Daouada Bakary KONE
Le Président de la République Nigérienne, SEM Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a présidé ce lundi, 7 septembre 2020, la cérémonie officielle d’ouverture de la 57éme session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette organisation régionale.
La réunion a commencé dans la matinée et le président hôte, le Nigérien Mahamadou Issoufou a pris la parole: «Le Mali a plus que jamais besoin de stabilité pour que les aspirations fortes du peuple malien, à la sécurité, au développement, soient pleinement satisfaites. Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques.
Dans un discours d’ouverture devant ses pairs ouest africains, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, le Président Issoufou Mahamadou a indiqué qu’au cours de son mandat à la tête de la CEDEAO, il a mis l’accent « au moins sur trois domaines, les grandes priorités du moment, à savoir la sécurité régionale, la consolidation des institutions démocratiques et l’intégration économique. »
La junte militaire doit nous aider à aider le Mali. Nous fondons l’espoir qu’elle répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté. D’autres partenaires stratégiques du peuple malien fondent le même espoir. Ne les décevons pas.» Au total, Huit chefs d’État sur les quatorze sont présents. Macky Sall, Alassane Ouattara, Roch Marc Christian Kaboré, Muhammadu Buhari, Nana Akufo-Addo entre autres ont fait le déplacement. Le Mali n’est pas représentée.
Sur le plan de l’intégration économique, les différents programmes ont souffert des effets de la pandémie à Covid 19, a dit le Chef de l’Etat. « L’agenda de notre programme de monnaie unique a été modifié », a-t-il souligné, précisant que le présent sommet doit prendre en considération cette situation et élaborer une nouvelle feuille de route.
Avant de conclure son discours le président sortant de la CEDEAO dira que « Le Mali a plus que jamais besoin de stabilité pour que les aspirations fortes du peuple Malien à la sécurité, au développement soient pleinement satisfaites. Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La junte militaire doit nous aider à aider le Mali. Nous fondons l’espoir qu’elle répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté. D’autres partenaires stratégiques du peuple malien fondent le même espoir. Ne les décevons pas. », a-t- il affirmé.
Par ailleurs, les pays membres de la Cédéao exigent que le président et le Premier ministre de la transition au Mali soient des civils et qu’ils soient nommés, au plus tard, le 15 septembre. Notons qu’à l’issue de ce sommet, le président ghanéen Nana Akufo Addo a été élu nouveau président de la commission de la Cédéao.
Par Croissanceafrique