La Société nationale de raffinage (Sonara), unique raffinerie du Cameroun, devrait bénéficier, sous peu, d’une perfusion financière destinée à l’importation de produits pétroliers dans le pays. Ainsi en a décidé le président de la République du Cameroun.
Dans une correspondance signée le 25 mars, le secrétaire général de la présidence de République, Ferdinand Ngoh Ngoh, répercute au gouvernement l’accord de Paul Biya (photo) pour l’ouverture des négociations avec la Banque africaine d’export-import (Afreximbank) afin d’obtenir un prêt de 300 millions d’euros (près de 197 milliards FCFA), destiné à cette cause.
Depuis l’incendie du 31 mai 2019, la Sonara est passée de raffineur de pétrole à importateur de carburants. Dans la Loi de finances 2020, il est prévu, dès cet exercice, de sortir la raffinerie du secteur industriel pour la reclasser dans le secteur purement commercial. Dans la même veine, indique la présidence la République, la Sonara bénéficie désormais d’une marge minimale de 47,88 FCFA/litre, sans incidence sur le niveau actuel des prix à la pompe.
Le volume global des importations de produits pétroliers finis, afin de garantir l’approvisionnement du pays après l’incendie de la Sonara, est de 1,540 million m3. Ces importations, selon le ministère en charge de l’Énergie, sont réparties entre la Sonara (480 000 m3) et les autres marketeurs (1,060 million m3) en activité sur le territoire camerounais.
S.A.