires au développement. Nous sommes ouverts et disposés à collaborer avec toutes les institutions du monde, sans aucune exception.

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10Quelles sont les défis et perspectives pour les prochaines années à venir ?

D’abord, le défi n’était pas celui de la création mais plutôt celui de la pérennité. C’est cela qui a toujours préoccupé les fondateurs de l’OGMM. A cet égard, nous avons besoin de tout le monde ; aussi bien davantage de ressources humaines qualifiées que d’accompagnements durables en termes techniques, matériels et financiers.

Ensuite, nous avons besoin que les parties prenantes du secteur extractif implémentent des projets responsables assortis d’outils efficaces d’appui aux communautés locales. Nous allons travailler dans ce sens.

« Dans sa stratégie, l’OGMM veut accompagner l’ensemble des parties prenantes afin de faire du secteur minier : la clé de l’industrialisation du pays »

A l’Etat, notre orientation stratégique est claire. Il s’agit de l’accompagner dans sa vision de faire du secteur minier, la clé de l’industrialisation du pays ; d’accroitre les revenus tirés du secteur, d’améliorer la gouvernance et de renforcer ses capacités d’évaluation, ses moyens de suivi et de contrôle afin de rendre l’exploitation plus responsable et rationnelle.

Aux compagnies, nous travaillerons à les soutenir dans la mise en œuvre de leurs stratégies de gestion responsable de leurs projets. Nous les accompagnerons à implémenter des outils efficaces de Local content, de RSE, de gestion de l’environnement, de développement communautaire, etc.

« L’OGMM ambitionne de travailler avec des partenaires au niveau stratégique et opérationnel afin d’absorber toutes les opportunités économiques du secteur minier aussi bien pour les communautés locales que pour le secteur privé Guinéen et Africain »

Aux communautés, nous travaillerons à être présents dans les localités minières afin de mieux observer les dynamiques qui s’y trouvent. En partenariat avec les autres parties prenantes, nous sommes engagés, c’est un engagement citoyen, à les outiller afin qu’ils arrivent à transformer les chocs qu’ils subissent en opportunités économiques.

11-Votre mot de fin

Nous remercions votre grand média CROISSANCE AFRIQUE, dont l’audience est aujourd’hui incontestable en Afrique et dans le monde, pour la tribune que vous nous offrez afin de partager notre vision du secteur minier Africain avec le monde.

Réalisée par Daouda Bakary KONE

croissanceafrik
croissanceafrikhttps://croissanceafrique.com
Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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