À Farabana, dans la commune rurale du Mandé, le commandant de la brigade territoriale de Ouenzzindougou le lieutenant Fatoumata J. Mariko et ses hommes ont découvert le corps sans vie d’un vieil homme âgé d’une cinquantaine d’années dans un champ de dix hectares à la lisière du fleuve Niger.
Alertée par la population de ladite localité dans la matinée du dimanche 11 mars 2018, signalant la présence d’un corps sans vie d’un vieil homme âgé d’une cinquantaine d’années dans un champ de dix hectares à la lisière du fleuve Niger. Le commandant de la brigade territoriale de Ouenzzindougou, le lieutenant Fatoumata J. Mariko, a dépêché une équipe d’enquête sur place.
Sur place, l’équipe d’enquête a effectivement retrouvé un cadavre dans un champ de 10 hectares au bord du fleuve. Cette équipe a tenté de recueillir les premières informations sur place, afin d’en savoir davantage sur le crime. Au cours de leurs recoupements, explique le lieutenant Fatoumata J. Mariko, «mon équipe s’est rendu compte que le défunt avait à peu près 50 ans et qu’il avait été apparemment décapité et d’autres parties de son corps portaient des lésions graves».
Aux dires du lieutenant Mariko, les informations fournies par la population à l’équipe de la BT envoyée sur place faisaient état de la présence de la femme du suspect à Kalababougou dans la Commune rurale du Mandé. L’équipe de la gendarmerie s’est transportée dans ladite localité pour interpeller cette dernière. «Nous avons coincé celle-là pour qu’elle puisse indiquer son mari qui est le suspect le numéro un. Quand elle a indiqué son mari qui était couché paisiblement chez son frère à Kalababougou, toujours vers le petit soir. Interpellé, il a déclaré avoir surpris sa femme avec la victime au lit en ébats amoureux dans la nuit du samedi aux environs de 22 heures. Lui aussi a pris une machette pour le tuer», nous a confié le CB.
Selon le lieutenant Fatoumata J. Mariko, après les premières investigations sur place, ils ont pu mettre la main sur un suspect qu’ils ont emmené dans les locaux de la brigade pour des interrogatoires poussés.
Au cours de ces investigations, le suspect a avoué s’appeler Janvier Dembélé et la victime Paul Keïta. D’après le commandant Mariko, le suspect Dembélé expliquera plus tard que le défunt était gardien du champ contigu au sien où il avait été retrouvé mort.
Il faut retenir qu’une enquête judiciaire a été ouverte par le commandant de la brigade de Ouenzzindougou. Et Janvier Dembélé est placé en détention préventive à la brigade de Ouenzzindougou.
Ousmane Diakite Le Peulh
Par croissanceafrique.com