(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, nous avons remarqué au cours de ces deux dernières années que les Taxi motos autrement appelé (Telimani) jouent un rôle important dans notre Société. Mais, malgré cette expansion des Taxis motos à Bamako, cette activités génératrice de revenues (dans le domaine des transports urbains) est devenues un danger dans la société Malienne. La preuve, le gouvernement a décidé de prendre des mesures règlementaires afin que le secteur soit réguler à cause des accidents et autres pratiques néfastes.
Aujourd’hui, nous avons tendus nos micros à certains usagés de la route afin qu’ils se prononcent et même donner leur point vue sur la conduite des motos Taxis à Bamako. M. Camara client de moto taxi dans un quartier périphérique de Bamako, il dira qu’il est contre le choix du gouvernement. « Je suis contre le choix du gouvernement, parce que le chômage domine sur la société. les jeunes qui n’ont pas d’emplois doivent faire ce travail qui nourrit son homme. Ils doivent travailler pour gagner de quoi à vivre », a-t-il expliqué. Il ajoute par la suite qu’il a même donné une solution pour empêcher ces nombreux accidents de circulation qui surgissent chaque jour. « Les autorités doivent vérifier les pièces d’identités et les permis des chauffeurs. Et les jeunes qui prennent des excitants (drogue par exemples) et les empêcher de rouler avec les motos taxis. d’autres part, le gouvernement doit fermer les barres, et mettre fin la vente des produits excitants.
Pour sa part, Tabita Sagara, lui aussi, client de moto taxis, a déclaré ceci : « Je suis contre l’interdiction de cette activité, parce que, premièrement en tant qu’étudiante, chaque matin les motos taxi m’emmènent à l’université et en plus de cela, c’est rapide et c’est coûteux », a-t-elle affirmé. Par ailleurs, un jeune diplômé sans emploi et devenu chauffeur de taxi s’exclame : » Selon moi, ce n’est pas cette décision du gouvernement n’est une mauvaise décision. Mais, il doit nous laisser travailler, parce que nous avons étudié et n’avons pas toujours d’emploi et donc le seul moyen par lequel nous nous en sortons est la conduite des motos taxis ». En parlant sur le montant de recettes journalières : « On peut gagner 7500 à 10 000 FCFA par jour, mais d’autres peuvent gagner 2500 F CFA comme revenues journalières », a laissé entendre, M. Baya chauffeur de Moto taxi résidant au quartier Baco Djicoroni.
Notons qu’en se basant sur toutes ces réactions et explications données par nos intervenants, nous pouvons dire que le gouvernement fera un mauvais choix en mettant fin à l’usage des moto taxis à Bamako. Puisqu’aujourd’hui, la conduite des motos taxis est devenue un mal-nécessaire et contribue également à la réduction de chômage dans notre pays, le Mali.
Jacqueline Blemou ( Stagiaire )