Par croissanceafrique.
La Covid-19 est devenue réalité au Mali, mais certains maliens sont encore totalement dans le déni. Ce qui n’y arrange point la lutte contre cette pandémie.
L’État tente d’y faire face. Mais les moyens dont il dispose sont assez limités.Ses plateaux techniques disponibles, et son personnel qualifié ne suffisent pas aussi pour une riposte sérieuse. Pourtant il est dans l’obligation de faire tout pour ne pas être dépassé par les événements.
Alors dans le cadre d’une stratégie locale, il est important que les marchés du pays fassent l’objet d’une attention particulière. Les maliens comprendront difficilement une fermeture de ces lieux. Ils sont d’ailleurs nécessaires pour toutes ces personnes qui vivent au jour le jour, qui forment la majorité dans le pays. Et cette majorité, malheureusement, ne croient pas en la réalité de la maladie. Donc c’est à l’État de trouver les moyens de convaincre par ses solutions.
Dans le cas d’espèce, il est nécessaire en prélude de réussir une campagne de sensibilisation des responsables des centres commerciaux.
Et une organisation rigoureuse, quasi militaire doit être initié. Elle doit débuter par un recrutement de vigiles au compte des mairies locales. Ces hommes doivent exiger que personne ne rentre dans les marchés sans masque. Une obligation qui concerne avant toute chose les marchands. Chaque commerçant dans sa boutique et derrière son étalage doit porter son masque. Les vigiles doivent être dotés de gel hydroalcoolique. Puis à chaque entrée des marchés des kits de lavage de main doivent être installés sous l’oeil de ces vigiles. Enfin un programme de désinfection générale de trois fois par semaine sera établi.
Pour le succès du projet, l’État, les mairies locales et les associations de bienfaisance doivent converger pour mutualiser leurs efforts. Ce qui permettra de combler les besoins logistiques
Seules des solutions locales, et un engagement sérieux de tous les citoyens nous permettront d’inventer des comportements qui nous sauveront. Les vaccins ne sont pas à notre portée, mais notre ingéniosité est ancrée en nous.
Moussa Sey Diallo, élu communal