(CROISSANCE AFRIQUE)-En Côte d’Ivoire, le Président du Niger, Mohamed Bazoum, a été désigné par ses pairs pour prendre la tête de l’organisation communautaire de coopération économique sous-régionale en marge des travaux du 23ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) tenu le lundi 5 décembre 2022 à Abidjan.
Le Negrien Mohamed Bazoum aura lourde tâche de soutenir et de plaider en faveur d’une intégration effective au sein de l’Union. Il faut signaler que plusieurs défis restent sans résultat. Il s’agit entre autres du défis sécuritaire qui reste également une pièce maitresse de la communauté. Par ailleurs, il faudra citer la question d’insécurité alimentaire provoqué par la guère Russie-Ukraine, le déficit énergétique de nos pays, la cybersécurité, manque solution adéquate question économique de l’Union même si celle-ci se porte par rapport aux autres économiques mondiales notamment en termes de croissance économique en 2022 qui a atteint les 5%. Il signaler l’UEMOA a pu maitrisé son inflation avec un taux qui devrait passer 3,6% en 2021 à 7,5 « n 2022, contre plus 10% en Europe et plus de 20% dans plusieurs pays Africains.
Dans la zone de l’UEMOA, les perspectifs économiques selon Abdoulaye président de la commission de l’Union, pour l’année 2023, sont également favorables avec un taux de croissance estimé à 7,3%. Cette croissance économique est menacée par la montée en force des groupes extrémistes dans la région jusqu’au golfe de Guinée. Pourtant cette zone commune est la force motrice de l’UEMOA. Le défis sécuritaire est le plus préoccupant, des défis auquel la communauté est confrontée. Il mérite une attention particulière aux yeux des pays membres de l’UEMOA. d’où cette réaction du président Diop en marge du sommet.
« Au plan sécuritaire, malgré les efforts de nos pays respectifs, la situation demeure préoccupantes et contraint nos Etats à accroitre les investissements dans le domaine de la défense et de la sécurité au détriment de certains projets de développement cruciaux, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation », a déclaré, Abdoulaye Diop président de la commission de l’UEMOA. A l’issue des travaux, le Président sortant de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation, Alassane Ouattara, « a présenté la situation de l’union, évoqué les défis à relever dans notre espace communautaire et annoncé plusieurs décisions. Notamment, la désignation du Président du Niger en qualité de nouveau président en exercice de l’Uemoa », peut-on lire sur le compte Twitter de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire.
« Cette 23e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement a porté sur les activités des différentes institutions de l’espace communautaire, à savoir les sujets liés à la convergence des économies, au marché commun et aux politiques sectorielles », a twitté serge Ekué, président de banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD).
« Je constate que partout dans notre sous-région, les populations se plaignent de la vie chère, donc, c’est dire que ce taux d’inflation, bien qu’étant faible par rapport aux autres pays de la sous-région, du continent et de l’Europe est quand même trop élevé pour nos populations », a-t-il poursuivi, M. Ouattara. Par la suite, il fait savoir que « les perspectives économiques pour l’année 2023 sont favorables au plan de la croissance » puisque l’Union économique et monétaire ouest-africaine envisage un taux de croissance de 7,3%.
« Au plan sécuritaire, malgré les efforts de nos pays, la situation demeure préoccupante et contraint nos Etats à accroître les investissements dans le domaine de la défense et de la sécurité au détriment de certains projets de développement » dans l’éducation ou la santé, a-t-il déploré.
Par ailleurs, les attaques terroristes perpétrées contre les populations se multiplient et continuent à endeuiller les populations. Au niveau du processus d’intégration de l’union, M. Ouattara a noté « des progrès significatifs enregistrés dans la mise en œuvre des réformes communautaires ».
Notons que le premier défi reste la situation sécuritaire des trois frontières. Une zone infestée par les groupes terroristes qui perturbes le développement économiques de ces pays qui jouent un rôle stratégique au sein de l’Union.
Moussa KONE
