A l’hôtel de l’amitié de Bamako, le samedi 22 janvier 2022, l’Union pour la Démocratie et la République (URD) a présenté ses vœux de nouvel an à la presse malienne et faire la situation du parti. Cette activité est une tradition pour ce parti depuis avant la mort de son président fondateur, Soumaïla. La conférence était animée par Salikou Sanogo, 1er vice-président, Me Boubacar Karamoko Coulibaly et plusieurs autres cadres du parti.
A l’entame de ses propos, Pr Salikou Sanogo, vice-président du parti URD a rendu un vibrant hommage à Soumaïla Cissé, décédé l’année passée après sa libération aux mains de terroristes. Cet homme est le père fondateur du parti de la poignée de la main même si celui-ci traverse des moments très difficiles suite aux différentes tendances en son sein. Pr Salikou Salikou Sanogo a aussi rappelé les difficultés auxquelles les hommes de médias se sont confrontés durant l’année écoulée notamment la suspension de l’aide à la presse, la disparition des hommes de médias dans le monde. Au total 46 journalistes et collaborateurs à travers monde ont été portés disparus selon le rapport de Reporter Sans Frontière, a rappelé le vice-président. Il a saisi cette occasion pour saluer les efforts des autorités de la Transition notamment la tenue des Assises nationales de la Refondation (ANR). Selon lui, l’application des ANR serait nécessaire pour la stabilité du pays.
« A l’URD nous sommes transparents parce que nous avions eu un président transparent », a laissé entendre Me Boubacar Karamoko Coulibaly. Pour lui, les difficultés que traversent le parti ne sont pas une particularité. Cela a toujours existé dans les formations politiques généralement après la mort du fondateur, ajoute-t-il. Et soutient que l’URD est un parti géré par des textes et ceux-ci doivent être respectés. « Le linge sale se lave en famille ». Il appelle les militants du parti à être solidaires comme le père fondateur l’avait toujours fait.
Au sujet du congrès extraordinaire tenu le dimanche passé et qui a choisi Gouagnon Coulibaly comme président, les conferenciers affirment que celui-ci n’a pas été organisé selon les règles de l’art. Selon eux à l’URD, c’est le BN (Bureau National) qui est habilité à tenir un tel congrès. Par ailleurs, ils affirment que cette instance du parti n’a pas été consultée pour l’organisation dudit congrès. Pour les conférenciers beaucoup d’irrégularités ont été constatées dans l’organisation de ce congrès extraordinaire.
Ibréhima Koné