Par Journal MALI EMERGENT
La démission du Gouvernement Boubou Cissé est attendue dans les jours qui suivront. La mise en place d’un nouveau Gouvernement aussi. Parmi les dossiers brillants qui attendent le futur Gouvernement figure celui de la crise scolaire. Un membre de l’actuel équipe gouvernementale, Harouna Modibo Touré, reconnu être ministre des situations difficiles, est une alternative crédible pour la résolution de cette crise qui n’a que trop duré.
La gestion de la crise sécuritaire, éducative et sanitaires sera la priorité du futur Gouvernement. Pour que cet objectif tant souhaité par le peuple malien puisse se réaliser, il faut des ministres bosseurs à la tête de ces trois départements. Si le général Dahirou Dembélé, après un résultat honorable, peut être maintenu à son poste, il faut un homme des situations difficiles comme ministre de l’Éducation. Qui mérite mieux ce poste plus que le jeune ministre Harouna Modibo Touré qui, dans ses précédentes fonctions, a montré les preuves qu’il est l’homme des situations difficiles ? Difficile d’en trouver. Oui, comme on le dit très souvent dans notre société, « est ingrat celui qui ne reconnait pas les biens faits et les qualités d’autrui ». Il faut donc reconnaitre les compétences de ce jeune ministre qui a géré les problèmes les plus compliqués du Mali.
Harouna Modibo Touré, puisque c’est lui qu’il s’agit, a montré ses preuves en tant que premier responsable de l’ANICT en passant par le pmu-mali et l’ANPE. En tant que ministre de l’Économie numérique et de la Communication, il a mis fin aux problèmes de la carte de presse. Après sa nomination comme ministre de la Jeunesse et des Sports, Harouna Modibo Touré a mis fin aux problèmes de la fédération Malienne de football. Il peut donc être une solution définitive à la crise du Mali.
En effet, l’application de l’article 39 de la loi n° 2018-007 du 16 janvier 2018 du statut du personnel enseignant qui stipule que « toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire’’ sera le combat du futur ministre de l’Éducation. Or, le constat est unanime qu’aucun des deux derniers ministres de tutelle n’ont pas été à mesure de gérer la situation. Il faut donc, à IBK, un ministre des situations difficiles, celui qui a le sens élevé du dialogue et du patriotisme. Celui-ci aura pour mission de lever le bras de fer entre gouvernement et syndicats, en multipliant les dialogues francs qui permettront d’aboutir sans nul doute à des résultats escomptés. Cette stratégie ne saurait être adoptée tant que l’on ne met pas les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Notre rédaction trouve que celui qui peut bien jouer ce rôle et pourra vite réussir est bien l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Harouna Modibo Touré.
IBK doit, au-delà de toute autre considération, penser à confier le département de l’éducations au ministre Papou afin que les enfants retrouvent le chemin de l’école. Cela pour sauver l’école qui constitue le pilier du pays. Le ministre Harouna Modibo Touré, connu pour être un homme de dialogue, peut avoir une solution à la crise scolaire.
Pourquoi ne pas lui confier ce portefeuille afin de lui permettre de parachever ce qui nous préoccupe tous ? En tout état de cause, ce ministre mérite a sa place dans le nouveau Gouvernement.
Daouda Bakary KONE
