(CROISSANCE AFRIQUE)-Le fonds d’investissement dénommé (Acre Export Finance Fund 1) à travers Hussein Sefian, un ancien de la branche banque d’investissement et d’entreprise chez BNP Paribas vient de lancer un financement 200 millions USD destinés aux secteurs de la finance climatique. L’autre objectif est d’accorder des ressources à des projets compatibles à ce domaine porteur, le climat.
Dans un communiqué diffusé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), « Le Fonds financera des projets d’infrastructures dans les secteurs des énergies renouvelables, de la santé, de la pénurie d’eau et de nourriture, des villes durables et des transports verts en Afrique. Il fournira des prêts commerciaux non garantis, en complément des prêts à long terme accordés par les banques internationales et garantis par les organismes de crédit à l’exportation pour financer des projets d’infrastructure durables », renseigne le communiqué.
Par ailleurs, le véhicule d’investissement est proche d’obtenir une contribution de 40 millions USD de la Banque européenne d’investissement (BEI). Il faut signaler que l’initiateur du fonds, Hussein Sefian, un homme pétri d’expérience, ne devrait pas éprouver de difficulté à attirer d’autres investisseurs, pour son initiative qui cible toute la région africaine. En 2018 ou il quittait BNP Paribas, il définissait la stratégie des investissements durables, le groupe français était en tête des institutions financières du monde dans ce secteur.
C’est pourquoi, sa stratégie est d’offrir un effet de levier à ses futurs clients qui peuvent être des gouvernements ou des entreprises, avec pour ambition de mobiliser pour chaque dollar investi, 6,5 fois plus de financement.
Notons que l’initiative d’Hussein Sefian est conforme aux attentes d’une Afrique qui peine à mobiliser des ressources déjà pour l’atteinte de l’ensemble des objectifs de développement durable, et plus spécifiquement pour s’adapter aux conséquences prévisibles de la dégradation du climat.
Pour rappel, l’accès aux marchés internationaux des capitaux demeure très onéreux pour les pays du continent, qui pourtant méritent une approche particulière, en guise de réparation des dommages causés à la nature, par les économies qui sont actuellement les plus puissantes.
Korotoumou Sylla