(CROISSANCE AFRIQUE)-En Italie, le groupe italien d’ingénierie pétrolière, Saipem a annoncé qu’il a signé des contrats sur des périmètres en développement à terre et en mer au Moyen-Orient, pour une valeur d’environ 1,25 milliard USD selon l’Agence de presse ecofin, sans préciser le ou les pays concernés par ces travaux.
Selon les termes du contrat, le premier lot de contrats concerne des extensions de forage en onshore, d’une valeur de 600 millions de dollars, et le deuxième lot concerne quatre contrats d’une valeur de 650 millions USD portant sur l’ingénierie.
Par ailleurs, le contrat vise la fourniture, la construction et l’installation de plusieurs plateformes offshores, de ponts, de pipelines sous-marins, de câbles composites sous-marins, d’ombilicaux, de câbles à fibres optiques ainsi que des modifications de sites opérationnels.
Il faut signaler qu’en début mars 2022, le groupe parapétrolier italien avait été contraint de faire appel au marché pour la deuxième fois en six ans à cause d’1 milliard d’euros de perte brute sur huit contrats. Ses deux premiers actionnaires, le pétrolier ENI et la Caisse des dépôts italienne CDP, allaient contribuer à hauteur de leurs parts, soit 43 %, à l’augmentation de capital de 2 milliards d’euros.
Et le groupe avait la chance d’avoir deux grands actionnaires aux poches profondes, ENI (30,4 %) et la Caisse des dépôts de la Botte (12,5 %), qui détient aussi un quart de la « major ». L’ombre de l’Etat plane sur le sauvetage d’une entreprise à la gouvernance défaillante qui n’est jamais parvenu à rompre avec ses vieux démons. Mais très suivant, la société Italienne est victime des contrats mal scellés.
Daouda Bakary KONE