« Je ne suis pas un messie mais je suis et serai un serviteur de l’Etat au service du gouvernement. Un serviteur de l’Etat au service du peuple ». Telles sont les premières phrases du désormais premier ministre, Boubou Cissé. C’était lors de la passation de témoin entre lui et son prédécesseur Soumeylou Boubeye Maiga, ce mardi 23 avril. Sans être docteur en analyse, je me suis donné la peine d’analyser ces phrases du premier ministre Boubou Cissé. De mon point de vue, Boubou lui-même ne sait pas ce qui l’attend. Peut-être que le Docteur en économie a des problèmes d’expression. Ou peut-être que le technocrate n’a pas la notion de la bonne parole.
Tout d’abord je commence par le mot « messie ». Un « messie » est un envoyé de Dieu pour trouver des solutions à une situation bien donnée. Ce mot « messie » est très souvent utilisé en sens figuré dans l’expression française. Il détermine très souvent un rempart, un sauveur… exemple, Cristiano Ronaldo était dans la peau d’un « messie », lors de la rencontre retour Juventus de Turin-Atletico Madrid, comptant pour les éliminatoires des huitièmes de finale de la champion league d’Europe. A lui seul, le portugais, venu du Réal Madrid a renversé les données en faveur de son club, en marquant 3 buts. Vu le contexte actuel du Mali, il faut un « messie » au peuple du Mali. Quelqu’un qui viendra décider, proposer et faire sortir le pays du gouffre. Le Mali n’a pas besoin d’un serviteur. Le serviteur ne fait que ce qui lui est dicté. Il n’a pas de décisions à prendre mais aura des décisions à exécuter. Aussi, il est bon que le premier ministre avec suffisamment de background nous dise, c’est quoi « l’Etat au service du gouvernement, l’Etat au service du peuple ». L’Etat du Mali est composé du peuple (gouvernants et gouvernés) avec une devise, un drapeau et un hymne national. Donc l’Etat n’est pas différent du gouvernement et le peuple n’est pas différent de l’Etat. Par ailleurs, il est nécessaire pour le Docteur, de comprendre que le peuple est au-dessus du gouvernement. Dans ses propos il doit parler du peuple d’abord. Hélas, Boubou Cissé pense que le gouvernement est au-dessus du peuple.
Malheureusement, certains ne verront jamais ces erreurs du bourgeois Boubou Cissé. Il s’agit de ces gens-là qui se disent amis ou en tout cas connaissances du premier ministre de circonstance. Il s’agit aussi de ces gens-là qui se voient être ou avoir un proche dans le gouvernement du motard Boubou Cissé. Ils sont de ceux-là qui envoient des félicitations empoissonnées au premier ministre. Heureusement que nous autres analyserons comme il se doit. Il revient au premier ministre de se corriger et de comprendre qu’il doit se mettre dans la peau d’un « messie » pour sortir le Mali du trou. Il doit aussi comprendre qu’il n’est pas qu’un serviteur mais qu’il est aussi un décideur.
Douba Dembelé /Croissanceafrique.com
Allons à l’essentiel.
Je ne comprend pas ses parcours scolaire
Née en 1974
Étude secondaire : 1982-1985
1982-1974=8
1985-1974=11
Alors il à eu le DEF en 8 ans !
Donc en conclusion il a eu baccalauréat en 11 ans !
Alors il est inscrit à l’école à quel âge ?
Bien analysé ! Tous ceux qui ont précédé Boubou Cissé étaient des serviteurs même si beaucoup méritent le qualificatif de « mauvais serviteurs » ! Ce qu’il faut au Mali, ce sont des décideurs qui mettent effectivement bien en œuvre ce qui décidé !