(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Kenya, le gouvernement a avoir approuvé un projet de loi 2023 axé sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. C’est ce qui ressort du communiqué de la présidence, publié le mardi 18 juillet 2023.
Selon les autorités Kenyane « S’ils sont adoptés, les amendements introduiront un cadre amélioré pour la détection et la prévention des activités de blanchiment d’argent au Kenya, y compris la supervision et l’application des mesures de prévention du financement du terrorisme, l’amélioration de la déclaration des transactions suspectes, la transparence de la propriété effective et la lutte contre le financement du crime et le flux des produits du crime ».
Ce projet de loi vise à réviser toutes les lois existantes relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme afin d’assurer une détection et une prévention efficaces des activités de blanchiment d’argent dans le pays.
« Des améliorations fondamentales sont nécessaires en ce qui concerne la compréhension des risques liés au financement du terrorisme, la surveillance fondée sur les risques et la mise en œuvre de mesures préventives [en particulier pour les entreprises et professions non financières désignées, ndlr], les enquêtes et les poursuites en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme », a souligné l’ESAAMLG.
Notons que les institutions financières et les entreprises non financières seront tenues de procéder à une vérification complète de leurs clients. Un accent est également mis sur l’amélioration de la diligence raisonnable à l’égard de la clientèle, au renforcement des obligations de déclaration, ainsi que le renforcement des sanctions et moyens de dissuasion.
Pour rappel, le Groupe anti-blanchiment d’argent de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe (ESAAMLG) estime que le Kenya est exposé à des menaces de blanchiment d’argent provenant de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Et ces menaces proviennent de son système financier, de son secteur juridique, de son secteur immobilier et de son commerce transfrontalier.
Moussa KONE