Le «Programme d’infrastructures économiques 2018-2023» envisage, à terme, la réalisation de gros travaux d’infrastructures pour faciliter les échanges. Un défi qui n’est pas hors de portée si les secteurs public et privé se donnent la main.
L’objectif est de faire en sorte que le pays soit viable et attractif aux yeux de ses enfants et des visiteurs. Pour ce faire, il est prévu de créer un «hub» autour de la région de Sikasso, une zone de production agricole et minière par excellence et qui possède aussi un aéroport offrant un accès plus facile vers l’extérieur.
Il est prévu la construction de Centres d’affaires intelligents à travers Bamako : du stade omnisport à la Place du cinquantenaire. Les sites ciblés sont entre autres, le lycée liberté, les deux bases, les berges du fleuve entre le pont des martyrs et le troisième pont, la Place du cinquantenaire. Pour rendre la circulation plus fluide dans la capitale, le parc de transport urbain de Bamako sera rénové et un port sec sera construit vers le pont de Kayo pour éviter l’entrée des gros porteurs dans la capitale. La liste des infrastructures présentées est loin d’être exhaustive.
A l’entame de la rencontre avec le gouvernement, le président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsy Coulibaly avait soutenu que ce chantier, qui devra conduire le Mali vers une croissance forte, soutenue et créatrice d’emplois, pourrait être réalisé dans le cadre du Partenariat Public Privé.
En réaction aux différentes présentations, le vice-président du Conseil national du patronat (CNPM) a invité le gouvernement à faire l’effort de réunir le secteur privé pour discuter de la faisabilité et de l’opportunité de toutes ces infrastructures. Il existe, selon Seydou M. Coulibaly, des modes de transports alternatifs, comme le transport ferroviaire, qui est connu de tous comme étant le mode de transport offrant des avantages comparatifs. Une proposition visiblement bien accueillie par le chef du gouvernement.
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Source : contribution sur facebook