par croissanceafrique
Les diverses restrictions imposées dans le monde ainsi que le confinement décrété fin mars dans le pays pour contrôler la propagation du virus ont en effet empêché les acheteurs habituels de s’approvisionner en pierres précieuses sur place.
Pour ce faire, les réductions de la demande mondiale et des prix depuis la fin du premier trimestre. Selon des informations relayées par Reuters, la coentreprise de l’État avec De Beers, Debswana, n’a vendu que pour 287 millions $ de diamants au troisième trimestre, contre 863 millions de dollars pour la même période en 2019.
« La reprise de l’industrie mondiale des pierres précieuses, visible depuis la fin du mois d’août, est donc une bonne nouvelle qui devrait contribuer à améliorer les chiffres du dernier trimestre de l’année« , rapporte l’agenceecofin.
Notons que l’Etat s’attend à une contraction de 8,9 % du PIB cette année, mais compte sur les diamants pour retrouver une croissance de 7,7 % l’année prochaine. Alors que les diamants constituent 70 % des exportations et 30 % des recettes publiques, il s’agit d’un important manque à gagner pour le pays.
Daouda Bakary KONE