(CROISSANCE AFRIQUE)–Au Mali, un atelier de formation a été initié le vendredi 1é Aout 2022 au grand hôtel de Bamako sur les enjeux de la santé sexuelle et reproductive des adolescents. A l’issue des travaux les organisateurs ont convié les journalistes à travers d’une conférence de presse pour éclairer la lanterne de l’opinion publique sur le cas des jeunes en milieu scolaire et universitaire. C’était le vendredi 12 août 2022 au Grand hôtel de Bamako.
La promotion de la santé des adolescents et jeunes est aujourd’hui fondamentale dans le monde. Le gouvernement du Mali l’a affirmé avec force par la création de l’Office nationale de la santé de la Reproduction (ONASR). En effet, le ministère de la santé et du développement social à travers son département l’ONASR et ses partenaires ont organisé un atelier de trois jours, permettra de contribuer à l’amélioration de l’office de service de santé sexuelle et reproduction en milieu scolaire et universitaire. Le but de cet atelier, c’est d’attirer l’attention sur la situation alarmante de la santé scolaire au Mali notamment la composante santé sexuelle et reproductive.
Au passage de l’atelier, les journalistes ont été convié à travers d’une conférence de presse pour éclairer la lanterne à l’opinion publique. S’adressant à la presse, M. Ben Moulaye Idriss Haidara a rappelé que cet atelier s’inscrit dans le cadre d’aider les jeunes, les adolescents à aller vers les services pour éviter les cause parfois des décès, des handicapes au niveau scolaire et universitaire. C’est dans ce cadre global que l’Office national de la Santé et de la Reproduction adresse les insuffisances dans ce domaine qu’ils ont organisé cet atelier pour réfléchir sur comment ils vont prendre en charge les besoins des adolescents et des jeunes au niveau scolaire et universitaire à matière des santés de la reproduction, a-t-il noté.
Au cours des trois jours de l’atelier, M. Haïdara a signalé qu’ils ont réfléchi ensemble avec les partenaires de mises en œuvres de la politique, de la santé de la reproduction au Mali, pour réfléchir et diagnostiquer les problèmes. Après avoir diagnostiqué les problèmes, ils fallait ensemble trouver des solutions à cours, moins et long terme. Dans le cadre de diagnostic, selon lui, ils se sont rendus compte qu’ils ont beaucoup d’insuffisances dans la circulation de l’information pour que ces adolescents et ces jeunes aient accédé au service de la santé de la reproduction. Ils se sont rendus compte aussi que dans toutes les écoles, surtout les groupes scolaires, presque, ils ont des infirmiers scolaires qui parfois répondent aux normes et parfois ne répondent pas aux normes. Il y’a des personnels qui parfois qualifiés et parfois non qualifiés. Il y’a aussi des insuffisances en matière d’équipements, en matière de médicaments, en matière de personnel qualifié. Toutes ces insuffisances ont été étalées devant tout le monde, a-t-il éclairé.
Il faut noter que cette rencontre s’est enregistrée au grand hôtel de Bamako.
Notons que cette cérémonie a été présidée par M. Ben Moulaye Idriss Haïdara, le Directeur de l’Office nationale de la Santé de la Reproduction (ONASR); en présence de Dr Bagara Coulibaly, le Chef de division du Ministère de l’Education nationale; de Dr Mahamadou Doumbia, le Représentant du Directeur général de la santé, chargé de la santé scolaire et universitaire ; de M. Namory Traoré, le Représentant de Mary stop; et de Mme Fatoumata Kane, la Coordinatrice du programme Jigiya; mise en œuvre par le consortium Caeb financier par l’ambassade de Royaume des pays Bas.
Habib Samake