Le secrétaire général de la coordination nationale de l’AEEM, Moussa Niangaly dément avoir accusé la police d’être responsable de l’assassinat de l’étudiant Souleymane Diarra sur la colline du savoir. « Non, je n’ai pas accusé la police », a-t-il précisé.
Depuis le vendredi dernier, des informations, selon lesquelles le secrétaire général de l’AEEM aurait accusé la police dans l’assassinat de l’étudiant Souleymane Diarra, circulent. L’intéressé, Moussa Niangaly, a démenti en bloc cette information. « Je n’ai pas accusé la police », précise-t-il avant d’ajouter : « j’ai dit, lors de ma conférence, que nous avons demandé la sécurisation de l’espace universitaire». A en croire le premier responsable de l’association estudiantine du Mali, il n’a pas mis la police en cause dans cet affrontement entre groupes d’étudiants. Ce que Niangaly affirme avoir déploré, lors de sa conférence, c’est bien l’insécurité qui règne dans l’espace universitaire. « J’ai dit que les autorités doivent nous aider à sécuriser l’espace universitaire par le déploiement des forces de l’ordre qui tarde à se faire. C’est tout ce que j’ai dit », nous a confié Moussa Niangaly que nous avons joint au téléphone. Moussa Niangaly a même profité de cette occasion pour saluer le commissariat de police du 4ème arrondissement qui a toujours a été disponible à chaque fois que le lui fait appel. « Je salue le courage des éléments du commissariats de 4ème arrondissement qui accompagnent très souvent », dit-il avant d’ajouter : « ce que nous demandons aujourd’hui, c’est la sécurisation totale de l’espace universitaire par l’Etat ».
Notre interlocuteur a, par ailleurs, dégagé toutes les responsabilités de son association dans cet affrontement entre groupes d’étudiants qui a coûté la vie à l’étudiant Souleymane Diarra. « J’ai aussi précisé que l’incident n’a pas eu lieu lors d’une activité de l’AEEM », a-t-il déclaré.
Avant de terminer, le secrétaire général de l’AEEM réitère sa ferme volonté de stabiliser le milieu scolaire au Mali. « Je puis vous dire que toute mon équipe et moi resterons déterminés pour un milieu scolaire sans violence », laisse t il entendre.
Par croissanceafrique.com