(CROOISSANCE AFRIQUE)-En février 2023, le niveau de l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) dans la zone UEMOA est de 119,1. Il marque une légère hausse de 0,1% par rapport à son niveau de janvier 2023. Comparativement à son niveau de novembre 2022 et de février 2022, l’indice a respectivement replié de 0,6% et augmenté de 5,7%.
En rythme mensuel, l’évolution de l’indice régional est la résultante d’une part des hausses du niveau global des prix observés en Guinée-Bissau (0,7%), en Côte d’Ivoire (0,4%), au Sénégal (0,4%) et au Burkina Faso (0,3%) et d’autre part des évolutions à la baisse des niveaux de prix au Togo (-1,1%), au Niger (-0,3%) et au Mali (-0,3%).
Au Bénin, l’indice est demeuré quasi stable en variation mensuelle en février 2023. Quant au taux d’inflation en moyenne annuelle de février 2023, il est de 7,3% au niveau régional. En effet, cette inflation est supérieure à 3,0% dans la quasi-totalité des Etats membres de l’Union. Ainsi, par ordre décroissant, les taux d’inflation sont de 13,7% au Burkina Faso, 10,3% au Sénégal, 9,3% au Mali, 8,5% en Guinée-Bissau, 7,3% au Togo, 5,2% en Côte d’Ivoire, 3,6% au Niger et 1,2% au Bénin.
Au niveau régional En février 2023, le niveau de l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) s’est établi à 119,1 dans l’Union. Ainsi, l’indice a augmenté de 0,1% par rapport au mois de janvier 2023. L’évolution mensuelle de l’indice régional est portée par la hausse du niveau général des prix en Guinée-Bissau (0,7%), en Côte d’Ivoire (0,4%), au Sénégal (0,4%) et au Burkina Faso (0,3%).
La preuve, au Togo (-1,1%), au Niger (-0,3%) et au Mali (-0,3%), le niveau général des prix a connu un recul mais il est demeuré stable au Bénin (0,0%) au cours de la période sous revue. (Cf. Tableau 1). Cette progression mensuelle de l’IHPC observée en février 2023 au sein de l’Union est due principalement à la hausse des prix des produits de la fonction « Transport » (0,6%), « Logement, eau, électricité, gaz, et autres combustibles » (0,4%) et « Restaurant et hôtel » (0,5%) . (Cf. Tableau 2).
Notons qu’au regard de la nomenclature secondaire, il ressort que selon la volatilité, la hausse mensuelle est en lien avec l’évolution des prix des produits de l’énergie de 1,0%. Par rapport au secteur de production, les prix sont remontés en février 2023, principalement du fait de l’augmentation des prix des produits du primaire de 0,5%.
Pour rappel, la régression du niveau général des prix émane essentiellement de la variation à la hausse de 0,6% du niveau des prix des biens semi-durables et cela, en fonction de la durabilité des biens,. Les autres rubriques de la nomenclature secondaire ont enregistré des hausses en rythme mensuel.
Daouda Bakary KONE