(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Kenya, l’Agence de développement du thé (KTDA) demande une subvention de 800 millions de shillings (6,6 millions USD) auprès du gouvernement pour étendre sa capacité de transformation de thé de spécialité.
Il s’agit d’une requête qui a été formulée le mercredi 5 octobre par David Ichoho, président de l’agence en marge du lancement de la première cargaison de thé kényan vers l’Afrique de l’Ouest à destination du Ghana, dans le cadre du Traité de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Cette enveloppe servira à financer selon les responsables de l’Agence la mise en place de lignes de transformation de thé orthodoxe dans 10 usines supplémentaires pour répondre à la demande croissante sur le marché international. Cet objectif, s’il est atteint ferait passer à 22 le nombre d’unités de fabrication de thé de spécialité dont dispose la KTDA.
« Il s’aligne en outre sur les objectifs de l’exécutif qui souhaite accroître la contribution du segment de thé de spécialité aux recettes d’exportations générées par la filière thé. Cette catégorie regroupe en effet des produits à grande valeur ajoutée dont le thé blanc et le thé pourpre qui s’échangent à des prix plus élevés sur le marché international », renseigne l’Agence ecofin.
Notons que le kilogramme de thé blanc peut rapporter jusqu’à 7 000 shillings (58 USD) tandis que le thé pourpre s’échange à 1 200 shillings (9,93 USD ) pour un paquet d’un demi-kilogramme. En comparaison, le kilogramme de thé noir se vendait à 270 shillings (2,23 USD) lors des dernières enchères de Mombasa.
Moussa KONE