Il s’agit d’une explication scientifique données par un Universitaire. Ici, il donne toutes les preuves axées sur la crise en Afrique de l’Ouest, mais, aussi sur le sahel. Son analyse met à nu le degré de manipulation de la puissance coloniale ainsi que les jeux des régimes Burkinabés, et Ivoiriens. Par ailleurs, l’universitaire indexe le Mali, et cela en montrant le colonel Assimi goïta comme un donneur de leçon au peuple d’Afrique de l’Ouest. Selon lui, Rock Kaboré, le Burkinabé ne tenait plus son régime. Bref » Kaboré était dans la défensive ». attentions: il prédit également le départ probables du président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire. Lisez!
Voici le texte en bas
Je vais commencer par vous expliquer les événements qui se déroulent depuis ce matin au Pays des hommes intègres.
■ Le président Kaboré a été arrêté enfin de matinée par les militaires et se trouve dans une caserne.
-Si le coup d’État n’est pas encore annoncé, c’est parce que depuis son arrestation, les négociations entre la Françafrique et les militaires sont encours afin de trouver un compromis.
- Pourquoi la Françafrique négocie ?
1- Parce que, ce coup d’État n’est pas organisé par la Françafrique comme initialement prévu, mais, il est celui de certains militaires burkinabé qui ne sont pas dans des combines françafricaines…
2- Elle négocie, parce que si elle laisse faire, elle aura trois fronts à gérer.
Celui de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso.
3- Si la Françafrique perd aussi le Burkina-Faso, les militaires ivoiriens prendront aussi le pouvoir à Abidjan. Un effet domino se mettra en place et emportera aussi Macky SALL au Senegal.
● Maintenant pour comprendre ce qui passe aujourd’hui, revenons en arrière.
1- Souvenez-vous de mes multiples publications depuis l’année dernière sur le président Burkinabé.
Je lui demandais dans mes publications, de faire le ménage autour de sa garde présidentielle et dans les casernes.
Car il y avait un véritable coup d’État qui était au dessus de sa tête.
CE COUP D’ÉTAT LÀ, ÉTAIT PLANIFIÉ PAR LA FRANÇAFRIQUE.
Pourquoi ? Parce que, le président Kaboré, commençait véritablement à travailler pour son pays. Pour cela, il n’était plus un homme de confiance. Il fallait le dégager. Debout ou couché, peu importe.
Le président Kaboré, ayant pris la mesure du danger qui planait sur son régime, fin Juin 2021, il limoge son ministre de la défense, monsieur Cheriff Sy qui jouait un double jeu. En réalité, il faisait partie du complot. Le président kaboré profite aussi pour limoger son ministre de la sécurité, monsieur Ousseni Compaoré. Motif officiel : 《Attaque Djihadiste meurtrière, ayant entraînée des manifestations》
Le président Kaboré reprend alors le ministère de la Defense Nationale et devient son propre ministre de la défense. Il est aidé par le général Aimé Barthélemy Simporé, ministre des armées. C’est lui qui est passé à la télévision nationale ce matin dire des choses en tâtonnant.
Le président Kaboré ne s’arrête pas là. En Octobre 2021, procède à plusieurs changements à la tête des forces de défense et de sécurité. Il fait remplacer le chef d’état-major des armées, le général Moïse Mingou. Il nomme à sa place, le colonel-major Gilbert Ouedraogo.
Il nomme aussi le colonel-major, Marie Omer Herman Bambara, chef d’état-major de la gendarmerie nationale et le colonel Ousmane Ouedraogo, chef d’état-major de l’armée de l’air.
Mais la Françafrique qui est un serpent à plusieurs têtes, trouve rapidement d’autres taupes pour faire le coup d’État, ainsi les affaires reprennent.
Le coup d’État contre Kaboré est repoussé à plus tard, car Assimi Goita vient de rebattre les cartes au Mali en limogeant le president et le premier ministre de la transition.[…]
Il y a deux semaines, la Françafrique coincée au Mali, fait un deals avec le président Kaboré.
La Françafrique demande au président Ouattara de la Côte d’Ivoire de prendre la tête des sanctions de la CEDEAO contre le Mali. Ouattara met la machine en place pour punir le Mali, mais refuse de se mettre devant. Car en Côte d’ivoire, il y a 4 millions de maliens qui y vivent et donc plus de 3 millions sont devenus ivoiriens. Ce sont ces maliens qui constituent l’électorat de Ouattara en Côte d’Ivoire. Ce sont eux qui votent à chaque fois, pendant les élections.
Il propose donc à la Françafrique de demander au président du Faso, de se mettre devant.
C’est le président Ouattara qui est chargé d’ameuter les autres chefs d’État de la CEDEAO francophone et le Ghana. Le Nigeria est ameuté par les USA via la diplomatie française.
Le deals c’est quoi, la Françafrique demande au president kaboré, de prendre les devants des sanctions contre le Mali. Mais le président Kaboré est retissant.
En échange, la Françafrique lui donne des informations sur les militaires qui veulent renverser lui et son regime. Le président Kaboré accepte le deals.
Il va au sommet de la CEDEAO, il est plus virulent contre le Mali que Ouattara lui-même qui est le vrai coursier qui exécute ce complot contre le Mali…
C’est ainsi que, de retour à Ouagadougou, le président Kaboré fait arrêter le Liuetenant-colonel Emmanuel Zongrana et sept autres militaires. Ils sont officiellement accusés de tentative de coup d’État.
Le procureur militaire annonce aux populations que, le Lieutenant-colonel Zongrana et sept autres soldats ont été arrêtés parce qu’ils projetaient de déstabiliser les institutions de la république et ont été dénoncés par un membre de la bande.
C’est juste la Françafrique qui a sacrifié ses hommes de mains au sein de l’armée burkinabè qui avaient pour mission, de faire un coup d’État au président Kaboré.
Lorsque la Françafrique, en fonction de ses intérêts, est coincée, n’hésite pas à sacrifier ses esclaves de maison. Le Lieutenant-Colonel Zongrana a été sacrifié et paie le prix de sa traîtrise contre les institutions de son pays.
En conclusion, le président Kaboré est entre les mains des militaires depuis ce matin. C’est la Françafrique qui est en négociation avec les militaires pour trouver un compromis.
Les Burkinabè risquent de vivre le même cas que les gabonais en 1964.
Dans la nuit du 17 au 18 Février 1964, Coup d’État contre le président Léon Mba, au Gabon. Une poignée d’officiers déposent le president Léon Mba. La Françafrique rentre en négociations avec les mutins. Un compromis est trouvé avec les mutins. Les soldats français vont chercher le président déchu, Léon Mba et le ramène au palais présidentiel. Le président était en chemise de nuit, les yeux remplis de peur. Les soldats français lui annoncent, » Vous êtes à nouveau président » le type lui-même était étonné.
Deux semaines plus tard, les mutins ont été arrêtés. Des peines de morts et des travaux forcés avaient été prononcés contre eux. La Françafrique les avaient « Baiser ».
NB: le titre et le chapeau sont de la rédaction
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