(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque africaine de développement (BAD) a récemment approuvé un financement de 323,75 millions de dollars pour le Projet de développement intégré Burundi-Rwanda (BRIDEP).
Ce projet ambitionne d’améliorer non seulement la production agricole, mais aussi les connexions de transport et les échanges commerciaux entre ces deux nations d’Afrique de l’Est. En facilitant l’intégration régionale, l’initiative vise à stimuler la croissance économique durable et à améliorer la résilience des chaînes de valeur agricoles.
Le principal objectif du BRIDEP est d’améliorer l’offre alimentaire et de renforcer la capacité de production agricole. Cela implique la transformation de l’agriculture à l’aide de technologies adaptées, rendant les producteurs plus compétitifs sur le marché. Les efforts concentrés sur les infrastructures de transport joueront également un rôle majeur dans l’atteinte de ces objectifs.
Le financement de 323 millions de dollars est complété par d’autres sources, notamment un cofinancement de 50 millions de dollars du Fonds international de développement agricole. Cela montre un engagement croissant envers le développement agricole dans ces deux pays. Les contributions sont stratégiques pour assurer la viabilité à long terme du projet.
Le projet adopte une approche multisectorielle pour relever les défis liés à l’intégration régionale. En transformant le secteur agricole, il vise à améliorer la productivité et à faciliter les échanges transfrontaliers. Cette méthode intégrée aide à garantir que les efforts de développement sont cumulés et maximisés au niveau régional.
La modernisation des infrastructures de transport est essentielle pour le succès du BRIDEP. Cela comprend la réhabilitation de réseaux routiers stratégiques reliant les zones de production aux marchés. Une connectivité améliorée permettra non seulement de réduire les coûts de transport, mais aussi d’attirer des investissements directs étrangers.
Le projet promet d’augmenter la production agricole dans des chaînes de valeur spécifiques, créant ainsi environ 20 000 nouveaux emplois. Avec une mise en place adéquate des infrastructures et des technologies agricoles, la région pourra satisfaire la demande alimentaire croissante. Cela bénéficiera directement à la population locale et favorisera un développement économique durable.
Environ 120 000 Burundais bénéficieront directement du projet, répartis sur plusieurs provinces stratégiques. Au Rwanda, le projet améliorera les conditions pour près de 2 millions de personnes. Les agriculteurs ainsi que les commerçants locaux joueront un rôle crucial dans cette transformation.
Outre son impact économique, le projet vise aussi à répondre aux défis climatiques et nutritionnels. Il s’agit d’un catalyseur pour améliorer la sécurité alimentaire tout en favorisant des pratiques durables. En mettant l’accent sur la résilience, le projet soutient également les politiques nationales de développement.
Korotoumou Sylla