(CROISSANCE AFRIQUE)Au sortir des travaux de la phase communale du dialogue Inter-Maliens pour la Paix et la Réconciliation Nationale, Mme le maire de la commune 3 du district de Bamako s’est exprimé sur le déroulement des travaux, tout en saluant l’initiative des plus hautes autorités du pays et la qualité des débats.
Selon Mme le maire Djiré Mariame Diallo, pendant trois jours, les participants se sont réunis pour la tenue du dialogue Inter-Maliens, dont le lancement officiel de la phase communale a été fait samedi dernier. <<Tous les acteurs qui ont été invités, même ceux qui n’avaient pas leurs noms sur la liste ont répondus présents >>, a ajouté Mme Djiré. Dans ses explications, elle a rapporté que 100 participants étaient prévus, mais le comité s’est retrouvé au dessus du cota. Alors, du samedi à aujourd’hui, il y a eu des débats sur la vie de la nation.
Selon elle, les gens se sont exprimés, les chefs des quartiers étaient là, les leaders religieux, les autorités traditionnelles, les jeunes, les femmes, les forces de l’ordre. Bref, toutes les couches étaient représentées.
L’élue communale précise qu’iI y a eu deux commissions de travail. Selon elle, toutes ces deux commissions ont travaillé sur les cinq thématiques. Avant de poursuivre qu’il y avait des gens qui étaient pessimistes si les trois jours suffisaient, car il était question du Mali. Les participants ont travaillé d’arrache-pied et sont parvenus à faire des recommandations. Ainsi, les rapports serons a achetés à qui de droit.
C’était l’occasion pour Mme le maire de la commune 3 du district de Bamako de remercier les plus hautes autorités pour l’initiative d’organiser le dialogue, car Dialogue est malien. Certains vont dire qu’il y a eu plusieurs dialogues, mais, pour elle, tant qu’on est en vie le dialogue est toujours nécessaire. Il faut dialoguer, communiquer pour mieux se comprendre.
Pour le suivi, Mme Djiré rappelle qu’il y a eu des propositions qui ont été faites par les participants à travers les recommandations dans ce sens. Il a été proposé de mettre en place un cadre pour le suivi. << Des préoccupations ont été évoquées, des solutions ont été proposées, mais si on ne fait rien. Il faut un engagement politique. La transition est une opportunité pour mener des réformes. Quelqu’un qui est élu, ce dernier ne pourra pas mener ces réformes. Il faudrait qu’on trouve des solutions à ces crises, une fois pour tout. Et la période de transition est le moment propice >>, nous a-t-elle fait savoir.
La population était suffisamment représentée. Jusqu’au jour de la clôture, des gens ont continué d’appeler afin de participer à ce dialogue. << Les gens ont participé, et c’était une participation de qualité que j’apprécie a sa juste valeur >>, a conclu Mme me maire de la commune 3 du district de Bamako.
Drissa KEIT