Il s’agit de l’attaques du camp de Dioura et les massacres de masses de Bankass, l’actuel Premier Ministre, ancien Directeur de la Sécurité d’Etat (SE), ancien ministre de la défense et des affaires étrangères, dont la nomination a été accueillie comme une lueur d’espoir par des milieux d’internautes, de la presse nationale et internationale, réputé d’être
Un homme d’Etat ! Un homme au sens élevé de la responsabilité de l’Etat ! Une boîte noire de l’administration publique ! Une mine d’or de l’administration publique pour la sortie de crise!
Il y a eu « un jugement » sur la temporalité, de l’image et de l’incarnation des valeurs sur la maîtrise des « questions sécuritaires et de défense » par l’actuel Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga. Au Mali, la crise institutionnelle a donné une dimension symbolique à la capacité du premier ministre actuel, « l’homme de la situation ». Malheureusement, les attaques multiples des camps militaires avec comme conséquence la déroute de nos forces armées, chapeautée par les massacres de Bankass aujourd’hui, ont fondamentalement remis en cause les capacités du PM Boubeye et de son gouvernement à relever les défis sécuritaires du pays.
Il fallait croire en un homme, en ses « capacités supposées » ou « réelles ». Les Maliens(nes) ont créé une « figure idéalisée, mythique, fantôme » du premier ministre avec le slogan « fallacieux » qu’il est expert des questions sécuritaires et de défense, pensant qu’il pouvait incarner le changement dans la maitrise de la situation sécuritaire au nord et au centre du pays.
Il possédait toutes « les valeurs d’homme d’Etat, d’expert sécuritaire et de renseignements militaire », il était « l’homme à poigne », « homme discret », « l’homme d’Etat » « PM expérimenté » disposant de l’autorité nécessaire pour gagner la paix, restaurer la force de l’État, reconquérir « l’intégrité du territoire national » et réaliser le développement socio-économique du pays, la « reconstruction du pays », « le PM qu’il faut pour mettre le Mali ensemble », « le PM qu’il faut pour réconcilier les maliens ». Mais hélas ! Le rêve a été d’une courte durée.
Notre propre sécurité est sous-traitée. Les forces étrangères présentes sur le territoire malien font semblant de nous aider, en exacerbant les paranoïas identitaires et les replis identitaires.
On ne peut pas demander aux communautés d’assurer leur propre sécurité, en présence d’une armée régalienne.
Vous avez la responsabilité historique, de désarmer dans les plus brefs délais, toutes les milices qui sévissent au centre du pays, avec des massacres de masses de populations civiles comme le scénario de Bankass aujourd’hui.
Patrick Émérite Lumumba (internaute)
Source : Croissanceafrique.com