(ROISSANCE AFRIQUE)-Etienne NGUESSOP LEKANE est détenteur d’un baccalauréat scientifique en 2001 au Cameroun (ville de Douala). En 2004, il obtiendra un Brevet Technicien Supérieur (BTS) à l’institut Universitaire de la Cote à Douala. Ensuite, il intègre l’école 3IL (Institut d’ingénierie informatique de Limoges) en France par concours ou il sortira diplômé en septembre 2007. Vu l’importance de tous ces diplômes qu’il cumule, Etienne NGUESSOP LEKANE se lance dans la mise en place IT des programmes de fidélité multisectoriels et secteur du retail en particulier au Cameroun. C’est pourquoi s’exprime sur cette question dans les colonnes de votre journal financier Croissance Afrique. Lisez les interventions d’Etienne NGUESSOP LEKANE.
1-Pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ?
Etienne NGUESSOP LEKANE : Bonjour Croissance Afrique et merci de me donner la parole dans votre Media. Je suis Camerounais et Français domicilié en région parisienne, ingénieur en informatique de formation initiale, je développe depuis Janvier 2019 les activités d’AKTO Consulting, entreprise de services informatique et Outsourcing IT que j’ai créé et le siège social est à Paris dans le 1er arrondissement. La spécialité de l’entreprise est le conseil et l’intégration des services Customer Expérience et programme de carte de fidélité (mise en place des processus) , Outsourcing IT (j’adore partager avec la jeunesse talentueuse africaine surtout les jeunes dames(il y’a plus de 15 dans les écoles d’ingénieurs et d’informatique comme c’était mon cas pas beaucoup de jeunes filles qui se formaient , la tendance a changé) l’esprit le fait d’être en Afrique et travailler pour les clients à travers le monde). J’ai40 ans en début et je suis marié et papa de deux enfants.
2-Quel est votre parcours Universitaire ?
Etienne NGUESSOP LEKANE : Après mon baccalauréat scientifique en 2001 au Cameroun (ville de Douala) j’ai fait un cycle BTS à l’institut Universitaire de la Cote à Douala jusqu’en 2004 et j’ai intégré ensuite l’école 3IL (Institut d’ingénierie informatique de Limoges) en France par concours ou je suis sorti diplômer en septembre 2007.
3- Parlez-nous un peu de la mise en place IT des programmes de fidélité multisectoriels ?
Etienne NGUESSOP LEKANE : La mise en place (IT) des programmes de fidélité multisectorielle est le fait pour une société ou organisation quel que soit le secteur d’activité de mettre en place un programme ou un système qui va récompenser la fidélité ou la loyauté de ses clients qui ont souscrit ou adhéré à leur enseigne ou organisation.
« Le secteur de la distribution est un peu pionnier dans ce domaine »
Le programme de fidélité, au-delà des récompenses (cagnotte, cadeaux, services , argent comptant) est d’abord un engagement entre une organisation et le « client » qui est juridique avec des clauses bien précises , comme exemple on peut dire trivialement qu’un épicier (boutiquier) valide (avec affiche devant son magasin) que pour 10 baguettes de pain acheté, vous en avez une gratuitement, cet adire 11. Le secteur de la distribution est un peu pionnier dans ce domaine mais aujourd’hui on peut l’implémenter à beaucoup d’autres.
4-Pouvons-nous savoir les défis par rapport au cas particulier du Cameroun ?
Etienne NGUESSOP LEKANE : : Au Cameroun les défis sont nombreux et divers. Aujourd’hui, il y’a la croissance d’une multitude de supermarchés de plusieurs acteurs, cela va de la distribution générale à l’ameublement en passant par l’artisanat. Les acteurs sont Camerounais, Français, Indiens, Chinois.
« Les défis dans cet environnement concurrentiel est l’innovation »
D’une enseigne à une autre les programmes sont assez divers , certains vont avoir des programmes assez classiques avec des cartes (physique) qui incrémentent vos passages en caisses c’est le cas de l’enseigne indienne MAHIMA et d’autres vont avoir juste une application mobile sous Android ou iOS ou vous serez informé des soldes , recevoir par mail des promotions (vous serez enregistré par ce mail via une formulaire sur l’application mobile) et en fonction de vos volumes d’achat dans ces promotions vous serez récompensé , c’est le cas de l’enseigne Camerounaise Santa Lucia , je me garde pour l’instant de citer celui des autres enseignes (rires). Les défis dans cet environnement concurrentiel est l’innovation notamment aller chercher de nouveaux segments de potentiels client dans l’informel notamment, la compréhension en amont de leurs besoins.
5-Selon une étude publiée dans la Harvard Business Review, les entreprises qui pratiquent les programmes de récompense se développent 2,5 fois plus vite que les autres.Que pensez-vous de cette analyse ?
Etienne NGUESSOP LEKANE : Cette analyse me semble très normale et c’est le BUT initial de programme de récompense ou de fidélité, l’augmentation de son chiffre d’affaires qui mène implicitement au développement de l’entreprise qui se veut ambitieuse. Pour illustrer cela, vous devez savoir qu’un client satisfait qui revient plusieurs fois booste votre chiffre d’affaires et en parle autour de lui par du bouche à oreille et cela va encore booster vos ventes qui auront un effet de diminuer vos couts en publicité.
6- A travers votre structure, disposez-vous d’une base de clients dévoués à paralyser les ventes au Cameroun ou en Europe ?
Etienne NGUESSOP LEKANE : Oui c’est essentiel, et au-delà des clients j’ajouterai que nous disposons des partenaires et des fournisseurs dévoués.
7-Avec la mise en place IT des programmes de fidélité multisectoriels ou du secteur du retail. Pouvez-vous nous esquisser vos perspectives dans les 5 prochaines années à venir ?
Etienne NGUESSOP LEKANE : Dans les 5 prochaines années à venir, je me projette : avoir des clients et des projets aboutis pour au moins 5 clients PME dans les pays européens hors France (car plus de 90% de mon chiffre d’affaires pour le moment se réalise en France). 10 clients (PME et grands comptes) pour le Cameroun et sa sous-région et développer une solution logicielle pour ce segment de PME en Afrique.
8-Que dites-vous sur la mise en place d’un Programmes de fidélité pour les clients du secteur mode en Afrique voir au Cameroun ?
Etienne NGUESSOP LEKANE: Avant de répondre à votre question permettez-moi de saluer déjà dans ce secteur de mode une utilisation de plus en plus massive des jeunes africains et d’ailleurs en Afrique et dans la Diaspora des étoffes africaines et autres objets relatifs à la culture africaines, je prendrai l’exemple du Ndop qui est une étoffe qui était généralement portée par les communautés et les royaumes dans la région Ouest du Cameroun et il est maintenant porté dans les toutes les régions et au-delà.
« Les professionnels de la mode trouveront des stratagèmes notamment en matière de fidélité (rires) »
Revenant au programme de fidélité vous voyez la liaison qui fait que plus il y’a un engouement, il y’aura de la demander qui ira crescendo et cela suscitera l’augmentation de la production. Pour se différencier les uns des autres les professionnels de la mode trouveront des stratagèmes notamment en matière de fidélité (rires) afin de toujours mieux s’en sortir.
9-Quels sont les différents types de programmes de fidélité ?
Etienne NGUESSOP LEKANE : Je classifierai les programmes de fidélité
suivant :
– Programme à points (vos achats vous génèrent des points et à un seuil de point vous avez une récompense)
– Programme par un abonnement (si vous acheter un produit ou service régulièrement, l’abonnement sur un semestre ou une année vous fait avoir une réduction au lieu de l’acheter par mois)
– Programme par niveaux (S’il y’a trois niveaux par exemple Silver,Gold, Diamond , l’atteinte du niveau Silver vous donne droit à 1 cadeau , Gold 2 cadeaux et Diamond 3 cadeaux)
– Programme entre entreprises ou B2B (pour une société d’assurance qui fournit l’assurance santé aux les salariés d’une entreprise, la diminution chaque année de 1 ou 5% si l’entreprise assurée renouvelle chaque année pour te le personnel à l’assureur)
On peut citer beaucoup d’autres encore comme le Programme par parrainage, Programme par jeux-concours.
